File 1.10.3 - O/3. Maison du Roi (Restauration)

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1.10.3

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O/3. Maison du Roi (Restauration)

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(1814 - 1830)

Administrative history

  • Ministère (puis intendance générale) de la Maison du roi
    La Maison du roi sous les règnes de Louis XVIII et Charles X a trouvé ses sources d’une part directement dans la volonté de faire revivre une institution prestigieuse de l’Ancien Régime, d’autre part dans l’organisation rationnelle de la Maison de l’empereur créée sous l’Empire à l’imitation elle aussi de la même Maison du roi de l’Ancien Régime. Il s’agissait donc d’une continuation par-delà la rupture révolutionnaire de la vieille institution quant à sa composition et à ses codes, mais modernisée dans son fonctionnement, soit par
    reprise directe des institutions de Napoléon, soit par innovation même de la Restauration.
    Comme sous l’Ancien Régime, la Maison du roi s’organisait en une maison civile d’une part, constituée de services placés sous l’autorité des grands officiers de la Couronne (grand aumônier, grand-maître de France, grand chambellan, grand écuyer, grand veneur et grand-maître des cérémonies), et en une maison militaire constituée de compagnies sous l’autorité de capitaines. La maison civile et la maison militaire s’appuyaient sur une structure administrative transversale appelée ministère de la Maison du roi (1814-1827) puis intendance générale de la Maison du roi (1827-1830) qui dirigeait les services de soutien souvent appelés intendances dont le nombre et les fonctions ne cessèrent de varier durant toute la Restauration (ces services passèrent de 7 en 1814 : trésor ; bâtiments, parcs et jardins ; Garde-Meuble ; forêts et domaines, musées royaux ; monnaie ; théâtres royaux ; à 8 en 1815, puis 10 en 1820). Tous les services concernant les arts se sont vus regroupés en 1824 dans une division unique des beaux-arts, préfiguration d’un futur ministère des Beaux-Arts. Par ailleurs les princes et princesses de la famille royale étaient également pourvus, chacun, d’une maison aux effectifs réduits et également soutenue et contrôlée par le ministère de la Maison du roi.
    Le budget du ministère et celui de la Maison civile était tirés sur la Liste civile annuelle de 25 millions de francs accordée par le parlement, héritée de la monarchie constitutionnelle de Louis XVI et maintenue inchangée sous l’Empire. 8 millions supplémentaires étaient votés pour les maisons princières. Le budget de la maison militaire était pour partie prélevé sur la Liste civile et pour partie sur le budget du ministère de la Guerre.
    Les ministres et intendants généraux furent successivement : le comte de Blacas (1814-1815), suivi d’un long intérim assuré par le comte de Pradel, directeur-général du ministère, puis le marquis de Lauriston (1820-1824), le duc de Doudeauville (1824-1827), et enfin le comte de La Bouillerie, intendant général (1827-1830).

  • Maison civile : services des grands officiers de la Couronne
    Sept grands officiers furent nommés par Louis XVIII en 1814/1815 reprenant les intitulés en usage sous l’Ancien régime, avant la suppression en 1821 du grand-maître de la garde-robe, réduisant leur nombre à 6. Chacun d’eux était à la tête d’un service contrôlé également par les services du ministère. Aussi, ces charges de grands officiers ont-elles pu paraître parfois d’abord honorifiques, bien qu’en réalité elles contraignaient à beaucoup de présence à la cour et à une abondante correspondance avec les services du ministère.
    Le grand aumônier et ses services étaient responsables de l’animation spirituelle de la cour et du gouvernement dans l’espace réservé à la religion catholique comme religion officielle.
    Le grand-maître de France et ses services supervisaient l’administration des palais et châteaux de la Couronne, et plus particulièrement de l’intendance alimentaire (pannetier, échanson, maître d’hôtel, etc.).
    Le grand chambellan et ses services étaient responsables des réceptions, des fêtes et des spectacles.
    Le grand-maître des cérémonies et ses services étaient responsables du protocole (de l’étiquette) et des cérémonies les plus symboliques et solennelles.
    Le grand écuyer et ses services étaient censés contrôler les écuries, mais dans les faits cette tâche était assurée par le premier écuyer. Aucun grand écuyer ne fut jamais nommé.
    Le grand veneur et ses services devaient pareillement s’occuper de l’organisation des chasses royales, dans les faits seul le premier veneur fut à la manœuvre.

  • Maison militaire
    14 compagnies et escadrons furent remis sur pied en 1814, auxquels s’ajoutèrent les 2 compagnies de Monsieur, frère du roi. Après les Cent-Jours, seules 5 compagnies furent conservées pour le roi et une pour Monsieur (soit près de 1900 hommes), une grande partie de la sécurité des palais et du gouvernement étant assurée par la garde royale et la garde nationale. Sous le règne de Charles X, la compagnie de Monsieur disparaîtra, fusionnée avec la 4ème compagnie, dite de Luxembourg. La plus grande part de l’encadrement
    supérieur de la maison militaire était assurée par des représentants des familles traditionnellement dévouées à la maison de Bourbon, issues de la noblesse d’Ancien Régime presque exclusivement. Contrairement à la maison civile, la maison militaire comprenait également une administration propre, appelée intendance militaire, avec des services de soutien et un hôpital militaire accueillant également les patients issus de la maison civile et des maisons princières. Seul un bureau militaire au sein du ministère de la Maison du roi faisait la liaison avec les unités de la maison militaire, le ministère de la Guerre ayant aussi à s’en occuper pour la gestion des personnels. Par analogie, des papiers de l’armée «des princes» constituée durant l’émigration de la famille royale et dont une partie fut produite durant la Restauration (secours, relevés de carrières), notamment par la Maison du roi, furent adjoints aux archives de la maison militaire.

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