Le musée Gallo-Romain est créé par décret impérial le 8 mars 1862 ; Claude Rossignol, directeur des archives de la Côte-d'Or, est nommé directeur, et Philibert Beaune est désigné peu après attaché à la conservation. Comme les musées de Versailles et du Luxembourg, le musée appartient à la seconde conservation des Musées impériaux. A sa création le musée ne conserve aucune collection et ne répond à aucun projet scientifique officiel. Dès 1864, Auguste Jean-Baptiste Verchère de Reffye, officier d'intendance de Napoléon III, propose à l'empereur un projet novateur. Le 1er avril 1865, la première réunion de la Commission consultative pour l’organisation du musée se réunit sous la présidence du Comte de Nieuwerkerke, surintendant des Beaux-Arts. Cette Commission regroupe de grands noms de l’archéologie, de la paléontologie, de la géologie, de la numismatique, de l'épigraphie et de l'architecture comme Alexandre Bertrand, Édouard Lartet, Félix de Saulcy. La commssion ratifie le projet initial de Verchère de Reffye. Dès août 1866, Alexandre Bertrand assure la direction du musée, alors que Claude Rossignol est écarté.
En 1866, il est précisé que « le musée de Saint-Germain a pour but de centraliser tous les documents relatifs à l’histoire des races qui ont occupé le territoire de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu’au règne de Charlemagne ; de classer ces documents d’après un ordre méthodique ; d’en rendre l’étude facile et à la portée du public ; de le publier et d’en propager l’enseignement ».
Le Musée des Antiquités nationales est donc le premier musée consacré entièrement à l’archéologie du territoire national.
Les sept premières salles sont inaugurées par l’Empereur le 12 mai 1867, lors de l'exposition universelle.
Quarante-quatre salles sont ouvertes au public en 1907.
La naissance du musée et son développement est inséparable de celle de la Commission de Topographie des Gaules et de l'action des sociétés savantes. Parmi les toutes premières collections à être entrées figurent celles de Jacques Boucher de Perthes, considéré comme le père de la préhistoire, qui révélèrent, au milieu du XXe siècle, l’existence d’hommes préhistorique antérieure aux Gaulois.
L’essor de la préhistoire française connait par la suite une extraordinaire expansion, grâce au travail de Gabriel de Mortillet, attaché de la conservation au musée et père de la chronologie préhistorique, qui fit entrer de très nombreuses séries archéologiques de référence au musée. On doit également à Édouard Piette la plupart des pièces d’art paléolithique conservées au musée.
Dans l’entre deux guerres, Henri Hubert concevoit une refonte complète des collections du musée, en leur adjoignant une section d’archéologie comparée, faisant notamment appel aux découvertes de l’Extrême Orient.
Les grands archéologues du XXe siècle ont contribué à l’enrichissement et à l’étude des collections, comme en particulier l’Abbé Breuil, Louis Capitan, Henri et Jacques de Morgan, l’Abbé Cochet, Joseph Déchelette, et bien d’autres encore.
Des collections nouvelles continuent d’entrer à Saint-Germain. Elles proviennent des recherches actuelles menées en France ou à l’étranger, comme l’extraordinaire série d’objets de Nouvelle-Guinée, collectée parPierre Pétrequin, ou encore d’importantes fouilles de sauvetage, comme l’exceptionnel mobilier des tombes à char gauloises de l’aéroport de Roissy découvert en 1995.
Publié
Complet
Seuls les doublons des copies ont été éliminés
Versement au centre des archives
Fonds ouvert
Les dossiers ont longtemps été conservés en boite au 2ème étage du musée avant de rejoindre les armoires de l’entresol, au secrétariat général, pour un accès plus aisé du personnel scientifique. La collecte des dossiers clos a été entreprise en avril 2018.
Roxane Ritter
Conformément à la réglementation en vigueur (Code du patrimoine article 213-1 à 8)
Selon règlement de la salle de lecture
Le musée Gallo-Romain est créé par décret impérial le 8 mars 1862 ; Claude Rossignol, directeur des archives de la Côte-d'Or, est nommé directeur, et Philibert Beaune est désigné peu après attaché à la conservation. Comme les musées de Versailles et du Luxembourg, le musée appartient à la seconde conservation des Musées impériaux. A sa création le musée ne conserve aucune collection et ne répond à aucun projet scientifique officiel. Dès 1864, Auguste Jean-Baptiste Verchère de Reffye, officier d'intendance de Napoléon III, propose à l'empereur un projet novateur. Le 1er avril 1865, la première réunion de la Commission consultative pour l’organisation du musée se réunit sous la présidence du Comte de Nieuwerkerke, surintendant des Beaux-Arts. Cette Commission regroupe de grands noms de l’archéologie, de la paléontologie, de la géologie, de la numismatique, de l'épigraphie et de l'architecture comme Alexandre Bertrand, Édouard Lartet, Félix de Saulcy. La commssion ratifie le projet initial de Verchère de Reffye. Dès août 1866, Alexandre Bertrand assure la direction du musée, alors que Claude Rossignol est écarté.
En 1866, il est précisé que « le musée de Saint-Germain a pour but de centraliser tous les documents relatifs à l’histoire des races qui ont occupé le territoire de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu’au règne de Charlemagne ; de classer ces documents d’après un ordre méthodique ; d’en rendre l’étude facile et à la portée du public ; de le publier et d’en propager l’enseignement ».
Le Musée des Antiquités nationales est donc le premier musée consacré entièrement à l’archéologie du territoire national.
Les sept premières salles sont inaugurées par l’Empereur le 12 mai 1867, lors de l'exposition universelle.
Quarante-quatre salles sont ouvertes au public en 1907.
La naissance du musée et son développement est inséparable de celle de la Commission de Topographie des Gaules et de l'action des sociétés savantes. Parmi les toutes premières collections à être entrées figurent celles de Jacques Boucher de Perthes, considéré comme le père de la préhistoire, qui révélèrent, au milieu du XXe siècle, l’existence d’hommes préhistorique antérieure aux Gaulois.
L’essor de la préhistoire française connait par la suite une extraordinaire expansion, grâce au travail de Gabriel de Mortillet, attaché de la conservation au musée et père de la chronologie préhistorique, qui fit entrer de très nombreuses séries archéologiques de référence au musée. On doit également à Édouard Piette la plupart des pièces d’art paléolithique conservées au musée.
Dans l’entre deux guerres, Henri Hubert concevoit une refonte complète des collections du musée, en leur adjoignant une section d’archéologie comparée, faisant notamment appel aux découvertes de l’Extrême Orient.
Les grands archéologues du XXe siècle ont contribué à l’enrichissement et à l’étude des collections, comme en particulier l’Abbé Breuil, Louis Capitan, Henri et Jacques de Morgan, l’Abbé Cochet, Joseph Déchelette, et bien d’autres encore.
Des collections nouvelles continuent d’entrer à Saint-Germain. Elles proviennent des recherches actuelles menées en France ou à l’étranger, comme l’extraordinaire série d’objets de Nouvelle-Guinée, collectée parPierre Pétrequin, ou encore d’importantes fouilles de sauvetage, comme l’exceptionnel mobilier des tombes à char gauloises de l’aéroport de Roissy découvert en 1995.
Publié
The Field Museum, Chicago [MAN 47386, 47588.a, 47863, 47904, 47933 ; 8 coquilles de noix de Mas d’Azil datant de l’Épipaléolithique, 6 fragments de harpons de Mas d’Azil datant de l’Épipaléolithique, 51 pièces lithiques de Mas d’Azil datant de l’Épipaléolithique, 6 galets peints de Mas d’Azil datant de l’Épipaléolithique, bois de cerf de Mas d’Azil datant de l’Épipaléolithique ; dépôt consenti sans arrêté en 1928]. - Engagement de la procédure de dépôt et suivi administratif : proposition de fin de dépôt n°200701088 (24/08/2007), ampliation de l'arrêté ministériel de fin de dépôt n°200701088 (13/09/2007), devis pour transport d’œuvres, bon de commande, bon de livraison, correspondance (2001-2008).
Natural Science Museum, Durban [MAN 44072, 44085, 44090, 44091, 44815, 45127, 45205, 45207, 45210, 45305 ; biface du Pecq du Paléolithique, pointe lunulée du Pecq du Paléolithique, grattoir du Pecq du Paléolithique, lame du Pecq du Paléolithique, 3 pièces d’industrie lithique du Pecq du Paléolithique, coin à talon de Thennes du Paléolithique, biface de Thennes du Paléolithique, biface à talon roulé de Thennes du Paléolithique, biface avec base de préhension de Thennes du Paléolithique, biface à tranchant transversal de Thennes du Paléolithique]. - Engagement de la procédure de dépôt et suivi administratif : ampliation de l'arrêté ministériel de mise en dépôt (30/11/1926), proposition de fin de dépôt n°200800949 (16/06/2008), ampliation de l'arrêté ministériel de fin de dépôt n°200800949 p(09/07/2008), devis pour transport d’œuvres, estimations pour accomplir les formalités douanières, permis de retour des œuvres en France n°80/11/08/005/52, attestation de réception d’œuvres, correspondance (2004-2012) récolement (01/08/2012).
Römisch Germanisches Zentralmuseum, Mayence [MAN 21077 ; cône d’or d’Avanton de l’Age de bronze]. - Engagement de la procédure de dépôt et suivi administratif : ampliation de l'arrêté ministériel de mise en dépôt (20/10/1977), ampliation de l'arrêté ministériel de fin de dépôt n°972 (28/06/1988).
The Nicholson Museum, Sydney [MAN 032, 17914A, 17914B, 17917, 20411, 22999, 24322A, 24322B ; écuelle de Vitry-les-Reims du Vèmesiècle avant JC, gobelet caréné à pied de la Marne du Vème siècle avant JC, gobelet caréné à pied de Vitry-les-Reims du Vème siècle avant JC, gobelet globuleux à pied de La Cheppe du Vème siècle avant JC, deux vase à profil anguleux de Saint-Etienne-au-Temple du Vème siècle avant JC, vase à bord droit vertical de la Marne du Vème siècle avant JC, vase de la Marne du Vème siècle avant JC, vase à profil anguleux de la Marne du Vème siècle avant JC]. - Engagement de la procédure de dépôt et suivi administratif : ampliation de l'arrêté ministériel de mise en dépôt (25/10/1961), proposition de fin de dépôt n°9300730 (01/09/1993), proposition de dépôt n°9300797 (21/09/1993), ampliation de l'arrêté ministériel de fin de dépôt n°9300730 (02/12/1993), ampliation de l'arrêté ministériel de mise en dépôt n°9300797 02/12/1993), bons de transport (1993), corresponance (1961-1993).
Seuls les doublons des copies ont été éliminés
Versement au centre des archives
Fonds ouvert
Les dossiers ont longtemps été conservés en boite au 2ème étage du musée avant de rejoindre les armoires de l’entresol, au secrétariat général, pour un accès plus aisé du personnel scientifique. La collecte des dossiers clos a été entreprise en avril 2018.
Roxane Ritter
Conformément à la réglementation en vigueur (Code du patrimoine article 213-1 à 8)
Les devis des dossiers du Field Museum ne seront communicables qu’en 2059. Les devis et bons de commande du Natural Science Museum ne seront communicables qu’en 2059, 2060 et 2061.
Selon règlement de la salle de lecture
Le musée Gallo-Romain est créé par décret impérial le 8 mars 1862 ; Claude Rossignol, directeur des archives de la Côte-d'Or, est nommé directeur, et Philibert Beaune est désigné peu après attaché à la conservation. Comme les musées de Versailles et du Luxembourg, le musée appartient à la seconde conservation des Musées impériaux. A sa création le musée ne conserve aucune collection et ne répond à aucun projet scientifique officiel. Dès 1864, Auguste Jean-Baptiste Verchère de Reffye, officier d'intendance de Napoléon III, propose à l'empereur un projet novateur. Le 1er avril 1865, la première réunion de la Commission consultative pour l’organisation du musée se réunit sous la présidence du Comte de Nieuwerkerke, surintendant des Beaux-Arts. Cette Commission regroupe de grands noms de l’archéologie, de la paléontologie, de la géologie, de la numismatique, de l'épigraphie et de l'architecture comme Alexandre Bertrand, Édouard Lartet, Félix de Saulcy. La commssion ratifie le projet initial de Verchère de Reffye. Dès août 1866, Alexandre Bertrand assure la direction du musée, alors que Claude Rossignol est écarté.
En 1866, il est précisé que « le musée de Saint-Germain a pour but de centraliser tous les documents relatifs à l’histoire des races qui ont occupé le territoire de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu’au règne de Charlemagne ; de classer ces documents d’après un ordre méthodique ; d’en rendre l’étude facile et à la portée du public ; de le publier et d’en propager l’enseignement ».
Le Musée des Antiquités nationales est donc le premier musée consacré entièrement à l’archéologie du territoire national.
Les sept premières salles sont inaugurées par l’Empereur le 12 mai 1867, lors de l'exposition universelle.
Quarante-quatre salles sont ouvertes au public en 1907.
La naissance du musée et son développement est inséparable de celle de la Commission de Topographie des Gaules et de l'action des sociétés savantes. Parmi les toutes premières collections à être entrées figurent celles de Jacques Boucher de Perthes, considéré comme le père de la préhistoire, qui révélèrent, au milieu du XXe siècle, l’existence d’hommes préhistorique antérieure aux Gaulois.
L’essor de la préhistoire française connait par la suite une extraordinaire expansion, grâce au travail de Gabriel de Mortillet, attaché de la conservation au musée et père de la chronologie préhistorique, qui fit entrer de très nombreuses séries archéologiques de référence au musée. On doit également à Édouard Piette la plupart des pièces d’art paléolithique conservées au musée.
Dans l’entre deux guerres, Henri Hubert concevoit une refonte complète des collections du musée, en leur adjoignant une section d’archéologie comparée, faisant notamment appel aux découvertes de l’Extrême Orient.
Les grands archéologues du XXe siècle ont contribué à l’enrichissement et à l’étude des collections, comme en particulier l’Abbé Breuil, Louis Capitan, Henri et Jacques de Morgan, l’Abbé Cochet, Joseph Déchelette, et bien d’autres encore.
Des collections nouvelles continuent d’entrer à Saint-Germain. Elles proviennent des recherches actuelles menées en France ou à l’étranger, comme l’extraordinaire série d’objets de Nouvelle-Guinée, collectée parPierre Pétrequin, ou encore d’importantes fouilles de sauvetage, comme l’exceptionnel mobilier des tombes à char gauloises de l’aéroport de Roissy découvert en 1995.
Publié
Museo Nacional, Bogotá [spécimens de haches éclatées de la vallée de la Somme ; inconnues de l’inventaire MAN]. - Engagement de la procédure de dépôt et suivi administratif :ampliation de l'arrêté miniostériel de mise en dépôt (21/01/1928), correspondance (1926-2003).
Musée du cinquantenaire, Bruxelles [série de haches paléolithiques de la vallée de la Somme ; projet de mise en dépôt de 1921 en échange d’objets provenant des fouilles des frères Siret à El Argar ou d’autres sites du Sud-Est de l’Espagne] : correspondance (1921-2005).
British Museum, Londres [pièces lithiques ; échange de 1933 contre six outils en silex clactoniens] : correspondance, inventaire, documentation (1926-2006).
Museo Nacional de Arqueologia, Historia y Etnografia, Mexico [30 têtes noires de la culture archaïque de la Vallée de Mexico et ses alentours, 60 têtes noires de la culture teotihuacana, 30 têtes noires de la zone d’Azcapotzalco, 30 têtes noires zapotèques 3 récipients de Chupicuaro, 2 récipients teotihuacanas, collier de perles vertes, 5 vases zapotèques ; projet d'échange de 1934 contre la collection complète d’objets paléolithiques de France, des objets en pierre et os du Paléolithique supérieur et des objets du Néolithique] : correspondance, documentation (1933-2005).
The Newark Museum, New Jersey [objets préhistoriques français ; demande de mise en dépôt envoyée le 17 juin 1966] : correspondance (1966).
American Museum of natural history, New York [MAN 43400 ; outils silex paléolithique ; remis à M.W.C Nelson en novembre 1922] : correspondance, inventaires, documentation (1905-2010 ).
Ashmolean Museum, Oxford [outillage lithique ; dépôt qui aurait été réalisé avant 1921] : correspondance, inventaire (2003).
Unviversity of Pennsylvania Museum of Archeology and Anthropology, Philadelphie [outils moustériens de la collection Henri Martin ; dépôt qui aurait été réalisé en 1923, sous la forme d’un don] : correspondance documentation (1923-2006).
Latvijas Vestures Muzejs, Riga [pièces lithiques ; projet de mise en dépôt datant de 1932-1933] : correspondance (1932-2004).
Royal Ontario Museum, Toronto [MAN 911.53.1 à 911.53.38 ; pièces lithiques algériennes ;dépôt réalisé en 1910-1911] : correspondance, inventaire, documentation (1909-2007).
Rheinisches Landesmuseum, Trèves [vaisselle de la culture de la Marne ; demande de mise en dépôt envoyée le 3 janvier 1939] : courrier (1939).
Musée de Vienne [bronzes ; demande de dépôt envoyée en 1954] : courrier (1954).
Schweiz Landesmuseum, Zürich [MAN 6266 ; tissu façonné noir provenant de la collection Keller ; proposition d’échange du 11 février 1936 contre du matériel lacustre] : correspondance (1936).
Musée d’Algérie indéterminé [objets indéterminés ; demande envoyée le 28 octobre 1962 et réitérée le 22 novembre] : correspondance (1962).
Musées britanniques indéterminés [doubles d’objets des âges de la Pierre, du Bronze et du Fer, céramiques, statuettes de terre-cuite gallo-romaines ; proposition de dépôts envoyée le 24 juillet 1948 ; demandés en échange de moulages des oenochoés de Bouzonville] : correspondance (1948).
Musées du Maroc non définis [objets indéterminés ; dépôts qui auraient été réalisés sous le régime du Protectorat] : correspondance (1960).
Seuls les doublons des copies ont été éliminés
Versement au centre des archives
Fonds ouvert
Les dossiers ont longtemps été conservés en boite au 2ème étage du musée avant de rejoindre les armoires de l’entresol, au secrétariat général, pour un accès plus aisé du personnel scientifique. La collecte des dossiers clos a été entreprise en avril 2018.
Roxane Ritter