Saint-Germain-en-Laye

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Description par Hieronymus Welsch des châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 338] S Germain en Laye, ist ein offen Orth. In dem gewaltigen Koniglichen alt und newen Schloß, alld a pflegt der Konig, sowol umb deß gesunden lieblichen Luffts, und seiner Bequemlichkeit willen, als auch, daß es nur 5 Stund von Paris gelegen, offimalen, sonderlich zu Winters-Zeiten, zu residiren ; das alte hat Konig Carl 5 und Franciscus I. das newe aber Henrich 4 erbawen lassen. Es hat in denselbigen, sonderlich un newen, vil schone gemahlte Zimmer, und Gallerien, Badstuben und Vogelhauser.
[p. 339] Die Wasserkunst ligt in der Grotten auff die s o. Staffel tieff unter der Erden, ist ohnaußsprechlich schon und kunstreich gemacht, dann da hort und sihet man im furnemsten Gewold den Orpheum hervor kommen, und musiciren, auch die Vogel lieblich singen, die ohuvernunfftige Thier kommen herben, und neigen sich die Baum, Item
Die zwolff himmlische Zeichen.
Das Paradeiß.
Die Holl.
Das Meer.
Ein Kriegs-Schiff.
Die vier Elementen.
Der Bacchus.
In einem audern Orth gegen uber ist ein Schiff, dar auff der Konig mit seinem Hofgesind, wie auch der Dauphin, so sambt einem Engel von Himmel herab steigt.
Das Schloß S. Germani.
In einem andern Gewolb wird geschen.
Der Neptunus. Ein Papier-Muhlen.
Zween Engel, so blasen.
Abermal in einem sondern Gewolb
Ein Jungfraw, so lieblich die Orgel schlagt.
Ein Drach, so sich auß dem Wasser erhebt, zu dem der Perseus hinunter kombt.
Sambt einem schwarken Lisch in der Mitten, darbey allerley Wasserwerck zu schen.
Noch in einem absonderlichen Orth.
Sihet man auch einen Drachen, so gar vil Wasser fasst, und umb sich außwirfft, man horet die Nachtigal singen, den Guguck schreyen, und vil anders.
Es seyn alle dise Gewolber von wunderlichen Steinen, Meer-Gewachsen, Schnecken, Muscheln, Perlenmutter, une dergleichen seltzamen Sachen auff das allerkunstlichste und zierlichste angefullet.
[p. 340] Wie ich nun etlich malen die Wacht an disem Orth gehabt, so hab ich auch solches manchmalen (wann man ohne das frembde Herren das hin gefuhrt) ohne Kosten schen moden.
Ich habe gleicher gestalten (als oben vermeldt) allhier geschen, wie der Konig die Leut, so bose Geschwar am Hals haben, so etliche Kropff, andere aber den Außsatz nennen, geheilt, une ein ander mal, wie er seine Mußqueton in die drey Stund lang selbsten exercirt, aber so artig und kunstlich, daß die gemeine Kriegs Exercitia gar fur nichts dargegen zu achten seyn. »

Welsch, Hieronymus

Récit par Sebastiano Locatelli de sa visite au château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 169] Devant aller à Saint-Germain où était la Cour, je priai le Seigneur Abbé Louis Vigarani, chanoine de la cathédrale de Reggio en Lombardie et frère du Seigneur Charles, grand architecte de Sa Majesté, qui logeait à la Cour, d'avoir la bonté de m'accompagner, afin qu'il me fût plus facile de voir toutes les beautés du château et surtout du jardin de Sa Majesté. Il y consentit ; nous arrivâmes à Saint-Germain vers les vingt-deux heures, car nous étions partis tard et à pied, et il fallut bien trotter. Dès les premiers moments, nous sentîmes le parfait accord de nos caractères : aussi causâmes-nous toujours, et fîmes-nous avec plaisir et sans nous en apercevoir cette route de cinq lieues bien longues, tantôt en plaine, tantôt entre de petites collines délicieuses.
Saint-Germain-en-Laye est une fort belle petite ville à cinq [p. 170] lieues de Paris. Charles V et François Ier, attirés par les belles chasses des environs, firent reconstruire le château, et entourer la vaste forêt d’une chaîne de fer pour empêcher les bestiaux d'y pénétrer. Dans un coin de cette forêt se voit encore une grande table de marbre d’un seul morceau, près de laquelle on complota autrefois de trahir le Roi ; c'est là l'origine du nom de cette partie de la forêt. Louis XIII ajouta au château un très bel appartement accompagné de six galeries et de deux grandes ailes avec des portiques, pour servir de quartier aux gardes pendant le séjour de la Cour qui passe à Saint-Germain environ trois mois par an pour jouir du bon air. Ce que
je trouve de plus beau est le jardin. Nous demandâmes au concierge, M. de Queri, à le voir; mais comme le Roi s'y trouvait, il répondit qu'il ne savait comment faire pour nous le montrer, si nous n'avions le courage de revenir chez lui au point du jour, avant que personne de la Cour ne fût éveillé. Il fut entendu avec lui que nous viendrions à cette heure.
Étant logés au château, nous arrivâmes le lendemain plus tôt même qu'il n'aurait voulu, car il dut se lever pour nous introduire. Je parlerai des choses principales, et laisserai à l'imagination du lecteur le soin de se faire, d'après le peu [p. 171] que je dirai, une idée digne de ce jardin, le plus beau et le plus délicieux de tous ceux de ce genre appartenant à Sa Majesté. À un bon demi-mille du palais se trouvent cinq grottes souterraines renfermant diverses figures mises en mouvement par l'eau, et des oiseaux artificiels que le vent fait chanter Dans la première grotte, Orphée, en jouant de la lyre (mais toujours sur la même corde), fait sortir des animaux sauvages de toute espèce qui s'arrêtent autour de lui en poussant chacun son cri particulier. Les arbres, dont les rameaux forment comme un dais au-dessus de ces figures merveilleuses, s'inclinent en passant devant le Dieu ; puis vient le Roi tenant le Dauphin par la main, et tous les personnages s'inclinent devant Sa Majesté. Dans la seconde, une bergère chante par un fort bel artifice, en s'accompagnant de divers instruments, pendant que de nombreux oiseaux font entendre leur ramage accoutumé ; un rossignol de bois s'envole ensuite sur un arbre, et chante en battant des ailes et en ouvrant le bec si gracieusement qu'on le dirait vivant. Dans la troisième, on voit Persée frapper un monstre marin de son épée et délivrer Andromède ; les Tritons soufflent à grand bruit dans leurs conques, placent les amants sur deux chevaux marins et les emmènent. Dans la dernière, un dragon vomit des torrents d'eau en agitant la tête et les ailes ; Vulcain et Vénus se promènent sur cette eau dans une coquille argentée. Derrière cette grotte, il y en a une autre si fraîche en été qu’on y gèlerait, je crois, si on y restait une heure entière ; nous nous y arrêtâmes le temps [p. 172] d'un miséréré sans pouvoir supporter la rigueur du froid. Après nous avoir montré les grottes, et fait marcher devant nous toutes ces merveilles à l'aide de clés et de manœuvres secrètes, le valet du jardinier nous quitta. Le Seigneur Charles, bien qu'étant de la Cour, lui donna un franc.
En revenant par des galeries couvertes de verdure au moment où le soleil se levait, nous trouvâmes sous une tonnelle de laurier Mademoiselle de la Vallière la plus spirituelle de toutes les dames de Paris et devenue, grâce à son esprit, la favorite du Roi. Elle était en compagnie de quelques demoiselles et de cavaliers, occupée à se coiffer. A notre vue, elle resta aussi étonnée que nous, car elle croyait n'être surprise par personne, et attendait son Roi qui n'était pas loin. En nous apercevant, Sa Majesté qui se trouvait avec le Maréchal de [p. 173] Grammont, nous fit de la main signe de venir. Aussitôt l’Abbé, devenu plus pâle encore que moi, alla bien vite se jeter à ses pieds. Après avoir plié devant lui le genou suivant l'usage et baisé le bord de son bas, il se leva sur un signe de Sa Majesté, qui lui demanda comment il se trouvait là et qui était avec lui. Sa réponse entendue, le Roi me fit signe de venir aussi ; je m'approchai aussitôt, et après avoir imité mon compagnon que j’avais observé attentivement, je répondis de mon mieux en français aux questions de Sa Majesté. C'est en cette langue que je devrais rapporter notre dialogue, mais comme je ne pourrais y réussir, je l’écrirai en italien.
Le Roi. – D’où êtes-vous, Monsieur ?
Sébastien Locatelli. – De Bologne, pour servir Votre Majesté.
Le Roi. – Vous êtes d’un méchant pays.
S. L. – Comment ? Bologne n'est donc pas la mère des études, le palais des religieux, la patrie de nombreux saints, parmi lesquels on adore le corps incorruptible de sainte Catherine (à ce nom, Sa Majesté ôta son chapeau), aux pieds de laquelle Catherine de Médicis, Reine de France, déposa la couronne et le sceptre de son royaume ?
Le Roi. – C'est une chose difficile que vous entreprenez en voulant défendre un pays où les hommes sont les bouchers des autres hommes.
[p. 174] A ces mots, je restai muet et le visage couvert de rougeur. Le Roi nous tourna le dos en riant gracieusement. Ainsi congédiés, nous allâmes à la petite porte par laquelle nous étions entrés. Le concierge pensa mourir de chagrin en apprenant notre aventure. Il lui était expressément défendu de laisser entrer personne, afin que la Reine ne se doutât pas de la présence de sa rivale qui logeait chez lui ; aussi craignait-il une punition sévère ; mais le Roi ne dit rien, à notre connaissance du moins. »

Locatelli, Sebastiano

Récit de la venue de Bernin à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 15] M. Colbert est venu le lendemain, jour de la Fête-Dieu, prendre le Cavalier, comme il l'avait dit. Les seigneurs Paule et Mathie, l'abbé Butti et moi sommes entrés dans son carrosse. Il y avait un carrosse de la suite du Roi pour les gens du Cavalier. L’on est arrivé à Saint-Germain à neuf heures du matin. M. Colbert a été descendre chez lui, au vieux château, et y a été quelque temps avec le Cavalier, puis il l'a mené au château neuf, où est le logement de S. M. et des Reines. En entrant dans l'antichambre, l'on a appris que le Roi n'était pas encore habillé. M. Colbert est entré dans la chambre, et, après en être ressorti, il nous a fait faire le tour et a mené le Cavalier dans le cabinet de S. M., où étaient MM. les maréchaux de Gramont, du Plessis et autres personnes de haute qualité. Là, il s'est entretenu avec eux. Le Roi étant tout habillé, M. Colbert a fait entrer le Cavalier dans la chambre, et lui a fait saluer S. M., qui s'était mise à la croisée d'une fenêtre, avec le premier gentilhomme de sa chambre et le maître de la garde-robe. Le maréchal de Gramont y était aussi. Le Cavalier a fait son compliment au Roi avec une honnête hardiesse, et a dit à S. M., comme il avait fait à M. Colbert, les sujets qui l'avaient principalement engagé de venir en France. Après, venant au sujet du bâtiment du Louvre : « J'ai vu, Sire, a-t-il dit à S. M., les palais des empereurs et des papes, ceux des princes souverains qui se sont trouvés sur la route de Rome à Paris, mais il faut faire pour un roi de France, un roi d'aujourd'hui, de plus grandes et magnifiques choses que tout cela. » Puis, se tournant vers ceux qui faisaient cercle autour du Roi, il a ajouté : « Qu'on ne me parle de rien qui soit petit. » A cela, le Roi a pris la parole et a dit qu'il avait quelque affection de conserver ce qu’avaient fait ses prédécesseurs, mais que si pourtant l'on ne pouvait rien faire de [p. 16] grand sans abattre leur ouvrage, qu'il le lui abandonnait ; que pour l'argent il ne l'épargnerait pas. S. M. ensuite lui a fait toute sorte de bon accueil. Puis M. Colbert l'a ramené au vieux château. L'on avait tendu dans les cours les tapisseries de la couronne pour la procession du Saint-Sacrement (car c'était le jour de la Fête-Dieu) celle des Actes des Apôtres, les Triomphes de Scipion et les autres du dessin de Jules Romain. Après que le Cavalier les a eu considérées et trouvées fort belles, il m'a prié de le mener à la chapelle, où il est demeuré longtemps en prière, et, après la cérémonie, il a diné au chambellan avec M. Colbert et nous autres aussi. Il s'est, au sortir de table, allé reposer à la mode d'Italie, dans l'appartement de M. de Bellefonds. Sur le soir, M. Colbert l’aramené à Paris. »

Fréart de Chantelou, Paul

Récit par Niccolò Madrisio de sa visite à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 324] Il luogo insigne per le fasce di Lodovico Decimo quarto è San Germano detto in Laja dalla vicinanza d’una selva di questo nome, principiato gia da Carlo Quinto, proseguito poi dagl’Inglesi, che ne furono qualche tempo Padroni, posto tra Parigi, d’onde è discosto qualche dodici miglia, e Poissi picciola città natalizia di San Luigi, e famosa per la conferenza seguita tra i Cattolici, e i Protestanti di Francia alla presenza di Carlo Nono, e di Catterina de’ Medici all’ora Reggente ne’ primi torbidi, che successer colà della Religione. A riguardo dell’onore, che ha avuto il Castello di San Germano di veder nascer Lodovico XIV, vi si recita ogn’anno li 5 Settembre nella Regia Capella un Panegirico in lode di Sua Maestà, de’quali se n’avra una seria omai di settanta, non essendo, come ben si può credere, tutti d’ugual bellezza, ne tutti corrispondenti al grand’ argomento, che trattano. Francesco Primo, che si dilettava oltra modo di caccie, ristabili in grazia delle medesime con qualche mutazione il vecchio Castello qual ora si vede girar attorno il Cortile in forma della lettera D, figura, ch’egli li fece dare per alluder al nom d’una Dama da lui amata, il quale principiava in tal lettera. Il nuovo Palagio fu fatto fabbricar [p. 325] da Enrico Quarto ; le sei Galerie, le numerose scale, le grotte sotterranee, i compartimenti del Giardino, o più tosto de’ vari Giardini, che s’incontrano nella discesa da quell’erto Colle sono opera di Lodovico Decimo Terzo, al che tutto il Monarca presente ha dati poi quegli ultimi delicati abbellimenti, c’han reso altre volte San Germano il più celebre di tutti i luoghi Reali. La Natura vi ha contribuito tutto per far il sito amenissimo, la vista aggradevole, e piena di tutti gl’immaginabili privilegi. In un gran tratto di paese, che di piena vaghezza si domina da quell’altezza veramente straordinaria, vi si scopre assai bene così lontano, ch’egl’è, lo stesso Parigi. Ciascuno de’ Giardini, e delle grotte accennate teneva già qualche giuoco curioso d’acqua con varie figure, che si moveano, le quali all’ora faceano una gran parte di queste delizie. Nella grotta, che ancora porta il nome da lui, v’era un’ Orfeo, che nell aprirsi dell’acqua suonava delicatamente la lira accorrendo da vari siti molte sorti d’animali ad udirlo : Diverse altre statue rappresentanti il Re, il Delfino, et la Corte s movevano a veder lo spettacolo, e gli arbori si piegavano alla loro comparsa. Vi era in altra Grotta un Perseo, che volava per aria a liberar Andromeda, ed un Dragone levatosi dibatteva strepitosamente le ali vomitando dalla bocca un gran fonte, attorno il quale molti Rosignoli, e Canarini disposti negli alberi facean la melodia, ch’è lor propria. Sorpasserò [p. 326] un popolo d’altre figure minori che bello stesso tempo maneggiavano ogn’altra sorta di musicali strumenti, e rappresentavano tutti i mestieri dell’arti correndo une spesa si grande nel mantenimento di tante macchine, e giuochi, che dicono che rottasi una volta una corda al violino d’Orfeo non costasse a Lodovico XIII meno di 300 scudi il rimetterla. V’avean pure delle Grotte asciutte, che col mezzo di certo moto secreto dell’acque producevano un venticello freschissimo, il quale in oltre animava Organi, e simili strumenti pneumatici. V’eran molt’altri ingegnosi scherzi non men d’acqua, che d’aria, i quali seccatisi i fonti dopo che il Re ha fermate le sue applicazioni a Versaglie, si son tutti guastati, rimasi inselvatichiti i Giardini della discesa suddetta, e sepolte nell’erba tutte quelle logge, e quelle, altre volte si magnifiche scale in guisa che sono divenute impraticabili, e mettono una formal compassione. Quando io fui colà vi latrava in quelle Galerie una Mandra di cani, che il Re Giacomo d’Inghilterra vi tenea rinserrati per uso delle sue caccie. Il vecchio Castello solo serviva all’abitazione di questo Re, e della sua Corte, come pure per di lui servigio si teneva aggiustata, e culta l’unica parte del Giardino superiore in cima del Colle, e s’era anzi accresciuta di non peche bellezze. San Germano all’ora, ciò che differ gli Storici del Palagio di Teodofico, si potea chiamar un rigido Monastero, ed una vera scuola morale nel soggiorno di [p. 327] quest’ esule coronato, e dell’ incomparabil Maria d’Este sua Moglie non solo perchè rappresentava la maggio peripezia di fortuna, che si sia mai veduta ai di nostri, ma anco per le tante virtù Cristiane, ed Eroiche, nelle quali ambidue incessantemente s’impiegavano avendo destinato per ciascun giorno della settimana qualche particolar esercizio della loro esemplarissima Divozione. »

Madrisio, Niccolò

Récit par Thomas Blaikie de son passage au château du Val à Saint-Germain-en-Laye

« Dimanche 14 went to St. Germain to deside a plantation for a vue from the Gardens of the Prince de Beauvau at Lavalle a House he has between St Germains and Maison ; those Gardens are Layd out under the Derections of Mr Robert one of the first Landskape painters in France yet however fine his ideas is upon canvas yet upon the ground they are without judgement as it is not astonishing he knows nothing of the effects of trees nor there color after a feu years’ growth ; his walks are much in the same confused crooked way and although all has been planted methodically according to the rules of painting yet the whole is real confusion ; this prooves that a great painter may not know how to take a vue to the best advantage when done but despossing of those plantations requires judgement and experience ; this Gardin stands upon a rising ground bordered on the one side by the forest of St Germains ; to the right side is a tolerable vue upon the Rever Seine. »

Blaikie, Thomas

Commentaires par un Anglais sur le château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 113] The castle of St. Germain en Laye is curious in the eye of an Englishman, because it was the residence of James the Seconde, and his Court, after his abdication. The situation is very fine, and puts you in mind of Windsor ; the Mall and the Bowling-green, which you find here, were both, I imagine, designed to amuse the last unhappy royal visitor ; the great terrace is considerably more than a mile long, and about eighty of ninety feet wide : you have a distant view of Paris on the side of the river from the castle which the King gave to the Comte d’Artois, who had sold it.
[p. 114] Is it a pleasant excursion to this place by the post ; you must set out early in the morning, and return late, to have the whole day at your disposabl, which is not too much for the object in view. As the Thuilleries are at this moment shut ut, even to the passage of the Deputiers, when you return to town, the coolest place to drive to in an evening, is the Palais Roial, where you are sure to find a seat. »

Récit par François Marlin de sa visite à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 162] Nous arrivons avant sept heures du matin sur cette terrasse si vantée des Parisiens, et qui, par hasard, se trouve belle en effet. Elle court, à peu près du midi au nord, dans une étendue de plus de deux milles ; on y foule, en cette saison, une tendre pelouse : on y jouit de l’ombre la plus fraîche, du vert le plus doux, et d’un feuillage presque transparent dans son clair tissu. La rivière, sur un lit tortueux, coule entre des prairies, et va découper inégalement le pied des coteaux et la vaste campagne. La vue est grande ; elle touche, elle intéresse ; mais les voyageurs de notre capitale, et les descripteurs de ses environs, ont tort de dire que l’imagination ne peut rien enfanter au-delà. Cette hyperbole, sans diminuer mon plaisir, m’oblige de m’en rendre compte. Je me tourne vers Paris, et je ne l’aperçois [p. 163] pas. Le Mont-Valérien me couvre l’immense cité ; mais si, de la butte du Calvaire, je m’approche de Lucienne, et que, passant sur Marly, je ceintre de l’œil les coteaux qui me ramènent à Saint-Germain, ces paysages boisés, remplis de fabriques, m’occupent agréablement. Je plonge ensuite sur la plaine, les variétés en sont disparues. Les collines nous montrent, à leurs bases et sur leurs croupes, un assez grand nombre de villages et de châteaux, mais les sommets sont peu festonnés : ces hauteurs sont nues et grises ; elles paraissent incultes dans l’éloignement. Est-ce là de ces tableaux qui laissent une impression durable ? Est-ce à ces vues sans accidens, sans ruptures, sans inégalités, que l’âme s’attache ? Votre esprit cherche-t-il à s’égarer dans des vallées profondes ? Voyez-vous le pic d’un mont élevé, surmonté par un autre pic que d’autres surmontent encore ? Entend-on de loin une cascade solitaire ? L’épaisseur d’une sombre forêt qui descend de la pointe d’un morne dans les vallons, vous indique-t-elle avec frayeur le séjour silencieux des bêtes fauves et des oiseaux de proie ? Sentiez-vous quelque part la joie épanouissante de rencontrer ou d’apercevoir, au milieu d’un désert, une cabane habitée ? Entendez-vous avec palpitations le cliqueti d’un moulin répété par les échos ? Non, vos transports [p. 164] sont tranquilles ; vous pouvez marquer de l’œil, parmi des habitations nombreuses, votre hospice pour la nuit qui s‘approche. Votre plaisir est sans trouble ; il est donc faible, et va vous quitter en rentrant dans votre cabinet. »

Marlin, François

Récit par Thomas Raffles de son passage à Saint-Germain-en-Laye

« At Saint Germain en Laye we stopped to take a view of the palace. It is a gloomy structure, built of a dark-coloured brick, and has more the apperance of a prison than a palace. It was the retreat of the fugitive James II of England ; and here, worn with vexation and grief, he expired. It was originally designed by its founder, Francis I, as a hunting seat for the kings of France, when they enjoyed the diversion of the chase in the adjoining forest of Laye. It has been much neglected of late, however, and has greatly suffered from the Prussian soldiers, by whom it was occupied as barracks during the late war. From the terrace is a very extensive prospect, and Paris is distinctly seen in the distance. The town of St. Germain is chiefly built of stone – the streets are wide, the houses, generally, are on a grand scale, and there is an air of magnificence about the whole. The approach to it, by a spacious avenue through the forest, is extremely fine. In this forest Napoleon took great delight, and there he used frequently to hunt. »

Raffles, Thomas

Description du château de Saint-Germain-en-Laye par L. T. Ventouillac

« [p. 47] Château St. Germaine-en-Laye
St. Germain en Laie is four leagues from Paris, on the edge of the forest of Laie (one of the largest and finest in France), on the road to Mantes.
Its greatest ornament is the Château originally built for the accommodation of the kings of France when they were disposed to hunt in the neighbouring forest. Francis I caused the old castle to be demolished, and constructed a new one nearer the Seine, now denominated the Old Castle, and entirely in ruins. Henry IV built what is called the New Palace, which Louis XIII and XIV embellished; the latter adding the noble towers which flank the angles. The terrace of St. Germaine is 7200 feet in length.
Here were born Henry II, Charles IX, and Louis XIV; and in this palace James II, of England, found, after the Revolution of 1688, a truly royal asylum. He died here in 1701. The views were from the terrace of the course of the Seine, the villages and country seats bordering the metropolis, the rich and animated meadows, and the distant hills, are most picturesque and delightful. On one of the hills in the distance may be distinguished the fine aqueduct of Marly.
[…]
[p. 127] Cour du château de St. Germain
The road from Paris to St. Germain-en-Laie offers many points of interest to the traveller. Passing through the Champs Elysees, we reach the Barriere and then the bridge of Neuilly, whence appears, on an eminence to the right, the picturesque village of Courbevoie: farther on is Colombes, remarkable chiefly as the residence of Henrietta, wife of Charles I of England. She died here in 1669. The next village is Nanterre, about two leagues and a quarter from Paris, and one of the most ancient neighbours. Here St. Genevieve, the patroness of the metropolis, is said to have been born in the fifth century. Close by is Ruel, distinguished by its superb barracks, erected by Louis XV, and occupied by the Russians as a military hospital in 1814. The church is a superior edifice of the 16th century; and not far distant the chateau of cardinal Richelieu is to be seen. Malmaison now presents its fine grounds, and is succeeded by Marly and its celebrated aqueduct; the road from the former winding along the left bank of the Seine until it reaches the town of St. Germain. Marly and its neighbourhood afford many delightful views of the environs of Paris.
We have already adverted to the history of the Chateau de St. Germain. The seat of an English court and cabinet for the last ten years of the 17th century, it has never since been a favorite residence of the French monarchs; was almost abandoned in the reigns of Louis XV and XVI, and converted, during the Revolution, into barracks. The ancient court shown in the plate is in the best style of the period of Francis I and Henry IV, to whom this palace owes its chief buildings. »

Ventouillac, L. T.

Récit par John Sanderson de son passage à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 231] We now went two leagues and a half further to St. Germain, and walked upon its elegant Terrace. The [p. 232] Pretender is buried here, and several of the little Pretenders ; and in going along we looked at the Machine de Marli, which desires to be remembered to the Falls of Niagara. The water is climbing up an immense hill by dribbles to supply the little squirting Cupids at Versailles.
St. Germain was once the seat of the pleasures and magnificence of the Grand Monarch. He left it, because St. Denis, standing upon a high eastem eminence, overtopped his palace, a memento mori amidst the royal cups. Kings do not choose that these telltales of mortality shall look in at their windows. »

Sanderson, John

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