Affichage de 19 résultats

Description archivistique
Flouest, Edouard Côte-d'Or Avec objets numériques
Aperçu avant impression Affichage :

Planches de dessins d'objets

Deux planches représentant les mêmes objets issus des tumulus de la Vie de Baigneux et de Monceau-Laurent. La deuxième planche mentionne ce texte : " Dessin original fait pour les autographies annexées au tiré-à-part de mon récit des Fouilles de Magny-Lambert publié dans la Revue Archéologique, livraison de décembre 1872 et de février 1873".

Flouest, Edouard

Planche 7

Lébès du tumulus de la Garenne des Mousselots, Sainte-Colombe-sur-Seine, découvert le 18 mars 1846, conservé au musée municipal de Châtillon-sur-Seine [photographie, 2018007/15/7].

Flouest, Edouard

Planche 3

Armes et anneaux en bronze, Alise-Saint-Reine, Nan-sous-Thil [lithographie d’Armand Bruzard pour l’article d’Albert Bruzard, 2018007/14/3].

Bruzard, Armand

Planche 2

Armes et instruments recueillis dans la plaine des Laumes, Alise-Saint-Reine, Nan-sous-Thil [lithographie d’Armand Bruzard pour l’article d’Albert Bruzard, 2018007/14/2].

Bruzard, Armand

Planche 12

Objets métalliques du tumulus du champ de la butte des Mousselots, Sainte-Colombe-sur-Seine [dessins et lithoghraphie colorisée d’Armand Bruzard, 2018007/15/12].

Bruzard, Armand

Planche 11

Objets en fer du char de guerre du tumulus de la Garenne des Mousselots, Sainte-Colombe-sur-Seine, conservés à la bibliothèque de Châtillon-sur-Seine [dessin aquarellé d’E. Ronot, 2018007/15/11] (avant 1876).

Ronot, E.

Planche 11

Rasoir en bronze, tumulus de Leveaux à Quemigny-sur-Seine, découvert dans les fouilles d’Abel Maître en mai 1873, conservé au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, rasoir, tumulus de Cosne, découvert dans les fouilles d’Abel Maître en mai 1873, conservé au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, rasoir, tumulus de la forêt de Châtillon (Côte-d’Or), conservé chez le conservateur des forêts à Dijon, rasoir, tumulus de la Vie de Baigneux à Magny Lambert, conservé au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, rasoir en bronze, tumulus de la Côte-d’Or, conservé au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, rasoir, découvert en 1886 à Villeneuve-sous-Pymont (Jura), conservé au musée de Lons-le-Saulnier, rasoir, musée de Nantes [dessins aquarellés d’Édouard Flouest dont un d’après un dessin de Léon Maxe-Verly, dessin du conservateur des Forêts à Dijon 2018007/76/11] (après 1887).

Flouest, Edouard

Planche 10

Épée et phalère en bronze, Fleurey-sur-Ouche (Côte-d’Or), conservée dans le cabinet d’Henri Baudot à Dijon, pièce décorative en métal, conservée au musée Calvet à Avignon, tronçon d’épée en fer, conservé au musée de Beaune (Côte-d’Or) [dessins aquarellés d’Henri Baudot et d’Édouard Flouest, 2018007/98/10].

Baudot, Henri

Dessin des armes d'Alise (Bib 46491)

Planche d'Édouard Flouest, d’après un dessin du général Creuly gravé par Saunier pour la Revue archéologique
"Armes recueillies dans la plaine au-dessous d’Alise"
Sans date [après 1861]
Signé Ed. F.
Don de Mademoiselle Flouest au MAN, 1892
Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale, Centre des archives, fonds Édouard Flouest, 2018007/14/1

Le 2 juin 1861, alors que les fouilles d’Alise-Sainte-Reine menées à l’instigation de l’empereur par la Commission de Topographie des Gaules ont débuté depuis peu, Édouard Flouest est nommé procureur à Semur-en-Auxois, à quelques kilomètres de là. Dès décembre 1861, il intègre la Société des sciences naturelles de Semur et participe activement à sa réorganisation, notamment en faveur de l’intégration des sciences historiques, au rang desquelles se place l’archéologie.
Ce dessin à l’encre et à l’aquarelle reproduit une planche dessinée par le général Creuly, publiée dans la Revue archéologique du second semestre 1861 dans un article sur les « Armes et objets divers provenant des fouilles exécutées à Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) ». Édouard Flouest prend une certaine liberté dans la recomposition de la planche et sa mise en couleur. Néanmoins, ses dessins témoignent de l’intérêt porté par les sociétés savantes aux résultats des fouilles menées par Napoléon III et, plus spécifiquement, au site d’Alise-Sainte-Reine.
Ces armes en bronze et en fer proviennent en grande partie des découvertes faites en novembre 1860 au moment du drainage du canal d’écoulement des eaux de la propriété de M. de Gasc, nommé « Fausse rivière », qui ont attiré l’attention de la CTG, et des fouilles qui ont suivi au printemps 1861. Seul le n°23 est une épée trouvée dans le canal de Bourgogne, en bas de la plaine des Laumes. Pour l’auteur de l’article de la Revue archéologique il s’agit sans aucun doute d’armes gauloises « tombées des mains défaillantes des défenseurs d’Alésia », hypothèse invalidée par les découvertes postérieures.

Flouest, Edouard