Rivallain, Josette

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Type d'entité

Personne

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Rivallain, Josette

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Numéro d'immatriculation des collectivités

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Dates d'existence

1945 -

Historique

Josette Rivallain fait ses études à l’Université de Rennes I où elle entreprend un mémoire de maîtrise sur « Les haches à douille de Loudéac », soutenu en 1969. Elle poursuit en troisième cycle dans la même université, au sein du laboratoire Anthropologie-Préhistoire, avec pour sujet de doctorat une « Contribution à l’étude du Bronze final en Armorique. Élaboration d’une méthodologie appliquée aux dépôts de haches à douille armoricaines », achevée en 1971 et réalisée sous la direction de Pierre-Roland Giot, fondateur du laboratoire, et de Jacques Briard.
De 1971 à 1984, Josette Rivallain enseigne dans trois universités africaines, au Dahomey, au Tchad et en Côte-d’Ivoire et contribue à la création de la faculté des lettres du Dahomey. À son retour en France, elle est chargée de cours à l’université Paris X Nanterre. En 1988, elle présente un doctorat ès lettres en ethnoarchéologie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne sur une « Étude comparée des phénomènes prémonétaires en ethnoarchéologie africaine et en protohistoire armoricaine ». Elle devient maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle et participe à la création du DEA d’anthropologie culturelle et de l’École doctorale du Muséum. En 2011, elle est nommée attachée honoraire au Muséum national d’histoire naturelle. Entre 2001 et 2017, elle effectue plusieurs enquêtes de terrain en Afrique, en particulier au Bénin et au Sénégal. Elle est secrétaire générale de la Société française d’histoire d’outre-mer (depuis 2001) et membre correspondant de la 5e section de l’Académie des Sciences d’outre-mer (2011). Ses recherches s’orientent selon trois axes : les monnaies - non numismatiques - européennes (pour la Protohistoire) et africaines ; les collections muséologiques et leur histoire, en particulier pour les collections d’histoire naturelle ou africaines ; les artisans africains et les techniques de fabrication.
Au début des années 2000, Josette Rivallain reprend ses recherches sur les haches à douille armoricaines. Après la mort de Jacques Briard en 2002, elle reçoit par sa veuve les archives du préhistorien, qu’elle verse plus tard au laboratoire Anthropologie-Préhistoire de l’université de Rennes I, devenu unité mixte de recherche (UMR) 6566 CreAAH « Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire ». Second directeur de ce laboratoire Anthropologie-Préhistoire de 1986 à 1998 et élève de Pierre-Roland Giot, Jacques Briard avait soutenu une thèse de doctorat en 1965 sur « les dépôts bretons et l’âge du Bronze atlantique » et continué toute sa carrière à préciser la chronologie des haches à douille, élément constitutif de nombreux dépôts. Il souhaitait mettre en place un projet collectif de recherche pour reprendre l’étude critique de ces haches et notamment des nombreuses découvertes faites depuis les années 1970. Josette Rivallain entreprend alors la publication d’un livre de synthèse de ses travaux, publié en 2012 sous le titre « Les haches à douille armoricaines revisitées : Apports des travaux et des études de la deuxième moitié du XXe siècle en Bretagne ». Pour ce faire, elle complète les dossiers de Jacques Briard par des études approfondie des objets, d’une part dans les différentes musées bretons, d’autre part au musée d’Archéologie nationale. Elle rassemble parallèlement la documentation bibliographique et archivistique éparpillée dans nombre d’institutions. Entre 2006 et 2008, le projet collectif de recherches sur les haches à douille de type armoricain, subventionné par la Direction régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, lui apportent les crédits nécessaires pour poursuivre son étude. Habituée du musée d’Archéologie nationale, Josette Rivallain reprend de manière systématique l’étude des haches à douille armoricaines de ce musée en 2007 ou 2008 et devient, à partir de janvier 2009, chargée de mission pour le département néolithique – âge du Bronze alors dirigé par le conservateur Alain Villes. Elle fiche et dessine l’ensemble des haches à douille des collections du musée. Son travail participe au plan de récolement décennal : en 2010, 700 haches de type « haches à douille armoricaines » ont ainsi été récolées (dessin, mesures, relevé des inscriptions et étiquettes, provenance et description). Son étude se poursuit jusqu’en 2014 et s’achève peu avant le départ d’Alain Villes. Le procès-verbal de récolement, signé le 16 mai 2014, signale 1307 objets individuellement récolés, présentés dans les vitrines d’exposition permanente ou conservés dans les différents espaces de réserve.

Lieux

Statut juridique

Fonctions et activités

Textes de référence

Organisation interne/Généalogie

Contexte général

Zone des relations

Zone des points d'accès

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Occupations

Zone du contrôle

Identifiant de la notice d'autorité

/

Identifiant du service d'archives

Service des Ressources documentaires du musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Règles et/ou conventions utilisées

ISAAR (CPF) 2004

Statut

Finale

Niveau de détail

Complet

Dates de production, de révision et de suppression

Notice rédigée en 2020

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

Notes relatives à la mise à jour de la notice

  • Presse-papier

  • Exporter

  • EAC

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