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Notice d'autorité- /
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- 1872 - 1927
Henri Hubert naît à Paris le 23 juin 1872 dans une famille aisée. Son père, retiré des affaires, l'encourage tôt à avoir des distractions intellectuelles et artistiques. De 1884 à 1890, il étudie au lycée Louis-le-Grand (voir 2016001/1-2016001/4) ; très bon élève, il remporte un premier prix au Concours général. Il obtient une licence à la Sorbonne et est admis en 1892 à l’École normale supérieure (voir 2016001/5-2016001/10), où il devient bibliothécaire adjoint auprès de Lucien Herr, qui exerce une grande influence sur lui. Trois ans plus tard, il est reçu troisième à l'agrégation d'histoire et entre à l’École pratique des hautes études (voir 2016001/11-2016001/15), où il s'inscrit notamment au cours d'assyrien de l'abbé Quentin. Il commence en 1896 une thèse sur la déesse syrienne, qu'il ne terminera jamais.
Cette même année, il se lie d'amitié avec Marcel Mauss (neveu d’Émile Durkheim), avec lequel il contribue à L'Année sociologique. Via cet organe, ils contribuent à l'introduction et au développement des thèses durkheimiennes dans les domaines de l’histoire des religions, de la mythologie, de l'ethnographie comparée et de la protohistoire. Ils y publient notamment leurs articles « Essai sur la nature et la fonction sociale du sacrifice » (1899) et « Esquisse d'une théorie générale de la magie » (1904) (voir 2016001/117-2016001/119). Les hypothèses développées dans ces deux textes sont remises en perspective dans leur ouvrage commun Mélanges d'histoire des religions, publié en 1909 (voir 2016001/150-2016001/151). Hubert consacre beaucoup de temps aux dépouillements et critiques d'ouvrages en anglais, allemand, italien et espagnol pour alimenter les rubriques de la revue (il y publie quelque 479 notices et comptes rendus). Il confronte ensuite les savoirs qu'il engrange par ce biais à ses observations du matériel archéologique et ethnographique.
De fait, depuis 1898 il occupe un poste d'« attaché libre » au musée des Antiquités nationales. Au moment où y entrent une grande quantité d'objets, il procède au classement des collections et à la conception des aménagements muséographiques, en tenant compte – chose nouvelle – des provenances et des contextes archéologiques (voir 2016001/182-2016001/197). Il supervise successivement l’aménagement des salles de l’âge du bronze et de l’époque de Hallstatt, de la mythologie, des métiers et de la céramique gallo-romaine. Il s'attaque ensuite à la mise en valeur des collections de Frédéric Moreau, du baron Joseph de Baye, de Paul du Chatellier, d’Édouard Piette et de Jacques de Morgan. Son travail minutieux de réévaluation du matériel archéologique le conduit à mettre au point sa méthode fondée sur la restitution d'ensembles clos pour les comparer, saisir les éventuelles concomitances et en déduire une chronologie par l'étude des variations au sein de ces assemblages. Hubert perfectionnera encore cette méthode après la Première Guerre mondiale, à l’occasion du tri et du classement des séries provenant des fouilles des sites de La Quina et du Roc de Sers (fouilles Léon Henri-Martin, Charente) ou du Fort-Harrouard (fouilles de l’abbé Philippe, Eure-et-Loir). Il fait acquérir ces séries pour le musée, après avoir parfois participé aux fouilles.
Parallèlement, Henri Hubert consacre une partie de son temps à l'enseignement. Il est élu en 1901 maître de conférence au sein de la section des sciences religieuses à l’École Pratique des Hautes Études (il y occupe la chaire des « religions primitives de l’Europe ») (voir 2016001/17-2016001-46). En 1906, il est chargé du cours d’archéologie nationale à l’École du Louvre (ethnographie préhistorique de l’Europe)(voir 2016001/47-2016001/116).
De 1898 à 1910, il effectue plusieurs voyages (voir 2016001/209-2016001/215), notamment un « tour du monde » en 1902-1903. Il initie ce dernier après l'obtention d'une mission du ministère de l’Instruction publique pour représenter l’École pratique des hautes études au Congrès international des Orientalistes de Hanoï. Après ce congrès, il voyage au Japon et aux États-Unis, en profitant pour constituer un réseau de correspondants et procéder à des échanges de matériel archéologique et ethnographique et de moulages.
En 1910, Hubert est nommé conservateur adjoint au musée des Antiquités nationales. Dans les fait, il exerçait déjà ce rôle : la correspondance conservée au musée et à la bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence semble montrer que Reinach et lui se sont réparti les tâches d'administration et de gestion de l'établissement (voir 2016001/200-2016001/208). Le premier siège dans les instances administratives, assume un rôle de représentation officielle ainsi qu’un rôle moteur au sein de sociétés savantes et de comités de rédaction de revues savantes ; le second conduit quotidiennement les travaux de remaniement et d’aménagement des salles, de supervision des restaurations de collections, de repérage et d'estimation d’objets et de collections en vue d’acquisitions (voir 2016001/198-2016001/199). Cette année 1910 marque néanmoins le moment à partir duquel Hubert se consacre entièrement à l’organisation de la salle de comparaison, secondé par Henri Beuchat. Il est encouragé et inspiré dans cette tâche par son voyage autour du monde et l'amitié de collègues tels que Enrico Giglioli, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Florence. Pour sa démonstration, Hubert choisit d'organiser la salle d'archéologie comparée à partir de deux grandes idées : selon un premier axe, offrir tout d'abord une vision globale des sociétés humaines anciennes et sub-contemporaines en montrant leur variété géographique et chronologique, puis selon d'autres axes transversaux évoquer leur succession chronologique, en les ordonnant selon leurs niveaux techniques (Jean-Pierre Mohen, « Henri Hubert et la salle de Mars », Antiquités nationales, 1980-1981, p.88-89). L'historien-archéologue souhaite faire saisir au visiteur que d'un continent à l'autre, et parfois à des époques différentes, des sociétés humaines ont connu un niveau de développement comparable, maîtrisé des capacités techniques similaires, ou au contraire créé des objets répondant à des fonctions identiques mais aux formes ou aux décors extrêmement différents, déterminés par des choix culturels spécifiques ou de fortes valeurs symboliques. Bien qu'inachevée à la mort d'Hubert et à l'origine de tensions entre lui et Reinach lorsqu'il en reprend la mise en œuvre après sa démobilisation, cette salle des comparaisons fait l'admiration de plus d'un de ses contemporains, à commencer par Mauss.
Par ailleurs, avant la guerre et dans le cadre de sa participation à la sous-commission des monuments préhistoriques (voir 2016001/216-2016001/244), Hubert contribue à la préparation d’un projet de loi sur les fouilles, déclinaison de la loi sur les monuments historiques de 1887 révisée et augmentée en 1913. Cette loi, les milieux scientifiques l'ont appelée de leurs vœux, à la suite de l'exportation de certaines découvertes de Dordogne par le préhistorien-antiquaire suisse Otto Hauser. Le texte est défendu au Sénat par Théodore Reinach, mais le projet d’organisation d’un véritable service des fouilles, à la tête duquel le musée des Antiquités nationales devait jouer un rôle prépondérant, ne verra pas le jour ; seuls sont créés des « laboratoires de recherche préhistorique » tels que celui des Eyzies-de-Tayac (Dordogne).
En 1914, Henri Hubert est mobilisé et affecté au sous-secrétariat à l’artillerie. Il entre dans le cercle des collaborateurs d’Albert Thomas, et participe avec lui à une mission en Russie. En 1918, il devient organisateur des dépôts d’œuvres d’art à l’arrière du front français pour le ministère de l’Instruction Publique (voir 2016001/225-2016001/232). Il est retenu après l'armistice pendant quelques temps pour réorganiser les musées de villes bombardées. Pour ces services rendus, il est nommé en 1920 chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.
L'année précédente, il avait réintégré son poste au musée et repris ses activités d'enseignement. Mais sa santé l'oblige à se faire seconder dans son travail de conservateur et remplacer pour certains de ses cours à l’École du Louvre par Olov Janse. Très affecté par la mort de Durkheim en 1917 et plus encore en 1924 par celle de sa femme Alma Schierenberg, épousée en 1910, il s'éteint à Chatou le 25 mai 1927. Deux ouvrages de synthèse qu'il préparait encore à la veille de sa mort seront publiés de manière posthume : le premier sur les Celtes (en 1932), (voir 2016001/175-2016001/180), le second sur les Germains (en 1952).
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- 1814 - 1889
Maître-verrier. Il rachète la fabrique de vitraux du carmel et la lègue à son fils qui suivra le travail de son père.
Conservateur du musée d'archéologie du Mans (1863-1889). Archéologue et numismate. Talents d'archéologue, numismate et dessinateur.
Correspondant CTG pour la Sarthe
Correspondant CGHAF pour la Sarthe
Membre de la Société Française pour la conservation des anciens monuments, puis de la Commission des monuments historiques de la Sarthe.
Membre de la Société Royale d'agriculture, des Sciences et des Arts.
Membre de la société française d'archéologie.
Membre non résidant du CTHS (1850-1880).
Membre de la Société historique et archéologique du Maine.
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- Personne
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Fils d’Eugène Hucher. Ferdinand Hucher reprend l'atelier de vitrail après la mort de son père en 1889. Après la mort de Ferdinand, qui était célibataire et sans enfant, l'atelier a été dissous.
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- 1871 - 1959
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- Personne
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Pharmacien à Toul. Il pourrait s’agir de Nicolas Husson (1814-1890) ou de son fils, Camille Louis (1843-1886), tous deux pharmaciens et intéressés par l’archéologie. Leur collection est dispersée après leur mort.
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- Personne
- 1827 - 1870
Secrétaire de la CTG. Membre de la CTG. Correspondant du CTHS.
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- 1633 - 1701
Roi d'Angleterre.
Fils de Charles Ier, roi d'Angleterre, et d'Henriette-Marie de France, frère cadet de Charles II, après lui roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1685.
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- 1588 - 1664
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- Personne
- 1915 - 1986
Journal des haras, chasses et courses de chevaux
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- 1828 - 1862
Recueil périodique consacré à l'étude du cheval, à son éducation, à l'amélioration de ses différentes races en France, et à toutes les grandes réunions d'utilité publique ou privée, de luxe ou de plaisir, qui ont lieu en Europe. Fondé par Auguste de Rochau
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- 12 ou 13 juillet 100 - 15 mars 44 av. J.-C.
Général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars) dans la même ville.
Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains.
Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Pour ce faire, il concentra progressivement — grâce à son contrôle sur le Sénat de Rome — de nombreux pouvoirs exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances divines et sa fortune personnelle. Adoré du peuple pour qui il faisait montre de largesses frumentaires, économiques et foncières, il se fit nommer dictateur, d'abord pour 10 ans avec des pouvoirs constitutionnels, puis à vie, autorisé à porter la toge et la couronne des triomphateurs en permanence.
Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. Son héritage fut rapidement l'objet d'une nouvelle guerre civile entre ses partisans et successeurs, son fils adoptif par testament, Octave, triomphant de ses adversaires. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.
Julien-Laferrière, Ludovic Henri Marie Ixile
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- Personne
- 1838 - 1896 ?
Correspondant de la CGHAF pour la Charente-Inférieure
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- Personne
- 1829 – 1903
Correspondant de la CTG pour l'Yonne.
Président de la Société archéologique de Sens.
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- Personne
- 1388 - 1473
Président du parlement de Poitiers. Archevêque de Reims.
Kölle, Christoph Friedrich Karl (von)
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- Personne
- 1781 - 1848
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- Personne
- 1811 - 1879
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- 1896 - ?
Editeur suisse de cartes postales illustrées situé à Zurich ayant réalisé des prises de vues sur le territoire européen. Identifiable par son usage de la couleur rouge pour ses légendes, ses titres et son sigle apposés au verso de ses cartes, il est également l’un des premiers éditeurs à proposer des cartes réalisées en phototypie, la photographie plus réaliste remplaçant les premières illustrations consistant de dessins finement colorés. La maison d’édition touche, dans les sujets représentés, à tous les domaines de la fantaisie au religieux. Il s’agit de l’un des plus importants éditeurs de cartes postales de son temps, en témoigne le fait que la maison suisse possède plusieurs ateliers à travers l’Europe, Munich, Turin, Barcelone et Paris. On retrouve à Paris au moins trois ateliers situés aux adresses suivantes 17, rue Richet ; 9, rue Taylor et 13, rue du Sentier. L’atelier de la rue Richert ouvre en 1910. L’implantation de ces ateliers sur le territoire a permis à l’éditeur zurichois de produire des cartes postales de France (en particulier de Bretagne).
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La Marck, Louis-Engelbert (de)
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- 1701 - 1773
Le comte et la comtesse de La Marck reçurent le 7 juin 1761 la jouissance du château du Val.
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- Personne
- 1833 - 1871
Percepteur à Blois (1828-1830).
Conservateur bénévole de la Bibliothèque de la ville de Blois (1832-1855)
Recteur des académies de Poitiers (1854-1856) et Lyon (1856-1858).
Conseiller général du Loir-et-Cher, pour le canton de Blois (Ouest) (1842-1869). Commission des hospices de Blois (1851-1855). Conseiller municipal de la ville Blois (1852-1869). Commission des Arts et Edifices religieux, Ministères des Cultes (1853-1869). Commission des archives départementales et municipales, Ministère de l’Intérieur (1854-1869).
Historien, archéologue, numismate, dessinateur et aquarelliste. En 1821, Fouilles dans la nécropole romaine de Soings (Loir-et-Cher). En 1836, il fonde la Revue de la numismatique française avec E. Cartier (d’Amboise), devenue en 1838, Revue de la numismatique.
La Tour d’Auvergne, Henri (de)
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- Personne
- 1555 - 1623
Vicomte de Turenne, puis (en 1591) premier duc de Bouillon . Maréchal de France.
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Maison d’édition de cartes postales située à Asnières-sur-Seine. On ne connait pas les dates d’existence de cette maison, on sait toutefois qu’elle est active autour de 1910. La société concentre son activité sur Paris et la zone parisienne. On compte parmi sa production divers types de sujets abordés de la fantaisie au religieux en passant par le politique notamment à travers une série intitulée : "les autorités du pays".
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- Personne
- 1805 - 1883
Pharmacien de 1e classe à Mâcon , il a travaillé également en minéralogie et en archéologie.
Membre de l’Académie de Mâcon (1833-1884)
Membre correspondant du CTHS (1878)
Membre titulaire non résidant de la Société botanique de Lyon (1877)
Membre de la Société française d'archéologie
Lacurie, Victor Auguste Scipion Joseph-Louis
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- 1799 – 1878 ?
Correspondant de la CTG pour la Charente-Inférieure
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- ? - 1882
Abbé. Il a fait construire une église et un presbytère à Bourgnouvel sur les plans de Lenoir, directeur des Beaux-arts à Paris (1866). Il est mort curé de Belgeard.
Correspondant CTG pour la Mayenne (?)
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- 1882 - 1945
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- 1588 – 1647
François Langlois, dit Ciartres ou Chartres, est un graveur français né à Chartres en 1588 et mort à Paris en 1647. Il est le père du graveur Nicolas Langlois (1640 – 1703). En 1655, sa veuve, Madeleine Collemont, épouse en secondes noces Pierre II Mariette (1634 – 1716).
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- 1640 – 1703
Né en avril 1640 à Paris et mort dans la même ville en 1703, Nicolas Langlois est un libraire, graveur, éditeur et marchand d'estampes français. Établi rue Saint-Jacques, à la Victoire, il édite notamment des almanachs ruraux en taille-douce.
Baptisé le 29 avril 1640 à Paris, il est le fils du graveur François Langlois dit Ciartres ou Chartres (1588 – 1647) et de l'épouse de ce dernier, Madeleine Collemont. À la mort de son père, sa mère se remarie avec le graveur Pierre II Mariette.
Nicolas Langlois est reçu maître libraire dès le 29 juillet 1655, à la condition de ne pas établir d'association avec son beau-père. À la mort de sa mère en 1664, il hérite toutefois d'une partie du fonds de son père. En juin 1679, des scellés sont apposés sur son commerce pour cause d'une contrefaçon d'une planche représentant l'hôtel des Invalides protégée par un privilège ; il n'obtient mainlevée qu'en mai 1685, six ans plus tard. En 1686, il est reçu imprimeur.
Son fils, Nicolas II Langlois (1670 ? – 1707) lui succède à la même adresse en tant que libraire et éditeur d'estampes, dès son décès en 1703.
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- 1886 - 1980
Archéologue, Raymand Lantier a notamment fouillé et étudié le cimetière wisigothique d'Estagel (Pyrénées-Orientales), en Espagne et en Tunisie, participant en particulier aux fouilles de Carthage.
Sa carrière institutionnelle est riche en responsabilités. Il est conservateur adjoint, à partir de 1926, puis conservateur et directeur, de 1933 à 1956, du musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. Parallèlement, il officie en qualité de professeur d’antiquités nationales et préhistoriques à l’École du Louvre.
Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de 1946 à sa mort, Raymond Lantier est aussi membre du Comité des travaux historiques et scientifiques et du Comité national de géographie. Il est officier de la Légion d’honneur et officier dans l’Ordre des palmes académiques. Son épouse est décédée en 1995.