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Description archivistique
Loisirs et promenades
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Note concernant l’aménagement du cimetière du Pecq en contrebas de la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments et de la dotation immobilière
Bureau des Bâtiments
Minute de lettre
Paris, le 27 juin 1857
Note à M. le ministre
La commune du Pecq fait établir en ce moment un cimetière sur la côte qui s’élève entre la Seine et la terrasse de Saint-Germain-en-Laye. Les murs de clôture de ce cimetière sont déjà en partie construits. Ils sont à une distance d’à peine 100 m. du mur de la terrasse.
La ville de Saint-Germain voit avec le plus grand regret l’adoption de cette mesure dont les conséquences sont faciles à apprécier ; une promenade, renommée dans toute l’Europe pour la vue riante et étendue qu’elle offre aux visiteurs, va maintenant avoir à ses pieds un lieu que partout on a soin d’éloigner autant que possible des habitations et des endroits fréquentés.
Si, comme tout porte à le craindre, ce voisinage cause un grand préjudice à la ville, il n’est pas moins regrettable pour le domaine de la Couronne, qui voit ainsi dépréciée l’une de ses plus magnifiques dépendances, précisément au moment où elle en entreprend la restauration et l’embellissement.
Il est bien fâcheux que l’administration n’en ait pas été prévenue par ses agents locaux lorsque l’enquête préalable, exigée par la loi, a été publiée. Elle aurait été à même d’y former opposition.
Aujourd’hui, il paraît difficile de revenir sur le projet par les voies administratives ordinaires, mais peut-être le ministre jugerait-il qu’il y aurait lieu d’en écrire au ministre de l’Intérieur, qui s’empresserait assurément de déférer au désir de Sa Majesté s’il lui était exprimé.
Pour le chef de division,
Le chef de bureau »

Ministère d'Etat

Récit d’un concert militaire donné sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Une température vraiment printanière a signalé la journée de dimanche dernier, aussi la musique des Lanciers de la Garde s’est-elle encore réunie sur le parterre, à l’entrée de l’allée Louis XIV. Le public s’est monté plus nombreux que le dimanche précédent, mais on se demandait pourquoi, en attendant que e temps soit assez doux pour que la musique reprenne possession du kiosque de la terrasse, trop exposé encore à l’âpreté des vents du nord-est, le fermier des chaises n’en avait pas, en prévision d’une belle matinée, apporté sur le terrain provisoire, d’abord le nombre nécessaire pour les artistes, et ensuite une certaine quantité dont n’eussent pas manqué de profiter la plupart des auditeurs et surtout des dames.
Le programme de ce dernier concert, n’ayant été remis à l’imprimerie de l’Industriel que le samedi à trois heures et demie, n’a pu être inséré dans le numéro qui a paru le soir même. Nous devions cette explication à la grande quantité de nos abonnés qui ont réclamé à cet égard, et qui vont trouver plus loin, comme à l’ordinaire, celui de demain, s’il nous parvient en temps utile. »

Note sur la vie et les promenades à Saint-Germain-en-Laye

« Laissons maintenant la plume au chroniqueur du Moniteur du Soir, auquel nous nous permettons d’adresser, entre lignes, quelques questions ou observations, toutes de localité.
« A l’heure où j’écris, il y a une foule de Paris hors Paris.
Il y a le Paris de Ville-d’Avray et le Paris de Bougival, qui sont de petits Paris. Il y a encore le Paris de Versailles et celui de Saint-Germain, qui sont de grands Paris. Puis, en allant plus loin, le Paris de l’Isle-Adam et le Paris de Chantilly, qui sont des Paris champêtres qui croient habiter la campagne parce qu’ils jouent la comédie dans de beaux châteaux.
Tous ces Paris sont des fils du Paris où se promènent les boulevards.
Il y a des Parisiens ainsi faits qu’ils se croiraient perdus s’ils demeuraient dans leur ville natale aussitôt que brille au zénith le soleil du mois de juillet.
Ils ont cette conviction bizarre qu’on n’y respire plus.
On a beau leur représenter que douze ou quatorze cent mille personnes ne se lassent pas d’y manger leur soupe quotidienne et qu’elles ne s’en portent pas plus mal, rien n’y fait.
Elles émigrent.
Il faut se retremper dans l’air pur des champs, disent-elles.
Honneur à toutes les illusions !
En conséquence, la plupart de ces personnes prudentes s’en vont planter leurs tentes dans des chefs-lieux de canton comme Saint-Germain, ou de sous-préfecture comme Pontoise.
Mantes la jolie, et Corbeil, en savent quelque-chose.
C’est une ville après une ville, des moellons après des moellons.
Mais on l’a dit : Il n’y a que la foi qui sauve.
Vous plaît-il que nous suivions Paris extra muros ? Une promenade fait toujours du bien.
Vous plaît-il encore que nous prenions Saint-Germain pour objectif ? Oui, n’est-ce pas ? Donc partons.
Mais d’abord, que dit le dictionnaire, à propos de cette résidence qui domine si fièrement le cours de la Seine.
Il vous dira que Saint-Germain est un chef-lieu de canton du département de Seine-et-Oise situé à 12 kilomètres de Paris, qu’on y compte 15000 habitants à peu près, et qu’on y voit toujours un ou deux régiments de cavalerie en garnison. (Un seul, si vous voulez bien, et depuis quelques années seulement un bataillon d’infanterie). Il ajoutera qu’on y remarque une salle de spectacle, une bibliothèque qui compte environ 6000 volumes, une crèche, un orphelinat, plusieurs associations de bienfaisance, une société philharmonique, deux imprimeries, deux journaux hebdomadaires, un abattoir, et que l’industrie locale a pour objet la fabrication de la bonneterie, des étoffes de crin, des cuirs vernis, de la faïence.
Si vous le pressez de questions, il ne manquera pas de vous parler du vieux château que Louis XIV abandonna pour se fixer à Versailles.
Voilà qui est fort bien, Dictionnaire, mon ami ; je tiens vos renseignements pour fort exact ; mais ce n’est point cela que je vous demande.
Et la physionomie, et le site pittoresque, qu’en faites-vous, s’il vous plaît ?
A ce point de vue, Saint-Germain se compose de trois choses : un restaurant, une terrasse et une forêt. (Et la ville de 15000, s’il vous plaît ?)
Ces trois choses varient d’aspect suivant qu’on se transporte à Saint-Germain un jour de la semaine ou un dimanche.
Et à ce propos-là, je ne sais pas comment les vagons du chemin de fer de la rue Saint-Lazare s’y prennent pour transporter les Parisiens qui s’échappent de leur patrie dès l’aurore du jour dominical.
Bon Dieu ! doivent-ils être fatigués le soir !
Saint-Germain, qui n’a que des colonies de Parisiens pendant la semaine, en a des populations le dimanche ; chaque convoi en amène par flots, et ils se succèdent d’heure en heure.
Les quinconces qui couvrent de leur ombrage l’espace compris entre la forêt et le château, ressemble au jardin des Tuileries, à cette différence près qu’il y a peut-être un peu plus de de monde encore. Et cependant…
On y voit des chaises comme aux Champs-Elysées (beaucoup trop bienveillant en vérité) ; on y fait de la musique comme sur la terrasse de Bade, et on y prend prétexte de ce qu’on est à la campagne – à la campagne avec cent rues autour de soi (donc il y a une ville derrière votre premier décor) – pour s’habiller comme à Dieppe ou à Vichy.
Les melons s’y promènent et les tudors y font la roue.
Quant aux chapeaux qu’on y rencontre, s’ils sont plus larges qu’une soucoupe, on ne les salue plus.
Sous l’ombre des futaies, dix mille éventails (oh ! dix mille et même moins) s’agitent galamment ans des mains bien gantées. La foule est assise, la foule se promène, la foule cause. Elle a devant elle la plaine du Vésinet constellée de villas et un horizon sans limite où se découpe la silhouette du mont Valérien.
Cependant sur la terrasse vont et viennent de brillants équipages, qui prouvent assez que l’avenue de l’Impératrice n’a pas le monopole de toutes les voitures de Paris. Les unes cherchent le château du Val, d’autres arrivent du château de la Muette. (Qu’allaient-elles faire à ce rendez-vous de chasse fermé presque toute l’année, à l’extrémité d‘une route sablonneuse de deux lieues ?)
On dirait une campagne peuplée de marquises et de vicomtes.
[p. 155] Si l’on fait un pas dans la forêt, un autre spectacle frappe les yeux.
Ce ne sont que Dryades en crinolines et Sylvains en jaquettes qui folâtrent parmi les futaies. Jamais les vallons de la Grèce mythologique n’en virent autant ni si gais. Galathée sommeille sur l’herbe ; Endymion épluche des noisettes.
Et chaque arbre a sa nymphe endimanchée, comme chaque buisson son berger. S’il n’a pas de pipeaux, il a des cigares.
On ne connut jamais forêt plus civilisée.
On regarde et on s’épouvante, à la pensée de l’appétit que ces populations vont déployer à l’heure du dîner !
Vers quelles salles pantagruéliques vont-elles s’abattre ?
C’est un problème qui ferait pâlir les économistes.
Rassurez-vous ! un restaurant est là (Et les autres, ceux de la ville, et de très bons aussi, que vous laissez derrière le rideau ?) qui se charge d’en résoudre le plus grand nombre.
A l’heure où la dernière fanfare retentit sous les voûtes fraîches des marronniers, dirigez-vous vers le pavillon d’Henri IV.
Dans la semaine, ce petit coin de campagne de Paris qu’on appelle Saint-Germain change d’aspect.
Il s’y trouve des boutiques et des banquiers come dans la rue Richelieu ; on y fait le commerce comme dans la rue des Lombards, et les habitants y causent de leurs affaires comme sur le boulevard. (Ah ! bah !)
Si l’on ne savait qu’on est à la campagne, on serait persuadé qu’on habite une ville. (En vérité ?)
On y voit même des trompettes (???) et des marchands de bric-à-brac.
Les bergères de la forêt, avec leur escorte de Faunes et d’Egipans, ont disparu.
Mais, par exemple, on s’étonne de la quantité d’Anglais et d’Anglaises qui gazouillent sous les marronniers.
Voilà une chose que le dictionnaire ne dit pas !
Saint-Germain, cette ville qui pourrait être un chef-lieu de préfecture dans certains départements, et dont les Parisiens, par un effort de leur fantaisie, ont fait une campagne, Saint-Germain a été conquis par les Anglais.
On n’y voit que des enfants blonds de naissance ou blonds par imitation ; et tous parlent le plus pur idiome de Charles Dickens et de lord Byron.
Ces Anglais qui possèdent Saint-Germain descendent-ils des compagnons du roi Jacques ? ou se sont-ils nuitamment, par petites troupes, installés dans la ville ? On ne sait. Toujours est-il qu’ils l’ont et qu’ils la gardent. (Qui s’en serait jamais douté ?)
Ce sont eux qui louent les maisons aux Parisiens de l’été. (On apprend tous les jours.)
La campagne de Saint-Germain est éclairée au gaz. (La ligne de chemin de fer, c’est possible, mais les campagnes ! nous ne pouvons l’obtenir même sur la terrasse.)
Les animaux sauvages qui peuplent la forêt savent si bien que la futaie, le gaulis et les jeunes taillis leur appartiennent six jours par semaine que, du lundi au semaine inclusivement, ils envoient des émissaires, lapins en bas âge et biche à la fleur de l’adolescence, jusqu’aux frontières de la ville. Les quinconces même, en plus de tant d’Anglais, ont vu des lièvres et des chevreuils.
Mais dès l’aube naissante du septième jour, ils se réfugient dans des retraites profondes dont les gardes seuls ont le secret.
Les quadrupèdes cèdent la place aux bipèdes.
On peut dire de Saint-Germain que la ville s’endort quand le pavillon d’Henri IV ferme ses portes. (Venez quelque soir nous visiter, cher monsieur Paul, et vous trouverez plus d’une bonne maison, plus d’une aimable famille, où sans trop vous ennuyer vous pourrez passer la veillée, même après la fermeture de l’huis du pavillon Henri IV ; vous y pourrez faire aussi quelque bout de conversation avec Auguste Luchet, de la Vigne et du Monde illustré, Gatayes, du Siècle, Hebhrard, du Temps, Eugène Chapus, du Sport, qui ne dédaignent pas trop notre vieille ville, en dehors de son restaurant, de sa terrasse et de sa forêt.)
C’est l’heure où cette portion de Paris qui a eu fantaisie de rendre visite à l’autre s’en retourner chez elle.
Un flot l’avait apportée, un flot la remporte.
Où j’écris flot, lisez convoi. (Convoi et enterrement de la vérité et de l’exactitude.)
4 août 1866
Paul Sic »
(Moniteur du Soir) »

Lettre concernant une demande d’utilisation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre du 11 août 1855
Monsieur l’inspecteur général des Travaux à M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Par dépêche en date du 9 de ce mois, vous demandez l’autorisation de disposer de la cour du château de Saint-Germain pour en faire une salle de concours musical le 19 août, à l’occasion de la fête de S. M. l’Empereur.
S. E. le ministre d’Etat, à qui j’ai dû donner connaissance de votre demande, a jugé que le château est en trop mauvais état pour qu’il soit possible d’y laisser pénétrer, même dans la cour.
J’ai donc le regret de ne pouvoir vous être agréable en cette circonstance, mais j’espère que l’administration municipale trouvera facilement un local pour remplacer celui que je ne puis laisser à sa disposition.
Agréez, Monsieur le Maire, etc.
Signé Guillaumot »

Ministère d'Etat

Récit par Karl Gottlob Ferdinand von Polenz de sa visite à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 337] Von geschichtlichen Eindrücken überfüllt, fuhr ich, mit unserm Landsmanne, dem Montmartre und den Maifons blanches (wo Blücher während der Schlacht von Paris gehalten haben soll) vorüber, durch das Dorf und die Barrière Clichy in die Straße gleiches Namens, von wo wir auf der Eisenbahn uns nach St. Germain-en-Laye begaben ; eine 5 Stunden von Paris an der Seine anmuthig gelegene Stadt, in der die reich gewordenen Pariser Gewürzkrämer (épiciers) in schönen Landhäusern, von den Sorgen ihrer Geschäfte wohl eine andere Ruhe suchen, als die, welche der Herr auch ihnen verheißen hat. Die Aussicht von der dasigen Terrasse ist weit reizender, als ich eine solche in der Nähe von Paris erwartet hatte, und die in wiederholten Krümmungen zwischen Weinhügeln, üppigen Wiesen und lachenden Gärten sich hindurchwindende Seine hat das Bild veranlaßt, daß fie, von der Hauptstadt zauberisch angezogen, immer wieder zu ihr sich wenden müsse.
Auch St Germain, in dessen von Franz I. gebautem Schlosse sich jetzt eine Militärstrafanstalt befindet, ist reich an geschichtlichen Erinnerungen. Ludwig XIV. wurde hier in einem Hause an der Terrasse geboren, an dem man eine Wiege angebracht sieht. Er wählte, da ihm das Andenken an die Unruhen der Fronde Paris unbehaglich machte, das dasige Schloß zu seiner Residenz, bis ihn der stete Anblick des Kirchthurmes von St. Denys an den Tod erinnerte und in seinem [p. 338] Lebensgenusse unangenehm störte. Da vertauschte er diesen lieblichen Aufenthalt mit der Einöde von Verfailles, die er erst mit ungeheurem Aufwande von Kosten zu seiner Residenz umschaffen mußte. Er suchte in der Ueberwindung der Natur seine Größe und den fehlenden Fluß durch die bekannten kostbaren Wasserleitungen zu ersetzen. »

Polenz, Karl Gottlob Ferdinand (von)

Récit par Maria Edgeworth de sa visite au château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 113] À Saint-Germain, ce vaste palais qui servait il y a peu de temps encore de caserne à l’armée anglaise, notre guide féminin était extrêmement bien informé. Réellement, François Ier, Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIV et Mlle de la Vallière semblaient avoir été de ses connaissances intimes. Elle connaissait tous leurs secrets. Elle nous montra la chambre de
Mlle de la Vallière ! Une chambre resplendissante de dorures, – de dorures qui ont contribué à dérober à sa vue les souffrances de l'avenir ! – La pauvre femme ! Ces ors ont, par exception, échappé à la destruction révolutionnaire.
Dans la hauteur de la voûte si dorée de cette pièce, le guide nous montra une trappe par laquelle Louis XIV descendait. Comment on a pu aménager cette trappe, je ne le comprends pas bien ; cela dut être un travail périlleux à [p. 114] cause de l’élévation de la chambre. Mais mon guide féminin, qui certainement l’a vu faire, m’assura que Sa Majesté descendait très tranquillement dans son fauteuil, et, comme elle tenait de grosses clefs dans sa main, et qu'elle était presque aussi grosse que Mrs Liddy, je ne me hasardai ni à la contredire, ni à émettre aucun doute. »

Edgeworth, Maria

Lettre concernant un défilé militaire tenu sur la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Section des Palais et manufactures
Service des eaux de Versailles et de Marly
Bougival, le 11 septembre 1853
A Son Excellence le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous informer qu’hier 10 du mois, de grandes manœuvres et un défilé ont eu lieu sur la terrasse de Saint-Germain. Prévenu incidemment et très peu de tems avant ces opérations, je n’ai pas quitté le terrain afin de pouvoir constater l’état des lieux après le départ des troupes. Il résulte de mon examen 1° que l’artillerie et la cavalerie ont endommagé les remblais que j’avais fait exécuter dernièrement, 2° que les petites parterres de rosiers sont tellement piétinés qu’il faudra les labourer de nouveau, en outre plusieurs parties de treillage sont brisées, surtout celles qui fermaient le passage de l’ancienne grille du chemin de fer. La réparation de tous ces petits dégâts coûtera 6 à 800 francs que je ne puis plus prendre sur mon entretien ordinaire et qui devrait être, ce me semble, payés par la Guerre.
Il est bien regrettable, Monsieur le Ministre, que des opérations de cette importance puissent avoir lieu sur le domaine de la Liste civile sans que votre administration en soit informée car, en dehors des dégradations matérielles, il pourrait en résulter de très graves accidents. En effet, devant une affluence de monde aussi grande que celle que j’ai vue hier, la police devient complètement impossible avec les moyens à ma disposition. Il faudrait avoir de la troupe en assez grand nombre pour faire respecter les mesures d’ordre indispensable en pareille circonstance.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, avec un profond respect, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
L’architecte des forêts impériales de Saint-Germain et de Marly
X. Dufrayer »

Ministère d'Etat

Commentaires d'Archibald Alison sur le château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 85] St Germain, though less picturesquely situated than St Cloud, presents features, nevertheless, of more than ordinary magnificence. The Palace, now converted into a school of military education by Napoleon, is a mean irregular building, though it possesses a certain interest, by having been long the residence of the exiled house of Stuart. The situation, however, is truly fitted for an imperial dwelling; it stands on the edge of a high bank overhanging the Seine, at the end a magnificent [p. 86] terrace, a mile and a half long, built on the projecting heights which edge the river. The walk along this terrace is the finest spectacle which the vicinity of Paris has to present. It is backed along its whole extent by the extensive forest of St Germain, the foliage of which overhangs the road, and in the recesses of which you can occasionally discern those beautiful peeps which form the peculiar characteristic of forest scenery. The steep bank which descends to the river is clothed with orchards and vineyards in all the luxuriance of a southern climate; and in front, there is spread beneath your feet the wide plain in which the Seine wanders, whose waters are described at intervals through the woods and gardens with which its banks are adorned; while, in the farthest distance, the towers of St Denis, and the heights of Paris, form an irregular outline on the verge of the horizon. It is a scene exhibiting the most beautiful aspect of cultivated nature, and would have been the fit residence for a Monarch who loved to survey his subjects’ happiness: but is was deserted by the miserable weakness of Louis XIV, because the view terminated in the cemetery of the Kings of France, and his enjoyment of it would have been destroyed by the thoughts of mortal decay. »

Alison, Archibald

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