Saint-Germain-en-Laye

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Lettre concernant l’ameublement du musée de Saint-Germain-en-Laye et le pavillon Henri IV

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Paris, le 20 décembre 1908
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le soussigné a signalé à l’administration que les travaux de grosses réparations au château de Saint-Germain étaient achevés mais qu’il était indispensable de pourvoir, par un crédit spécial, à l’ameublement de la salle dite de Mars et de locaux adjacents, afin que les collections emmagasinées d’objets du musée puissent être classées définitivement par les soins de M. le conservateur de ce musée. Un devis spécial à ces derniers travaux a été adressé au bureau compétent, dont la dépense sera imputable sur les crédits dont disposera le bureau des Bâtiments civils pour l’exercice 1909.
En ce qui concerne la participation de la commission des Monuments historiques, il n’y a plus lieu de faire de proposition en ce qui concerne le château. Mais il convient d’appeler l’attention de Monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat sur la situation fâcheuse au point de vue de sa conservation de la grotte du pavillon dit de Henri IV, que son classement et l’intérêt de son architecture recommandent à la sollicitation de la commission compétente.
La célèbre grotte et deux de ses façades sont en mauvais état. Le possesseur laisse ce précieux reste du château neuf, édifié par ordre de Henri II et ses successeurs, dans un complet abandon. C’est à peine si la grotte peut être visitée, encombrée qu’elle est par du matériel de restauration. Des dégradations qui pouvaient compromettre un point près son entrée ont donné lieu à quelques travaux de consolidation et la faible dépense imputée régulièrement sur un crédit disponible.
Après l’achèvement des travaux du château, le soussigné peut proposer comme étant de première urgence la restauration des parties les plus dégradées de la grotte et d’y consacrer vingt mille francs, tant pour l’intérieur que pour l’extérieur, en appelant à participer le propriétaire de l’immeuble suivant les usages établis et dans la proportion que proposera M. l’inspecteur général après un examen de l’état de la partie classée des bâtiments du château neuf. Le soussigné a demandé à l’inspecteur, M. Choret, de connaître l’adresse du possesseur de la grotte. C’est M. Guérin Catelain, ancien exploitant du restaurant du pavillon Henri IV. Il demeure à Bilhem-le-Neuf, par Hairincourt, Pas-de-Calais.
Si le soussigné y était invité par le bureau compétent, il se mettrait en mesure de réunir quelques documents graphiques de la grotte afin que la commission des Monuments historiques ait sous les yeux des photographies ou des dessins, et il pourrait aussi se mettre en rapport avec M. Guérin Catelain s’il y était autorisé.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les réparations d’un incendie survenu dans les ateliers du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 25 novembre 1899
Monsieur le Ministre,
A la suite de l’incendie du bâtiment des ateliers du musée de Saint-Germain en août dernier, j’ai eu l’honneur de vous proposer par mon rapport du 26 août dernier de reconstruire d’urgence le plancher et le comble de ce bâtiment en employant le béton armé du système breveté Hennebique, dont M. Dumesnil est l’un des meilleurs concessionnaires.
J’ai adressé à la direction des Beaux-Arts un devis s’élevant à onze mille francs établi par l’entrepreneur. C’est un maximum qui ne peut être dépassé. Mais les prix étant supérieurs à ceux appliqués à des travaux similaires importants concédés par marché spécial pour la reconstruction de la Cour des Comptes, je viens, Monsieur le Ministre, comme conséquence de l’autorisation de reconstruire que vous m’avez transmise, vous prier d’approuver le marché concédant le travail dont il est question à M. Dumesnil et à prix de règlement sans rabais, attendu que la spécialité des travaux de cette nature rentre dans les exceptions prévues par l’article 18 du décret du 18 novembre 1884 pour travaux non susceptibles d’être mis en adjudication.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le décor de salles du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 6 mai 1908
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le soussigné, conformément à la demande faite et à l’arrêté qui met à sa disposition la somme de 31928 francs sur le chapitre 48 du budget de l’exercice 1908 en vue de poursuivre les travaux de grosses réparations au château de Saint-Germain présente les justifications des deux demandes qui étaient contenues dans le devis présenté, pour peintures artistiques à exécuter et dont la dépense est relativement minimes, la dépense ne devant s’élever qu’à 5500 francs pour l’ensemble.
Les travaux du bâtiment sud-ouest du château touchant à leur fin, il a paru au soussigné qu’il y avait urgence à faire exécuter par M. Girard, peintre très expérimenté en représentation de restes antiques, dans la tour sud-ouest, le sujet arrêté de concert avec M. le conservateur du musée des Antiquités gallo-romaines comme cela a été réalisé dans deux autres tours du même musée de Saint-Germain.
Ce sujet, étudié avec des espaces bien déterminés, est la peinture des ruines très pittoresques du temple de Diane à Nîmes. Les parois à décorer étant favorables à la décoration prévue, M. Girard en a préparé les esquisses et, comme pour les autres tours, il y a avantage, au point de vue de l’harmonie, de proposer de lui confier ce dernier travail, d’une valeur de 4000 francs, aux conditions énumérées dans la soumission ci-jointe, que je présente à l’approbation administrative, aussi bien que d’allouer, pour accompagner l’œuvre de M. Girard, une somme qui ne dépassera pas 1500 francs mais non encore déterminée, pour une bordure dont la maquette sera faite par l’artiste chargé de l’œuvre principale et dont l’exécution serait confié à M. d’Espouy, professeur à l’école des Beaux-Arts et, comme M. Girard, ancien pensionnaire de l’Académie de France, artiste pouvant inspirer toute confiance. M. d’Espouy a été chargé de travaux décoratifs de même nature dans la salle dite « de Mars » pour accompagner l’Âge des cavernes de M. Cormon, mon confrère de l’Institut.
Attendu la nécessité de livrer à la conservation du musée de Saint-Germain l’ensemble des salles d’exposition des antiquités, le soussigné réclame une prompte décision pour l’approbation de ses propositions, lesquelles ne dépassent pas la somme globale qui avait fait l’objet d’un premier devis.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet
P. S. Je vous demande de vouloir bien faire signer les soumissions dont le détail suit :
Magnard (terrasse) : 6600 f.
Prévost (maçonnerie) : 1650 f.
Hoffmann (menuiserie) : 9400 f.
Moutier (serrurerie) : 11500 f.
Fossey (peinture et vitrerie) : 1550 f.
Girard (peinture artistique) : 4000 f.
D’Espouy (peinture artistique décorative) : 1500 f. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le décor de salles du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 9 juin 1908
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le 15 mai dernier, au moment de mon départ pour Vienne, où j’étais accrédité pour représenter votre administration au congrès international des architectes, je recevais une lettre de M. le chef de division des services d’Architecture rappelant la proposition de confier à M. Girard la décoration de la tourelle sud-ouest du château et objectant que, le 26 avril 1892, j’avais proposé d’inscrire une dépense de même nature sur les fonds dont dispose l’administration des Beaux-Arts.
Je me permets, Monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat, de faire remarquer qu’il y a 16 années, la situation était différente ; il s’agissait alors de continuer des travaux de grosses réparations afin de compléter le château et d’arriver dans le plus cour espace de temps à mettre les bâtiments, dont le projet avait été approuvé en 1862, en mesure d’être livrés à l’extension très désirée du musée des Antiquités nationales.
A cette époque, les travaux du château de Saint-Germain s’exécutaient sur les crédits du ministère des Travaux publics. Les tours sud-est et nord-est étant achevées et comprises dans les parties déjà affectées au musée, il importait surtout de poursuivre les gros travaux, tandis que les décorations ne présentaient pas un caractère d’urgence. Il semble que j’agissais judicieusement alors.
Aujourd’hui, les travaux du château seront achevés avec les décorations intérieures dont il s’agit, que je propose de confier à deux artistes connus de votre administration, pour des œuvres qui ne sont que la suite de celles déjà accomplies, et cela dans la crainte que les crédits pour Beaux-Arts affectés pour l’exercice 1908 soient déjà engagés, il m’a paru possible, Monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat, presque en fin d’opération, de vous proposer un mode plus rapide en prélevant sur le crédit d’achèvement du château, dont votre administration fait les dépenses, d’affecter 4000 francs pour le sujet « les bains de Diane » à Nîmes, indiqué successivement par MM. les conservateurs du musée, et aussi une somme largement suffisante de 1500 francs pour décorations murales à confier à M. d’Espouy, qui opère d’accord avec M. Girard et sous ma direction.
Je crois, après les explications qui précèdent, devoir insister dans le sens de mes propositions, estimant qu’il y a lieu de compléter dans le plus court délai une œuvre entreprise il y a 46 ans par l’auteur du projet de restauration, l’architecte E. Millet.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le décor de salles du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 23 décembre 1908
L’architecte du château de Saint-Germain-en-Laye à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le soussigné, verbalement et dans un rapport du 9 juin auquel il se réfère, a fait connaître à l’administration qu’il y avait lieu de charger MM. Albert Gérard et d’Espouy, artistes peintres, comme suite à ce qu’ils ont exécuté dans diverses parties du château, de décorer la tour sud-ouest achevée récemment, cette décoration étant la terminaison des travaux de reconstruction de la façade du château.
Il rappelle que, précédemment, il avait proposé d’imputer la dépense sur les fonds des Bâtiments civils comme un travail complémentaire sur les crédits mis à sa disposition, mais que cette affectation n’avait pas été acceptée par l’administration. Les ressources nécessaires devaient être imputées sur les crédits dont disposent les Beaux-Arts. Rien n’a été fait.
Le soussigné a fait connaître que les études préparatoires avaient été faites par M. Gérard, d’accord avec l’architecte et le conservateur du musée M. Reinach, auquel les locaux seraient déjà remis si ce travail était achevé. Il y a donc lieu de considérer l’exécution comme urgente. Le soussigné renouvelle son instance d’allouer un crédit de 5500 francs à répartir ainsi : 4000 francs pour l’œuvre de peinture à exécuter par M. Albert Gérard et 1500 francs pour étude et exécution par M. d’Espouy, qui a été chargé de travaux de décoration dans la grande salle dite de Mars, ce qui le désigne pour ce complément.
L’architecte du château
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Rapport sur l’installation provisoire du musée gallo-romain au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Musée gallo-romain
Paris, le 4 décembre 1861
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le dépôt ou musée provisoire des objets gallo-romains pourrait facilement se classe, je crois, dans le rez-de-chaussée du bâtiment ouest du château de Saint-Germain-en-Laye. La collection placée de la sorte dans le corps de logis de la place du château, près la gare du chemin de fer, serait facilement visitée et étudiée sans gêner en rien le personnel logé et sans gêner aussi la restauration si urgente du château et dans le cas où Votre Excellence jugerait à propos d’ordonner les ouvrages dont il s’agit.
J’ai teinté en bleu dans le croquis ci-joint les diverses pièces qui pourraient recevoir les objets de la collection. J’indique ci-dessous la contenance de ces locaux.
La pièce A présente une surface de 109 m. 00
La pièce A’ présente une surface de 63 m. 00
La pièce A’’ présente une surface de 49 m. 00
La pièce A’’’ présente une surface de 109 m. 00
La pièce A’’’’ présente une surface de 12 m. 00
Ensemble 342 m. 00
L’on pourrait donc, à rez-de-chaussée, dans ce seul bâtiment, disposer de 342 mètres superficiels et sans y comprendre les larges ébrasements des croisées qui pourraient recevoir encore de petits objets.
L’on pourrait facilement joindre à ce dépôt la grande et belle salle voûtée dite galerie des Fêtes sise au 1er étage, ayant 38 mètres de longueur sur 11 mètres de largeur et présentant une surface de 420 mètres. Le service des visiteurs, pour le cas où l’on utiliserait le premier étage, pourrait être fait par l’escalier teinté en bleu et sis près la chapelle. Rien ne serait si facile que de limiter l’escalier sur certains points et d’empêcher l’introduction des visiteurs dans les parties réservées du château.
Le concierge occupe actuellement la galerie A mais l’on pourrait reporter ce logement en B et dans la partie teintée en rose dans notre plan. Cette habitation, qui serait insuffisante, pourrait être complétée par deux chambres dans l’étage d’entresol situé au-dessus.
Les locaux qui seraient affectés au musée et au concierge réclameraient quelques réparations. Il faudrait peut-être marquer la pièce à rez-de-chaussée réservée au concierge et réparer les carrelages et parquets de la partie destinée au musée. La pièce A’’’ contient encore les fours de la boulangerie du pénitencier et ces fours devraient être détruits pour agrandir le local dont il s’agit. Pour donner un aspect de propreté à toutes ces parties du château, il serait à propos, nous croyons, de badigeonner la plupart des murailles. Ces réparations pourraient s’effectuer au moyen d’une dépense de environ dix mille francs et nous aurons l’honneur de vous faire parvenir un devis détaillé aussitôt que vous aurez bien voulu, Monsieur le Ministre, nous donner des ordres à cet égard.
Je suis avec un profond respect de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Eug. Millet
Paris, ce 4 décembre 1861 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Minute de lettre du 6 février 1862
Le secrétaire général à M. Millet, architecte
Monsieur,
J’ai eu l’honneur de vous informer le 6 de ce mois qu’un crédit de 150000 f. était affecté en 1862 aux premiers travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye et je vous ai invité à me transmettre le projet de cette restauration le plus tôt possible.
Dès que les plans et devis seront approuvés, je vous donnerai les instructions nécessaires pour commencer les travaux. Mais, sans attendre le moment où il sera possible d’entreprendre cette restauration, il importe de s’occuper immédiatement d’approprier, conformément aux propositions contenues dans le rapport que vous m’avez adressé le 4 de ce mois, les salles du rez-de-chaussée situées à droite de l’entrée du château jusque et y compris le pavillon ouest, ainsi que la galerie des fêtes du 1er étage. Ces salles seront destinées à recevoir provisoirement le musée gallo-romain et il est essentiel que l’appropriation en soit terminée le plus tôt possible.
Vous voudrez donc bien, Monsieur, prescrire de suite les mesures nécessaires pour la mise en état de propreté de ces salles et pour l’installation du concierge dans la pièce située à gauche de l’entrée du château et teintée en rose dans le plan que vous m’avez transmis.
La somme de 10000 f. à laquelle vous avez évalué ces travaux d’appropriation sera imputée sur le crédit de 150000 f. affecté en 1862 à la restauration du château. »

Ministère d'Etat

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