Waléry (studio de photographies)
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- Collectivité
- Fin du XIXe siècle
Studio de photographies tenu par Stanislas Julien Ostrorog dit Waléry (photographe, 1863-1929) puis par Lucien Charles Auguste Varsavaux (photographe, 1866-1935)
Waléry (studio de photographies)
Studio de photographies tenu par Stanislas Julien Ostrorog dit Waléry (photographe, 1863-1929) puis par Lucien Charles Auguste Varsavaux (photographe, 1866-1935)
Association française pour l'avancement des sciences
Maison d’édition de cartes postales illustrées fondée par Edmond-Clément Papeghin (1876-1959). Charcutier de métier, Edmond-Clément Papeghin crée sa maison d’édition à Tours entre 1906 et 1910. En 1912, il s’associe avec Robert Dorange (1876-1957), photographe, afin de travailler pour la maison d'édition Léon et Lévy : certaines cartes postales produites durant cette période portent la mention « Papeghin et Dorange LL ». Le siège social de la société est alors situé à Tours. C’est à partir de 1918, avec l’association de Jules Cournault (représentant de commerce à Asnières-sur-Seine), que la société va ouvrir un atelier à Paris au 24, rue des Petites Ecuries. On retrouve à partir de cette période la mention « Cournault et Papeghin » au dos de certaines cartes postales. Il dépose la marque « A.P. » en 1919, qu’on retrouve sur certaines des cartes postales éditées par la maison après cette date. Edmond-Cléement Papeghin cesse son activité en 1929 : c, c’est son fondé de pouvoir, Emile Dupré, qui reprend la société.
Maison d'édition et d'impression de cartes postales illustrées située à Orsay. On sait peu de choses sur cette maison d'édition, on sait qu'elle est active au début du XXe siècle et que sa production est centrée sur l'Ile-de-France.
Bullion, Gabriel-Jérôme (de), comte d'Esclimont
Éditeur et marchand de cartes et d'estampes ; graveur. - Géographe (ordinaire) de Sa Majesté catholique (1702) et de Monseigneur le Dauphin 1690) ; géographe des Enfants royaux. - Fils du marchand d'estampes Antoine de Fer. Dit âgé de 12 ans lors de son entrée en apprentissage chez le graveur Louis Spirinx (mai 1659). Travaille avec son père jusqu'à la mort de ce dernier en juin 1673, puis avec sa mère jusqu'en 1687, année où celle-ci lui cède son commerce (8 nov. 1687). Ingénieur et cartographe. A sans doute exercé l'art de la gravure mais aucune œuvre à son nom ne semble avoir subsisté. Emploie plusieurs graveurs qui emportent l'ouvrage dans leur atelier. Inventaire après décès 6 nov. 1720. Faute d'acheteur, ses trois gendres, le papetier Guillaume Danet, les graveurs Rémy Richer et Jacques-François Bénard, se partagent l'affaire en trois lots égaux. Seuls G. Danet et J.-F. Bénard continuent le commerce.
Géographe. - Membre de la Société royale académique des sciences et de la Société de géographie. - Spécialiste d'art et sciences militaires
Cadet de Gassicourt, Charles-Louis
Avocat, puis pharmacien. Docteur en sciences (1812). Secrétaire du Conseil de salubrité et de la section pharmacie de l'Académie de médecine.
Chabod, Thomas-François, marquis de Saint-Maurice
Ambassadeur de Savoie en France de 1667 à 1673.
Rabutin-Chantal, Marie (de), marquise de Sévigné
Elisabeth-Charlotte de Bavière
Fille du comte-électeur Charles Ier Louis du Palatinat, elle épousa Philippe, duc d’Orléans et frère cadet de Louis XIV.
Fille du duc puis roi (1806) Frédéric Ier de Wurtemberg (1754-1816). Mariée en 1807, sur la demande de Napoléon Ier, à Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie.
Cuvillier-Fleury, Alfred-Auguste
Historien, critique littéraire, rédacteur au "Journal des Débats". Précepteur du duc d'Aumale (1827-1839).
Femme de lettres née en Italie, qu'elle quitte à quatre ans.
Breton, longtemps attaché à la personne du connétable Arthur de Richemont (XVe siècle).
Gondi, Jean-François-Paul (de)
Coadjuteur de l'archevêché de Paris (en 1643) pour son oncle Jean François de Gondi (1584-1654), puis cardinal (en 1652) et archevêque de Paris (en 1654).
Marquis de Dangeau. Homme de cour, membre de l'Académie française (1664).
Fils naturel de Jacques II, roi d'Angleterre. Duc de Berwick, maréchal de France.
Epouse, en mars 1764, Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793).
Le personnage de l'abbé Philippe est intimement lié aux fouilles du site du Fort-Harrouard (Eure-et-Loir) dans la première moitié du XXe siècle. Louis Deglatigny doit également être associé à ces travaux : homme d'affaires rouennais féru d'archéologie, il joua un rôle de mécène primordial dans leur accomplissement.
Joseph Philippe naît le 22 avril 1876 à Plasne, près de Bernay (Eure), dans une modeste famille paysanne. Il effectue ses études secondaires au Petit Séminaire Saint-Aquilain, avant d'intégrer le Grand Séminaire Saint-Thaurin d'Evreux. D'abord vicaire de Rugles, il est nommé en 1901 curé de Boisset-les-Prévanches. En août de l'année suivante, il est élu membre de la Société normande d'études préhistoriques après y avoir été présenté par Raoul Fortin et Louis Deglatigny ; il en rejoint le conseil d'administration en décembre 1905. Ses travaux font rapidement la fierté de la société savante, dont il reste un membre actif jusqu'à sa mort en 1950. C'est un membre de cette société, Chédeville, rencontré en 1901, qui l'initie à l'archéologie, qu'il pratique d'abord en fouillant des « fonds de cabane » au Plessis-Hébert et à Caillouet-Orgéville. Chédeville le convainc ensuite d'entreprendre des fouilles au Fort-Harrouard, site qu'il avait lui-même tout juste commencé à fouiller avec d'autres membres de la société normande dans les dernières années du XIXe siècle.
Le Fort-Harrouard ou Camp d'Harrouard, situé au sud d'Anet, sur la commune de Sorel-Moussel en Eure-et-Loir, est un éperon barré de sept hectares. Occupé par intermittence du Néolithique à l'époque gallo-romaine, il est délimité à l'ouest par la vallée de l'Eure qui le sépare de la commune de Marcilly-sur-Eure, au nord par un fossé défensif de 25 mètres de largeur qui l'isole du plateau recouvert par la forêt de Dreux, et à l'est et au sud par un glacis et un talus qui descendent vers une vallée sèche dite Vallée-Moulin. Diverses structures ont progressivement été rattachées à ce site, notamment deux polissoirs de la forêt de Dreux situés sur la commune d'Abondant et classés au titre des monuments historiques en 1925 (voir 2016004/9) ; un dolmen et un polissoir se trouvant à 250 mètres environ du sud de l'éperon, à la Ferme-Brûlée (hameau de la commune de Sorel-Moussel) et inscrits au titre des monuments historiques en 1951 ; des sépultures de la commune voisine de Croth.
La richesse du mobilier mis au jour par l'abbé Philippe lors de premiers sondages au Fort-Harrouard en septembre et octobre 1905 lui permet de conclure sur l'intégrité du gisement, et il débute les fouilles dès le mois de mars 1906, accompagné par Chédeville (ils se partagent alors le mobilier découvert). En 1907, l'abbé Philippe est nommé curé de Breuilpont et reprend seul les fouilles ; il effectue ensuite une campagne par an. La relative proximité du fort et de son presbytère lui permet d'être très présent sur le site, et il communique avec assiduité ses résultats dans le Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques (années 1907, 1910, 1912 et 1913). Ne distinguant au début qu'une occupation de l'Âge du Bronze et une néolithique, il identifie à partir de 1909-1910 un niveau gaulois et quelques éléments gallo-romains. La reconnaissance des niveaux est facilitée par la différence de couleur entre eux : le dépôt néolithique est jaune ou blanchâtre, celui du Bronze est gris cendré et celui de l'âge du Fer est noir.
Sans ressource personnelle, l'abbé Philippe mène à bien ses travaux grâce à la générosité de Louis Deglatigny, également membre de la société. Ce dernier devient propriétaire d'une grande partie du terrain en 1914 (environ 6,8 hectares), et entame alors avec Salomon Reinach une réflexion pour en faire don à l’État, réflexion interrompue par la guerre. Les recherches sont aussi subventionnées par le Comité des travaux historiques et scientifiques à partir de 1913. En contrepartie, il est prévu que l'abbé Philippe réserve une part notable de ses trouvailles au musée des Antiquités nationales. En avril de l'année suivante, la Commission centrale du Comité émet par ailleurs le vœu que le mobilier issu des fouilles ne puisse pas être aliéné par son propriétaire au profit de collections ou de musées étrangers, et que ce propriétaire laisse classer, le cas échéant, les objets comme monuments historiques (voir 2016004/8). Louis Capitan, membre du Comité, fait entrer au musée des Antiquités nationales un premier lot d'objets provenant du Fort-Harrouard.
De 1914 à 1919, les fouilles sont interrompues par la guerre. L'abbé Philippe est mobilisé, il est brancardier sur le front. Les travaux reprennent en 1920, avec l'aide nouvelle de l'Association française pour l'avancement des sciences (voir 2016004/2). Le 2 juin 1921, Louis Deglatigny fait don du terrain en sa possession à l’État, sous réserve de la conservation par le musée de Saint-Germain-en-Laye de l'intégralité du mobilier mis au jour et à découvrir, de l'interdiction d'utiliser le bien à d'autres fins qu'archéologiques, et de l'administration et la surveillance de celui-ci par le service des Monuments historiques. Le terrain est aussitôt classé par un arrêté du 2 juin, et la donation est acceptée par un décret du 31 juillet (voir 2016004/1). Dès lors, les fouilles sont subventionnées par l'administration des monuments historiques, et une collaboration durable s'installe entre l'abbé Philippe et les conservateurs du musée (Salomon Reinach, Henri Hubert, Raymond Lantier, Claude Schaeffer), dont atteste une correspondance régulière (voir 2016004/8, 20160040/13).
L'abbé J. Philippe rédige chaque année au moins un rapport sur ses fouilles (rapports restés pour la plupart inédits, voir 2016004/3) et dresse l'inventaire des objets trouvés (voir 2016004/4), mais ses publications se font plus irrégulières, et ne se limitent plus au Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques. C'est toutefois dans un hors-série de ce bulletin qu'en 1927 il publie sa première synthèse, grâce au patronage de Louis Deglatigny : « Cinq années de fouilles au Fort-Harrouard. 1921-1925 ». Il y différencie pour la première fois deux niveaux néolithiques. Les éloges qu'il reçoit de divers membres de la communauté scientifique nationale à l'occasion de cette publication attestent de l'importance de ses recherches.
De manière générale, la communauté savante salue régulièrement et unanimement la qualité et la rigueur de la méthode employée par l'abbé Philippe dans ses travaux, méthode qui s'est affinée avec l'expérience. Il procède avec ses ouvriers par longues tranchées successives, le plus souvent de 2,5 mètres de largeur, relevant la stratigraphie et, en coupe et en plan, les structures ou zones de concentration de mobilier, qu'il nomme « fonds de cabanes » ou « foyers ». Dans un premier temps, il reprend chaque année à zéro sa numérotation des foyers. Puis, dans sa publication de 1927, il emploie pour la première fois deux numérotations continues (distinguant les foyers du Bronze et ceux néolithiques), qu'il fait débuter avec les foyers découverts en 1921 (dans ses rapports de fouilles pour les campagnes de 1921 à 1925, il commence encore une nouvelle numérotation chaque année). Il poursuit ensuite l'utilisation de ces numérotations.
En décembre 1927, la Commission des Travaux littéraires de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres confère à l'abbé Philippe le titre d’Auxiliaire de l'Académie des Inscriptions pour la carte archéologique de la Gaule romaine (voir 2016004/13). En mars 1933 il est nommé membre de la deuxième section de la Commission des monuments historiques (section préhistorique). Le 15 août 1935, il est fait compagnon de l'Ordre de la Couronne de Charlemagne (voir 2016004/17).
En début d'année 1934, Louis Deglatigny achète pour un peu plus de 10 000 francs des terrains jouxtant celui acquis en 1914 : le glacis est du fort, et au sud le chemin d'accès néolithique et une partie d'un chemin gaulois. Il engage immédiatement les démarches pour donner ces 3,5 hectares à l’État. Ceux-ci sont d'abord classés par un arrêté du 10 juillet 1934, et entrent finalement dans le domaine national par décret le 21 novembre suivant (publication au Journal Officiel le 6 décembre 1934). Le généreux donateur s'éteint quelques mois plus tard, en septembre 1936.
En 1936 et 1937, l'abbé Philippe publie dans l'Anthropologie sa seconde synthèse majeure sur les fouilles du Fort-Harrouard, intitulée « Le Fort-Harrouard ». Il y distingue deux phases pour l'époque du Bronze, et commence à utiliser pour la stratigraphie les appellations suivantes : Fort-Harrouard I et II pour le Néolithique (Néolithique moyen et final), III et IV pour le Bronze (fin du Bronze moyen et Bronze final), et V pour le niveau gaulois (La Tène III).
L'abbé Philippe est ensuite contraint de réduire quelque peu son activité de fouilles et de publications du fait d'une lourde charge de travail, ayant la responsabilité de sept paroisses. Son dernier rapport avant la guerre date de 1938. Les fouilles reprennent en 1947, mais les ennuis de santé de l'abbé empêchent leur poursuite en 1948. La campagne de 1949 est sa dernière : il meurt le 30 mai 1950, alors que Georges Salles s'employait à lui faire obtenir la croix de la Légion d'Honneur que Raymond Lantier avait demandée pour lui.
Dans son testament, Joseph Philippe institue pour légataire universelle de tous ses biens sa nièce, lui demandant de remettre au musée des Antiquités nationales le produit de ses fouilles. Georges Salles charge Raymond Lantier de procéder à l'inventaire, la mise en caisse et l'enlèvement du mobilier archéologique conservé au presbytère de Breuilpont. L'opération se déroule les 3, 4, 5 et 12 juillet 1950 (voir 2016004/8).
En parallèle de ses activités au Fort-Harrouard, l'abbé Philippe a étudié de multiples trouvailles archéologiques faites dans les environs immédiats de Breuilpont (Rugles, Bueil, Mérey, Saint-Aquilin-de-Pacy...), comme le montrent plusieurs de ses publications dans le Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques. Sa correspondance et la part de sa documentation qui nous est parvenue (sa bibliothèque n'a pas été léguée au musée des Antiquités nationales avec ses papiers sur le Fort-Harrouard) témoignent par ailleurs de l'intérêt qu'il portait aux travaux de ses collègues, normands ou plus éloignés (voir 2016004/11, 2016004/13).
Conservateur des antiques et des sculptures dans le Louvre de Louis-Philippe et de Napoléon III.
Historien régionaliste, peintre et collectionneur. Fondateur de la bibliothèque-musée de Bagnols-sur-Cèze en 1858 ou 1859 à partir de ses collections personnelles. La Bibliothèque-musée s’installe en 1868 au deuxième étage de l'hôtel Madier (actuelle mairie). En 1879, la bibliothèque devient distincte du musée et est transférée à l'hôtel Mallet.
Correspondant CTG pour le Gard
Archiviste adjoint des Bouches-du-Rhône à Marseille (1860-1864), puis archiviste départemental de la Lozère (1864-1893). Correspondant CTG pour la Lozère
Arbois de Jubainville, Marie Henri (d')
Linguiste, historien, archiviste paléographe. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1884-1910). Membre du CTHS. Membre correspondant de la CTG pour l'Aube. Membre résidant de la Société académique de l’Aube. Président de la Société de l’Ecole des Chartes. Membre de la Société de linguistique de Paris.