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Notice d'autorité
Personne

Silvestre, Israël

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  • Personne
  • 1621 - 1691

Né à Nancy le 3 août 1621 et mort à Paris le 11 octobre 1691, Israël Silvestre est un graveur à l'eau-forte, dessinateur, éditeur et distributeur français.
Son père, Gilles Silvestre, est peintre sur verre ; il a pour parrain Israël Henriet, son oncle maternel, qui devient plus tard son principal éditeur.
À la mort de ses deux parents en 1631, le jeune Israël Silvestre vient vivre auprès d'Israël Henriet à Paris, qui y exerce rue de l'Arbre Sec en tant que peintre et dessinateur. À son contact, Silvestre se forme ainsi au dessin à la plume, et s'attache rapidement à représenter des vues de Paris et ses environs qu'il reproduit plus tard dans ses gravures. Jeune homme, il entreprend un tour d'Italie au cours duquel il se consacre entièrement au dessin et à la gravure de paysage. Ce voyage lui permet de faire paraître ses premières productions, d'abord à Rome, puis à Lyon alors qu'il revient vers Paris. Ces vues sont qualifiées de « médiocres » par Faucheux, qui y voit la preuve de la jeunesse et de l'inexpérience du jeune graveur.
À son retour en France en 1640, Silvestre se lie d'amitié avec Stefano Della Bella – dit Étienne de La Belle (1610 – 1664) – avec qui il travaille pour le compte de son oncle.
Silvestre effectue vraisemblablement deux autres voyages en Italie : un de 1643 à 1644, et un dernier vers 1653. Jusqu'en 1659, il effectue plusieurs autres voyages en France et en Lorraine, dont il rapporte systématiquement des vues dessinées.
Le 10 septembre 1662, il épouse dans sa paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois Henriette Sélincart, dont il aura dix enfants.
Il accède en 1663 à la charge de dessinateur ordinaire du roi, avant d'être nommé maître à dessiner des pages des Grandes et Petites Écuries en 1666, puis du Dauphin en 1673. À partir de 1661, il bénéficie du privilège d'un logement aux galeries du Louvre ; ce privilège est renouvelé en 1668. En 1670, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture sur la recommandation de Charles Le Brun. Après la mort d'Henriette Sélincart le 1er septembre 1680, son époux lui survit encore onze ans. Il décède à l'âge de soixante-dix, le 11 octobre 1691, dans son appartement du Louvre. Après son décès, il est inhumé auprès de son épouse et de son oncle à Saint-Germain-l'Auxerrois.

Simmonet, Jules

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  • Personne
  • 23 décembre 1824 - 31 mars 1875

Docteur en droit.
Conseiller à la Cour impériale de Dijon.

Jules César

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  • Personne
  • 12 ou 13 juillet 100 - 15 mars 44 av. J.-C.

Général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars) dans la même ville.

Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains.

Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Pour ce faire, il concentra progressivement — grâce à son contrôle sur le Sénat de Rome — de nombreux pouvoirs exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances divines et sa fortune personnelle. Adoré du peuple pour qui il faisait montre de largesses frumentaires, économiques et foncières, il se fit nommer dictateur, d'abord pour 10 ans avec des pouvoirs constitutionnels, puis à vie, autorisé à porter la toge et la couronne des triomphateurs en permanence.

Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. Son héritage fut rapidement l'objet d'une nouvelle guerre civile entre ses partisans et successeurs, son fils adoptif par testament, Octave, triomphant de ses adversaires. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.

Fleury, Édouard [Pseudonyme]

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  • Personne
  • 9 septembre 1815 – 4 juillet 1883

Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.

Ouvaroff, Alexeï Sergueïevitch

  • Personne
  • 1825-1884

Archéologue, membre honoraire de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg (1857), qui fut à l'origine des congrès archéologiques et l'un des fondateurs de la Société archéologique de Moscou (1864) et du Musée historique de Moscou (1872-1884) dont il est le premier directeur en 1881.

Prunières, Barthélémy

  • Personne
  • 1828-1893

Docteur. Médecin à Marvejols (Lozère). Préhistorien, membre de plusieurs sociétés savantes d'anthropologie. - Considéré comme le père de la paléopathologie.

Beaupré, Jean-Nicolas

  • Personne
  • 1795-1869

Magistrat et historien. Conseiller à la Cour impériale.
Membre correspondant de l'Académie de Strasbourg et de la Société des antiquaires de France.
Fondateurs de la Société d'archéologie de Lorraine.

Defay, ?

  • Personne

Ollier de Marichard, Jules

  • Personne
  • 1824-1901

Inspecteur des Monuments historiques de l'Ardèche. Préhistorien français.

Rabut, Laurent

  • Personne
  • 1825-1890

Professeur de dessin à Chambéry. Il est conservateur du musée départemental de 1879 à 1890.
Correspondant de l'Académie impériale des sciences, des belles-lettres et des arts de Savoie.
Correspondant de la CTG (1866)

Bartholdi, Auguste

  • Personne
  • 1834-1904

Sculpteur et peintre français. Il est l'auteur du Monument à Vercingétorix présentant une statue équestre de Vercingétorix installée à Clermont-Ferrand et inaugurée le 12 octobre 1903.

Audé, Léon

  • Personne
  • 1820 - 1870

Secrétaire général de la préfecture de Vendée
Maire de la Roche-sur-Yon

Barthélémy, Anatole (de)

  • Personne
  • 1821 - 1904

Anatole de Barthélemy, numismate de renom, rejoint la Commission de Topographie des Gaules en 1861.
Il poursuit une carrière dans la haute administration, tout en se consacrant à sa passion : la numismatique. À 17 ans déjà, il publie un mémoire intitulé « Attribution de médailles gauloises aux Santons » dans le Bulletin de la Société de l'histoire de France de 1838. Son attrait pour cette discipline l’entraîne vers l’histoire et l’archéologie. Il rejoint le Comité des travaux historiques et scientifiques en 1845, en tant que correspondant, et en devient membre permanent en 1861. Sous-préfet de Belfort depuis 1854, il obtient en 1860 une mise en non-activité temporaire qui devient permanente. Proche de Félicien de Saulcy, il est considéré comme une figure majeure de la numismatique. Il marque cette discipline notamment par l'édition de deux manuels, en 1851 et 1866.
Il exerce les fonctions de secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules, de 1861 à 1879, remplaçant Alfred Jacobs. Comme Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Alfred Maury et Casimir Creuly, il prend une part très active à l'élaboration du musée gallo-romain, en constituant les collections numismatiques.

Chappuis, Charles

  • Personne
  • 1822 - 1897

Correspondant de la CTG pour les Hautes-Alpes

Reinach, Salomon

  • Personne
  • 1858-1932

Ancien membre de l'Ecole française d'Athènes (1880-1882), il est nommé attaché au musée de Saint-Germain-en-Laye en 1886, puis conservateur adjoint en 1893. Après le décès d'Alexandre Bertrand, il occupe les fonctions de directeur du musée des Antiquités nationales, de 1902 à 1932.

Revon, Louis

  • Personne
  • 1833-1884

Conservateur du musée municipal d'Annecy (à partir de 1861).
Correspondant CTG pour la Savoie et la Haute-Savoie.
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et de l'Académie florimontane d'Annecy.
Correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques (1864-1879).

Rigaux, Henri

  • Personne
  • 1847-1924

Archiviste de la ville de Lille et secrétaire du musée des Beaux-arts de Lille, Henri Rigaux s'intéressa à l'archéologie, repérant plus d'une centaine de sites archéologiques dans les environs de Lille. Il mène des fouilles sur le cimetière mérovingien de Bouvines. Ses notes de fouilles ont disparu dans l'incendie de l'hôtel de ville de Lille dans la nuit du 23 au 24 août 1916.
Correspondant de la CTG pour le Nord.

Baudouin II

  • Personne
  • 1217-1273

Dernier empereur de Constantinople.

Puiggari, Antoine

  • Personne
  • 1815-1890

Neveu de Pierre Puiggari, érudit local.
Polytechnicien (1833), Ecole d'application de Metz.
Sert en Afrique où il apprend l'arabe et développe une passion pour l'archéologie orientale. Chargé des chefferies de Prats-de-Mollo et Fort-les-Bains (1841-1848).
Campagne de Rome.
Chef du Génie à Perpignan (1850) et à Narbonne. Chef de bataillon à Montpellier. Directeur des fortifications à Perpignan (1867-1875).

Noë, Gaston (de la)

  • Personne
  • 1836-1902

Général. Directeur du Service géographique de l'armée dans les années 1880.
Directeur du Musée de l'armée.
Membre de la CTG

Pottier, Raimond

  • Personne
  • ?-?

Correspondant CTG (?)
Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne

Queyroy, Armand

  • Personne
  • 1830-1893

Graveur. Conservateur du musée de Moulins de 1862 à 1891 dont il publie le premier catalogue, illustré de ses eaux-fortes.

Olivier, Arsène

  • Personne
  • 1819-1900

Ingénieur civil. Membre de la Société des ingénieurs civils. Membre de la Société des amis des monuments parisiens en 1887-1888. Collectionneur.

Renaux, Prosper

  • Personne
  • 1793-1852

Il devient directeur des travaux publics de la ville d'Alès en 1819. Entre le 16 avril 1825 et 1849, il est architecte attaché au conseil des Bâtiments civils du département du Vaucluse ; pendant cette période, il a notamment dirigé les travaux de restauration de l'arc romain d'Orange (1826-1829), sous les ordres d'Augustin Caristie. Il fut membre de la Société française d'archéologie à partir de 1842, et architecte attaché à la Commission des monuments historiques de 1843 à 1849. Travaille à la cathédrale d'Avignon avant 1848. Architecte diocésain d'Avignon de 1849 au 5 février 1851, date de sa démission.

Petitot-Bellavène, ?

  • Personne

Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Landel, G.

  • Personne

Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Cailletet, Louis

  • Personne

Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Baudoin, J.

  • Personne
  • ....-....

Müller, Eugène

  • Personne
  • 1834-1918

Chanoine. Archéologue. Historien local amateur de l’Oise.

Pottier, Edmond

  • Personne
  • 1855-1934

Archéologue. Conservateur au Musée du Louvre (1891)

Piroutet, Maurice

  • Personne
  • 1874-1939

Maurice Piroutet est chargé d'une mission scientifique en Nouvelle Calédonie en 1901 puis en 1905-1906 et 1909. Préparateur de la chaire de paléontologie au Museum d'histoire naturelle de 1916-1918, il entreprend en parallèle une thèse de doctorat sur la géologie de la Nouvelle Calédonie qu'il soutient en 1917. Devenu professeur au collège de Salins (Jura), il consacre ses loisirs à des recherches archéologiques dans les environs. Il découvre la grotte des Planches, les stations préhistoriques de Marnoz, de Clucy, du Poupet et le camp de Mesnay. Il conduit des fouilles importantes dans les nécropoles tumulaires de la Forêt des Moidons et dans la cité hallstattienne de Château-Salins. Collaborateur de la carte géologique de la France et membre correspondant de la commission des monuments historiques (section de préhistoire), il est conservateur du musée archéologique de Lons-le-Saunier. Il termine sa carrière comme assistant de géologie appliquée à la Faculté d'Alger (1933).
Membre de la Société d'émulation du Jura, il est aussi membre de la Société d'agriculture, sciences et arts de Poligny, de la Société d'émulation du Doubs (1898-1939) et de la Société préhistorique française.

Prou, Maurice

  • Personne
  • (Sens, 28 décembre 1861 - Néris-les-bains, 4 octobre 1930)

Héritier d'une famille d'érudits originaires de Sens, Maurice Prou devient élève de l’École des chartes où il rédige une thèse consacrée à l'édition et l’étude de la charte de franchise de Lorris-en-Gâtinais (1884). Après un passage par l'École française de Rome (1884-1885), il est nommé au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale puis professeur de diplomatique à l'École des chartes à la mort d'Arthur Giry en 1899. Il s'était déjà distingué par la publication d'un Manuel de paléographie conçu en complémentarité avec le Manuel de diplomatique de son prédécesseur et qui eut une extraordinaire influence. Manuel élémentaire dans ses deux premières éditions, cet ouvrage devient un important traité faisant la synthèse des recherches, notamment celles de l'école allemande de paléographie2.
À la mort de Paul Viollet, en 1916, il est chargé des cours d'histoire des institutions de l'École des chartes, jusqu'à ce que la chaire soit pourvue, en 1919. Il devient directeur de l'École des chartes en 1916, et le demeure jusqu'en 1930.
Il joue un grand rôle dans le renouveau de l’histoire du droit et des institutions à la fin du XIXe siècle. Il a longtemps été membre du comité de rédaction de la Revue historique de droit et de la Société d’histoire du droit.
Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 11 février 1910.
Maurice Prou a par ailleurs présidé la Société archéologique de Sens, suivant ainsi l'exemple de son grand-père, Jean-Louis Prou.

Bellon, Louis-Gabriel

  • Personne
  • 1819 - 1899

Gabriel Louis Bellon naît le 21 octobre 1819 à Lille rue Saint-Étienne, fils de Louis Joseph Bellon, employé, et de Célestine Mullet, tous deux originaires d'Arras.
Il épouse le 7 janvier 1840 Rosalie Monchy et s'établit à Saint-Nicolas près d'Arras. Il entre au conseil municipal le 11 juin 1843. Il devient maire le 3 juillet 1848, fonction qu'il occupe jusqu'en octobre 1852, date de son départ à Rouen. Il s'associe à son beau-frère M. Dubuisson qui a fondé un commerce de draperies et d'habillements.
Il réalise avec Auguste Terninck dans les années 1870 des fouilles archéologiques à Saint-Nicolas et met au jour quatre grandes tombes. Il est nommé à la commission des monuments historiques du Pas-de-Calais en 1879 sur proposition de De Linas et Terninck.
Il sera un des fondateurs des Amis des monuments rouennais (1886) ainsi que du Refuge du Petit-Quevilly. Il sera à partir de 1887 et pendant 6 ans juge du tribunal consulaire.

Salin, Édouard

  • Personne
  • 1889 - 1970

Marie Pierre Marcel Édouard Salin est le fils du richissime Auguste Salin (1848-1919), maître de forges, propriétaire des forges de Dammarie-sur-Saulx et d'Écurey, et de son épouse née Marie Jeanne Claudine Henriette Beugniot. Son frère Pierre (1881-1942), également ingénieur civil des mines, a géré les Fonderies Salin de Dammarie-sur-Saulx.

Il fait ses études secondaires à Paris, à l'école Bossuet et au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand. En 1916, il épouse Suzanne Bourin1.

Formé à l'École des mines dont il sort major, il eut l'occasion de suivre les cours de Conrad Schlumberger, auteur des premières recherches dans le domaine de la prospection géophysique. Consacrant tout son temps à la recherche archéologique à partir des années 1950, Salin a l'occasion d'appliquer les méthodes géophysiques dans ce domaine, avec l'aide de la Société d'Études pour la France et l'Étranger. Il s'agit alors de la première recherche de ce type en France, quelques années avant son application sur le site d'Argentomagus à Argenton-sur-Creuse. Il est, avec Roger Billoret, un des principaux chercheurs du site de Grand.

En 1945, il devient président de la Compagnie des forges d'Audincourt ; à partir de 1959, il en est administrateur-président d'honneur.

En 1950, il fonde le Laboratoire de recherches archéologiques du Musée lorrain. Il crée le Musée de la sidérurgie et de l'histoire du fer qu'il installe dans une partie de son domaine de Montaigu.

Il a été président de la Société d'archéologie lorraine et de l'Académie Stanislas. Il a présidé la Société d'histoire de la Lorraine et du musée lorrain de 1945 à 1969.

En 1952-1953 et 1957, à l'occasion de campagnes de fouilles à la basilique Saint-Denis, il découvre plusieurs tombes à mobilier sous le bras nord du transept, puis dans le prolongement de la crypte de Viollet-le-Duc. Spécialiste de l'époque mérovingienne, il publie également plusieurs articles et ouvrages d'archéologie.

Bondoux, Jules-Georges

  • Personne
  • Paris, 1866 - Paris, 1919

A accompagné l'archéologue Jacques de Morgan dans sa campagne de fouille à Suse.

Ouvaroff, Praskovia Sergueïevna

  • Personne
  • 1840-1924

Comtesse, épouse du comte Alexeï Sergueïevitch Ouvaroff (Ouvarov). Scientifique, historienne et archéologue. Après la mort de son époux en 1884, elle reprend le travail entrepris par lui et devient en 1885 membre honoraire puis présidente de la Société impériale d’archéologie de Moscou. Elle émigre en Yougoslavie après la révolution d’octobre 1917.

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