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Notice d'autorité
Collectivité

Dépôt de la guerre

  • Collectivité
  • 1688 - 1887

Le Dépôt de la guerre était le bureau de cartographie et d'archives à intérêt militaire de l'armée française depuis Louis XIV.
La création du Dépôt de la Guerre en 1688 pour conserver les archives des généraux composées en partie de cartes et plans, et celle, à la même époque, du corps des ingénieurs géographes consacrent le rôle des militaires dans le contrôle de cette discipline. Alors que la première carte du royaume de France initiée par l’Académie des sciences au XVIIe siècle et dressée par la famille Cassini se montre insuffisante pour les besoins de la guerre , Napoléon Bonaparte lance une réforme d’envergure en 1802. La commission de topographie placée sous la présidence du directeur d’un Dépôt de la Guerre devenu très puissant a pour objectif de simplifier et rendre uniformes les signes et conventions notifiés sur les cartes, et de normaliser les caractères. La commission recommande en outre l’usage d’une échelle métrique, l’emploi des cotes de niveau en fonction du niveau de la mer, et l’utilisation de lavis ou de hachures pour exprimer les reliefs pentus . À la suite du rapport du colonel Brossier , Louis XVIII rend en 1817 une ordonnance instituant une commission pour examiner « le projet d’une nouvelle carte topographique générale de la France appropriée à tous les services publics et combinée avec les opérations du cadastre » . Le Dépôt de la Guerre est en charge des opérations : triangulation géodésique, nivellement, levés de terrain, dessin, gravure et publication de la carte. Un comité du Dépôt composé d’ingénieurs géographes militaires et d’officiers d’état-major est créé à cet effet ; une école d’application pour le service d’état-major de l’armée complète le dispositif . C’est ainsi qu’est lancé en 1818 l’immense chantier de la Carte de France, dite aussi « carte d’état-major » , qui fournira, entre autres, les outils indispensables à un enregistrement scientifique des données archéologiques. L’échelle des minutes des cartes est au 40000e, mais les portions du territoire qui exigent une connaissance plus détaillée sont au 10000e ou au 20000e ; il est prévu une publication des cartes au 80000e. Les premières épreuves sont publiées à partir de 1833, les levés sont achevés en 1866 et l’ensemble du chantier est terminé en 1889 .
L’étude des travaux de la Carte de France et sa confrontation avec celle de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) est riche d’informations. Le colonel d’état-major Lucien Antoine Blondel, directeur du Dépôt de la Guerre entre 1853 et 1867, devient membre de la CTG dès la création de celle-ci en 1858. De même, le chef d’escadron d’état-major Charles Raymond de Coynart, membre de la CTG dès 1858, a participé sans interruption à la Carte de France de 1831 à 1851 pour la partie topographique, puis a été remarqué pour son Étude historique, topographique et militaire sur la cité gauloise d’Alésia en 1856. On peut imaginer que ces officiers dialoguent aisément avec les autres militaires de la CTG : Félicien de Saulcy, Casimir Creuly, puis Auguste Verchère de Reffye, tous trois impliqués dans la localisation des sites de César, et surtout polytechniciens ayant fait l’École d’application de l’artillerie et du génie de Metz où sont enseignées la pratique des levés de terrains à la boussole et à vue, ainsi que celle des courbes de niveau avec cotation. Les cartes de travail des fouilles d’Alise au 10000e et au 20000e, et celle du Puy d’Issolud au 10000e, sur lesquelles sont portées les annotations de ces archéologues de la CTG (n°17-2, 19-1), sont réalisées aux échelles de la Carte de France et montrent les reliefs rendus par rehauts au lavis ou par hachures d’une grande précision. Les dessins en cabinet de ces cartes sont de Chartier, l’un des dessinateurs de la carte d’état-major de 1828 à 1880, spécialiste des reliefs et associé à la gravure des cartes.
À compter de 1859, le service du Dépôt de la Guerre chargé de la publication porte le titre de « service de la photographie, des impressions et tirages ». L’application de la photographie aux travaux topographiques a pour but de substituer aux tours d’horizon en extérieur un travail en cabinet pour des raisons pratiques . Cependant les caractéristiques de l’appareil nécessaire et les conditions de prises de vue sont si difficiles à obtenir, que très vite la photographie est réduite au XIXe siècle à « une aide utilisable à l’occasion » . Pour autant, l’observation attentive des photographies d’Alise (n°34), par leur caractère systématique de « tour d’horizon » et l’attention qu’elles portent au relief, suggère qu’elles pourraient avoir participé, en plus d’une reconnaissance des paysages décrits par César, à un travail topographique et contribué à la réalisation des cartes utilisées ensuite lors des fouilles.

Le dépôt de la guerre est supprimé en 1887, où il est scindé en deux organismes distincts :

  • le Service géographique de l'armée (SGA), devenu en 1940 l'Institut géographique national (IGN) ;
  • le service historique de l'armée (SHA), ultérieurement service historique de l'Armée de terre (SHAT), actuel Service historique de la Défense (SHD).

Les archives du Dépôt de la Guerre sont consultables au service historique de la Défense, site Château de Vincennes.

Künzli Frères

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  • 1896 - ?

Editeur suisse de cartes postales illustrées situé à Zurich ayant réalisé des prises de vues sur le territoire européen. Identifiable par son usage de la couleur rouge pour ses légendes, ses titres et son sigle apposés au verso de ses cartes, il est également l’un des premiers éditeurs à proposer des cartes réalisées en phototypie, la photographie plus réaliste remplaçant les premières illustrations consistant de dessins finement colorés. La maison d’édition touche, dans les sujets représentés, à tous les domaines de la fantaisie au religieux. Il s’agit de l’un des plus importants éditeurs de cartes postales de son temps, en témoigne le fait que la maison suisse possède plusieurs ateliers à travers l’Europe, Munich, Turin, Barcelone et Paris. On retrouve à Paris au moins trois ateliers situés aux adresses suivantes 17, rue Richet ; 9, rue Taylor et 13, rue du Sentier. L’atelier de la rue Richert ouvre en 1910. L’implantation de ces ateliers sur le territoire a permis à l’éditeur zurichois de produire des cartes postales de France (en particulier de Bretagne).

F. Pouydebat

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  • ? - ?

Maison parisienne d’édition de cartes postales illustrées situéebasée au 37 rue Faidherbe. On ne sait que peu de choses sur cette maison toutefois en étudiant sa production de cartes postales on peut affirmer que la maison est active avant 1903. Le 18 novembre un arrêté ministériel provenant du ministère du commerce, de l’industrie, des postes et télégraphes permet de réguler la mise en forme du dos des cartes postales illustrées. Cet arrêté stipule que toutes les cartes produites après le 1er décembre 1903 doivent avoir un dos divisé, la partie droite réservée à l’adresse et la partie gauche à la correspondance. Cet arrêté est modifié le 16 mai 1904 avec l’inclusion de nouveaux éléments au dos des cartes postales comme la mention « carte postale ». On retrouve dans la production de cartes postales de la maison Pouydebat des cartes avec dos divisé postérieures à 1903 et des cartes avec dos non divisé antérieures à 1903.

Editeur le Deley

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  • 1886 - 1922

Maison parisienne d’édition de cartes postales fondée en 1886 par Ernest-Louis-Désiré Le Deley. Celui-ci installe son atelier d’impression au 73 rue Claude-Bernard et un point de vente de cartes postales illustrées au 127 boulevard Sébastopol, le « Ggrand comptoir de la cartes postales illustrée », qui deviendra également le siège de l’entreprise entre 1906 et 1907. Contrairement aux maisons d’édition rivales (Neurdein Frères, Léon et Lévy, Braun etc..), la maison E.L.D constitue son catalogue de cartes postales illustrées en achetant des clichés photographiques chez différents éditeurs. La maison n’a pas de photographes attitrés. En 1906, Ernest Le Deley s’associe à la maison d’édition Siron, c’est à partir de ce moment que la mention « E.L.D. et Siron » apparait sur certaines cartes postales. Après la mort d’Ernest le Deley en 1917, c’est son fils Maurice-Ernest qui lui succède en tant que directeur de l’entreprise familiale. En 1922 la maison d’édition fait faillite.

Photo-Edition

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Maison d’édition de cartes postales illustrées située à Paris au 56 rue des Tournelles puis au 6 rue Sevestre à partir de 1910.

Lévy et Neurdein réunis

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  • 1922 - 1932

Maison parisienne d’édition de photographies et de cartes postales fondée après la vente par l’imprimerie Crété de la société Neurdein frères à la société Léon et Lévy en 1922.

Phototypie A. Rep et Filliette

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  • Collectivité
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Maison d'édition de cartes postales illustrées située à Château-Thierry dans l'Aisne . On ne connait pas les dates exactes d'existence de cette société toutefois on sait qu'elle est active autour de 1913.

Vors éditeur

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  • Collectivité
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Maison parisienne d’édition de cartes postales illustrées située au 73 bis boulevard de Clichy. La maison est active autour de 1910 même si ses dates d’existence ne sont pas connues. On note le fait que cette maison a repris une photographie signée ND (Neurdein frères) pour l’exemplaire conservé dans ce corpus, ce qui pourrait signifier que comme la maison Le Deley, cette maison réédite des photographies prises par des photographes d'autres maisons.

Editions Marius Volpini

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  • Collectivité
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Maison d'édition et d'impression de cartes postales illustrées située à Orsay. On sait peu de choses sur cette maison d'édition, on sait qu'elle est active au début du XXe siècle et que sa production est centrée sur l'Ile-de-France.

L'Abeille

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  • Collectivité
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Maison d’édition de cartes postales située à Asnières-sur-Seine. On ne connait pas les dates d’existence de cette maison, on sait toutefois qu’elle est active autour de 1910. La société concentre son activité sur Paris et la zone parisienne. On compte parmi sa production divers types de sujets abordés de la fantaisie au religieux en passant par le politique notamment à travers une série intitulée : "les autorités du pays".

Photographie Moreau

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  • Collectivité
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Maison d'édition et impression de cartes postales illustrées, située à Saint-Germain-en-Laye. On ne connait pas les dates d'existence de la société toutefois on sait qu'elle est active en 1919 car elle couvre le traité de Saint-Germain dont la signature s'est effectuée dans la salle dite de "la Gaule avant les Métaux" au Musée d'archéologie nationale. Une des cartes composant le corpus porte la mention "Congrès de la paix , St Germain 10/09/19".

E. Papeghin

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  • 1906 ? - 1929

Maison d’édition de cartes postales illustrées fondée par Edmond-Clément Papeghin (1876-1959). Charcutier de métier, Edmond-Clément Papeghin crée sa maison d’édition à Tours entre 1906 et 1910. En 1912, il s’associe avec Robert Dorange (1876-1957), photographe, afin de travailler pour la maison d'édition Léon et Lévy : certaines cartes postales produites durant cette période portent la mention « Papeghin et Dorange LL ». Le siège social de la société est alors situé à Tours. C’est à partir de 1918, avec l’association de Jules Cournault (représentant de commerce à Asnières-sur-Seine), que la société va ouvrir un atelier à Paris au 24, rue des Petites Ecuries. On retrouve à partir de cette période la mention « Cournault et Papeghin » au dos de certaines cartes postales. Il dépose la marque « A.P. » en 1919, qu’on retrouve sur certaines des cartes postales éditées par la maison après cette date. Edmond-Cléement Papeghin cesse son activité en 1929 : c, c’est son fondé de pouvoir, Emile Dupré, qui reprend la société.

Léon et Lévy

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  • Collectivité
  • 1864 - 1913

Maison d’édition et d’impression de cartes postales illustrées fondée en 1864 par Georges Lévy (1833 - 1913) et son beau-père Moyse Léon (1812 - ?) après la reprise des fonds de vues photographiques stéréoscopiques sur plaques de verres produites par la maison Ferrier et la maison Soulier. Tout comme la société rivale Neurdein frères, la production de la maison Léon et Lévy est orientée, dans leur premières années d'existence, vers la production et l'édition de prises de vue photographiques. Léon et Lévy se spécialise notamment dans la production de vues stéréoscopiques En 1867 la maison obtient la concession des vues stéréoscopiques de l'exposition universelle. C'est à partir de l'arrivée des fils de Georges Lévy (Abraham Lucien Lévy et Gaspard Ernest Lévy) au sein de la société en 1901 que la production la maison s'oriente vers l'édition de cartes postales illustrées. La marque "L.L. est déposée cette même année. Léon et Lévy devient alors le deuxième producteur de cartes postales en France derrière Neurdein. C'est à la mort de Georges Lévy en 1913 que la société est rachetée par l'imprimerie Crété qui sera également le repreneur de Neurdein en 1917. Les deux maisons fusionnent en 1922 et deviennent "Lévy et Neurdein réunis" jusqu'en 1932 où le nom changera pour "la Compagnie Photomécanique des Arts".

Neurdein Frères

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  • Collectivité
  • 1864 - 1918

La société Neurdein Frères est fondée en 1864 par Etienne Neurdein et son frère Louis-Antonin Neurdein. La société s’installe au 8 rue des Filles-du-Calvaire à Paris avant de déménager rue des Filles-de-Saint-Thomas puis au 28 boulevard Sébastopol en 1868. A cette époque leur production est d’abord orientée vers l’édition d'images photographiques en divers types de formats, la firme est notamment reconnue pour sa production de portraits de personnages célèbres. Dès les années 1870, l’entreprise oriente sa production vers des prises de vues touristiques de la France et de certains pays francophones (Algérie, Tunisie et Belgique) et des prises de vue d’architecture. Ces prises de vue d’architecture à travers lesquelles la maison excelle et se crée une réputation sont en partie motivées par les limitation techniques des appareils photographiques de l’époque, en effet les sujets d’architecture statiques permettent aux photographes de profiter des temps d’exposition longs et d’angles de prise de vue larges. En 1887, la maison déménage au 52 rue de Breteuil. C’est après la première exposition universelle organisée à Paris en 1889, au cours de laquelle la société Neurdein frères est primée d’une médaille d’or pour des vues panoramiques réalisées avec l’appareil de Moëssard, le "Cylindrographe". C'est à partir de ce moment que la maison d’édition s’intéresse à la production de cartes postales. La carte postale est alors un médium nouveau introduit en France sur décret cette même année 1889. La société devient alors l’un des premiers producteurs en France de cartes postales (souvent créditée à tort comme ayant produit la première carte postale illustrée en France) et l’un des plus prolifiques. Entre 1898 et 1908, la société Neurdein frères est responsable de l’exploitation photographique des Monuments Historiques, un marché que la société, forte de sa renommée et de son expérience dans la production de de photographies d’architecture, remporte après avoir répondu à un appel d’offre lancé par le ministère de l’instruction publique et des Beaux-Arts pour une durée de 5 ans renouvelée en 1903. Appel d’offre auquel ont participé nombre de sociétés rivales comme Braun ou Léon et Lévy. Malgré leur succès, la société périclite dès 1904 en raison notamment d’une mauvaise gestion financière. Un acte de vente daté du 5 décembre 1917 est édité. La maison Neurdein Frères est rachetée par l’imprimerie Crété le 1er janvier 1918 qui avait déjà racheté en 1913 la société Léon et Lévy, une des sociétés les plus prolifiques et un des rivaux des Neurdein dans la production de cartes postales illustrées. En 1922 les deux sociétés fusionnent, la nouvelle entité créée devient « Lévy et Neurdein réunis ». Cette nouvelle société est renommée en 1932 la "Compagnie des Arts photomécaniques" avant d’être rachetée en 1970 par la société Roger-Viollet qui lors de son acquisition a pu récupérer une grande partie des fonds de photographies, de négatifs et également les archives de ces sociétés. La société Roger-Viollet a fait don d'une partie des fonds à la ville de Paris.

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