Bibliothèque de la Société des Antiquaires de Zurich
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Bibliothèque de la Société des Antiquaires de Zurich
Maison parisienne d’édition de cartes postales fondée en 1886 par Ernest-Louis-Désiré Le Deley. Celui-ci installe son atelier d’impression au 73 rue Claude-Bernard et un point de vente de cartes postales illustrées au 127 boulevard Sébastopol, le « Ggrand comptoir de la cartes postales illustrée », qui deviendra également le siège de l’entreprise entre 1906 et 1907. Contrairement aux maisons d’édition rivales (Neurdein Frères, Léon et Lévy, Braun etc..), la maison E.L.D constitue son catalogue de cartes postales illustrées en achetant des clichés photographiques chez différents éditeurs. La maison n’a pas de photographes attitrés. En 1906, Ernest Le Deley s’associe à la maison d’édition Siron, c’est à partir de ce moment que la mention « E.L.D. et Siron » apparait sur certaines cartes postales. Après la mort d’Ernest le Deley en 1917, c’est son fils Maurice-Ernest qui lui succède en tant que directeur de l’entreprise familiale. En 1922 la maison d’édition fait faillite.
La société Neurdein Frères est fondée en 1864 par Etienne Neurdein et son frère Louis-Antonin Neurdein. La société s’installe au 8 rue des Filles-du-Calvaire à Paris avant de déménager rue des Filles-de-Saint-Thomas puis au 28 boulevard Sébastopol en 1868. A cette époque leur production est d’abord orientée vers l’édition d'images photographiques en divers types de formats, la firme est notamment reconnue pour sa production de portraits de personnages célèbres. Dès les années 1870, l’entreprise oriente sa production vers des prises de vues touristiques de la France et de certains pays francophones (Algérie, Tunisie et Belgique) et des prises de vue d’architecture. Ces prises de vue d’architecture à travers lesquelles la maison excelle et se crée une réputation sont en partie motivées par les limitation techniques des appareils photographiques de l’époque, en effet les sujets d’architecture statiques permettent aux photographes de profiter des temps d’exposition longs et d’angles de prise de vue larges. En 1887, la maison déménage au 52 rue de Breteuil. C’est après la première exposition universelle organisée à Paris en 1889, au cours de laquelle la société Neurdein frères est primée d’une médaille d’or pour des vues panoramiques réalisées avec l’appareil de Moëssard, le "Cylindrographe". C'est à partir de ce moment que la maison d’édition s’intéresse à la production de cartes postales. La carte postale est alors un médium nouveau introduit en France sur décret cette même année 1889. La société devient alors l’un des premiers producteurs en France de cartes postales (souvent créditée à tort comme ayant produit la première carte postale illustrée en France) et l’un des plus prolifiques. Entre 1898 et 1908, la société Neurdein frères est responsable de l’exploitation photographique des Monuments Historiques, un marché que la société, forte de sa renommée et de son expérience dans la production de de photographies d’architecture, remporte après avoir répondu à un appel d’offre lancé par le ministère de l’instruction publique et des Beaux-Arts pour une durée de 5 ans renouvelée en 1903. Appel d’offre auquel ont participé nombre de sociétés rivales comme Braun ou Léon et Lévy. Malgré leur succès, la société périclite dès 1904 en raison notamment d’une mauvaise gestion financière. Un acte de vente daté du 5 décembre 1917 est édité. La maison Neurdein Frères est rachetée par l’imprimerie Crété le 1er janvier 1918 qui avait déjà racheté en 1913 la société Léon et Lévy, une des sociétés les plus prolifiques et un des rivaux des Neurdein dans la production de cartes postales illustrées. En 1922 les deux sociétés fusionnent, la nouvelle entité créée devient « Lévy et Neurdein réunis ». Cette nouvelle société est renommée en 1932 la "Compagnie des Arts photomécaniques" avant d’être rachetée en 1970 par la société Roger-Viollet qui lors de son acquisition a pu récupérer une grande partie des fonds de photographies, de négatifs et également les archives de ces sociétés. La société Roger-Viollet a fait don d'une partie des fonds à la ville de Paris.
Maison d'édition et impression de cartes postales illustrées, située à Saint-Germain-en-Laye. On ne connait pas les dates d'existence de la société toutefois on sait qu'elle est active en 1919 car elle couvre le traité de Saint-Germain dont la signature s'est effectuée dans la salle dite de "la Gaule avant les Métaux" au Musée d'archéologie nationale. Une des cartes composant le corpus porte la mention "Congrès de la paix , St Germain 10/09/19".
Phototypie A. Rep et Filliette
Maison d'édition de cartes postales illustrées située à Château-Thierry dans l'Aisne . On ne connait pas les dates exactes d'existence de cette société toutefois on sait qu'elle est active autour de 1913.
Maison parisienne d’édition de cartes postales illustrées située au 73 bis boulevard de Clichy. La maison est active autour de 1910 même si ses dates d’existence ne sont pas connues. On note le fait que cette maison a repris une photographie signée ND (Neurdein frères) pour l’exemplaire conservé dans ce corpus, ce qui pourrait signifier que comme la maison Le Deley, cette maison réédite des photographies prises par des photographes d'autres maisons.
Né à Tulle et mort à Paris, Étienne Baluze fut bibliothécaire de Colbert à partir de 1667, professeur de droit canonique au Collège de France, inspecteur du Collège royal, annotateur et éditeur des œuvres de saint Cyprien
Né le 20 novembre 1812 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre-Charles Robert est admis à Polytechnique en 1832. Il débute une carrière d’officier dans le Génie avant de choisir de servir dans l‘intendance militaire, d’abord comme sous-intendant de la Garde impériale à Paris, puis à Metz. Il restera en poste de longues années dans cette ville de garnison, avant d’être nommé en 1862 directeur général de l’administration au Ministère de la Guerre. Promu intendant général en 1867, il prend sa retraite à Paris en 1875 et meurt dans cette ville le 15 décembre 1887.
Historien, archéologue, numismate et épigraphiste, Pierre-Charles Robert est l'auteur de plusieurs recherches originales. Il a également publié de nombreux opuscules et notices dans diverses revues spécialisées, notamment la "Revue numismatique française". Il fut très lié à Léon Renier (puis à ses élèves) dans le cadre de la publication du "Recueil des inscriptions de la Gaule".
Robert est membre de l’académie des inscriptions et belles lettres depuis 1871 et correspondant du CTHS depuis 1875. Il appartient par ailleurs à d'autres sociétés savantes et académies :
Correspondant de la société nationale des antiquaires de France, de la Société d'archéologie de La Rochelle et de la Société d'émulation du Jura (1850-1874)
Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme (1866)
Société d'émulation de Cambrai
société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1882-1887)
Société archéologique de la Moselle
Académie de Savoie
Académie de Reims
Académie de Metz
Membre de la Commission historique du Nord et de la société numismatique de Berlin, de la société royale des antiquaires de Copenhague et de l' Institut lombard des sciences, des lettres et des arts.
Pierre-Charles Robert est nommé membre de la Commission de Topographie des Gaules en octobre 1873 par F. de Saulcy, en remplacement d'Alfred Jacobs.
Il est l’auteur des carnets conservés au Musée d'Archéologie Nationale - Domaine nationale de Saint-Germain-en-Laye.
Né à Charleville, Léon Renier arrive à Paris en 1838. Il oriente sa carrière autour de la philologie et de l'archéologie.
Spécialiste de l'épigraphie latine, Léon Renier fut parmi les premiers historiens à se rendre en Algérie dans le but de rassembler des inscriptions romaines, entre 1850 et 1852, en vue de leur publication à la demande de l'Institut.
Chargé depuis 1854 de la publication du Recueil des inscriptions de la Gaule, il devient membre de la Commission de Topographie des Gaules en 1861.
Conseiller de la Chambre des pensions du Wurtemberg, Chamberlain et fonctionnaire de la Cour. Voyageur.
Polenz, Karl Gottlob Ferdinand (von)
Médecin et chirurgien, professeur au Collège de France, doyen de la Faculté de Paris (1650-1652).
Vieilleville, François de Scepeaux (seigneur de)
Maréchal de France. Ses mémoires sont reconnues aujourd'hui comme en large partie apocryphes.
Fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, elle épouse en 1572 Henri de Navarre, le futur Henri IV, et fut donc reine de Navarre puis reine de France jusqu'à l'annulation de son mariage en 1599.
Valet de chambre du roi, seigneur de Lestoumière, de La Forêt et du Poirier.
Roi d'Angleterre.
Fils de Charles Ier, roi d'Angleterre, et d'Henriette-Marie de France, frère cadet de Charles II, après lui roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1685.
Écrivain, chroniqueur et historien de la vie à la cour du roi de France.