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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Napoléon III Chasse
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Lettre concernant la libération de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye pour les équipages du prince-président

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Administrations financières
Paris, le 19 juillet 1852
Monsieur et cher collègue,
Par deux dépêches du 8 de ce mois, vous faites connaitre que la partie de l’ancienne vénerie de Saint-Germain qui est entre les mains de l’administration des Domaines et la propriété dite pavillon Voisin, qui est maintenant en location, sont nécessaires au service du prince-président de la République, pour l’exercice du droit de chasse dans la forêt de Saint-Germain.
J’ai l’honneur de vous informer que des instructions ont été immédiatement adressées au directeur des Domaines, à Versailles, tant pour la remise à votre département de ceux des bâtimens de l’ancienne vénerie qui sont actuellement régis par l’administration des Domaines que pour le congé à donner à M. Percy, locataire du pavillon Voisin, afin de faire cesser la jouissance, sans indemnité, à l’expiration du délai de trois mois ainsi que le bail en a réservé la facilité à l’Etat.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Pour le ministre des Finances et par autorisation,
Le secrétaire général
Guillemardet »

Ministère d'Etat

Sénatus-consulte accordant au prince-président le droit exclusif de chasse dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Du 1er avril 1852
Le Sénat,
Vu la proposition collective présentée par les membres composant le bureau et prise en considération dans la forme déterminée par l’article 17, paragraphe second, du décret organique en date du 22 mars 1852,
A délibéré et voté le sénatus-consulte dont la teneur suit :
Art. 1er. En exécution de l’article 15 de la Constitution, une somme de douze millions est allouée annuellement, à dater du 1er janvier 1852, au prince-président de la République.

  1. Les palais nationaux désignés dans le décret du 27 mars 1852, le mobilier, les jardins et parcs qui en dépendent sont affectés à l’habitation et à l’usage du prince-président de la République. L’inventaire du mobilier, précédemment dressé en vertu des lois et règlements, sera récolé aux frais de l’Etat à l’époque de l’entrée en jouissance.
    Le prince-président de la République jouit exclusivement du droit de chasse dans les bois de Versailles, dans les forêts de Fontainebleau, de Compiègne, de Marly et de Saint-Germain.
  2. L’Etat, continuant de percevoir les revenus et produits utiles des forêts, reste chargé de leur administration ainsi que de l’entretien des palais nationaux et de tout ce qui en dépend.
    Fait au palais du Sénat, le 1er avril 1852.
    Le président
    Signé Mesnard
    Les sénateurs secrétaires
    Signé général Regnaud de Saint-Jean-d’Angely, Cambacérès, baron T. de Lacrosse »

Sénat (Second Empire)

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Chasse à tir dans la forêt de Saint-Germain
Jeudi dernier, pendant tout le cours de l’après-midi, une partie de la forêt de Saint-Germain résonnait au loin du bruit des fanfares, des coups de feu et des aboiements des chiens. Une chasse à tir y avait lieu dans le tiré de Fromainville.
Partie de sa résidence de Saint-Cloud vers 10 heures du matin, Sa Majesté, accompagnée seulement de M. le comte de Bacciocchi, grand maître des cérémonies, traversait une heure après, sans escorte, notre ville, pour se rendre incognito au rendez-vous de chasse, qui eut lieu au rond du Parc, près de Fromainville.
De leur côté, LL. AA. II. le prince Napoléon et le duc d’Albe, MM. les ministres de la Guerre et de la Maison de l’Empereur, MM. les grand et premier veneurs, MM. le marquis de Toulongeon, le comte de Galvé, Edgard Ney et plusieurs autres personnages de la vénerie attendaient à la Muette l’arrivée de S. M. l’Empereur ; car, à cet endroit, d’abord, avait été fixé le rendez-vous, où se trouvaient aussi tous les équipages de chasse.
En apprenant l’arrivée de Sa Majesté au tiré de Fromainville, et le nouveau rendez-vous, tous les invités s’y rendirent et, vers midi, la chasse commençait pour se continuer sans interruption, jusque vers quatre heures. Amplement garni de gibier, ce tiré prêtait, du reste, parfaitement à la chasse, car nous tenons de source certaine que, pendant ce court espace de temps, plus de 600 pièces ont été abattues, parmi lesquelles on compte plus de 400 lapins, 5 chevreuils, des lièvres, des faisans, des perdrix et plusieurs autres pièces diverses.
Quelques promeneurs, attirés par les coups de fusil, se sont trouvés en forêt, près du lieu de la chasse, et sont rentrés à Saint-Germain vers six heures, en même temps que Sa Majesté, qui, comme le matin, traversa de nouveau notre ville dans le plus stricte incognito, sans escorte, comme un simple particulier, n’ayant dans son voiture, pour compagnon de voyage, que M. le comte de Bacciocchi. Tous deux retournaient à Saint-Cloud, où ils arrivèrent vers sept heures.
Quant aux autres personnages, qui, avec Sa Majesté, avaient pris part aux plaisirs de cette chasse, ils sont aussi rentrés en ville à la même heure, et regagnèrent leurs résidences respectives, après avoir, nous a-t-on dit, diné à Saint-Germain.
H. Picault »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« L’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain avant-hier jeudi. Prévenus par les dispositions ordinaires, les habitants de Maisons avaient pavoisé leurs fenêtres sur tout le parcours de Sa Majesté qui, traversant cette commune vers dix heures et demie pour se rendre à Fromainville, a été saluée par les plus vives acclamations de la foule qui l’attendait au passage.
L’Empereur, ainsi que les personnes de sa suite, étaient en voitures fermées attelées en poste, précédées et suivies de piqueurs à cheval. Commencée à onze heures, la chasse était terminée avant trois heures ; d’énormes feux de bivouacs avaient été allumés sur l’emplacement des tirés et près du pavillon rustique où l’Empereur et sa suite prennent un instant de repos. Le parfait état de santé de Sa Majesté a été remarqué avec plaisir par tous les assistants. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Avant-hier jeudi, pour la première fois depuis son retour de Biarritz et le commencement de la saison, l’Empereur a chassé 5 tir dans les réserves de Fromanville. Parmi les personnes de distinction qui accompagnaient Sa Majesté, se trouvaient le général Fleury, M. le marquis de La Valette, le docteur Conneau, etc. Cette chasse a été favorisée par une belle journée d’automne exceptionnelle depuis quelques jours ; l’Empereur paraissait jouir d’une santé parfaite ; le service des rabatteurs a été fait comme toujours par des cavaliers à pied des Chasseurs de la Garde. Nous manquons jusqu’ici de détails plus circonstanciés. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Lundi dernier, l’Empereur est venu chasser à tir à Saint-Germain. Sa Majesté est passée à Maisons à dix heures et demie ; la chasse a commencé à Fromainville à onze heures ; le déjeuner a eu lieu à midi à la chaumière rustique. A trois heures et demie, la chasse était terminée, le retour s’est effectué à quatre heures par Maisons, dont toutes les fenêtres étaient pavoisées sur le passage de l’Empereur.
Les personnages de distinction qui, avec ceux de la Maison et du service de l’Empereur, accompagnaient Sa Majesté étaient, autant qu’il nous a été possible de nous renseigner : MM. le prince Joachim Murat, de Corberon, Pietri, secrétaire ; le prince de la Moskowa, Costa de Beauregard, Raimbaud, écuyer ; Cruzman, officier d’ordonnance, et le docteur baron Corvisart. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Chasse à tir dans la forêt de Saint-Germain
Vendredi, dans l’après-midi, une partie de la forêt de Saint-Germain retentissait au loin du bruit des coups de feu : une chasse à tir, à laquelle assistait Sa Majesté l’Empereur, accompagnée de MM. le comte de Bacciocchi, son grand chambellan, Fould, ministre de sa Maison, le marquis de Toulongeon, le comte Ney, le prince Metternich, lord Cowley et le comte de Galve, avait lieu dans un des tirés.
Partie depuis dix heures du château des Tuileries, Sa Majesté et sa suite traversaient vers onze heures et demie la commune de Maisons et arrivaient à midi au rendez-vous, qui avait été donné à l’accul de Conflans, et où déjà se trouvaient réunis tout le personnel de l’inspection forestière de Saint-Germain et 150 dragons, tant officiers que sous-officiers et soldats.
Pendant cette partie de chasse, qui dura près de cinq heures, 681 pièces, dont 10 chevreuils, 64 lièvres, 51 faisans, des perdrix et des lapins, furent abattus par tous les chasseurs et répartis ainsi qu’il en fut ordonné ultérieurement. Au milieu de la chasse, et durant une halte nécessaire au rabattage du gibier, une simple collation, véritable déjeuner champêtre, puisqu’il eut lieu sur la terre même, recouverte seulement d’une des toiles servant de panneau dans lesquels on enferme le gibier, fut servi à Sa Majesté et aux invités, qui reprirent leur fusil au bout d’un quart d’heure à peine de repos, et après s’être légèrement réconfortés avec les viandes froides déposées sans apprêts sur la terre. Quelques heures plus tard, au moment où le jour commençait à baisser, Sa Majesté fit cesser le tir et les invités, reprenant le même chemin que le matin, rentraient à Paris vers sept heures, tandis que le personnel forestier et les dragons de service revenaient à Saint-Germain, contents et satisfaits de la journée qu’ils venaient de passer. »

Mention de l’arrivée des équipages de la vénerie impériale à Saint-Germain-en-Laye

« On pensait que S. M. l’Empereur viendrait chasser à tir à Saint-Germain mercredi dernier ; cette chasse avait été remise à hier vendredi, et tout avait été préparé ; chacun était à son poste, quand un exprès est venu apporter un contrordre causé, pense-t-on, par la neige qui était tombée, hier matin, en assez grande abondance à Paris.
Toutefois les équipages de la vénerie impériale sont en partie arrivés à Saint-Germain et doivent s’y trouver aujourd’hui 12, au grand complet, et nous tenons de bonne source qu’une grande chasse à courre doit avoir lieu en forêt, mardi prochain 15 du courant. »

Mention d’une chasse du prince-président dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi 30 octobre dernier, et non mardi 2 novembre, ainsi que plusieurs journaux du département l’annoncèrent par erreur, la forêt de Saint-Germain jouissait d’une animation inusitée. Une grande chasse à courre y avait lieu vers onze heures du matin. Elle était conduite par M. le président de la République, accompagné du ministre de la Guerre, de plusieurs généraux et d’un grand nombre de personnages de distinction. Le rendez-vous était au château de la Muette. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Hier, vendredi, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt ; la chasse, commencée dans les tirés de Garennes vers onze heures, était finie à trois heures. Le régiment des Cuirassiers de la Garde avait, selon l’usage, fourni les rabatteurs, et le nombre des pièces abattues a, dit-on, été considérable. S. M. était accompagnée de S. Ex. le maréchal Magnan, ainsi que de MM. Edgard Ney, Fould, Lepic, Préfet, de Marnezia, de Chaumont-Quitry et de Pierre. »

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