Aperçu avant impression Fermer

Affichage de 477 résultats

Description archivistique
Archives communales de Saint-Germain-en-Laye Jacobites
Aperçu avant impression Affichage :

1 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Harangue prononcée par l’évêque de Soissons devant le roi d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Harangue prononcée devant le roy d’Angleterre par monseigneur l’evesque de Soissons à Saint Germain en Laye le 4 juin 1695
Sire,
Le clergé de France vient vous offrir aujourd’huy ses respects et vous asseurer par ma bouche de l’admiration qu’il a conçeue par tant de vertus chrestiennes qui eclatent en Vostre Majesté.
Et certes, Sire, on peut dire en quelque sorte qu’il n’appartient point à des ministres des autels de louer en vous d’autres vertus que celles cy, quelques grandes et quelques eclatantes que soient d’ailleurs toutes celles qui vous accompagnent.
Que les gens du siecle admirent en V. M. cette intrepidité dans les plus grands perils de la guerre qui luy a acquis des ses plus tendres années une reputation si distinguée dans toute l’Europe, la France en a autrefois esté le temoin, et elle en a esté etonnée, elle qui en ce genre est si feconde en prodiges.
Qu’ils parlent de cette haute magnanimité qui vous soutient si egalement dans l’une et dans l’autre fortune.
Qu’ils louent cette bonté si admirable qui vous rend toujours prest à oublier les crimes de vos sujets, si l’on doit donner le nom de crimes à des erreurs qui ne peuvent avoir esté, dans une nation si noble, que l’effet d’une seduction artificieuse.
Enfin, Sire, qu’ils melent dans vostre eloge tout ce qui peut tracer à nos yeux l’image d’un grand prince ; nous les avouerons avec joye, nous leur donnerons des applaudissemens.
Cependant, depositaires des sacrees veritez de l’Evangile, nous ne louerons en V. M. que ce qui peut avoir rapport à la religion sainte que nous professons ; et, si nous l’osons dire, nous oublierons d’un grand roy pour ne nous souvenir que d’un chretien d’une fidelité si entiere et si celebre.
Ce n’est point, Sire, à l’occasion de l’etat present où se trouve V. M. ny du pretexte de religion que vos ennemis peuvent avoir pris pour vous nuire et, qu’animé de l’esprit de Dieu, vous avez si genereusement meprisé, que nous parlons de la sorte ; le Ciel, qui peut seul recompenser une œuvre si heroïque, en reserve la louange à luy seul dans la bienheureuse eternité.
Notre dessein, Sire, est uniquement d’admirer aujourd’huy cette pieté sincere que nous voyons reluire en toutes vos actions, ce respect si edifiant que vous temoignez en toutes occasions pour les sacrez mysteres de nostre religion sainte, ce gout si chrestien que V. M. nous fait voir pour nos augustes ceremonies, son exacte assiduité aux divins services, et ce qui est plus essentiel, nous voulons, s’il se peut, faire connoistre à toute la terre la delicatesse de V. M. sur la pratique des vertus chrestiennes, les ingenieux raffinemens, si l’on ose se servir de ces termes dans une matiere si sainte et si solide, avec lesquels Elle les cultive toutes.
Heureuses, Sire, les ames chrestiennes qui contemplent V. M. et qui trouvent à la fois dans ses exemples et des instructions et un modele.
Nous osons le prevoir, Sire, le Ciel cessera bientost d’eprouver une vertu si parfaite, et s’il a permis pour un temps par un conseil secret de sa providence qu’il nous est imppossible de penetrer que l’Angleterre ait esté surprise, il va bientost la ramener, que dis je, il l’a dejà ramenée aux pieds de son cher prince.
Car scauroit on douter que les cœurs des Anglois ne soient veritablement acquis à V. M. si l’on ne veut faire injure à une nation à qui de toutes les qualitez que l’on peut desirer dans les nations les plus celebres, il ne manque que la connoissance de la vraye religion.
Qu’ont-ils jamais eprouvé de vous que des bontez ? Et que leur preparez vous, Sire, à vostre heureux retour qu’une plus grande profusion, qu’un plus vaste epanchement de ces mesmes bontez qui doivent faire la felicité de vos royaumes.
Ouy, Sire, nous les verrions icy baiser vos mains sacrées et verser aux piedz de V. M. des larmes de joye, de l’avoir, s’il faut ainsi parler, comme recouvrée après l’avoir perdue dans une malheureuse fatalité, s’ils estoient aujourd’huy les maistres d’eux mesmes, s’il leur estoit aussi libre de disposer de leurs actions que de leurs volontez et de leurs cœurs.
Et avec quelle admiration melée de tendresse serions nous les spectateurs de la bonté et de la clemence avec laquelle vous oublierez toutes les fautes dont ils se reconnoistront coupables, encore qu’ils ne les ayent commises que malgré eux.
Puissions nous estre bientost les temoins d’un spectacle si tendre et si illustre ! Au moins, Sire, pouvons nous asseurer V. M. que le clergé de France ne cesse point de demander au Ciel une faveur si signalée, et qu’il en fait un des principaux objets de ses vœux. Il ne luy reste qu’à supplier tres humblement Vostre Majesté de luy continuer l’honneur de sa bienveillance et d’estre bien persuadée de son profond respect.

A Paris
Chez François Muguet, premier imprimeur du Roy, du clergé de France et de M. l’archevesque, rue de la Harpe, aux Trois rois, 1695. »

Harangue prononcée par l’évêque de Nîmes devant la reine d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Harangue prononcée devant la reyne d’Angleterre par monseigneur l’evesque de Nismes à Saint Germain en Laye le 4 juin 1695
Madame,
Le clergé de France se presente aujourd’huy à Vostre Majesté avec tous les sentimens que le respect, l’admiration et la religion luy donnent pour Elle. L’honneur qu’il a d’estre assemblé presque sous vos yeux, et de voir de pres ces grandes qualitez que la renommée n’apprend d’ordinaire que foiblement, le fait acquiter avec plaisir d’un devoir qu’il vous rend avec justice.
Que ne devons nous pas, ministres du Seigneur que nous sommes, à une reine que sa naissance, son esprit, ses vertues, et si je l’ose dire, ses malheurs mesmes, rendent venerable à toute l’Eglise, et qui, fidele à la loy de Dieu malgré les tentations du siecle les plus touchantes, a sçu faire à sa religion un sacrifice de sa grandeur.
Mais, Madame, en renonçant à cet eclat dont l’orgueil du monde se flatte, vous n’avez rien perdu de vos couronnes ; rien ne fait mieux connoistre le droit que vous avez de les porter que le courage que vous avez eu de les abandonner pour Jesus Christ. Cette espece de nouveau zele, qui ne peut tomber que dans un cœur aussi grand et aussi pieux que le vostre, vous fait autant d’admirateurs qu’il y a dans le royaume de Dieu de veritables fideles. Partout où regne la pieté, vous regnez independamment de la fortune, et il n’y a point de cœurs chrestiens où la justice et la religion ne vous elevent un throne invisible, inaccessible aux usurpateurs.
Aussi le Ciel a-t-il versé dans vostre ame ces benedictions de douceur qui sont les sources ou les recompenses de la vertu, ce goust de la parole de Dieu et de ses veritez evangeliques, cette profonde veneration de ses mysteres, cette respectueuse deference à ses ordres, quelques rigoureux qu’ils puissent estre, cette droiture qui vous porte naturellement au bien, et ne vous laisse jamais sortir des voyes de la verité et de la justice ; cette bonté qui vous fait pardonner aux uns, compatir aux autres, utile à plusieurs, honeste et charitable à tous, ces retraites où, loin du bruit et du commerce du monde, vous tirez du fond d’une solide devotion et d’une tranquille conscience vos consolations secretes.
De là vient, Madame, que vous n’avez esté ny eblouie par la gloire, ny abbatue par l’adversité. Vous avez separé dans une elevation supreme ce qu’il y a de la grandeur de Dieu d’avec ce que la vanité des hommes y mele. Vous avez discerné dans les afflictions, parmy ce qu’elles ont de triste, ce qu’elles ont de salutaire ; et dans ces estats differens, toujours egale à vous mesme, vous avez pratiqué cet art si difficile et si peu connu de mettre à profit pour l’eternité les prosperitez et les tribulations de la vie.
Dieu a permis, Madame, que vous ayez porté de si grands exemples dans ce royaume, où l’on fait gloire de les respecter, et où la pieté du Roy nous accoustume depuis longtemps à reconnoistre et à louer des vertus royales. Que ne pouvons nous, Madame, par nos discours et par nos exemples, inspirer la fidelité et la reconoissance à ceux qui vous les doivent par tant de titres ? Mais si nos vœux peuvent estre exaucez, les nuages que la confusion et l’erreur ont formez se dissiperont bientost, on verra vos couronnes refleurir sur vos testes sacrées, Dieu vous rendra le sceptre que vous avez mis comme en depost entre les mains de sa providence, et vos peuples eprouveront qu’il n’y a point de joug plus pesant que celuy d’une domination injuste, et qu’ils ne peuvent estre heureux que sous leurs princes legitimes.

A Paris
Chez François Muguet, premier imprimeur du Roy, du clergé de France et de M. l’archevesque, rue de la Harpe, aux Trois rois, 1695. »

Acte de baptême de Thérèse-Marguerite de Melfort à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui dixième jour de janvier mil six cent quatre vingt neuf, a été baptisée par moy prêtre curé vicaire de cette paroisse Thérèse Marguerite, née du huitième jour de ce mois, fille de Jean, comte de Melfort, secrétaire d’Etat du roy de la Grande Bretagne, et de dame Euphemia de Vvalace, sa femme, de cette paroisse. Le parrein Jacques, comte de Dromont, fils de Jacques, comte de Perth, grand chancelier d’Ecosse, la mareine damoiselle Marie Cormy, femme de Denis Jossenay, officier du Roy, de cette paroisse, lesquels ont signé.
Marie Cormy, Drummond
Michel »

Acte de décès d’un fils de Robert Strickland, vice-chambellan de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’ui vingt quatrieme jour de fevrier mil six cent quatre vingt neuf, a eté inhumé dans cette eglise le corps d’un enfant, ondoyé dans le chasteau vieil de ce lieu par un aumonier de la reine de la Grande Bretagne, de messire Robert Strickland, vice chambellan de la reine d’Angleterre, et de dame Brigite Strickland, sa femme, né et decedé le jour precedent es presences de messire Pierre Bernard, pretre, et Jacques Pigeard, soudiacre, habitués en cette paroisse, lesquels ont signé.
P. Bernard, Pigeard »

Acte de décès de Susanne Duplessis, depuis peu venue d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quinsiesme jour de mars 1689, a esté inhumé dans le cymetiere le corps de Susanne Duplessis, agée de deux ans et demy, decedée le mesme jour en cette paroisse, fille de Pierre Duplessis et de Marie Remond, sa femme, venus d’Angleterre depuis peu, où estans ils demeuroient à Londres, paroisse de Saint Michel, presences de maitres Pierre bernard et Antoine Marquet, prestres, lesquels ont signé.
Marquet
P. Bernard »

Acte de baptême de René MacDonnel, fils d’un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt deuxiesme jour de mars mil six cens quatre vingt neuf, a esté baptisé par moy prestre soubsigné René, né le mesme jour, fils de Randell MacDonnel, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et dame Hanna Roche, ses pere et mere, dont il est né en legitime mariage en cette paroisse, le parrein Laurens Dupuis, officier du roy d’Angleterre, la mareine Anne Baguenal, lesquels ont signé.
Dupuys, Anne Bagnalle
Dufour »

Acte de baptême d’Henriette Marie Douglas, fille du comte de Dumbarton, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatorzième jour de juin mil six cent quatre vingt neuf, a eté baptisée par moy pretre, vicaire sousigné, Henriette Marie, née du premier jour de de ce mois, fille de Georges, comte de Dumberton, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre et lieutenant general de ses armées, et de dame Anne Vvheahy, sa femme, le parrein mylord de Stafford, pair d’Angleterre, la mareine dame Henriette de Gourdon, dame d’atour de feue madame Henriette d’Angleterre, premiere epouse de Monsieur, lesquels ont signé.
Le milord Stafford
Henriette de Gordon
Michel »

Acte de baptême de Winifred Roche, fille d’un officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt neufiesme jour de septembre mil six cens quatre vingt neuf, a eté baptisé par moy pretre vicaire de cette paroisse Wonifrida, née du vingt sixieme jour de ce mois, fille de Jean Roche, officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, et de Anne Pesse, sa femme, de cette paroisse, le parein tres illustre prince de l’Eglise Philippe Ellis, eveque d’Aureolople, la mareine dame Wonifrida Stricland, femme du chevalier Strikland, sous gouverneur du prince de Galles, lesquels ont signé.
Philipp Michael Ellis, ev. d’Aureliople, vicaire apostolique d’Angleterre
Michel
Winsfrida Strickland »

Acte d’inhumation du marquis de Cattaneo, envoyé du duc de Modène auprès de la reine d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui onzieme jour d’octobre mil six cent quatre vingt neuf, a eté inhumé dans cette eglise le corps de messire Jean François, marquis de Cattaneo, envoyé extraordinaire de Modene à la reine de la Grande Bretagne, agé de soixante et dix ans, decedé le jour precedent en cette paroisse, vepres des morts, prieres et suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame es presences de messires Pierre Bernard, pretre, et Jacques Pigeard, diacre, habitués en cette paroisse, lesquels ont signé.
P. Bernard
P. François, Pigeard »

Acte d’inhumation d’Henriette Marie Douglas, fille du comte de Dumbarton, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui seizieme jour de novembre mil six cent quatre vingt neuf, a eté inhumé dans l’eglise le corps de Henriette Marie Dumbarton, agée de cinq mois et demy, decedée ce meme jour, fille de Georges, comte de Dumbarton, gentilhomme de la chambre du Roy d’Angleterre et lieutenant general de ses armées, et de dame Anne Wheahy, ses pere et mere, es presences de messire Pierre Besnard, pretre, et Jacques Pigeard, diacre, lesquels ont signé.
P. François, P. Bernard, Pigeard »

Résultats 1 à 10 sur 477