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Lettre concernant des tableaux provenant de la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur J. J. Marquet de Vasselot
Directeur des Musées nationaux, Louvre, Paris

Versailles, le 16 mai 1904
Cher Monsieur,
Je vous remercie de votre lettre du 11 mai courant, si aimable et si documentée.
Les deux tableaux et le christ en ivoire dont il s’agit se trouvaient, à la date que je vous ai indiquée, dans la chapelle du château de Saint Germain en Laye et la commission des Arts du département de Seine et Oise les avait fait mettre en réserve pour qu’ils ne fussent pas vendus.
Les deux tableaux sont certainement venus au Muséum installé au château de Versailles, d’où ils sont partis peu de temps après pour Paris (Dutilleux, le Muséum national de Versailles (1792-1822) dans l’Annuaire du département de 1887, page 535). Le Christ ivoire a pu suivre la même route, et c’est très vraisemblable. Peut-être des recherches ultérieures me donneront elles une certitude.
Je me suis attelé à un travail que je consacre à la « Commission des Arts de Seine et Oise » pendant la Révolution. Le rôle de cette commission instituée en décembre 1792 a été important et utile. La chose est intéressante, mais ce qui me manque, c’est le temps. On est si occupé et si dérangé dans notre métier.
Avec mes bien sincères remerciements, veuillez agréer, cher Monsieur, la nouvelle assurance de mes bien dévoués sentiments.
[Emile Coüard] »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre concernant le décor de salles du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 23 décembre 1908
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le soussigné, verbalement et dans un rapport du 9 juin auquel il se réfère, a fait connaître à l’administration qu’il y avait lieu de charger MM. Albert Gérard et d’Espouy, artistes peintres, comme suite à ce qu’ils ont exécuté dans diverses parties du château, de décorer la tour sud-ouest achevée récemment, cette décoration étant la terminaison des travaux de reconstruction de la façade du château.
Il rappelle que, précédemment, il avait proposé d’imputer la dépense sur les fonds des Bâtiments civils comme un travail complémentaire sur les crédits mis à sa disposition, mais que cette affectation n’avait pas été acceptée par l’administration. Les ressources nécessaires devaient être imputées sur les crédits dont disposent les Beaux-Arts. Rien n’a été fait.
Le soussigné a fait connaître que les études préparatoires avaient été faites par M. Gérard, d’accord avec l’architecte et le conservateur du musée M. Reinach, auquel les locaux seraient déjà remis si ce travail était achevé. Il y a donc lieu de considérer l’exécution comme urgente. Le soussigné renouvelle son instance d’allouer un crédit de 5500 francs à répartir ainsi : 4000 francs pour l’œuvre de peinture à exécuter par M. Albert Gérard et 1500 francs pour étude et exécution par M. d’Espouy, qui a été chargé de travaux de décoration dans la grande salle dite de Mars, ce qui le désigne pour ce complément.
L’architecte du château
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le décor de salles du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Minute de lettre du 6 mars 1913
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts à monsieur Daumet, membre de l’Institut, architecte en chef
J’ai l’honneur de vous faire savoir que M. Girard vient d’être chargé d’exécuter un panneau décoratif pour le château de Saint-Germain.
Je vous prie de fournir à cet artiste, qui a été invité à s’entendre avec vous, tous renseignements nécessaires en ce qui concerne la forme générale et les dimensions à donner à son ouvrage.
J’ajoute que, dès l’ouverture du budget de 1910, je proposerai à M. le ministre de confier également à M. Girard les deux autres panneaux que vous avez demandés. »

Ministère de l'Instruction publique

Etat des meubles au château du Val à Saint-Germain-en-Laye

« Pour madame la comtesse de La Marque
Etat des effets qui sont au Val appartenants à madame la duchesse de Brancas, dame d’honneur de madame la Dauphine
Dans la chambre du château
Deux grands carrés de toellette, deux boettes rondes, deux autres plus petites, deux boettes carrées longues, le tout de bois de la Chine, trois flacons de cristal blanc avec leurs bouchons bordés dorés
Un pot à pommade de porcelaine couvert
Une petite table de bois de noyer garni de son tiroir ou écritoire
Dans l’antichambre du château
Douze chaises de bois blanc foncées de paille
Une petite armoire en forme de demy sintre de bois de chêne
Dans la chambre en bas sur la cour
Le lot en niche de damas jeaune et blanc, les rideaux du lit, des fenêtres, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche de la courtepointe de même étoffe que le lit et la tapisserie de la chambre
Un petit miroir de toillette sur la cheminée
Un feu composé de deux chenêts, pelle, pincette, un soufflet et un ballay
Une chaise percée, une table de nuit de bois de noyer garnies de leurs pots
Une petite table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse de deux matelats, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe de siamoise de la porte jeaune et blanche pareille au lit et à la tapisserie des garde robbes et antichambres
Dans la chambre en bas sur le jardin
Le lit en niche de damas bleu et blanc, les rideaux du lit, de fenêtre de même
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe de même étoffe que le lit et la tapisserie de la chambre
Il n’y a point de fauteuil ny de chaise
Un petit miroir de toillette sur la cheminée
Une chaise percée, une table de nuit, un bidet de bois de noyer garnis chacun de leurs pots
Un feu composé de deux chenets, pelle, pincette et un soufflet
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe de siamoise pareille au lit
Dans la chambre en haut sur la cour
Le lit en niche de damas jeaune, les rideaux du lit, de fenêtre, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe pareille au lit
Une chaise percée et une table de nuit de bois de noyer garnies de leurs pots
Un feu composé de deux chenets, pelle, pincette, soufflet et ballay
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe pareille à la tapisserie
Il n’y a point de traversin
Dans la chambre sur le jardin
Le lit en niche de damas vert et blanc, les rideaux du lit de fenêtre, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe pareille au lit
Une table de nuit de bois de noyer garnie de son pot de chambre
Un petit miroir de toellette sur la cheminée
Un feu composé de deux chenets, pelle et pincette, soufflet et ballay
Une table de toellette de bois de noyer garnie de ses tiroirs, miroir, flacons, pots à pommade, boettes à poudre et brosse
Dans la garde robbe sur le jardin
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’un lit de plumes, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe pareille à la tapisserie
Un bidet en forme de tabouret couvert en cuivre rouge
Toutes les garde robbes et antichambres du pavillon ainsy que la petite garde robbe du château sont tapissées de siamoises de la porte jeaune et blanc
Dans l’entresolle du château à gauche
Une armoire neuve de bois de chêne garnie de quatre planches
Un lit composé d’une couchette garnie de sa paillasse, de deux matelats, d’un traversin et d’une courtepointe de siamoise de la porte jeaune et blanc
Une chaise percée garnie de son pot
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Un panier à chauffer du linge
Dans l’entresolle à droitte
Une grande et vieille armoire de bois de chêne garnie de trois planches
Un lit composé d’une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats et d’une courtepointe de siamoise pareille au lit
Un autre lit composé d’une couchette garnie de trois matelats, d’un lit de plumes et d’une courtepointe pareille au lit
Une table de nuit de bois de noyer garnie de son pot
Une table de toillette
Dans la cuisine
Un tournebroche avec sa chaisne de fer, sa corde et son poids de pierre
Deux broches de fer, une pelle et une pincette, tenaille de fer
Une chaudière de fonte
Un panier carré d’osier blanc
Une crémaillère de fer »

La Marck, Louis-Engelbert (de)

Inventaire des textiles trouvés dans le garde-meuble du château de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence de moy Thomas Legendre, substitut juré, commis et ordonné par justice soubz et en l’absence de Michel Fromont, tabellyon juré en la prevosté de Sainct Germain en Laye et des tesmoingtz soubz scriptz a esté ce jourd’huy par Guillaume Allart, tapissyer du Roy nostre sire, suyvant le mandement a luy faict par le Roy nostre sire de bailler, delivrer et mis entre les mains de Jehan Martin, tapissyer ordinayre du Roy nostre sire et garde des meubles et ustancilles du chasteau de Saint Germain en laye, ad ce present, cent troys pieces de tappicerye, la declaration desquelles cy apres ensuict.
Premyerement six pieces de verdure a grant feuillaige semés de bestes et oyseaulx. Item sept pieces de meme verdure d’arbres et petis enffans par en bas. Item six pieces de tappicerye damaree de jaulne sur champ bleu. Item sept pieces de meme verdure sur champ jaulne. Item six pieces de fontaynes. Item sept pieces de [barré : meme] verdure semee de bestes et oyseaux. Item sept pieces de meme verdure a bestes et oyseaulx. Item six pieces de grant feullaige a bestes et chardons. Item six pieces de bergerye et vollerye a haulte lisse. Item six pieces de sauvaiges. Item unze pieces de l’Hospital d’amours tant grandes que petites parmi lesquelles y en a eu aucunes qui ont esté couppees et faict de l’une deux. Item sept pieces de bucherons. Item quinze grandz pieces de tapisserye dont huict desd. pieces en est contenu l’histoire de Moyse et les sept autres en est aussi contenu les douze moys de l’an historiees, lesquelles quinze grandz pieces de tappicerye susd. sont neusves, seynes et entieres, garnyes an thouelle et ruben par hault et par bas, par les costez et montans par voye avec du cordage par hault servant pour tendre icelles, et les autres qui sont quatre vingtz huict pieces qui sont toutes cassees et rompues faulte de garniture et de rantraicture. Plus a esté ced. joud’huy baillé, delivré et mis en les mains dud. Jehan Martin par led. Allart une grant piece de vellours vert de huict laiz sur troys aulnes et ung quart de haulteur doublé de damas vert, ung rideau de drap vert d’un lay et demy sur troys aulnes de hault, ung aultre petit rideau de drap vert d’un lay et demy sur deux aulnes de hault, sept baies fait pour soustenir les tappiceryes avecques ung petit tabernacle de boys doublé par dedans de lynomfle, lesquelles tappiceryes et ustancilles cy dessus declairees estoient en la salle des mebles dud. chasteau que led. Allard a dict le tout luy avoir esté baillees en sa garde par le commandement du feu roy, que Dieu absolve, des le premyer jour de fevryer dernier passé y en ung an, et icelles tappiceryes prinses assavoir quatre vingtz huict pieces du consierge de Fontaynebleau, de la reception desquelles il dict avoir baillé recepissé aud. consierge par le commandement de monsieur l’Amyral, et les autres quinze grandz pieces en lad. salle [barré : des meubles], de la reception desquelles il dict aussi avoir baillé recepissé a deffunct maistre Jacques Duval, tresorier de l’Espargne, par le commandement de mond. seigneur l’Amyral, desquelles tappiceryes et ustancilles, ensemble des clefz de lad. salle des meubles dud. chasteau de Sainct Germain en Laye, led. Jehan Martin s’est chargé et en ce faisant a promis an quicter, descharger et faire tenir quicte led. Boullard (sic) et ses biens envers le roy notred. sire et autres qu’il apartiendra, ensemble de toutes parts, dont lesd. Guillaume Allard et Jehan Martin respectivement m’ont requis lettre, ce que leur ay auctroyé pour leur servir. Et estoient ad ce present noble homme Gratien de la Salle, escuyer, et honnorables hommes René Caillou, jardinyer du Roy nostre sire, et Mathurin Bon, serruryer dud. seigneur aud. Saint Germain en Laye. »

Lettre concernant la vente de boiseries et de bois provenant des démolitions du château de Saint-Germain-en-Laye

« A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
J’ai fait ranger dans la cour et dans les fossés du château de Saint-Germain-en-Laye des vieilles boiseries hors de service aussi bien que des bois de charpente de médiocre qualité et qui ne pourraient être utilisés dans les ouvrages de restauration ordonnés par Votre Excellence.
Ces vieux matériaux sont un embarras dans le chantier déjà assez restreint servant aux travaux. Les remblais qui s’effectuent ont entraîné déjà le déplacement des objets et la conservation de ces débris entrainerait des dépenses continuelles. Pour conserver ces débris d‘une façon convenable, il faudrait pouvoir les abriter et aucune partie du château ne pourrait jamais recevoir pareil dépôt.
J’ai l’honneur en conséquence d’adresser à Votre Excellence, avec ce rapport, une évaluation des matériaux dont il s’agit tout en sollicitant la vente par l’administration des Domaines.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 18 novembre 1862 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la vente de boiseries provenant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 2 novembre 1864
A Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de solliciter auprès de Votre Excellence la vente, par l’administration des Domaines, de vieilles boiseries délabrées et déchirées qui ne pourraient être remises en œuvre et qui proviennent des démolitions du château de Saint-Germain.
J’ai l’honneur, en conséquence, de vous faire parvenir sous ce pli un état estimatif avec cahier des charges.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant les vitrines nécessaires pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Surintendance des Beaux-Arts
Musées impériaux
Palais du Louvre, le 10 février 1868
Monsieur de Cardaillac, directeur des Bâtiments civils
Monsieur l’Administrateur,
J’ai l’honneur de vous adresser la liste des meubles dont le musée de Saint-Germain aura besoin dans le courant de l’année présente et qui forment le complément du mobilier fourni l’année dernière par votre administration suivant les conventions établies par M. le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts :
1° salle n° 2 : vitrine le long des contreforts et sous les fenêtres, plus l’agrandissement de la vitrine des types près la cheminée
2° salle n° 3 : petite vitrine portative près la cheminée
3° salle n° 4 : armoire derrière le bureau de M. le conservateur pour y placer les catalogues et papiers courants
4° salle n° 5 : vitrine le long des contreforts près la porte de la bibliothèque et sous la fenêtre
5° salle n° 6 : vitrine le long des contreforts et une cinquième vitrine horizontale
6° salle n° 7 : vitrine de milieu pour bijoux, avec coffre-fort
7° salle n° 8, à l’entresol : deux vitrines à inscriptions gallo-romaines
8° deux petites vitrines portatives pour objets dont les salles ne sont pas encore livrées par l’architecte.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.
Le sénateur, surintendant des Beaux-Arts
Comte de Nieuwerkerke »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant les vitrines nécessaires pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 20 mars 1868
Le ministre à M. le surintendant des Beaux-Arts
Monsieur le Surintendant,
J’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai autorisé l’établissement, dans les salles du musée gallo-romain du château de Saint-Germain-en-Laye, des vitrines indiquées dans votre lettre du dix février. Les travaux seront exécutés par ordre d’urgence sur les deux exercices 1868 et 1869. »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant une vitrine destinée au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Surintendance des Beaux-Arts
Musées impériaux
Palais du Louvre, le 6 mai 1868
A Son Excellence le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
La nécessité où nous avons été de placer à l’entresol du palais de Saint-Germain la grande vitrine d’Alise entraîne quelques modifications du meuble primitif qui, de plus, doit être vitré le plus promptement possible afin de préserver de la poussière le plan aujourd’hui achevé et que M. Maître va peindre prochainement.
J’ai donc l’honneur de prier Votre Excellence de demander à l’administration des Bâtiments civils les diverses modifications pour lesquelles je me suis entendu avec M. Millet.
Quelques-uns des meubles antérieurement demandés pourront être ajournés si le budget disponible ne permet pas de faire le tout à la fois.
Je crois devoir vous dire, Monsieur le Ministre, que la vitrine telle qu’elle est a été construite dans les ateliers de l’Empereur à Meudon et n’a rien coûté au musée. Les modifications demandées sont faites d’accord avec M. de Reffye.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Le sénateur, surintendant des Beaux-Arts
Comte de Nieuwerkerke »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

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