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Description archivistique
Saint-Germain-en-Laye Texte
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2019008/1

Fonds administration générale, 2019008/1. Brouillon d'une lettre de Gabriel de Mortillet aux membres de la commission municipale de Saint-Germain [14 novembre 1870].

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

65 XIV

65 XIV. Bâtiment sud ; 1er étage. Bibliothèque du musée. Projet de plafond lambrissé. Encre de Chine, aquarelle. 25 juin 1885. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°463 au recto. 48x67 cm, Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

67 XIV

67 XIV. Bâtiment sud ; 1er étage. Bibliothèque du musée. Détail de la corniche. Encre de Chine, aquarelle. 15 juin 1885. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°463 au recto. 101x68 cm, Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

68 XIV

8 XIV. Château de Saint-Germain-en-Laye. Bâtiment sud, 1er étage. Bibliothèque du musée. Détails des vieilles menuiseries provenant de l'ancien château à remployer. Échelle grandeur d'exécution. Encre de chine, mine de plomb, lavis. Daté du 20 juin 1885, signé par l'architecte Lafollye. 67x90 cm. Coté n° 459 par l'architecte.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

69 XIV

69 XIV. Bâtiment sud ; 1er étage. Bibliothèque du musée. Projet de parquet. Plan. Encre de Chine, lavis. 20 juin 1885. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°460 au recto. 50x68,5 cm. Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

70 XIV

70 XIV. Bâtiment sud ; 1er étage. Bibliothèque du musée. Projet d'ensemble pour le premier corps de bibliothèque. Encre de Chine, lavis. 25 juin 1885. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°463 bis au recto. 50x69 cm. Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

76 XIV

76 XIV. Bâtiment sud. Projet de lambris en sapin pour le vestibule de la bibliothèque. Élévations des 4 côtés. Calque contrecollé. Encre de Chine, lavis. 12 mars 1886. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°478 au recto. 45x61 cm. Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

85 XIV

85 XIV. Bâtiment sud ; 1er étage. Bibliothèque. Soubassement du corps de bibliothèque. Détail de la menuiserie. Encre de Chine, mine de plomb, lavis. 30 juillet 1886. Signé par Auguste Lafollye. Coté n°488 au recto. 103x68 cm. Fonds du Domaine.
Face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

86 XIV

86 XIV. Château de Saint-Germain-en-Laye. Bâtiment sud, 1er étage. Bibliothèque du musée. Partie supérieure du corps de bibliothèque. Détail de la menuiserie. Échelle grandeur d'exécution. Encre de chine, mine de plomb, lavis. Daté du 30 juillet 1865, signé par l'architecte Lafollye. 103x68 cm. Coté n° 483/IX par l'architecte.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Album noir 24A

Album noir Yvelines, musée des Antiquités nationales, n°24A. Planche de 3 photographies des extérieurs du château dont une photographie du moulage de la colonne Trajane dans les douves du château, par un photographe non identifié pour la revue, Images de France, septembre 1943. Don de G. Toudouze, directeur de la Revue en septembre 1943.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

BIB 1507

BIB 1507. Promenades au Musée de Saint-Germain, par Gabriel de Mortillet, Paris, C. Reinwald, 1869. Page de titre avec dédicace « Don des auteurs au Musée de St. Germain ».

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

BIB 46215

Dessin de la façade nord du château de Saint-Germain vu de la grille de la rue de Pontoise attribué à l’architecte Eugène Millet, daté du 7 août 1872. Papier, encre brune. L. 0,269 x h. 0,20 m. Achat 2018.

Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)

"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Note de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertand lui indiquant le montant estimé de ses frais de mission pour les fouilles des cavernes de Corrèze et de Dordogne, Saint-Germain, 3 novembre 1875, avec accord de Bertrand en date du 5 novembre.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

  • 2016002
  • Fonds
  • 1903-2010

Soumis au statut des « bâtiments civils et palais nationaux » à la fin du XIXe siècle, puis, à celui des « monuments historiques » en 1962, l’ancien Domaine royal de Saint-Germain-en-Laye est aujourd’hui Domaine national, domaine public et propriété de l’État, affecté au ministère en charge de la Culture. Jusqu’en 2009, date de sa fusion avec le musée d’Archéologie nationale, il est dirigé par un corps d’agents spécialisés dans la conservation du patrimoine architectural et paysager. Le fonds du Domaine national de Saint-Germain-en-Laye résulte de l’activité conjointe de l’agence d’architecture des bâtiments de France et de l’administrateur du Domaine. Cette équipe de conservateurs du patrimoine a pour mission d’assurer la conservation et la mise en valeur de ce Domaine national par l’exécution de travaux d’entretien, d’aménagement, de restauration, d’une part, et par la gestion du personnel des services de surveillance et du jardin d’autre part.

Architectes de l’État : les architectes en chef des monuments historiques (ACMH)
La loi du 30 mars 1887 pour la conservation des monuments historiques Comprend des dispositions instituant le corps des architectes en chef des monuments historiques (ACMH) instauré par le décret du 26 janvier 1892 et dont les statuts sont fixé en 1907. Recruté par un concours d’État, l’ACMH est nommé dans une circonscription par le ministre en charge de la Culture. Il formule toute proposition et avis pour la protection, la bonne conservation, la mise en valeur et la réutilisation des immeubles protégés. Il assiste la conservation régionale des monuments historiques pour la programmation annuelle des travaux. Il définit à la demande du conservateur régional les propositions d’études préalables aux travaux de restauration des monuments historiques classés. Il est chargé, en tant que maître d’œuvre, de diriger les travaux.
Pendant longtemps la conservation du Domaine est distincte de celle du château de Saint-Germain-en-Laye, et relève de l’attribution d’un architecte ou d’un ingénieur nommé par l’administration centrale. Nous sommes parvenus à reconstituer la liste des architectes successifs depuis le règne de Louis-Philippe, sous réserve de nouvelles recherches. Alexandre Prosper Loaisel de Tréogate, « ingénieur des parterres », est connu pour avoir aménagé les jardins suite à la construction de la gare de Saint-Germain en 1847. Vers 1849-1852/1854, Jules Alexandre Cailloux, « architecte des parterres et terrasse », est chargé de la surveillance, de la conservation de la terrasse et du parterre, avant l’arrivée d’un certain Monsieur Dufrayer. À partir de 1879, la fonction conservation du Domaine et celle du château fusionnent. Joseph-Auguste Lafollye (1828-1891), déjà en charge du Domaine, poursuit les travaux de restauration du château entrepris par Eugène Louis Millet (1819-1879) depuis 1855. Pierre-Gérôme-Honoré Daumet (1826-1911) assure la conservation de 1889 à 1911. Louis Jean Hulot (1871-1959), architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, est ensuite responsable de l’entretien de 1912 à 1939. Son successeur, Jean-Baptiste Hourlier (1897-1987) de 1939 à 1966, est le premier à être appelé « architecte en chef du Domaine de Saint-Germain-en-Laye ». Aujourd’hui, et sous réserve de la découverte de nouveaux documents, il est l’auteur des archives les plus anciennes du fonds. Lui succèdent les architectes en chef des monuments historiques (ACMH) à l’origine de la majorité de la production documentaire du fonds : Louis Blanchet (1927-) de 1966 à 1992, et Bernard Voinchet (1944-) de 1992 à 2001. Le 14 novembre 2001 Jacques Moulin est nommé ACMH pour le « parc du domaine de Saint-Germain-en-Laye ». Cependant le SNT demeure en relation avec Bernard Voinchet jusqu’en 2008 pour l’achèvement des travaux déjà engagés afin d’assurer leur continuité. Entre 2008 et 2010, l’architecte urbaniste de l’État Anne Staub reprend les fonctions. Depuis 2010, Régis Martin est le nouvel ACMH commun au château et au Domaine.
FONCTIONS ET ACTIVITES
Conservation d’un Domaine national
Nomenclature budgétaire. La nomenclature budgétaire des travaux de restauration est exprimée en titres (annualité), chapitres (spécialité) et articles (unité). Elle se présente sous la forme de chapitres budgétaire. Parmi les titres du budget de l’État nous retrouvons :

  • le Titre III pour les dépenses de fonctionnement des services correspondent aux dépenses courantes de l’État (personnels, fonctionnement, entretien). Dans le cadre du Domaine, il s’agit essentiellement de dépenses pour les travaux d’entretien ou d’intervention ponctuelles auxquels peuvent s’ajouter de travaux d’aménagement ou d’accueil. Les crédits ouverts sur ce titre doivent être consommés dans l’année, c’est la stricte application de l’annualité budgétaire.
  • le Titre V correspond aux dépenses d’investissement de l’État, c’est-à-dire aux travaux de gros œuvres. Ces dépenses concernent les opérations impossibles à mener en une année.

Il existe un cadre particulier du budget des monuments historiques appartenant à l’État, pour lesquelles la nomenclature budgétaire s’exprime essentiellement dans les quelques chapitres suivants :

  • chapitre 31-90 : vacations ;
  • chapitre 34-97 : fonctionnement ;
  • chapitre 35-20 : travaux d’entretien ;
  • chapitre 56-20 : travaux de grosses réparations.

Procédure pour les gros travaux. Il s’agit de travaux de conservation ou de restauration nécessités par l’état des monuments les plus gravement atteints. Ces travaux sont financés sur le chapitre 56-20 article 50. Ils sont menés sous la maîtrise d’ouvrage des DRAC ou du SNT. Le maître d’œuvre est l’ACMH territorialement compétent, c’est-à-dire qu’il établit le projet et en contrôle l’exécution. Il travaille en plusieurs étapes :

L’étude préalable (EP) dont l’objectif est d’avoir une connaissance précise des travaux à conduire, et de leur éventuel phasage. Elle fait l’historique du bâtiment et propose des restaurations. Elle a valeur de permis de construire.

Le projet architectural et technique (PAT) fait partie du dossier d’appel d’offres (ou dossier de consultation des entreprises) et complète l’étude préalable. Il sert à la mise en concurrence des entreprises. Il comprend :

  • le cahier des clauses techniques et particulières (CCTP) ;
  • un avant-métré : énumération des unités d’œuvre entrant dans une construction et indication de la quantité nécessaire à chacune d’elles ;
  • des documents graphiques : plans, élévations, coupes, tirages photographiques, photomontages, relevés topographiques, plans cadastraux, etc.
    Un PAT est l’équivalent d’un avant-projet détaillé ou définitif (APD) qui comporte des plans détaillés des parties concernées, la définition des moyens et techniques employés, l’estimation définitive des travaux.

Le marché public se compose de plusieurs pièces :

  • l’appel d’offre est la procédure de mise en concurrence et d’attribution de marché comporte le dossier de consultation des entreprises (DCE), le rapport d’analyse des offres et le procès-verbal de la commission d’ouverture des plis ;
  • l’acte d’engagement : document dans lequel l’entreprise, candidate à un marché public, présente son offre et adhère aux clauses définies par l’acheteur. Cet acte est signé par les deux parties ;
  • bordereau de prix : pièce écrite énumérant de façon détaillée les prix des différents articles ;
  • devis descriptif : description technique de l’ensemble de l’ouvrage et des modes d’exécution, les contraintes techniques et les matériaux utilisés ;
  • devis estimatif : montant estimé des travaux ;
  • devis quantitatif : liste des éléments d’ouvrages (fournitures) ;
  • cahier des clauses administratives particulières (CCAP) : pièce contractuelle rappelant les règles administratives et les pénalités encourues en cas de non-respect du contrat ;
  • cahier des clauses techniques particulières (CCTP) : pièce contractuelle détaillant les fournitures et de leur mise en œuvre ;
  • avant-métré ;
  • documents graphiques.

Le suivi des travaux :

  • l’ordre de service : document enjoignant une entreprise à réaliser les travaux pour lesquels l’accord a été passé ;
  • situation de travaux : pièce établie périodiquement par le maître d’œuvre, indiquant les quantités d’ouvrages (matériaux) et les prix correspondant ;
  • comptes rendus de réunion de chantier ;
  • attachement : document écrit ou graphique réalisé au cours des travaux ou dès la fin servant à l’établissement de mémoires, et permettant la vérification des travaux ;
  • mémoire : état détaillé des travaux exécutés et des sommes dues, dressé par l’entrepreneur ou le maître d’œuvre, à la fin de travaux en vue du règlement ;
  • garantie décennale : garantie due par les constructeurs au maître d’ouvrage pendant dix ans à compter de la réception des ouvrages.

La création du dossier documentaire des ouvrages exécutés (DOE ou DDOE) ou rapport de restauration.

L’initiative du lancement d’une procédure appartient soit à l’administrateur du Domaine, soit aux services dépendant de la direction du patrimoine. Au cours des visites pluriannuelles faites par l’ABF, l’ACMH ou le CRMH, l’administrateur constate avec l’aide de ce dernier les désordres. Si ceux-ci sont de faible importance, il voit avec l’ABF comment les réduire, éventuellement sur des crédits d’entretien. S’ils sont importants, l’ABF saisit, en liaison avec l’administrateur, le CRMH du problème. Celui-ci, accompagné de l’ABF et de l’ACMH, prend la mesure des travaux à mener. Le CRMH, après consultation de l’administrateur sur une éventuelle priorité, commande à l’ACMH une étude préalable. La durée de l’étude préalable est de six mois. À la réception de l’étude, le CRMH demande obligatoirement l’avis de l’inspection des monuments historiques et de l’inspection générale des monuments historiques territorialement compétentes. Cet avis est réputé favorablement dans un délai de deux mois, avant de passer à la phase suivante de mise au point du projet de restauration par la commande d’un PAT. Le délai est de sept mois au minimum après la réception de la commande par l’ACMH du PAT. On peut considérer qu’à partir du moment où la commande d’étude préalable a été passée à l’ACMH, un délai moyen de deux ans est inévitable avant le commencement des travaux, compte-tenu des contraintes d’avis, de marchés, de gestion comptable, etc. Le CRMH engage les crédits et parallèlement, passe commande du PAT, prépare les marchés et les appels d’offre, passe les marchés. L’ACMH signe alors les ordres de services aux entreprises et suit le déroulement des travaux. Il importe que le règlement du chantier soit élaboré en concertation entre l’ACMH et l’administrateur. Chaque réunion de chantier doit se faire en présente de l’administrateur. La réception des travaux est réalisée par l’ACMH, l’administrateur et le CRMH.

Procédure pour les travaux d’entretien. L’entretien correspond à l’action préventive ou curative, qui, avec des moyens réduits, empêche l’apparition d’un désordre, le supprime ou en arrête l’extension. L’administrateur a le devoir de veiller au bon état du monument. Cette action préventive consiste essentiellement en balayage, nettoyage des créneaux et fossés, émoulage, dégorgement, etc. Elle est l’entière responsabilité de l’administrateur. L’ABF doit au cours de ses visites d’inspection pluriannuelles, le lui rappeler. L’action curative, quant à elle, appartient à l’ABF en concertation avec l’ACMH et l’administrateur. L’ABF est obligatoirement le maître d’œuvre de ces travaux. Il dispose d’un crédit annuel dont il assume la programmation. L’ordre de service des travaux d’entretien est établi suivant un modèle défini. Une copie est adressée au conservateur régional ainsi qu’à l’ACMH. L’ABF signe le permis de feu autorisant l’entreprise à entreprendre des travaux.

Procédure pour les travaux neufs. Dans certains cas, des travaux d’investissement doivent être menés afin d’aménager dans le monument un accueil, des locaux professionnels, voire des bureaux ou des logements. Lorsque ces travaux ne modifient pas les parties sensibles du monument, le régime des travaux sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ne s’applique plus. Il faut alors appliquer les textes sur l’ingénierie.Le maître d’ouvrage, conservateur régional attaché à la DRAC, SNT ou CMN, peut, pour assurer la maîtrise d’œuvre de l’opération, faire appel soit à un architecte libéral, soit à l’ACMH, soit à l’ABF. Dans la plupart des cas l’initiative appartient à l’administrateur qui doit faire connaître, au travers de son rapport d’activité annuel, ses besoins en matière de travaux d’amélioration : de l’accueil du public, des conditions de travail de ses agents, des logements de service. Un programme détaillé de l’opération doit alors être effectué en liaison avec le utilisateurs du monument, l’ABF, l’ACMH, le conservateur régional et le CMN afin de vérifier la nécessité et la faisabilité du projet au regard des exigences des biens et du publics, et du respect du monument.

La protection des abords. Selon la loi de 1943, sont protégés les abords des monuments, donc tout immeuble placé dans un périmètre de 500 mètres. Toute destruction construction, restauration doit obtenir l’accord préalable de l’ABF ou de l’ACMH.

L’accueil et la surveillance d’un Domaine national

La direction du patrimoine fait appel à un corps d’agents spécifiques pour la gestion des monuments historiques. Ces agents interviennent essentiellement en qualité de gardiens ou de jardiniers et sont placés sous la responsabilité de l’administrateur du Domaine :

  • les agents de surveillance et de magasinage appartiennent au corps des techniciens des services culturels et des bâtiments de France, et se composent des agents techniques de surveillance et de magasinage, des agents chefs de surveillance et de magasinage et des techniciens des services culturels ;
  • les jardiniers appartiennent au corps des techniciens d’art et se composent de maîtres-ouvriers, d’ouvriers professionnels, de techniciens d’art et de chefs de travaux d’art ;
  • les aides-jardiniers appartenant au corps des ouvriers professionnels ;
  • les agents de service appartenant au corps des agents techniques.
    Les agents d’un Domaine national sont gérés au niveau des DRAC (notation, propositions d’avancement), de la direction du patrimoine et de la direction de l’administration générale.

L’actuel instrument de recherche décrit l’ensemble des archives relevant du cœur de métier du double producteur, les architectes de l’État et l’administrateur. Trois fonctions ont été identifiées :

  • la conservation du Domaine est assurée principalement par les architectes de l’État, et coordonnée par l’administrateur, sous la tutelle du CRMH et en collaboration avec le SNT. La conservation comprend l’ensemble des travaux d’entretien dirigés par l’ABF et les gros ouvrages de restauration dirigés par l’ACMH.
  • l’accueil et la surveillance du Domaine est une fonction attribuée exclusivement à l’administrateur.
  • la gestion immobilière des propriétés, parcelles et concessions est assurée par l’administrateur sous la tutelle du CMN.
    Ces trois fonctions sont reproduites dans le plan général de l’instrument de recherche.
    La série « Conservation du Domaine » se décline en deux sous-séries : l’entretien et le gros œuvre. La sous-série « Entretien » respecte le double classement originel conçu par le producteur :
  • un classement chronologique annuel : seules les pièces récapitulatives par année ont été conservées. Les documents comptables (factures et devis) ayant dépassée leur durée légale de conservation de 10 ans, ainsi que les bordereaux d’envoi et de réception ont été éliminés.
  • un classement topographique en fonction des sites pour des actions d’entretien récurrentes.
    Ont été conservés :
  • la correspondance comportant des informations de premier ordre permettant d’éclairer le fonctionnement des travaux d’entretien et d’expliquer les motivations à enclencher les procédures de travaux ;
  • la correspondance sur les dotations budgétaires annuelles ;
  • les pièces de marchés ;
  • certains documents comptables lorsque aucune pièce récapitulative n’existe afin de garder trace des modes de fonctionnement de l’entretien sur toute la chronologique.
    La sous-série « Gros œuvre » suit la logique d’un classement topographique et rassemble toutes les typologiques de documents propre au métier d’architecte : études préalables, PAT, pièces de marché, DDOE, documents graphiques et attachements figurés.
    Gestion immobilière du domaine :
  • contrats et baux d’occupation ;
  • le suivi de l’achat des parcelles sous la Terrasse.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds du Domaine, 1-XXI

Fonds du Domaine, 1-XXI. Projet de restauration de la façade nord du château de Saint-Germain-en-Laye par Eugène Millet, 5 janvier 1862. Encre noire sur papier imprégné contrecollé sur carton. 38,5 x 53,5 cm. Centre des archives, fonds du Domaine. Face.

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Fonds du Domaine, SN

Fonds du Domaine, SN. Projet de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye. Plan aquarellé du premier étage, par Eugène Millet, avril 1856. Encre noire et rouge, rehauts à l'aquarelle. 31 x 43 cm. Centre des archives, fonds du Domaine. Face.

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MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Visage du légionnaire, vue 3/4 gauche.

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MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Détail du visage 3/4 droit.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portantr un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Vue de face.

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MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, Détail sur le visage du légionnaire, 1870. Détail sur le visage du légionnaire et haut de bouclier.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Détail de la main gauche tenant le bouclier.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Détail sur le regard du légionnaire.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Détail sur le visage du légionnaire et haut de bouclier

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portantr un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, détail du regard, 1870. Détail sur le regard, clair-obscur.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, vue 3/4 gauche, 1870. Vue 3/4 gauche en pied.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Vue 3/4 droit.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Vue léger 3/4 gauche.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Vue dos en pied.

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MAN 83053

Disque perforé, silex, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), diam. 179 mm, l. 51 mm. Âge du Bronze. Don Bonassy d’Achères 1969
Verso

MAN 83053

Disque perforé, silex, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), diam. 179 mm, l. 51 mm. Âge du Bronze. Don Bonassy d’Achères 1969. MAN 83053.
Recto

Moule 10098 ; Moule 10114 ; Moule 10092 ; Moule 10112 ; Moule 10165 ; Moule 10084

Six moules à pièces d’objets métalliques découverts à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Plâtre. L. 0,195 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10084) ; L. 0,5 m ; l. 0,12 m ; Ep. 0,09 m (MAN 10092) ; L. 0,355 m ; l. 0,105 m ; Ep. 0,08 m (MAN 10098) ; L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m (MAN 10112) ; L. 0,3 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10114) ; L. 0,26 m ; l. 0,26 m ; Ep. 0,125 m (MAN 10165). Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moule 10098 ; Moule 10114 ; Moule 10092 ; Moule 10112 ; Moule 10165 ; Moule 10084

Six moules à pièces d’objets métalliques découverts à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Plâtre. L. 0,195 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10084) ; L. 0,5 m ; l. 0,12 m ; Ep. 0,09 m (MAN 10092) ; L. 0,355 m ; l. 0,105 m ; Ep. 0,08 m (MAN 10098) ; L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m (MAN 10112) ; L. 0,3 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10114) ; L. 0,26 m ; l. 0,26 m ; Ep. 0,125 m (MAN 10165). Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or), plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or), plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

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Moules d'armes d'Alise (Moules 10084, 10092, 10098, 10112, 10114, 10165)

Ensemble de moules à bon breux pris sur des armes d'Alise-Sainte-Reine découvertes lors des douilles impériale (1862-1865)
Atelier d’Abel Maître, Ensemble de moules à bon creux pris sur les armes d’Alise-Sainte-Reine
Deuxième moitié du XIXe siècle.
Saint-Germain-en-Laye, MAN. collection des moules

Les moules correspondent à une série de tirages inscrits au registre d’entrée des collections du musée en 1869. Cependant, Abel Maître possédait dès 1864, dans son atelier de la rue de Sèvres à Paris, plus de 100 moules des armes d’Alise.

Devant la difficulté de constituer les collections du Musée gallo-romain et afin d’en assurer la promotion, les techniques du moulage s’imposent rapidement pour répondre aux besoins de produire des copies d’objets provenant des fouilles archéologiques et ayant une valeur historique, technique ou artistique.
La diversité et la complexité des formes de l’ensemble des objets à mouler – fibules, pointes de lance, épées, umbos, couteaux, éperons, etc. – exige d’utiliser la technique du moule à pièces en plâtre, ou dit « à bon creux », afin obtenir une empreinte parfaite de la pièce et surtout de pouvoir la démouler sans la casser. Ce procédé facilite également le démoulage de la copie en plâtre. En dernier lieu, la réalisation d’une patine à la gomme-laque, mélangée avec des pigments de couleurs, permet d’obtenir une copie conforme à l’original.
À la fin du XIXe siècle, le musée de Saint-Germain possède près de 150 moules des armes découvertes à Alise-Sainte-Reine, notés sur le registre de l’atelier de moulages et correspondant à deux séries de tirages en plâtre inscrites au registre d’entrée des collections du musée en 1868 et 1869 (MAN 9274 à 9285 et MAN 10050 à 10184).
S’il est aujourd’hui impossible, en l’absence de documents d’archives, d’avoir des chiffres sur la vente des tirages issus de ces moules, le MAN conserve en revanche un registre des échanges indiquant l’envoi de 11 lots de reproductions de ces armes entre 1869 et 1885, au musée d’artillerie à Paris, dans les musées de province (Beaune, Annecy, Rouen, Orléans, La Flèche, Cahors, Gray et Bar-le-Duc) et au musée de Copenhague.

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Photographie de la Salle d'Alésia (SN)

Photographie montrant la salle de la Conquête, ou Salle d’Alésia, vers 1890
Auteur inconnu

La salle D'Alésia, appelée également salle de la Conquête, ou salle de César, est la salle XIII, située au premier étage du musée des Antiquités nationale, aujourd'hui musée d'Archéologie nationale. Elle est conçue comme une véritable illustration du tome 2 de l'Histoire de Jules César par Napoléon III et un hymne au génie militaire de César. Pourtant, l'empereur des Français qui a beaucoup contribué sur sa cassette personnelle à son élaboration, ne l'aura jamais vu dans son état définitif puisqu'elle n'est achevée qu'en 1879.
La muséographie de la Salle d’Alésia est démonstrative et didactique. L’art militaire romain en est le cœur. Les maquettes en plâtre peint des appareils de siège d’Avaricum, Alésia, Uxellodunum et du pont sur le Rhin côtoient les modèles réduits des catapultes et les reconstitutions de pilums. Au centre, l’immense plan d’Alise-Sainte-Reine restitue la topographie des lieux à partir des relevés de l’État-major et des vues photographiques. Le matériel archéologique découvert lors des fouilles impériales, Alise-Sainte-Reine, Gergovie, Puy d'Issolud, Bibracte, et de nombreux moulages sont présentés autour de la salle.

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Photographie de la grande baliste - vue de face (PV_01694)

Photographie représentant la reconstitution grandeur nature d'une grande baliste romaine réalisée par Auguste Verchère de Reffye. L'arme de jet est installée dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye vers 1870.
Musée d'Archéologie nationale, centre des archives, fonds photographique

Mis au point dans le monde grec au IVe s. av. J.-C., les engins balistiques connaissent d’importants développements techniques à l’époque impériale romaine. La propulsion de flèches et de traits, se fait grâce à l’énergie dégagée par le relâchement de faisceaux de cordages souples et résistants torsadés, installés dans un cadre mis sous tension par un treuil. Les machines, utilisées sur mer et sur terre, sont des armes offensives et défensives, plus légères à partir du IIe siècle, et facilement transportées et démontées. Vers 1860, à l’époque où Auguste de Reffye (1821-1880) réalise ces modèles de machines de guerre romaines, on ne connaît pas de vestiges de ces engins, et le polytechnicien, artilleur, excellent mécanicien, comme ses prédécesseurs, étudie les traités techniques grecs et latins. Il reçoit pour cela l’aide de philologues français qui, souvent sur commande de Napoléon III, œuvrent à la traduction de traités techniques grecs, comme le mathématicien Alexandre Vincent (1797-1868) ou l'helléniste Emmanuel Miller (1810-1886). Il exploite également des ressources iconographiques jusqu'alors négligées : les représentations de machines de guerre figurant sur la colonne Trajane, érigée à Rome en 113 après J.-C., et la stèle funéraire ornée d'une catapulte de Caius Vedennius Moderatus, ingénieur à l'arsenal de Rome à la fin du Ier siècle.

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Photographie du matériel archéologique (Album blanc, n°5, p. 259)

Photographie des armes découvertes découvertes lors des fouilles d'Alise-Sainte-reine à leur arrivée au Musée gallo-romain.
Mention au crayon « Feuille d’Alise Ste Reine »
MAN, centre des archives, fonds photographique, Album blanc n°5, planche 259, cliché 863.

Le matériel archéologique découvert lors des fouilles ordonnées par l'empereur Napoléon III à Alise-Sainte-Reine (1861-1865) est abondant. Composé pour l'essentiel de pièces d'armement, les objets, après avoir été restaurés dans les atelier de Meudon dirigés par Auguste Verchère de Reffye, sont fixés sur des planches, selon une mise en scène esthétique, pour y être photographiés. Ces planches sont destinées à être ensuite adaptées dans les vitrines de la salle d'Alésia, appelée également salle de César ou salle de la Conquête, au Musée gallo-romain créé en1862.
La plaque de verre à l'origine du tirage montre l'environnement de la prise de vue : la cour du château de Saint-Germain-en-Laye. Une mention d'août 1864, dans le Journal de Philibert Beaune qui est alors attaché à la conservation du Musée gallo-romain, fait part de l'arrivée des objets restaurés au musée.

SN

Château de Saint-Germain-en-Laye, salle « Louis XIV », cheminée en marbre, vers 1682-1685.

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SN

Château de Saint-Germain-en-Laye, plafond de la salle « Louis XIV », bois, vers 1682-1685. Vue resserrée sur l'octogone.

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SN

Château de Saint-Germain-en-Laye, dessus de la porte remontée dans l’un des bureaux du premier étage, bois, vers 1682-1685.

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SN

Château de Saint-Germain-en-Laye, vestibule du bureau du directeur, dessus de porte avec frise sculptée provenant de l’appartement du Dauphin ou de celui de la Dauphine, bois, vers 1682-1685.

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SN

Château de Saint-Germain-en-Laye, salle « Louis XIV », porte menant vers le bureau du directeur, bois, vers 1682-1685.

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