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Ministère d'Etat Français
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Lettre concernant le mauvais état des bâtiments entourant le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Direction des Palais et manufactures
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye
Parterre et terrasse
Saint-Germain, le 30 mai 1852
Monsieur le Ministre,
Nos parterres de Saint-Germain, si visités des étrangers qui en admirent la ravissante position, la vue si pittoresque des environs, le grandiose du nouveau parterre et la proximité de sa magnifique forêt, qui en grandissant ceux qu’ils ont, ajoutent mille charmes aux parterres.
Ce charmant tableau est en revanche bien mal encadré du côté de la ville. Ici, c’est la villa Médicis qui, ayant loué aux Domaines un terrain qui dépend du parterre, non seulement se contente de la clore en treillage, bien que l’autorisation de démolir le mur qui la séparait de cette promenade ait été accordé à ses propriétaires à la condition d’établir une grille en fer suivant un projet qui nous a été communiqué.
Mais encore un des dits propriétaires laisse sa maison en façade sur la promenade en état de ruine, les murs décrépis, les baies sans fermeture, les bois apparents, enfin dans l’aspect le plus sinistré et le plus hideux qui soit imaginable.
Plus loin, derrière le chemin de fer et dans l’endroit le plus apparent à tous les yeux, d’autres propriétaires, ayant fait démolir leur maison pour vendre le terrain par lots, laissent la partie basse du mur, jadis percée de baies, dans un état affreux de démolition, semblable au fumier.
A la suite sont des propriétés auxquelles appartiennent ou ont été concédés des terrains clos par des treillages, pourris et tombant en vétusté, qui appellent par leur état misérable et leur mauvaise tenue toutes les ordres et ceux qui ont envie d’en faire.
Puis enfin, pour comble, l’état de l’embarcadère, au sujet duquel j’ai l’honneur de vous écrire une lettre à la date de celle-ci.
Pensant qu’il est de mon devoir de rendre aux abords de nos promenades un aspect en rapport avec notre organisation administrative, j’ai l’honneur de vous proposer, Monsieur le Ministre, de vouloir bien écrire à monsieur le maire de la ville de Saint-Germain afin de l’engage à rechercher avec moi et vous proposer telles dispositions qui nous paraitrons les plus convenables pour faire cesser un état de choses qui rappelle trop les mauvais moments passés.
Veuillez, Monsieur le Ministre, agréer l’assurance des sentimens respectueux de votre serviteur.
J. Cailloux »

Ministère d'Etat

Lettre concernant un incendie survenu à la gare de Saint-Germain-en-Laye et les travaux à entreprendre

« Ministère d’Etat
Direction des Palais et manufactures
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye
Parterre et terrasse
Saint-Germain, le 30 mai 1852
Monsieur le Ministre,
Depuis bientôt deux mois, un sinistre s’étant déclaré à la gare de Saint-Germain, l’administration, ayant à la suite reconnu que tous les bois non brûlés étaient pourris, a pris le parti de les changer entièrement. Mais depuis lors cette partie de la gare (dont le plancher supérieur étant bitumé faisait la promenade la plus fréquentée des habitants de Saint-Germain) est restée non pas en état de réparation, mais en état de démolition et rien ne fait supposer que l’administration du chemin de fer se prépare à rétablir promptement les choses, qui pourtant ne peuvent rester plus longtemps en cet état, tant à cause de la privation de la promenade favorite des habitants qui la réclame comme appartenant à l’Etat, qu’à cause de l’aspect sinistre et désagréable qu’il donne à la promenade.
En conséquence, Monsieur le Ministre, je vous prie de vouloir bien faire connaître à monsieur le directeur qu’il ait à vous communiquer ses projets, tant à l’égard du commencement et de la durée des travaux qu’à l’égard de leur mode d’exécution afin que je puisse ensuite suivre telle marche que vous m’aurez indiquée ou que j’aurai l’honneur de vous proposer si vous me faites celui de me demander mon avis à ce sujet.
Veuillez, Monsieur le Ministre, agréer l’assurance des sentiments respectueux de votre serviteur.
J. Cailloux »

Ministère d'Etat

Devis pour la réparation de la faisanderie de Saint-Germain-en-Laye

« N° 1
Ministère d’Etat
Faisanderie
Exercice 1852
Monsieur Cailloux, architecte
Saint-Germain-en-Laye
Désignation sommaire des travaux à exécuter aux bâtiments de la faisanderie et dépendances courant de l’année 1852 sous les ordres de monsieur Cailloux, architecte
Savoir
1.
La construction et établissement de 48 parquets à faisants dont
2 grands dits de pierre
12 petits dits de bois
15 petits dits voleants
2.
Le remplacement de la porte sur les tirées
3.
La réparation des 2 grandes portes d’entrée, celle charretière et celle cavalière.
4.
La réparation des murs et de leurs chaperons.
5.
La couverture du plafond de la couverie.
6.
La réparation des murs et des portes croisées et persiennes.
7.
La ferrure à neuf ainsi que les grillages de tous les parquets à faisants et réparations des ferrures de portes.
8.
La peinture à neuf des menuiseries, ferrures et grillages de tous les parquets ainsi que des portes d’entrées et extérieurs du bâtiment du garde et badigeonnage du ravalement.
Lesquels travaux sont évalués
Pour la maçonnerie : 3547 f. 36
Pour la charpente : 13 f. 70
Pour la menuiserie : 5449 f. 35
Pour la serrurerie : 6935 f. 52
Pour la peinture : 3247 f. 92
Pour la couverture : 76 f. 70
Dépense pour la faisanderie : 19270 f. 55
La présente désignation dressée par l’architecte soussigné.
Paris, le dix juin 1852
J. Cailloux
La dite acceptée par les entrepreneurs soussignés pour joindre à leurs soumissions en date de ce jour.
G. Monduit, Tellier
Chison, Laurent
Heurtier, Pinot »

Ministère d'Etat

Délibération du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye concernant le plan proposé pour le réaménagement de la gare

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Ville de Saint-Germain-en-Laye
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
Séance du 12 novembre 1852
L’an mil huit cent cinquante-deux, le douze novembre, le conseil municipal s’est réuni au lieu ordinaire de ses séances, à l’hôtel de ville, sous la présidence de M. Quentin de Villiers, maire.
Vingt-quatre membres étaient présents.
M. le maire donne lecture d’une note donnée par l’administration du chemin de fer et d’un rapport de M. l’architecte-voyer de la ville favorable à la demande que fait la compagnie au conseil d’émettre un avis favorable sur le projet de substituer une galerie vitrée à l’ancienne, afin de laisser à jour, sur le parterre, l’espace laissé occupé par la galerie et de reculer le trottoir et le garde-corps sur le parterre de toute la largeur de cette galerie.
Les promeneurs pourraient ainsi voir l’arrivée et le départ des trains, la gare serait plus saine et d’un aspect plus agréable.
Le conseil,
Prenant en considération les motifs énoncés par la compagnie du chemin de fer,
Emet un avis favorable sur ce projet tout en témoignant le désir de voir le prolongement du trottoir en bitume jusqu’à l’entrée du premier tunnel et la substitution d’un garde-corps en fer au treillage en bois placé sur le côté gauche de la tranchée, lequel déshonore l’ensemble de clôture établi au pourtour de l’embarcadère. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le réaménagement de la gare de Saint-Germain-en-Laye

« Compagnie des chemins de fer de Paris à Saint-Germain
Paris, le 20 décembre 1852
Monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Dans l’hiver de 1852, la terrasse en charpente qui couvrait le quai de la gare du chemin de fer de Saint-Germain a été détruite par un incendie.
La compagnie du chemin de fer a proposé de rétablir les lieux suivant des dispositions plus convenables pour le public et pour les parterres du château. Ces dispositions consistaient à remplacer la terrasse par une vitrine le long de laquelle serait reportée le trottoir.
Le conseil municipal, consulté sur cette modification, l’avait d’abord repoussée. Ce refus provenait d’une instruction incomplète de l’affaire. Soumise à un examen plus attentif, le conseil a, dans une délibération récente, manifesté formellement sa préférence pour le nouveau projet, en en spécifiant les raisons.
Votre approbation, Monsieur le Ministre, est nécessaire pour qu’il puisse être procédé à l’exécution des travaux, la terrasse qui couvrait le quai de la gare étant une dépendance du parterre, sa transformation en vitrine, si elle ne change rien à la propriété du fond, en modifie cependant la forme de la superficie, et quelqu’avantageuse que soit cette transformation pour les intérêts engagés, les agents du domaine n’en autoriseront l’exécution qu’après que vous l’aurez approuvée.
Nous avons l’honneur de vous prier de vouloir bien prendre une décision à cet égard. L’instruction de cette affaire a duré une année ; la gare est restée pendant tout ce temps exposée aux intempéries. La dernière délibération du conseil municipal vous a été adressée depuis deux mois environ, tout est prêt pour exécuter rapidement les travaux et nous avons l’espoir qu’une prompte décision nous mettrait à même de les terminer avant l’hiver.
Nous sommes avec respect, Monsieur le Ministre, vos très humble et très obéissant serviteur.
Le directeur
Emile Pereire »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le réaménagement de la gare de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Section des Palais et manufactures
Minute de lettre du 23 janvier 1853
Le ministre à M. Emile Pereire, directeur du chemin de fer de Paris à Saint-Germain
Monsieur,
J’ai reçu la lettre que vous m’avez adressée le 20 décembre dernier pour m’exposer que le conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye a donné son assentiment aux dispositions projetées par la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain pour la reconstruction de la partie de la gare qui a été récemment incendiée et vous me demandez l’autorisation de mettre ce projet à exécution.
Je m’empresse de vous annoncer, Monsieur, que je vous accorde l’autorisation que vous sollicitez. Toutefois, il est bien entendu que la zone de terrain de 5 mètres environ sur une longueur de 80 mètres qui va être occupé par le bâtiment du chemin de fer restera la propriété de l’Etat.
Recevez etc.
Le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’agrandissement de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Maison de l’Empereur
Service de la vénerie
Paris, le 14 mars 1855
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
L’équipage de la vénerie, ayant passé à Fontainebleau la saison d’hiver, va se rendre très prochainement à Saint-Germain et j’ai l’honneur de vous renouveler la demande que je vous avais adressée précédemment pour l’augmentation du local de cette dernière résidence, qui est complètement insuffisant pour le logement de l’équipage. L’architecte de Saint-Germain pense qu’il ne s’agirait que d’une dépense de 5000 à 6000 f.
L’année dernière, on était parvenu à loger tout le personnel en disposant des chambres qui se trouvaient vacantes à La Muette. Mais depuis lors ce local a été donné à la gendarmerie des chasses et il y aura, je le répète, impossibilité absolue de loger aujourd’hui toute la vénerie à Saint-Germain où elle doit arriver avant la fin du mois.
Je pense donc qu’il est indispensable de faire exécuter d’urgence les travaux d’agrandissement devenus nécessaires.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Le Premier Veneur
Comte Ney »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’affectation temporaire de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye à la Guerre

« Ministère de la Guerre
3e division, service du Génie
2e section, Matériel
Paris, le 11 décembre 1854
A M. le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre et cher collègue,
M. le général Regnaud de Saint-Jean-d’Angely, commandant la garde impériale, a appelé mon attention sur l’insuffisance du casernement affecté au régiment de cuirassiers de la garde à Saint-Germain. Cette insuffisance n’est que momentanée, car des travaux de construction sont entrepris pour mettre ce casernement en rapport avec l’effectif du corps. Mais elle n’est pas moins réelle et nuit d’une manière fâcheuse à l’organisation du régiment.
Or, les bâtiments dits de la vénerie à Saint-Germain étant en ce moment sans emploi, M. le général Regnaud demande avec instance qu’ils soient annexés au casernement.
Ces bâtiments étant dans les attributions de votre ministère, je vous prie, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien me faire connaître s’il vous serait possible d’en faire la remise momentanée au service militaire et, dans le cas de l’affirmative, de vouloir bien donner des ordres pour que cette remise soit opérée dans un bref délai.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre secrétaire d’Etat de la Guerre
Vaillant »

Ministère d'Etat

Note sur la commande de photographies du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain-en-Laye
Note indiquant la dépense à faire pour obtenir 10 vues photographiques du monument.
8 vues de 0.32 c. sur 0.23 c. en supposant les clichés conservés par l’artiste photographe et en y comprenant une épreuve, à raison de 30 f. 00 : 240 f. 00
2 vues de 0.50 c. sur 0.38 c. et dans les conditions énoncées ci-dessus à raison de 60 f. 00 : 120 f. 00
Fourniture de 10 épreuves supplémentaires : 60 f. 00
[Total :] 420 f. 00
Dans le cas où les clichés seraient conservés par le photographe, l’on voit que sa dépense pourrait être évaluée à environ 420 à 450 francs.
Cette somme devrait être portée, je crois, à 840 ou 900 francs dans le cas où l’on voudrait et les épreuves et les négatifs des clichés.
Paris, le 31 juillet 1855 »

Ministère d'Etat

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