Affichage de 2023 résultats

Description archivistique
Saint-Germain-en-Laye
Aperçu avant impression Affichage :

589 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Monuments historiques
Bureau de l’architecte
Paris, le 20 avril 1886
A monsieur le ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Monsieur le Ministre,
Le 8 avril dernier, vous avez bien voulu me faire connaître qu’un crédit de 60000 francs avait été accordé pour la continuation des grosses réparations à exécuter au château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1886 et vous m’avez demandé de vous adresser un relevé par nature d’ouvrages relatif à l’emploi de ce crédit. J’ai l’honneur de vous en adresser ci-dessous la répartition :
Maçonnerie : achèvement des salles de l’entresol et du 1er étage du bâtiment sud, des logements des gardiens du musée et des ateliers ; construction du trottoir dans la cour au pied du bâtiment sud : 23142 f. 86
Couverture et plomberie : couverture et appareils de cabinets d’aisances : 500 f. 00
Menuiserie : mobilier du musée dans les salles du bâtiment est ; parquets ; continuation de l’aménagement des salles du 1er étage du bâtiment sud ; logements des gardiens et ateliers du musée : 11000 f. 00
Serrurerie : mobilier du musée dans les salles du bâtiment est ; continuation de l’aménagement des salles du 1er étage du bâtiment sud ; logements des gardiens ; ateliers du musée : 10000 f. 00
Fumisterie : calorifère du bâtiment sud, première annuité : 5000 f. 00
Marbrerie : vestibule de la bibliothèque, paliers de l’escalier du bâtiment sud : 800 f. 00
Peinture et vitrerie : continuation de l’aménagement des salles du 1er étage du bâtiment sud, logements des gardiens du musée : 3200 f. 00
Décoration en carton-pierre : achèvement de la bibliothèque et de son vestibule : 2000 f. 00
Sculpture : cheminée de la salle Henri II au 1er étage du bâtiment sud : 1500 f. 00
Total des travaux : 57142 f. 86
Honoraires :
Ceux de l’architecte à raison de 4 p. % : 2285 f. 71
Ceux du vérificateur à raison de 1 p. % : 571 f. 43
Total honoraires : 2857 f. 14
Total égal au crédit : 60000 f. 00
Suivant les instructions contenues dans votre dépêche du 8 avril, je me concerterai avec le bureau des comptes au sujet des soumissions qu’il y aura lieu de faire souscrire aux entrepreneurs et, si besoin est, au sujet des travaux qu’il y aura lieu de faire mettre en adjudication.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye
P. S. Les travaux de fumisterie dont il est fait mention dans la répartition qui précède étant à exécuter en trois ou autre annuités et un projet avec devis ayant été demandé à la maison Geneste, Herscher et compagnie, qui a fourni en outre quelques parties de tuyaux en tôle, l’architecte prie Monsieur le Ministre de faire examiner ce projet par le Contrôle, afin qu’une soumission spéciale puisse être ensuite demandée à ladite maison.
L’architecte
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 16 avril 1898
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous accuser réception de la lettre qui me fait connaître que les services des Bâtiments civils et des Monuments historiques ont mis à ma disposition un crédit de 80000 francs pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain pendant l’exercice courant.
Je vous donne ci-dessous mon projet de répartition pour l’emploi de ce crédit, en vous signalant qu’il y aurait en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Morin, entrepreneur de maçonnerie, Laubeuf, entrepreneur de charpente, Corbel, entrepreneur de sculpture.
Crédits alloués : 80000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 65000 f. 00
Charpente, Laubeuf : 3000 f. 00
Serrurerie, Montier : 1190 f. 48
Sculpture, Corbel : 7000 f. 00
Ensemble : 76190 f. 48
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 3809 f. 52
Total pareil au crédit alloué : 80000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 30 avril 1901
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser mon projet de répartition du crédit de 100000 francs que vous avez mis à ma disposition pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain pendant l’exercice courant, en vous informant qu’il y aura en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Béché, entrepreneur de terrasse, Morin, entrepreneur de maçonnerie, Laubeuf, entrepreneur de charpente, Caron, entrepreneur de de couvertures, Corbel, entrepreneur de sculpture.
Crédit alloué : 100000 f. 00
Dépenses proposées
Démolitions, Rolland : 21000 f. 00
Terrasse, Béché : 3000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 59400 f. 00
Charpente, Laubeuf : 3500 f. 00
Couverture, Caron : 1800 f. 00
Serrurerie, Montier : 2500 f. 00
Sculpture, Corbel : 4000 f. 00
Ensemble : 95240 f. 00
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 4760 f. 00
Total pareil : 100000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 7 septembre 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Les carrelages à exécuter à l’entresol et au 1er étage du bâtiment ouest du château de Saint-Germain occasionneront une dépense de 12000 francs environ. Leur exécution est prévue dans la répartition du crédit de 100000 francs que vous m’avez alloué sur l’exercice courant. La Société anonyme des carrelages de Paray-le-Monial, dont le siège est rue Paradis, 18 à Paris devra être chargée du travail à cause de la bonne qualité de ses carreaux et de ses prix modérés.
J’ai l’honneur de vous demander de convoquer M. Boulenger, représentant de la Société anonyme des carrelages de Paray-le-Monial pour lui faire signer une soumission de 12000 francs.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 27 mai 1905
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
J’ai reçu le rapport du 4 mai courant par lequel vous signalez l’inconvénient qu’il y aurait à ce que la somme totale allouée pour les travaux de restauration du château de Saint-Germain fût diminuée du montant des rabais consentis par les entrepreneurs.
Afin que le crédit de 100000 francs ouvert pour ces travaux puisse être entièrement utilisé, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien, après la passation des marchés afférents aux divers opérations comprises dans la répartition du 12 mai courant, m’indiquer à quel chiffre doit être ramené chacun des articles de cette répartition et m’adresser en même temps des propositions pour l’emploi de la somme restant disponible, c’est-à-dire un état indiquant l’emploi, par nature d’ouvrages (rabais déduits et honoraires compris) du reliquat dont il s’agit. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 10 juin 1899
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous accuser réception de la lettre qui me fait connaître que les services des Bâtiments civils et des Monuments historiques ont mis à ma disposition un crédit de 80000 francs pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain pendant l’exercice courant.
Je vous donne ci-dessous mon projet de répartition pour l’emploi de ce crédit, en vous signalant qu’il y aurait en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Béché, entrepreneur de pavage, Morin, entrepreneur de maçonnerie, Laubeuf, entrepreneur de charpente, Monduit fils, entrepreneur de de couvertures, Hoffmann, entrepreneur de menuiserie, Corbel, entrepreneur de sculpture.
Crédits alloués : 80000 f. 00
Dépenses proposées
Pavage, Béché : 6000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 51000 f. 00
Charpente, Laubeuf : 4000 f. 00
Couverture, Monduit fils : 8000 f. 00
Serrurerie, Montier : 1500 f. 00
Menuiserie, Hoffmann : 3000 f. 00
Peinture, Larible et Fossey : 300 f. 00
Sculpture, Corbel : 2598 f. 48
Ensemble : 76190 f. 48
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 3809 f. 52
Total pareil : 80000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 12 mars 1862
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le 15 février 1862, vous vouliez bien me faire l’honneur de m’ordonner de faire exécuter les ouvrages nécessaires pour installer le plutôt possible le musée gallo-romain dans le bâtiment ouest du château de Saint-Germain-en-Laye. J’ai aussitôt donné les ordres utiles et nous n’attendons plus aujourd’hui que le moment où les plâtres seront assez secs pour faire exécuter les ouvrages de peinture et de décoration. L’on s’occupe en attendant du nettoyage des voûtes de la grande salle des fêtes.
Monsieur le directeur général des Musées impériaux a bien voulu me faire connaître qu’il serait urgent de disposer une habitation pour le conservateur du musée et aussi un bureau pour ce fonctionnaire. En ce qui s’applique à l’habitation, nous devons attendre des ordres de Votre Excellence. En ce qui concerne le bureau ou cabinet du conservateur, nous devions faire les recherches utiles et solliciter aussi des ordres auprès de vous, Monsieur le Ministre.
Le bureau du conservateur doit être placé, nous croyons, auprès des salles d’exposition et de façon aussi à pouvoir être facilement indiqué aux visiteurs par le gardien concierge du château. Il doit être précédé peut-être d’un vestibule et accompagné d’un débarras et d’un cabinet d’aisances. Il faut songer aussi assurément au chauffage de ce local et, dans le bâtiment ouest, comprenant la salle de Mars, les cheminées sont vraiment bien rares.
Dans l’étage de l’entresol, près l’escalier A de notre plan, il serait bien difficile, sinon impossible, de trouver un logement convenable pour l’usage dont il s’agit. Cet étage est sombre et fort mal disposé et nous avons dû abandonner nos recherches sur ce point.
Dans l’escalier D, l’on pourrait bien trouver dans la surélévation au-dessus de la chapelle un local suffisant, mais il serait placé à 16 m. 00 au-dessus du sol, à la hauteur d’un cinquième étage de nos habitations ordinaires, et dans ces conditions le bureau du conservateur serait peut-être fort incommode.
Après de sérieuses études à cet égard, nous avons l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer d’établir le cabinet de M. le conservateur au rez-de-chaussée, dans la pièce à la suite de la galerie de François 1er, et de distribuer cet annexe du musée suivant ce qui est tracé en C, C’, C’’ et C’’’ dans le plan ci-joint. Nous avons l’honneur aussi de vous proposer de parqueter la pièce C et d’affecter au magasin du musée la pièce à la suite marquée E dans notre plan.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 6 janvier 1872
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser les renseignements que vous avez bien voulu me demander sur la situation des travaux du château de Saint-Germain-en-Laye au 31 décembre 1871.
Nous avons poursuivi la construction de l’escalier du bâtiment méridional près l’angle sud-est. Cet escalier est achevé dans deux de ses étages, la 3e et dernière révolution est taillée et bientôt cet escalier sera achevé. Dans la cour, nous avons repris les parties basses de 2 contreforts et construit la porte d’entrée de l’escalier. Au devant, j’en ai fait toutes les maçonneries d’accotement et les fondations d’une partie du trottoir.
Dans le bâtiment est, nous avons continué la démolition du gros mur joignant le pavillon sud-est et l’on s’occupe de la construction de la grande cheminée du 1er étage du pavillon lui-même.
A l’intérieur, au milieu du corps de logis sur la rue du Château-Neuf, nous avons érigé le mur devant séparer la bibliothèque du couloir de service et posé le plancher haut de cette bibliothèque.
Nous avons fait quelques voûtes en briques du chemin de ronde des côtés sud et est. Nous avons poursuivi la construction des éperons des façades extérieures.
L’entrepreneur de menuiserie a posé toutes les lambourdes des 2 étages dans toute la partie nord-est, dans les salles sur le parterre. Les parquets sont tout préparés mais nous attendons la dessication des scellements pour procéder à la pose des parquets.
Je presse l’établissement des comptes et, il y a peu de jours, j’ai eu l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous adresser déjà des mémoires de l’entreprise.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 18 avril 1872
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous accuser réception de la lettre que vous avez bien voulu m’adresser m’informant que vous aviez affecté, sur l’exercice 1872, une somme de 100000 francs pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
J’ai, en 1871, à peu près achevé la consolidation des parties des bâtiments touchant le pavillon sud-est et j’ai à peu près achevé aussi la reconstruction de l’escalier principal du bâtiment sud. J’ai fait carreler et parqueter les salles sises à l’est du bâtiment nord, en y comprenant le pavillon d’angle. Les ressources mises à ma disposition en 1871 étaient trop faibles pour satisfaire les conservateurs du musée des Antiquités nationales et il m’a été impossible de faire construire tout le mobilier utile au classement des collections.
La situation des maçonneries du château réclament impérieusement des ouvrages importants de consolidation si on ne veut voir les désordres déjà si graves s’aggraver encore. Le crédit 1872 ne permettra pas, ce me semble, de peindre et de meubler toutes les salles de tous les étages de la partie du bâtiment sis à droite de l’escalier d’honneur. Il serait assurément utile de satisfaire aux besoins du musée, mais dans l’intérêt de la conservation de l’important château de François 1er à Saint-Germain-en-Laye, vu l’exiguïté des ressources, tous les efforts doivent se porter sur les ouvrages de restauration et de consolidation. De difficiles et dangereuses reprises en sous-œuvre doivent être sans cesse effectuées et le crédit alloué fera difficilement face aux opérations.
J’ai donc l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer pour 1872 la démolition de l’énorme muraille construire à la fin du 17e siècle et de poursuivre la restitution du pavillon sud-est sis, vous le savez, à l’angle de la rue du Château-Neuf et du terrain bordant la cité Médicis.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 16 mars 1874
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Il y a peu de temps, dans la nuit, l’on a escaladé le mur de clôture, forcé la porte du dépôt des métaux et enlevé du plomb. Notre gardien n’a constaté les faits que le lendemain, dans l’après-midi, et aussitôt déclaration était faite au commissaire de police. Aussitôt aussi, M. Chorot voyait ce magistrat pour l’aider dans ses recherches.
Il y a 4 ou 5 jours, M. Morin-Bigle, entrepreneur, constatait qu’un siège d’aisances en plomb, compris dans les maçonneries en démolition, venait de disparaitre. Les ouvriers occupés sur ce point étaient livrés à M. le commissaire de police, qui, après les avoir fait enfermer quelques heures, n’a pu obtenir de révélations. Les recherches se poursuivent.
Malgré nos recommandations et notre surveillance, nous ne pouvons arriver aussi à empêcher des vols de vieux bois, de peu d’importance toutefois.
Voici le 4e pavillon que nous démolissons et jamais nous n’avons eu à déplorer de semblables désordres. Il est vrai qu’alors nous avions un surveillant de chantier, le sieur Chevallier, qui remplissait ses fonctions avec activité, soin et zèle.
Notre surveillant actuel, qui a fait ses preuves dans le service de l’ancienne Liste civile, est assurément fort honorable, mais il n’a pas l’aptitude voulue pour ces fonctions très différentes, sans doute, de ses anciennes attributions.
Il nous semblerait utile de faire passer le sieur Foirier à l’entrée du musée et de rendre la surveillance du chantier à M. Chevallier. Ce dernier rendait de véritables services. Il aidait très utilement pour les pesées des métaux. Il surveillait fort bien l’enlèvement des gravois et il faisait des rondes continuelles qui avaient pour effet d’empêcher bien des désordres.
Il faut dire que le sieur Chevallier avait gagné au changement un logement des plus convenables, hors de la poussière d’un chantier, et qu’il était habillé par l’administration des Musées. Dans le cas où vous approuveriez, Monsieur le Ministre, notre proposition, nous aurions l’honneur de solliciter un traitement de 1200 francs par an au profit de cet agent.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Château de Saint-Germain
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 17 avril 1885
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par votre dépêche du 28 mars dernier, avez bien voulu me donner avis que vous avez accordé un crédit de 60000 francs pour la continuation des grosses réparations à exécuter au château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1885.
Les travaux auront pour but l’achèvement des ateliers et des hangars du musée, ainsi que la continuation des ouvrages de restauration du bâtiment sud. ils donneront lieu aux dépenses suivantes :
Pavage : 1000 f. 00
Maçonnerie : 32000 f. 00
Charpente : 2500 f.
Couverture : 3000 f. 00
Menuiserie : 8000 f. 00
Serrurerie : 3000 f. 00
Fumisterie : 500 f. 00
Peinture et vitrerie : 3000 f. 00
Sculpture : 1000 f. 00
Total travaux : 54000 f. 00
Honoraires de l’architecte, 4 p. % : 2160 f. 00
Honoraires du vérificateur, 1 p. % : 540 f. 00
Total honoraires : 2700 f. 00
Traitement de l’inspecteur : 3000 f. 00
Indemnité au vérificateur : 300 f. 00
Total des dépenses fixes : 3300 f. 00
Total égal au crédit : 60000 f. 00
En raison de ce que les travaux mentionnés ci-dessus se rapportent à la continuation et à l’achèvement des ouvrages en cours d’exécution (ateliers du musée, logement du concierge des travaux, etc.), je ne pense pas qu’il y ait lieu de procéder par voie d’adjudication et j’ai l’honneur de vous proposer de traiter par voie de soumissions directes, ainsi qu’on l’a fait l’année dernière.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 27 avril 1896
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre en date du 1er avril courant qui me fait connaître que vous avez bien voulu mettre à ma disposition un crédit de 34000 francs pour les grosses réparations à exécuter au château de Saint-Germain pendant l’exercice courant.
Je vous donne ci-dessous mon projet de répartition pour l’emploi de ce crédit, en vous signalant qu’il y aurait en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Morin, Laubeuf, Hoffmann et Corbel.
Crédit alloué : 34000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 20380 f. 95
Charpente, Laubeuf : 2500 f. 00
Menuiserie, Hoffmann : 3500 f. 00
Sculpture, Corbel : 6000 f. 00
Ensemble : 32380 f. 95
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 1619 f. 05
Total pareil au crédit alloué : 34000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les terrains utilisés par la ligne de chemin de fer à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Contrôle des régies et administrations financières
Domaines (Seine-et-Oise)
Paris, le 15 mars 1849
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur et cher collègue,
En m’informant par une lettre du 19 février dernier que le passage du chemin de fer atmosphérique sur le domaine national de Saint-Germain avait nécessité, dans la disposition du parterre, des changements par suite desquels divers arbres avaient été abattus et plusieurs autres devaient l’être, vous avez demandé que ces arbres fussent vendus le plus promptement possible.
Vous avez, en même temps, désigné M. Cailloux, architecte du parterre, comme l’agent de votre département avec lequel il y aurait à s’entendre pour les mesures à prendre à ce sujet.
Les instructions nécessaires pour la vente dont il s’agit viennent d’être transmises au directeur des Domaines, à Versailles, qui aura lui-même à donner au receveur à Saint-Germain l’ordre de se concerter à cet effet avec M. Cailloux.
Ainsi, sur ce dernier point, vos intentions, Monsieur et cher collègue, se trouvent dès à présent remplies.
Mais il est un autre point sur lequel je crois devoir appeler votre attention.
Aux termes de la convention passée le 10 septembre 1844 entre le ministère des Travaux publics et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain pour l’établissement du chemin de fer atmosphérique, convention qui a été approuvée par ordonnance du 2 novembre même année, l’Etat s’est obligé à payer à la compagnie, à titre de subvention (sans que cette subvention cependant pût excéder la somme de 1790000 f.) la moitié de la dépense qu’entraînerait la construction de ce chemin.
Or, dans la dépense mise à la charge de la compagnie entrent évidemment les prix d’acquisition des terrains employés dans cette construction.
Si donc, Monsieur et cher collègue, comme l’indique votre lettre, le chemin dont il s’agit passe sur le Domaine national, la compagnie aurait à payer à l’Etat la valeur de la portion de ce Domaine qui aurait été ainsi employée, sauf remboursement à son profit de la moitié de cette valeur sur le crédit ouvert au ministère des Travaux publics, si, toutefois, le maximum de cette subvention ne se trouvait déjà atteint.
Il y a là une question de fait qui doit être préalablement éclaircie et sur laquelle je vous serai obligé de vouloir bien me transmettre des explications.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Finances
H. Passy »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les réparations d’un incendie survenu dans les ateliers du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 25 novembre 1899
Monsieur le Ministre,
A la suite de l’incendie du bâtiment des ateliers du musée de Saint-Germain en août dernier, j’ai eu l’honneur de vous proposer par mon rapport du 26 août dernier de reconstruire d’urgence le plancher et le comble de ce bâtiment en employant le béton armé du système breveté Hennebique, dont M. Dumesnil est l’un des meilleurs concessionnaires.
J’ai adressé à la direction des Beaux-Arts un devis s’élevant à onze mille francs établi par l’entrepreneur. C’est un maximum qui ne peut être dépassé. Mais les prix étant supérieurs à ceux appliqués à des travaux similaires importants concédés par marché spécial pour la reconstruction de la Cour des Comptes, je viens, Monsieur le Ministre, comme conséquence de l’autorisation de reconstruire que vous m’avez transmise, vous prier d’approuver le marché concédant le travail dont il est question à M. Dumesnil et à prix de règlement sans rabais, attendu que la spécialité des travaux de cette nature rentre dans les exceptions prévues par l’article 18 du décret du 18 novembre 1884 pour travaux non susceptibles d’être mis en adjudication.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les règles à observer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain-en-Laye, le 21 août 1859
Monsieur le Ministre,
Votre Excellence connait toutes les difficultés que j’ai rencontrées dans l’exercice des fonctions que vous avez bien voulu me confier. Je crois avoir fait tout ce qu’il était possible pour éviter des conflits toujours regrettables.
Cependant, comme je veux justifier la confiance dont Votre Excellence m’a honoré et remplir mon devoir, je viens vous prier de m’indiquer la marche que je dois suivre dans quelques circonstances difficiles.
On a dernièrement fait manœuvrer les pompes dans la cour du château. Les pompiers ont escaladé les toits sans se mettre en peine des dégradations qui peuvent s’ensuivre. Dois-je interdire cet acte, qui a été fait à mon insu et que je sais devoir bientôt se renouveler ?
Plusieurs personnes remisent des voitures dans le vestibule, les jardiniers du parterre y laissent leurs chariots d’arrosage, tout cela me semble peu convenable à la tenue d’un château impérial. Je ne sais si je peux l’autoriser.
Je vous supplie donc, Monsieur le Ministre, de vouloir bien me transmettre vos instructions. Je m’y conformerai, heureux si je puis vous prouver que toute mon énergie, je la mets au service des fonctions dont vous m’avez honoré.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très respectueux serviteur.
Le régisseur du château
O’Connell »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les règles à observer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 27 août 1859
Pour le ministre, le secrétaire général, à M. O’Connell, régisseur du château de Saint-Germain
Monsieur,
Vous m’avez informé que certaines personnes déposent différents objets dans le château d Saint-Germain et vous m’avez demandé des instructions à ce sujet, notamment en ce qui concerne les manœuvres des pompiers. Les instructions que je puis vous donner sont fort simples : règle générale, le château ne doit pas être un lieu de dépôt pour des services étrangers. Il ne peut être fait d’exception à cette règle que dans des cas particuliers et un tems limité, alors vous devez toujours être averti et, si la circonstance l’exige, en référer à l’administration supérieure avant d’autoriser.
En ce qui concerne les manœuvres des pompiers, il importe que M. le maire en fasse officiellement la demande d’autorisation, afin qu’il soit pris des mesures pour prévenir des dégâts que vous me signalez. Vous voudrez bien vous entendre avec M. le maire. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les plaques de cheminées utilisées pour le château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 9 mars 1880
Monsieur le Ministre,
Monsieur Millet a décoré les âtres des cheminées qu’il a restaurées avec des plaques de fonte provenant de la démolition des pavillons élevés sous Louis XIV. Il n’en reste plus en magasin pour terminer les cheminées en construction. Avant de faire faire des modèles de plaques nouvelles, je viens exposer à M. le Ministre que les magasins du château de Compiègne renferment une quinzaine de belles plaques de fonte de l’époque également de Louis XIV et que la question de les vendre, faute d’emploi, a été posée au temps où j’étais architecte de ce palais, et qu’il peut arriver qu’on finisse par les vendre comme vieille fonte.
Dans le cas où la cession de ces plaques serait possible, je viens prier M. le Ministre de vouloir bien faire demander à mon collègue de mettre à ma disposition les plaques de fonte, aux armes de France, époque Louis XIV, dont il n’a pas l’emploi.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les plans du château de Saint-Germain-en-Laye remis à l’architecte chargé de l’étude de sa restauration

« A monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Lorsque vous m’avez fait l’honneur de me charger d’étudier la restauration et une nouvelle appropriation du château de Saint-Germain-en-Laye, ce ne sont pas douze feuilles comprenant les différents plans du château qui m’ont été remis par le ministère de la Guerre, mais seulement dix feuilles que, sur votre demande, je m’empresse de vous adresser aussitôt.
J’ai donné au ministère de la Guerre un reçu constatant la remise qui m’a été fait de ces dix feuilles.
J’ai l’honneur d’être, avec respect, Monsieur le Ministre, votre très humble serviteur.
A. Lejeune
Ce 6 mai 1853 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les plans du château de Saint-Germain-en-Laye remis à l’architecte chargé de l’étude de sa restauration

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre du 4 mai 1853
L’inspecteur général des travaux à M. Lejeune, architecte du château de Saverne
Monsieur,
En vous chargeant de la rédaction d’un travail relatif au château de Saint-Germain, M. le ministre d’Etat vous a confié le plan de ce château, composé de 10 feuilles. M. le ministre de la Guerre, qui avait communiqué ce plan, le réclamant aujourd’hui, je vous prie de me l’envoyer sans aucun retard.
Recevez, Monsieur, l’assurance de etc. distingués.
L’inspecteur général des travaux »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les plans du château de Saint-Germain-en-Laye remis à l’architecte chargé de l’étude de sa restauration

« Ministère de la Guerre
3e direction, service du Génie
2e section, Matériel
Paris, le 28 avril 1853
Monsieur le ministre d’Etat (secrétariat général, bureau des Bâtiments)
Monsieur et cher collègue,
Par dépêche du 28 avril dernier, je vous fis la réclamation des 10 feuilles composant le petit atlas du pénitencier militaire de Saint-Germain que je vous avais transmises, suivant votre désir, le 15 novembre 1852.
Croyant satisfaire à ma demande, vous m’avez adressé à la date du 9 mai écoulé dix feuilles de dessin qui ont été communiquées officieusement par le dépôt des Fortifications à M. Lejeune, architecte, et qui concernent le projet rédigé en 1836 pour approprier le château de Saint-Germain à usage de pénitencier.
Je vous prie, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien prescrire de nouvelles recherches afin de me renvoyer prochainement les 10 feuilles du petit atlas (format Tellière) auxquelles avait particulièrement rapport ma lettre précitée du 28 avril et dont je vous accusais réception, par erreur, le 28 mai expiré.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre secrétaire d’Etat au département de la Guerre
Pour le ministre et par son ordre,
Le général, directeur
Mengin »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les peintures de la voûte de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 9 août 1884, le directeur des Beaux-Arts à M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain
Monsieur,
Vous avez bien voulu appeler l’attention de l’administration des Beaux-Arts sur les vestiges des peintures exécutées par Simon Vouet pour la décoration des voûtes de la chapelle du château de Saint-Germain. Vous faites connaitre à ce sujet que les peintures dont il s’agit étant appelées à disparaître par suites des travaux entrepris pour la restauration de la chapelle, il conviendrait peut-être d’examiner s’il n’y aurait pas intérêt à faire enlever et transporter au Louvre les fragments les mieux conservés.
Mon administration, Monsieur, s’est préoccupée de cette affaire que vous avez bien voulu lui signaler, et monsieur le directeur des Musées nationaux, chargé d’étudier la question, me fait connaître que ces peintures, qui consistaient en de grands médaillons entourés d’arabesques sur fond d’or et représentant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, sont aujourd’hui dans un état de ruine trop complet pour être placées au Louvre.
D’autre part, la décoration ayant été exécutée presque directement sur les murs à peine recouverts d’un enduit sans épaisseur, le résultat de l’opération qui consisterait à détacher ce qui subsiste des peintures serait fort douteux.
Ces débris ont assurément un réel intérêt historique et ils sont dignes d’être conservés tout au moins à l’aide de reproductions photographiques, peut-être même pourrait-on les enlever et les reporter sur toile, mais ne sauraient être convenablement exposés dans les galeries du Louvre, déjà amplement pourvues d’œuvres plus considérables de Simon Vouet.
Agréez etc. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les peintures de la voûte de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Palais-Royal, le 18 juillet 1884
Monsieur le Directeur des Musées nationaux
Monsieur le Directeur,
M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain-en-Laye, appelle mon attention sur les vestiges des peintures exécutées par Simon Vouet pour la décoration des voûtes de la chapelle du château.
Trois ou quatre médaillons, dont l’un représente « le Sacrifice d’Abraham » sont demeurés à peu près intacts. Ils sont actuellement menacés de destruction par suite des travaux de réparation en cours d’exécution dans la chapelle.
Il y aurait intérêt à ne pas laisser disparaître les derniers restes d’une œuvre aussi considérable, qui trouveraient peut-être utilement leur place au musée du Louvre. Je vous prie donc de vouloir bien examiner s’il y a lieu de faire transporter au Louvre les médaillons en question et rechercher quels seraient les moyens à prendre dans ce but. Vous voudrez bien me tenir au courant de cette affaire qui exige une prompte solution.
Agréez, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le directeur des Beaux-Arts,
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les objets garnissant la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 8 mai 1863
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Les objets mobiliers garnissant la chapelle de saint Louis, à Saint-Germain-en-Laye, ne pourront assurément pas reprendre leur place dans ce curieux édifice du 13e siècle lors de sa restauration.
Ces objets mobiliers comprennent :
1° Des boiseries Louis XIII, ornées d’attributs religieux, dont la belle facture a été remarquée il y a peu de jours par Sa Majesté l’Empereur lors de sa visite du château de Saint-Germain-en-Laye. Sa Majesté, tout en approuvant la dépose de ces boiseries, a manifesté le désir de les voir utiliser.
2° Un très médiocre autel à colonnes, érigé il y a 40 ou 50 ans. Cet autel, qui tapisse tout le fond de la chapelle, est orné d’un médiocre tableau représentant la Cène et il est encore muni de 6 chandeliers en cuivre très ordinaires et de la croix assortie.
3° Une chaire à prêcher construire à l’époque où le château servait de caserne pour les gardes du corps. Cet objet ne présente aucune valeur artistique.
4° D’une tribune portée par 2 colonnes corinthiennes en pierre. Cet objet est sans caractère et sans intérêt.
5° De galeries en bois pourtournant la chapelle et fort insignifiantes.
6° D’une grille formant appui de communion remontant seulement à une quarantaine d’années et en désaccord complet avec le caractère de l’édifice.
7° D’un bénitier en marbre en forme de coquille sans valeur artistique.
8° Enfin d’un tableau représentant la sainte Vierge brodant et accompagnée de deux anges. Ce tableau a été crevé et grossièrement restauré.
Pour satisfaire d’une façon complète à la demande que vous avez bien voulu me faire le 5 courant, j’ai voulu visiter la chapelle basse de l’église dans laquelle M. le curé voudrait utiliser les objets dont il s’agit. Cette chapelle présente de grandes et belles proportions et, si les ressources affectuées à la remise en œuvre sont suffisantes, l’on pourrait faire un bon emploi du mobilier qu’on sollicite auprès de Votre Excellence.
L’église de Saint-Germain est habituée aux libérable des souverains et à plusieurs reprises l’édifice religieux a été reconstruit par les soins et aux frais des rois de France. Il me paraîtrait sans inconvénient de faire don à l’église de Saint-Germain des objets mobiliers garnissant la chapelle du château et je crois de mon devoir d’appeler l’attention de Votre Excellence sur les boiseries Louis XIII signalées dans l’article 1er de l’inventaire ci-dessus.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 8 mai 1863 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les messes célébrées dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 661] Charles, par la grace de Dieu roy de France, a nos amez et feaux gens de nos comptes a Paris, salut et dilection. Complains se sont a nous griesvement les religieux, prieur et convent de l’eglise de Nostre Dame de Hennemont lez Saint Germain en Laye comme ja pieça de moult long et ancien temps ilz, comme nos chapelains, aient fait le service divin en la chapelle ou chastel de Poissy, laquelle ja piece par le faict et occasion de nos guerres fut detruite avec le chastel et depuis par permission, ordenance de nostre tres cher seigneur et pere, dont Dieux ait l’ame, aient esté translatés, annexés et unis a la chapelle de nostre chastel de Saint Germain en Laye, en laquelle ils ont toujours continué et continuent en faisant chacun jour ledit service en livrant le luminaire en ycelle sans interruption ne deffaut aucun, en laquelle chapelle de Poissy lesdits religieux chapeleins avoient et prenoient de plein droit et fondation roialle les offrandes et tout le baise main, et semblablement, attendue lad. translation et union, ils les doivent et peuvent prendre en lad. chapelle dudit Saint Germain, et combien que le premier chapelain de lad. chapelle qui, de sa fondation, doit celebrer ou faire celebrer en lad. chapelle trois messes la semaine et aussi livrer luminaires, cierges et torches pour lesd. messes et pour la levation du benoist saint sacrement, dont il prend pour ce faire certaine somme d’argent et quantité de cire en nostre recepte de Paris, que nemoins iceluy premier chapelain n’y chante ne n’y fait chanter, passez sont trois ans ou environ, et encores nonobstant ce s’efforce de prendre et percevoir et avoir ycelles offrandes et baisemains contre droit et raison et au grand grief, prejudice et grant charge d’iceux religieux qui lesdites messes dient en icelle chapelle chacune semaine continuellement, et aussi en faisant icelles messes quierent du leur propre la cire et luminaire qui y appartient, combien qu’ils soient petitement fondés et fort grevez tant des bestes sauvages de la forest comme de gens d’armes passans par le pays, par quoy ils ne pourroient bonnement trouver ne livrer ledit luminaire, comme ils ne soient a ce aucunement tenuz dont ils sont moult chargiés et dommangés, et seroient encores plus se par nous ne leurs estoit sur ce pourveu de remede convenable, et mesmement que par privilege en tous chateaux et hostels roiaux aucun n’a droit de prendre aucune des choses dessusdites fors les chappelains ou chappelain celebrant et faisant esdits lieux continuelle residence, si comme ils dient, requerant sur ce nostre gracieuse provision. Pourquoy nous, ces choses consideré, attendu aussy que qui desert a l’autel de l’autel doit vivre, inclinans a leur sipplication, vous mandons et enjoignons expressement, en commettant, se metier est, que se souverenement et de plein appellez ceux [p. 667] qui pour ce seront a appeller, il vous appert les choses dessus dittes estre vrayes, faittes faire commandement audit premier chappelain de ladite chapelle de Saint Germain qu’il baille et face bailler et delivrer le luminaire, torche, cierges et autres choses qu’il doit bailler et delivrer pour faire ledit service divin, et ou cas qu’il en soit reffusans, contredisans ou dilayans, faites icelles choses delivrer et bailler aux dessusdits religieux ou a celuy ou ceulx qui deserviront a laditte chapelle en contraignant a ce tous ceux qui pour ce seront a contraindre en telle manière que ledit service y puisse etre fait et accomply. Car ainsy le voulons estre fait et ausdits religieux l’avons octroyé et octroyons de grace especial par ces presentes pour consideration des choses desssudites se mestier est. Donné audit lieu de Saint Germain en Laye le 2d jour de novembre l’an de gace mil CCC IIIIxx et quatre et le quint de nostre regne. »

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 15 avril 1890
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 11 avril courant par laquelle vous m’invitez à vous faire parvenir mes observations et mon avis sur la suite que comporte une demande qui vous a été adressée par M. le maire de Saint-Germain relativement à l’installation sur les parterres des marchands forains qui participeront à la fête de juin, j’ai l’honneur de vous exposer que, en se reportant aux termes de la convention du 5 août 1881 invoquée par M. le maire de Saint-Germain, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous mettiez à sa disposition pour y établir la fête l’avenue Louis XIV et aussi le rond-point de l’avenue des Loges dans le but de permettre l’installation d’établissements de grandes dimensions, et bien qu’il ne soit pas question de ce dernier emplacement dans la convention précitée. En ce qui concerne l’avenue de l’esplanade du château, dont le sol est mauvais, je suis d’avis qu’il n’y aurait lieu de la mettre à la disposition de la Ville que seulement dans le cas où l’avenue Louis XIV serait entièrement occupée par les marchands dans toute sa longueur, ce qui n’a plus lieu depuis plusieurs années, le public se désintéressant des fêtes depuis longtemps déjà et le nombre des marchands diminuant chaque année davantage pour cette raison. Je pense que, tout en donnant satisfaction aux amateurs assez peu nombreux des fêtes foraines, il faut éviter de multiplier sans nécessité les emplacements mis à la disposition de la Ville pour ses installations, attend qu’on agirait à l’encontre du sentiment de la majeure partie du public fréquentant les parterres, qui y est attirée par la beauté et la tranquillité des promenades et par l’air pur qu’on y respire, toutes choses que leur enlève l’installation de la fête. En suivant cet ordre d’idées, je suis amené aussi à vous faire connaître que l’installation de locomobiles sur le rond-point de l’avenue des Loges est fort mal vue par les personnes qui occupent les propriétés qui bordent le rond-point et sont condamnées à avoir les oreilles déchirées pendant quinze jours par les sifflements continuels des machines à vapeur.
Quant aux mesures à prendre pour les installations des marchands, pour la police pendant la durée de la fête et ensuite pour la réparation des emplacements concédés, je pense qu’il n’y a rien à changer à ce qui a été fait précédemment, les intérêts de l’Etat ayant été sauvegardés.
Je suis également d’avis qu’il n’y a pas d’inconvénients à ce que les grilles du parterre restent ouvertes toute la nuit des dimanches 8 et 15 juin, à cause des bals qui ont lieu ces jours-là seulement ; mais il me paraît tout à fait inutile de laisser ces portes ouvertes pendant les nuits des mardi 10 et jeudi 12 juin ainsi que le demande M. le maire de Saint-Germain en raison des concerts qui se terminent à 10 heures du soir : le public a pris en effet l’habitude de quitter les parterres aussitôt après et je ne vois pas de motifs plausibles pour s’écarter du règlement qui fixe la fermeture des grilles à 11 heures.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
Daumet
Le soussigné a l’honneur de faire observer que les opinions exprimées au présent rapport ne lui sont pas personnelles et qu’il a dû sur divers points s’en rapporter à l’expérience de M. Choret, inspecteur des travaux. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Paris, le 14 mai 1891
Le ministre à M. l’architecte du château de Saint-Germain (et des parterres et terrasses)
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que j’autorise M. le maire de Saint-Germain à installer, à l’occasion de la fête de mai, dans les mêmes conditions que l’année dernière, les marchands forains sur les parterres du château et à les y laisser séjourner du 26 mai jusqu’au 16 juin suivant. Je consens en outre à ce que les grilles des parterres restent ouvertes pendant les nuits des dimanches 31 mai, 7 et 14 juin, et jusqu’à minuit les autres jours pendant la durée de la fête.
Il ne m’a pas paru possible en effet de restreindre la concession faite depuis plusieurs années à la municipalité, cette concession n’ayant entraîné aucun inconvénient grave et n’ayant été l’objet d’aucune protestation. C’est d’ailleurs à M. le maire de Saint-Germain qu’il appartient d’apprécier le trouble que, d’après votre rapport, les fêtes de cette nature apporteraient chez les habitants paisibles d’une partie de la ville.
Il est entendu au surplus que la municipalité sera responsable de tous les dégâts ou accidents qui se produiraient, qu’elle fera exécuter à ses frais immédiatement après le départ des marchands forains les travaux de réparation et de remise en état des lieux que vous lui indiquerez.
Etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 6 mai 1891
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez adressé pour avis la copie d’une lettre par laquelle M. le maire de Saint-Germain demande l’autorisation d’établir, comme les années précédentes, sur les parterres du château de Saint-Germain la fête foraine qui doit avoir lieu les dimanches 31 mai, 7 et 14 juin prochains.
M. le maire, dans sa lettre, rappelle les termes d’une convention passée le 5 août 1881 entre l’Etat et la Ville de Saint-Germain et, après avoir fait connaître les dates extrêmes, 26 mai et 16 juin, pour l’installation et le départ des marchands et industriels forains, ce magistrat vous demande d’étendre votre autorisation à d’autres emplacements que l’avenue Louis XIV visée dans la convention indiquée plus haut et ainsi libellée :
« Autorisons la Ville de Saint-Germain à continuer d’établir chaque année, aux époques ci-dessus indiquées, la fête des Loges dans la forêt domaniale de Saint-Germain, aux abords de la maison de la Légion d’honneur, et les fêtes de saint Germain et de saint Louis sur le parterre de Saint-Germain, dans l’allée Louis XIV »
et omet de rappeler que cette convention autorise la tenue de la fête pendant une semaine et deux dimanches seulement.
Je crois devoir vous rappeler, Monsieur le Ministre, que je vous ai déjà signalé les graves inconvénients qui résultent, pour la bonne tenue des parterres et pour la jouissance paisible des promeneurs qui viennent de toutes parts admirer le château et les plantations, de voir s’installer sans limites des baraques foraines, des musiques assourdissantes à d’autres emplacements que ceux concédés, et je vous propose de maintenir strictement la concession faite à la Ville.
M. le Maire ne peut arguer de tolérances regrettables et changer le caractère nettement limité de l’avantage fait aux industriels et baladins que votre administration admet à deux reprises différentes dans les parterres pendant l’année.
L’introduction dans l’enceinte et l’enlèvement de machines bruyantes, malpropres et blessantes à tous égards ont été l’an passé l’occasion de dégâts considérables : les parterres du côté de la place de Pontoise sont restés sans grille de clôture pendant plusieurs semaines par suite de la maladresse du conducteur de la locomobile ; des accidents auraient pu résulter du renversement de la grille au milieu de la nuit.
En raison des inconvénients signalés et de l’impossibilité où se trouve la municipalité, par suite des tolérances fâcheuses des années précédentes, d’opposer des raisons valables aux forains, je viens vous prier, Monsieur le Ministre, de résister à toute demande et de me mettre à même dès maintenant de faire respecter les promenades publiques ; il y a en effet inconvénient réel à troubler toute une partie de la ville par le bruit et le désordre de la fête très rapprochée des habitations, et la faire déserter au grand détriment des commerçants sédentaires de Saint-Germain.
En résumé, Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous proposer de répondre à la demande de M. le maire de Saint-Germain qu’en ce qui concerne la partie occupable des parterres, il y a lieu de s’en tenir rigoureusement aux conventions faites en 1881, c’est-à-dire à l’occupation de l’allée Louis XIV seule, en autorisant que les grilles restent ouvertes pendant les nuits des dimanches 31 mai, 7 et 14 juin ; quant aux autres jours, il parait suffisant que leur fermeture ait lieu, comme d’ordinaire, à onze heures.
Comme d’usage, l’administration municipale fera rétablir en bon état et à ses frais, sous la surveillance du service d’Architecture, les localités et les routes parcourues par les voitures des occupants de l’allée Louis XIV pendant la fête.
Je vous propose de plus, Monsieur le Ministre, d’informer M. le maire que, si vous tolérez encore cette année que les forains s’établissent pendant deux semaines pleines et trois dimanches, dès l’année 1892 vous restreindrez l’occupation aux termes fixés par la convention du 5 août 1881.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les crédits affectés pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 15 août 1906
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous informer que le service des Monuments historiques ayant assumé le payement de presque tous les travaux de maçonnerie exécutés dans le bâtiment ouest du château de Saint-Germain, il s’en suit qu’une notable partie de la somme de 30000 francs affectée par le service des Bâtiments civils pour la « continuation de la restauration du bâtiment ouest, maçonnerie », paragraphe 7 du projet de répartition, se trouve disponible. Je vous propose de l’utiliser en l’affectant aux travaux assez importants restant encore à exécuter pour la « continuation de la construction du pavillon sud-ouest, maçonnerie », paragraphe 1er du projet de répartition.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les budgets de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Monuments historiques
Saint-Germain, 25 juillet 1879
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu accorder en 1847 un crédit de 118274 f. affecté à la restauration de la chapelle saint Louis au château de Saint-Germain-en-Laye. Cette somme devant être dépensée par annuités de 25000 f. chacune, il en est résulté qu’au commencement de 1878, il ne reste plus que 18274 f. disponibles sur ce crédit accordé.
Mais dans le courant de la même année, vous avez bien voulu allouer un nouveau crédit pour la continuation des ouvrages de restauration et monsieur Millet, reconnaissant qu’il était nécessaire pour la bonne exécution des travaux, de dépenser en 1878 une somme égale aux annuités précédentes, préleva sur le dernier crédit accordé une somme de 6726 f. destinée à élever pour 1878 la somme totale à la somme de 25000 f.
Il y avait lieu de répartir cette dépense totale entre deux décomptes, l’un s’élevant à 18274 f. et formant la clôture du crédit de 118274 f. et l’autre s’élevant à 4915 f. 97 se rapportant au crédit récemment ouvert.
J’ai l’honneur, monsieur le Ministre, de vous adresser sous pli séparé tout le dossier relatif au premier décompte et j’ai l’honneur de vous transmettre aujourd’hui les pièces qui concernent le second. Ces pièces sont les suivantes :
1 décompte des travaux en double expédition, dont une sur timbre
1 certificat de réception en double expédition, dont une sur timbre
et 4 certificats de paiement, également en double expédition.
Il résulte de ces pièces que le chiffre des travaux exécutés s’élève à la somme de 4573 f. 00
et celui des honoraires de l’architecte à 228 f. 65
de l’inspecteur à 57 f. 16
du vérificateur à 57 f. 16
ensemble 345 f. 97
Total pareil : 4915 f. 97
Les travaux compris dans ce décompte sont les derniers qui aient été exécutés à la chapelle du château de Saint-Germain sous la direction de monsieur Millet.
Je viens vous prier, monsieur le Ministre de donner votre approbation aux pièces comptables que j’ai l’honneur de vous soumettre.
Je suis avec un profond respect, monsieur le ministre, votre très humble et très obéissant serviteur,
L’inspecteur Eug. Choret »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre concernant les boiseries anciennes à réemployer au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 10 février 1884
Monsieur le Ministre,
Dans les projets de restauration qui doivent être exécutés au château de Saint-Germain est compris la restitution d’une salle dans laquelle seraient placées les boiseries sculptées qui proviennent des appartements du roi et du dauphin. Il entre également dans les nouveaux projets d’utiliser pour la décoration de la bibliothèque du musée les boiseries du temps de Louis XIII qui étaient dans la chapelle du château.
Pour m’aider dans les études d’ensemble et des détails de tenture, ameublement, nécessaires pour l’exécution de ces installations, j’ai l’honneur de solliciter de M. le Ministre la faveur d’un exemplaire de M. Williamson contenant des photographies des meubles de tapisserie etc. de l’époque Louis XIV prises dans le garde meuble et le mobilier de l’Etat.
Je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien prendre ma demande en considération.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le transfert du château de Saint-Germain-en-Laye au ministère d’Etat

« Intendance militaire de la 1ère division
Service de la Justice militaire
Paris, le 2 août 1855
A monsieur Guillaumot, chef de bataillon du Génie, inspecteur général des travaux au ministère d’Etat et de la maison de l’Empereur, à Paris
Monsieur le Commandant,
J’ai l’honneur de vous informer que M. le ministre de la Guerre a autorisé, à la date du 30 juillet dernier, suivant les conclusions du procès-verbal de cession,
1° l’abandon au ministère de la Maison de l’Empereur des six flambeaux d’église et des deux tableaux qui ont été donnés par la reine Amélie pour la décoration de la chapelle du pénitencier militaire de Saint-Germain-en-Laye, supprimé,
2° le maintien provisoire du sergent-major Cavalezy dans les fonctions de portier du château, à la condition que la solde de cet agent sera supporté par le ministère de la Maison de l’Empereur pendant tout le temps qu’il passera à Saint-Germain.
Ce sous-officier a reçu sa solde jusqu’au trente-un juillet et, pour éviter un reversement ou un virement de fonds, je vous adresserai un certificat de cessation de paiement à cette date, qui est du reste celle de la notification de la décision de M. le ministre de la Guerre. Cavalezy sera ainsi payé, par vos soins, à partir du premier août.
Recevez, Monsieur le Commandant, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le sous-intendant miliaire »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le rétablissement des jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur l’ingénieur en chef des chemins de fer de l’Etat (à Versailles)
Monsieur l’Ingénieur,
Les travaux de terrassement du rond-point me paroissent assez avancés pour que nous puissions songer à rétablir les jardins qui existaient avant l’exécution des travaux à faire pour le raccordement des deux gares de Saint-Germain.
Ces travaux, aux termes du contrat, qui sont la conséquence du tracé du chemin de fer de raccordement, ont été mis en principe à la charge des chemins de fer de l’Etat. Je viens vous demander de vouloir bien me donner rendez-vous le jour de la semaine prochaine qui vous conviendra le mieux pour que nous puissions examiner :
1° les travaux à exécuter, dont le tableau est ci-joint,
2° les moyens d’exécution pour que ces travaux soient fait d’une manière règlementaire et en dégageant toute participation de mon administration.
Tableau des travaux à exécuter :
1° Rétablissement de la grille des Loges.
2° Rétablissement du rosarium et des petits jardins.
3° Réfection de la corbeille centrale.
4° Remaniement du pavage devant la grille de la place de Pontoise.
5° La fermeture du côté droit de la gare, près la maison de l’inspecteur des forêts.
Veuillez agréer, Monsieur l’Ingénieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée. »

Lafollye, Joseph-Auguste

Lettre concernant le règlement pour la conservation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Bureau du matériel du Génie
Paris, le 24 décembre 1810
Le colonel etc. à M. le directeur du casernement de l’intérieur, à Sare
Monsieur le ministre a reçu, avec votre lettre du 21 de ce mois, le projet d’instruction relatif aux fonctions du conservateur des bâtimens des écoles de cavalerie et des trompettes à Saint-Germain.
Les mesures de police et d’administration établies par cette instruction étant conformes aux dispositions des réglemens et ordonnances, leur application est entièrement du ressort de MM. les directeurs du Génie, et vous êtes autorisé à la prescrire dans toutes les circonstances où le bien du service vous paraîtra l’exiger. »

Lettre concernant le règlement pour la conservation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Direction de Paris
Paris, le 21 décembre 1810
A Son Excellence le ministre de la Guerre
Monseigneur,
M. le chef du Génie dans le département de Seine-et-Oise a pensé qu’il était nécessaire de fixer, par une instruction détaillée, les devoirs et les fonctions du conservateur des bâtimens de l’école de cavalerie et de l’école des trompettes de Saint-Germain, que Votre Excellence a créé par décision du 21 septembre dernier. Il a en conséquence rédigé un projet d’instruction qu’il vient de m’adresser. D’après l’examen que j’en ai fait, il m’a paru renfermer tout ce qui est nécessaire pour assurer la conservation des bâtimens des deux écoles et n’être que le développement et l’application aux localités des mesures prescrites par les divers réglemens sur la police et la conservation des bâtimens militaires.
L’autre objet des fonctions de conservateur, relatif au mobilier des deux écoles, étant plus particulièrement du ressort des commandants des écoles, M. le chef du Génie n’a pas cru devoir le comprendre dans son projet d’instruction.
Je vous prie, Monseigneur, de vouloir bien faire examiner le projet que j’ai l’honneur adresser à Votre Excellence et l’approuver si vous le trouvez convenablement rédigé, ou m’indiquer les changemens que vous jugerez à propos d’y faire faire.
Je suis avec respect, Monseigneur, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le colonel directeur des Fortifications
J. P. de Monfort »

Lettre concernant le remplacement du mécanisme de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 23 juillet 1907
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous demander de vouloir bien faire signer à M. Beauvais, horloger rue de Poissy, n° 10 à Saint-Germain-en-Laye une soumission de 3000 francs pour le remplacement du mécanisme de l’horloge du château de Saint-Germain, dont le payement serait imputable sur le crédit de grosses réparations mis à ma disposition en 1907 sur les fonds des Bâtiments civils.
La somme de 8000 francs de ce crédit, destinée à l’achèvement des calorifères du bâtiment ouest, laissant une disponibilité suffisante, je vous propose de prélever sur ce crédit la somme de trois mille francs nécessaires pour payer les frais de remplacement du mécanisme de l’horloge du château.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1902
Monsieur le Ministre,
J’ai pris connaissance du rapport de M. André Michel, dont vous m’avez adressé la copie, relatif au bas-relief de l’époque de la Renaissance placé autrefois au-dessus de l’entrée principale du château, et j’ai l’honneur d’exprimer l’avis qu’il y a lieu de donner suite au projet de M. André Michel de sauver de la ruine et de recueillir au musée du Louvre ce très remarquable motif d’art décoratif.
J’estime que, de crainte d’accidents, sa dépose et son transport à Paris devront être effectués sous la conduite des employés du musée du Louvre qui ont la spécialité de ce genre de travaux, auxquels j’adjoindrai le nombre d’ouvriers de mon chantier qui sera jugé nécessaire. Il suffira pour cela qu’on m’avertisse quelques jours à l’avance.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet
P.S. De peur de détérioration au cours de la dépose, je ferai commencer lundi prochain l’estampage de ce bas-relief, ce qui ne demandera pas plus de trois à quatre jours. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 15 juillet 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Par des décisions prises à propos de la reconstruction de la porte d’entrée du château de Saint-Germain, M. le directeur des Beaux-Arts Roujon avait, sur ma proposition, accepté de confier à M. Denys Puech, statuaire, la restauration d’un bas-relief d’un beau caractère qui surmontait une porte établie à l’époque de Henri II pour mettre à communication directe le château vieux de Saint-Germain avec le château neuf que faisait construire Guillaume Marchand, architecte du roi.
Cette porte établie dans le mur d’enceinte de Charles V a disparu lors des travaux ordonnés par M. Millet. Le bas-relief a pris place en l’exposant au mur du fossé exposé au nord. Des altérations résultant de cette fâcheuse exposition l’ont rendu impropre à être remis en place comme motif décorant l’entrée du château. Il a été procédé au moulage du bel ensemble. L’original a été transféré dans l’une des salles de la sculpture française du musée du Louvre. Il devra être redressé par assises. Il sera certainement l’un des plus beaux motifs de décoration de l’époque à laquelle il appartenait, la Renaissance.
Au moment où la reconstruction de la porte d’entrée au château va être continuée par un nouvel entrepreneur, je vous propose, Monsieur le Ministre, de m’autoriser à demander à l’artiste accepté par M. Roujon de procéder au travail de restauration des parties altérées ou manquantes des figures décoratives et de confier à M. Germain, sculpteur ornemaniste, la reconstitution des parties très atteintes par la décomposition de la pierre, au bas des figures, que M. Denys Puech rétablira dans leur beauté primitive.
La dépense qui résultera des travaux d’art à entreprendre a été prévue pour 10000 francs à l’état de répartition des crédits alloués par votre département (Bâtiments civils) pour le présent exercice. Le payement aux artistes est donc assuré. La valeur des travaux si délicats à entreprendre ne peut être fixée à l’avance, mais au devis général il a été porté 15000 francs pour l’ensemble, ce qui permet d’espérer que l’achèvement est réalisable dans les limites de cette dépense.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le relief qui surmontait une des portes du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 23 juillet 1904
Le directeur des Beaux-Arts à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
J’ai l’honneur de vous faire savoir que je vous autorise à confier à M. Denys Puech en ce qui concerne les figures et à M. Germain en ce qui concerne la sculpture décorative la restauration du bas-relief qui a fait l’objet de votre lettre du 15 juillet courant.
Je vous prie de m’adresser un devis de ces travaux en vue de l’établissement des marchés qu’ils comportent. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 19 mars 1899
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre du 17 mars courant relative à une demande de M. Embry, j’ai l’honneur de vous informer que mon chef de service, M. Daumet, a eu, quelques jours avant qu’il vous soit adressé, officieusement connaissance du projet de M. Embry pour la construction d’un ascenseur sur le coteau du Pecq, distant de 40 mètres de la Grande Terrasse et y donnant accès au moyen d’une passerelle de fer.
M. Daumet est d’avis que le projet peut être exécutés tel qu’il vous est présenté et que vous pouvez sans inconvénients donner l’autorisation que vous demandez à M. Embry à la condition :
1° que les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse se feront suivant ses indications, sous son contrôle et aux frais de M. Embry,
2° qu’à l’expiration de sa concession, M. Embry fera à ses frais les travaux nécessaires pour rétablir les dispositions actuelles,
3° que l’exploitation de la concession n’aura lieu que pendant le temps compris entre l’ouverture et la fermeture des grilles des parterres et cessera le soir lors de la sonnerie de la retraite, moment auquel on relèvera le pont-levis donnant accès sur la terrasse,
4° que pendant toute la durée de l’exploitation de sa concession, M. Embry et les personnes à son service se conformeront aux avis que pourront leur donner les surveillants militaires des parterres chargés d’assurer le bon ordre et la libre circulation du public.
Enfin, l’administration des Domaines, en établissant l’acte de concession, fixera la redevance que devra payer M. Embry.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Pour l’architecte du château et par ordre,
L’inspecteur
H. Choret »
P. S. Sous ce pli, je vous retourne les pièces que vous m’avez communiquées. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 3 mai 1899
Le ministre à M. Paul Embry, administrateur délégué de la Société pour la construction des ascenseurs en France, 7, place de l’Hôtel-de-Ville, à Chatou (Seine-et-Oise)
Monsieur,
Vous avez sollicité au nom de la Société pour la construction d’ascenseurs en France l’autorisation d’établir, à mètres de la terrasse de Saint-Germain, sur le coteau du Pecq, une tour avec ascenseur du haut de laquelle on arriverait sur la dite terrasse au moyen d’une passerelle en fer.
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en ce qui concerne mon département, j’accorde cette autorisation sous les conditions suivantes :
1° La tour sera construite conformément au projet que vous avez présenté et les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse seront exécutés à vos frais suivant les indications et sous le contrôle du service d’Architecture du château de Saint-Germain.
2° La présente autorisation est accordée à titre essentiellement temporaire et sera toujours révocable au gré de l’administration des Beaux-Arts sans qu’il puisse en résulter aucun droit à indemnité pour le concessionnaire.
3° A l’expiration de la concession, la société devra faire exécuter à ses frais tous les travaux nécessaires pour rétablir les dispositions actuelles.
4° L’exploitation de la concession n’aura lieu que pendant le temps compris entre l’ouverture et la fermeture des grilles des parterres et cessera le soir lors de la sonnerie de la retraite, moment auquel on relèvera le pont-levis donnant accès sur la terrasse.
5° Pendant toute la durée de la concession, la société et les personnes à son service devront se soumettre aux règlements actuellement en vigueur dans le domaine de Saint-Germain ainsi qu’à ceux qui pourraient être établis ultérieurement dans l’intérêt du service.
La présente décision ne deviendra définitive qu’après la passation d’un acte administratif qui sera dressé par l’administration des Domaines. J’ai en conséquence transmis votre pétition à M. le préfet de Seine-et-Oise en l’invitant à faire le nécessaire à cet effet. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 6 mai 1889
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 3 mai courant, vous avez bien voulu m’informer que vous autorisez M. Embry à construire une tour avec ascenseur donnant accès sur la terrasse du château de Saint-Germain et vous m’avez chargé de transmettre le dossier de cette affaire à M. le directeur des Domaines pour la passation de l’acte administratif sanctionnant votre autorisation.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que je me suis conformé à vos instructions et que j’ai ajouté aux obligations imposées au constructeur dans votre lettres les deux suivantes :
M. Embry ne pourra faire fonctionner son ascenseur qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui sera en outre prié d’indiquer le nombre maximum de personnes qui pourront prendre place dans l’ascenseur.
Ce nombre ne devra en aucun cas être dépassé.
J’informe de ces dispositions M. le maire de Saint-Germain en le priant de veiller à leur stricte exécution.
Je suis avec respect, Monsieur le Maire, votre très obéissant et dévoué serviteur.
Pour le préfet, le secrétaire général »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet de faire passer la route du Pecq à travers une partie de l’ancien jardin du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Intendance des Bâtiments de la Couronne
A l’administrateur de la Dotation de la Couronne
Paris, le 20 juillet 1831
Monsieur le Baron,
Vous m’avez fait l’honneur de me communiquer le 16 du mois dernier une lettre de monsieur le préfet de Seine et Oise, accompagnée d’une note de monsieur le maire de Saint Germain, toutes deux relatives à la cession des matériaux existant sur la deuxième terrasse dite du château neuf, pour être employés à la construction d’un nouveau pont au Pecq, en remplacement de celui qui a été détruit par les glaces de l’hyver de 1829 à 1830.
Le nouveau pont, construit en aval de l’ancien, se trouvera sur l’axe de la route de Chatou à Saint Germain et dans la ligne des anciennes constructions dites du château neuf. Ainsi que l’observe monsieur le maire, cette nouvelle disposition nécessite un nouveau tracé pour arriver à Saint Germain, qui raccourcirait de 16 à 1700 mètres, la distance de cette ville à Paris offrirait en même tems l’avantage d’une pente moins rapide que celle de la route actuelle, et serait à l’abri des interruptions que causent souvent sur celle qui passe à Marly les inondations de la Seine. Il résulte donc de ce projet des avantages incontestables, et pour les communications du service public de Paris en Normandie, et particulièrement pour la ville de Saint Germain. C’est pour assurer ces avantages à la commune qu’il administre que monsieur le maire sollicite l’abandon, en faveur de la construction du nouveau pont, des matériaux à provenir de la démolition des grottes et des rampes en ruine qui se trouvent sous la deuxième terrasse.
Cet abandon n’est pas le seul, au reste, que le projet dont il s’agit conduit à demander au domaine de l’ancienne Dotation. La nouvelle route devra passer sur l’emplacement même de cette deuxième terrasse où sont les constructions en question, et le terrein nécessaire au passage de cette route devrait, par conséquente, être également cédé à l’Etat. Au surplus, dès que celle-ci est ordonnée, la cession de terrain, exigée pour cause d’utilité, ne saurait être refusée.
Quoiqu’il en soit, j’ai chargé l’architecte de la division de Saint Cloud d’examiner la demande de monsieur le maire de Saint Germain. Il a visité les lieux avec soin et m’a adressé un calque que j’ai l’honneur de vous transmettre, sur lequel il a figuré par une teinte rouge le pont et la nouvelle route projetés.
Cette route, après avoir prolongé à une certaine distance l’axe du pont, se déploie, à cause de la pente rapide du sol, dans les terres et vergers du coteau, revient longer les clôtures intérieures du domaine en passant par la deuxième terrasse, où sont les grottes, et retourne désoucher au rond point qui, du côté de Paris, donne entrée dans la ville de Saint Germain.
Monsieur Dubreuil reconnait tous les avantages de la communication proposée et regarde comme une idée très heureuse le choix de l’emplacement du nouveau pont et le percé de la route nouvelle. Il lui parait donc que l’administration de la Dotation ne peut qu’être disposée à encourager l’exécution d’un projet si bien conçu.
Il reconnait également que, comme l’annonce monsieur le maire, le chemin que les habitants se sont frayé à travers les ruines dites du château neuf est difficile et dangereux. Par la même raison, il ne peut pas que l’administration ait intérêt à refuser l’abandon des matériaux à provenir de ces ruines, car il n’est pas probable qu’elle conserve l’intention d’en entreprendre un jour la restauration qui, d’ailleurs, serait fort dispendieuse et n’aurait d’objet qu’autant qu’on pourrait en revenir au projet d’élever, sur ce point, un château neuf, dont ces grottes, ces rampes et ces terrasses n’étaient que des accessoires inférieurs. Mais on ne pourrait même en revenir à ce projet dans son intégrité si la nouvelle route est ordonnée légalement puisque, dans ce cas, comme je l’ai dit plus haut, on ne saurait refuser la cession du terrain nécessaire à son passage.
On ne le pourrait, au reste, davantage par d’autres raisons, car plusieurs parties du terrein que ce projet embrassait ont été aliénées et sont devenues des propriétés particulières.
Ce qui reste de ces terreins et qu’il convient de conserver, à raison des souvenirs historiques qui s’y rattachent et à cause de son admirable point de vue, c’est la portion A, joignant le parterre, et dans laquelle se trouve le pavillon dit de Henri IV.
D’après ces considérations, monsieur Dubreuil pense donc, Monsieur le Baron, et je partage à cet égard son opinion, qu’il y a lieu de céder à l’Etat les matériaux à provenir des constructions en ruine qui existent sous la 2ème terrasse teinté en rouge et en jaune sur le plan, ainsi que le terrein nécessaire au passage, sur cette terrasse, de la route projetée.
Seulement, il observe, avec raison, que cette route étant moins large que la terrasse, elle laisserait, sur chaque côté de ses bords, une langue de terre teintée en jaune. Ces deux portions longues et étroites seraient sans objet pour le Domaine. Il convient donc de céder toute la largeur de la terrasse dont l’Etat disposerait à son gré. Les limites du Domaine se trouveraient ainsi régulièrement arrêtées et closes par les murs du jardin dépendant du petit pavillon conservé, et dont je parlais plus haut.
Du reste, l’architecte concluait en proposant que l’Etat remboursât au Domaine, d’après une estimation contradictoire, le prix du terrein cédé et des matériaux qui, dans leur état, deviendraient sans doute une charge onéreuse au Domaine mais qui ne sont pas, néanmoins, sans valeur, puisque leur emploi dans la construction du pont est estimée devoir procurer une économie de 12000 f.
Cette dernière partie de l’avis de l’architecte appelle quelques observations. En principe, l’administration de la Liste civile ne peut aliéner aucune partie des biens de la Dotation sans y être autorisé par une loi. Cependant, il existe en ce genre un précédent qui est tout à fait applicable à l’espèce dont il s’agit. Lorsque le pont actuel de Sèvres fut construit, il devint nécessaire de traverser une portion du parc de Saint Cloud pour rétablir sur la ligne plus directe de ce pont la route de Paris à Versailles. On pensa alors que, nonobstant l’art. 9 de la loi du 8 novembre 1814, cette portion du parc pouvait être cédée sans disposition législative, attendu que ce n’était point une aliénation mais une cession pour cause d’utilité publique notoire et régulièrement établie. Toutefois, la valeur de cette portion de terrein fut compensée, pour la Liste civile, dans une transaction qui obligea l’administration des Ponts et Chaussées à rembourser une notable partie de la dépense des nouvelles clôtures qu’exigeait la sûreté du parc.
Dans le cas où nous nous trouvons, un semblable moyen de compensation n’existerait pas, puisque la cession de la 2ème terrasse dite du château neuf à Saint Germain ne diviserait point le Domaine, et qu’au contraire, comme je l’ai dit, la portion conservée de celui-ci se retrouverait clos par les murs intérieurs qui existent.
D’un autre côté, il me semble que, dans la situation provisoire où se trouve le Domaine de la Dotation, et lorsque nous touchons à l’époque où une loi devra être rendue pour le constituer, il y aurait un parti plus simple et plus naturel de régulariser la cession demandée. Ce serait de retrancher des immeubles de la Dotation dont la conservation sera proposée à Saint Germain toute l’étendue de la 2ème terrasse et des constructions qui s’y trouvent, qui doivent faire l’objet de cette cession. Cette partie rentrerait ainsi dans le domaine de l’Etat, qui deviendrait libre de lui donner la destination projetée sans le concours de l’administration de la Dotation.
A la vérité, cette dernière administration ferait bénévolement, en suivant la marche que j’indique, le sacrifice de la valeur qu’on peut assigner à cette partie du Domaine. Mais je ne sais si, malgré le précédent que j’ai cité, on pourrait dans l’état des choses consentir la cession dont il s’agit sans qu’elle fut approuvée par une disposition législative, et, très vraisemblablement dans ce cas, les chambres jugeraient, dans l’intérêt de l’Etat, cette disposition surabondante, puisqu’elle pourrait effectivement être rendue inutile par le retranchement dans le Domaine de la Dotation nouvelle de la partie que l’Etat réclame pour un service d’utilité publique.
Il vous appartient, au reste, Monsieur le Baron, de prononcer sur cette difficulté et sur les moyens d’exécution. Mais je crois avoir suffisamment établi qu’il convient d’approuver en principe la cession.
J’ai l’honneur de vous renvoyer les deux pièces que vous m’avez communiquées à cette occasion.
Au moment où je terminais cette lettre, j’ai reçu celle que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, sous la date du 15, pour me rappeler cette affaire. Le rapport de l’architecte ne m’état parvenu que le 16. Il ne m’a par conséquent pas été possible de vous répondre plus promptement.
J’ai l’honneur d’être, avec une haute considération, Monsieur le Baron, votre très humble et très obéissant serviteur.
L’intendant provisoire des Bâtiments de la Couronne
A. de Barante »

Lettre concernant le plan proposé pour le réaménagement de la gare de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
1er bureau
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 6 août 1852
Monsieur Cailloux, architecte des Domaines
Monsieur,
Vous avez eu la complaisance de me communiquer le plan du projet que se propose d’exécuter la compagnie du chemin de fer pour l’élargissement des galeries vitrées du débarcadère. D’après ce plan, l’ancien trottoir deviendrait galerie vitrée et l’ancien trottoir en bitume serait reporté sur le terre-plein du parterre.
Ce projet aurait l’inconvénient de rompre l’uniformité de l’allée qui part de la grille des Loges pour aboutir à la place du Château et ferait, à notre avis, un très mauvais effet, indépendamment de l’inconvénient qu’il y aurait à restreindre encore l’espace existant entre le trottoir et les carrés de fleurs.
Les promeneurs qui stationnent en cet endroit augmenteraient encore l’encombrement, notamment les jours de fête.
Nous devons donc désirer que ce projet n’ait pas lieu, tant pour obvier à ces inconvénients que pour ne pas nuire à l’effet du parterre.
Nous ne pouvons consulter le conseil municipal sur cet objet, mais il y pas lieu de croire qu’à sa première réunion il ferait les mêmes objections à ce sujet.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma parfaite considération.
Le maire
Quentin de Villiers »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le paiement du monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
2e bureau
Administration communale
Versailles, le 5 novembre 1833
M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
D’après votre demande, et sur ma proposition, j’ai l’honneur de vous informer que M. le ministre du Commerce et des Travaux publics a décidé, le 28 octobre dernier, qu’une somme de 4408 f. 55, restant à payer sur celle de 8945 f. 55, montant des travaux à faire pour l’établissement du tombeau de Jacques II, sera imputée sur les crédits alloués au budget de son département.
Cette somme sera ordonnancée sur deux exercices, savoir 2000 f. en 1833 et 2408 f. 55 c. en 1834, mais seulement après que la vérification des travaux aura eu lieu et qu’il aura été constaté que l’adjudicataire a rempli ses obligations.
Je vous invite en conséquence, Monsieur le Maire, à prendre de suite les mesures convenables pour que les travaux momentanément suspendus soient repris et continués sans interruption.
Agréez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Le préfet
Aubernon »

Lettre concernant le paiement du monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Sous-préfecture de l’arrondissement de Versailles
Versailles, le 9 septembre 1831
Le secrétaire général de la préfecture, chargé de l’administration de la sous-préfecture du troisième arrondissement, à monsieur Guy, maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Le 27 avril dernier, vous m’avez fait l’honneur de m’adresser une copie de la lettre des architectes chargés de la direction des travaux du monument à élever à la mémoire du roi Jacques II, avec un état de situation des travaux et une proposition d’à compte en faveur des sieurs Doguet frères, entrepreneurs marbriers à Versailles.
M. le ministre du Commerce et des travaux publics, auquel les diverses pièces de cette affaire ont été transmises, vient de faire connaître à M. le préfet que, d’après sa demande, il a autorisé par décision du 17 août dernier le paiement des 4507 f. dus, à titre d’à compte, aux sieurs Doguet frères, et qui seront prélevés sur les crédits des monumens, exercice 1831.
J’ai l’honneur de vous prévenir de cette décision et de vous annoncer que l’ordonnancement de ces à comptes aura lieu très prochainement, par les soins de la comptabilité du ministère des Travaux publics.
Je vous prie également d’en informer MM. les entrepreneurs intéressés.
Agréez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Lemonnier »

Lettre concernant le monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau d’administration communale
Versailles, le 3 juillet 1827
Monsieur le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Avant de soumettre au ministre de l’Intérieur le projet du monument à ériger à la mémoire du roi Jacques 2 dans la nouvelle église royale de votre ville, il est indispensable que votre conseil municipal se prononce sur son adoption et sur les moyens de pourvoir aux dépenses qu’il occasionnera. J’ai, en conséquence, l’honneur de vous faire le renvoi des plans et devis qui accompagnaient votre lettre du 27 juin et je vous autorise à convoquer extraordinairement votre conseil municipal.
Le devis annonce que ce monument sera placé dans une des chapelles principales, mais il me parait convenable de la désigner. Il me parait également convenable de soumettre au ministre, avec le projet de monument, les inscriptions latines que le même devis propose de graver en lettres d’or.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le préfet
De Tocqueville »

Lettre concernant le monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau d’administration communale
Versailles, le 21 novembre 1827
Monsieur le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
La ville de Saint-Germain, obérée par les dépenses que lui ont occasionnées la construction de sa nouvelle église, se trouvant hors d’état de faire les frais de l’exécution du monument à Jacques II qu’il convient de placer dans cette église, Son Excellence le ministre de l’Intérieur a décidé que les fonds nécessaires seraient faits par son ministère.
Ci-joints les plans et devis que Son Excellence a approuvés sur le rapport du conseil des Bâtiments civils.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le préfet
De Tocqueville »

Lettre concernant le monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Les architectes de l’église de Saint-Germain-en-Laye à monsieur Usquin, maire de la ville
Monsieur le Maire,
Nous avons reçu la lettre que vous nous avez fait l’honneur de nous écrire le 26 novembre dernier pour nous inviter à prendre les mesures convenables afin de remplir les intentions de Son Excellence le ministre de l’Intérieur relativement à l’exécution du monument que l’on doit élever dans l’église royale et paroissiale de Saint-Germain-en-Laye à la mémoire du roi Jacques deux, monument dont les frais monteront à la somme de 11782 f. 77 c., qui seront payés sur les fonds du ministère.
Aussitôt, nous avons fait les détails nécessaires à l’exécution. Après avoir examiné, sur ces détails, le devis primitif, qu’il est important de ne pas dépasser, nous avons préparé le marché ci-joint, que nous vous proposons de faire approuver par M. le préfet, d’autant que, malgré plusieurs omissions qui avaient été faites, on aura la certitude de rentrer dans le crédit accordé.
Nous avons choisi, pour mettre en œuvre ce monument, le sieur Varelle, marbrier, qui a exécuté avec soin et intelligence les autres travaux de marbrerie de cette église ;
Peut-être, en m’adressant ce projet de marché à M. le préfet, trouverez-vous à propos, Monsieur le Maire, de demander si les fonds faits par le ministre de l’Intérieur sont disponibles. Dans ce cas, le receveur municipal pourrait les encaisser et l’on ordonnerait cette dépense, conformément à l’article 8 de ce marché. Dans le cas contraire, il faudrait changer cet article et lui substituer les dispositions qui seraient indiquées par Son Excellence.
Nous avons l’honneur de vous envoyer, Monsieur le Maire, le devis que vous nous avez adressé, en vous priant de le revêtir de votre approbation, avec le projet de marché annexé.
Nous sommes avec respect, Monsieur le Maire, vos très humbles et très obéissants serviteurs.
Les architectes de l’église de Saint-Germain-en-Laye
Malpièce, A. S. Moutier
Paris, le 19 février 1828 »

Lettre concernant le monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau d’administration communale
Versailles, le 1er mars 1828
M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Je viens de recevoir, avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 19 février, le projet de marché que vous vous proposez de passer avec le sieur Varelle, marbrier, pour l’exécution du monument à ériger dans l’église de Saint-Germain à la mémoire du roi Jacques 2. Mais ce marché ne peut être admis, tous les travaux exécutés pour le compte du gouvernement devant être l’objet d’adjudication au rabais.
Je vais d’ailleurs écrire à Son Excellence le ministre de l’Intérieur pour demander à quelle époque les fonds accordés pour ce monument pourront être mis à ma disposition.
Je vous renvoye les deux pièces qui accompagnaient votre lettre.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le conseiller d’Etat, préfet
W. Capelle »

Lettre concernant le monument à Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur le Maire,
Nous avons l’honneur de vous adresser le dessin et le devis du projet de monument que l’on pourrait élever dans l’église de Saint-Germain-en-Laye à la mémoire du roi Jacques II. Nous avons cherché à le faire le moins dispendieux possible. La dépense s’élèverait à la somme de 11782 f. 77 c. On le placerait dans une des chapelles principales. Il serait bien à désirer que Son Excellence le ministre de l’Intérieur réalisât la promesse qu’il avoit bien voulu faire, lors de la découverte des restes de cet infortuné monarque, de faire les fonds nécessaires pour l’exécution de ce modeste monument, qui ornerait convenablement la nouvelle église.
Nous sommes avec respect, Monsieur le Maire, vos très humbles et très obéissants serviteurs.
Les architectes de l’église
Malpièce, A. S. Moutier
Paris, le 22 juin 1827 »

Résultats 1001 à 1050 sur 2023