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Description archivistique
Napoléon III Alésia Français
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Carte de la Gaule (SN)

Carte de la Gaule sous le proconsulat de César dressée à l'aide des documents géographiques et topographiques du Dépôt de la Guerre par la Commission spéciale instituée au ministère de l'Instruction publique et des Cultes d'après les ordres de S. M. L'Empereur. 1861.
Carte dessinée par Guillet et Chabaud du Dépôt de la Guerre ; lithographie sur papier réalisée par Erhard Schieble, imprimée par l'Imprimerie impériale.
La carte est reliée dans le registre Carte de la Gaule avec les différents états des cartes préparatoires à la lithographie.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, fonds de la CTG

Lors de sa création en 1858, la Commission de Topographie des Gaules a tout d'abord pour mission de réaliser une carte et un dictionnaire associé éclairant les sites mentionnés. Ce travail doit être mené à partir des documents envoyés par les sociétés savantes, mobilisées à la suite de l'instruction de novembre 1857 adressée aux recteurs par le ministre de l'Instruction publique. Le thème retenu de la carte répond aux besoins de Napoléon III pour le tome 2 de l'Histoire de Jules César : un état du territoire de la Gaule lors de la conquête du général romain. Alfred Jacobs, secrétaire de la CTG, en explique l'élaboration en janvier 1862 : "Sur cette première feuille ont pris place les anciennes peuplades, les lieux mentionnés dans les Commentaires de la guerre des Gaules et dans quelques ouvrages contemporains. On y a suivi les marches du conquérant et de ses légats, et on y a marqué les débris qui datent de l’époque celtique". La carte, remise à l'empereur en décembre 1861, n'aurait pas rencontré le succès attendu : Napoléon III l'aurait écartée, car en désaccord sur le tracé des campagnes de César, la CTG ayant refusé de placer Genabum à Gien et Uxellodunum au Puy d'Issolud. Elle n'est imprimée qu'en une centaine d'exemplaires et n'illustre pas l'Histoire de Jules César.
Pour autant, cette carte de géographie historique a bénéficié de la grande qualité des travaux des militaires du Dépôt de la Guerre, dont plusieurs de ces cadres, comme Antoine-Lucien Blondel et Charles-Raymond de Coynart, sont membres de la CTG. Le Dépôt, depuis la réforme de la cartographie militaire du Premier Empire, travaille à la production de la Carte d'État-major au 80000e, ce qui a amplement profité à l'élaboration des cartes de la Commission.

Commission de Topographie des Gaules

Histoire de Jules César - Tome 2 (BIB 59)

[Napoléon III], Histoire de Jules César. Tome deuxième, Guerre des Gaules. Paris, Imprimerie impériale, 1866.

Édition originale, de prestige, comprenant 30 cartes, vues et plans gravés en couleur, offerte par l’empereur à la bibliothèque du Musée gallo-romain à l’occasion de l’inauguration de ce dernier le 12 mai 1867.

Napoléon III envisage, probablement dès les années 1830, de rédiger une biographie de Jules César. Le général romain, qu'il perçoit comme un homme providentiel, pacificateur de la Gaule, tacticien habile et réformateur des institutions, a déjà inspiré son oncle Napoléon Ier. Ce projet prend corps une fois le Second Empire installé, à la suite de la guerre d'Italie. Il s'agit pour Napoléon III de justifier son coup d'État qui, par analogie avec Jules César, suit une arrivée au pouvoir par voie régulière, et de démontrer la grandeur du dictateur romain en vérifiant, preuves archéologiques à l'appui, les épisodes de son ascension rapide et glorieuse. Dans ce but, l'empereur ne se contente pas d'une étude des textes antiques ; il lance un nombre impressionnant de travaux scientifiques, d'expérimentations et de missions à l'étranger.
Prosper Mérimée, Victor Duruy, Alfred Maury, Félicien de Saulcy, Wilhem Froehner sont associés étroitement aux travaux de l'empereur pour leur connaissance de la Rome antique. Napoléon III collecte les informations auprès des érudits les plus divers, rédige et soumet ses écrits, comme l'attestent les archives d'Alfred Maury conservées à l'Institut de France.

Il est prévu une publication en trois tomes. Le tome 1 est consacré à l'histoire de Rome depuis sa fondation jusqu'au consulat de César et Bibulus en 59 av. J.-C. Il paraît en février 1865, publié par l'Imprimerie impériale en in-folio, sans nom d'auteur. Puis le texte est publié en mars 1865 par les éditions Plon, en in-quarto avec un atlas des planches indépendant, et traduit en neuf langues. Le tome 2 reprend la guerre des Gaules ; le tome 3, consacré à la guerre civile qui oppose Jules César à Pompée, ne paraît qu'en 1887, sous la plume d'Eugène Stoffel.

Le tome 2 de l'Histoire de Jules César paraît en mars 1866, dans un climat politique tendu et sans la publicité du premier volume. Le procédé éditorial suit celui du tome 1 : une première parution par l'Imprimerie impériale, luxueuse, en in-folio avec les planches en couleur intégrées ; une seconde publication aux éditions Plon avec son atlas indépendant.
L’œuvre s'attache à analyser la conquête des Gaules par le proconsul Jules César entre 58 et 51/50 av. J.-C.. Napoléon III confronte le texte de César, complété par Aulus Hirtius et intitulé communément Commentaires sur la guerre des Gaules -ou Comentarii de Bello Gallico-, avec le terrain. En se basant sur une traduction du texte d'Alexandre Bertrand et de Casimir Creuly, et grâce aux multiples travaux des érudits et aux fouilles impériales, l'empereur veut restituer les itinéraires empruntés par les troupes romaines et localiser les sites majeurs des batailles et sièges, comme Bibracte, Avaricum, Gergovia, Alesia ou Uxellodunum. L'accent est porté avant tout sur le génie militaire du général romain, qui en homme providentiel, parvient à discipliner ces peuples gaulois divisés, instables, mais courageux. Le tome II, composé en deux livres, est complété par quatre appendices présentant le calendrier romain, la concordance des heures romaines, une liste des lieutenants de César et une analyse des monnaies antiques trouvées dans les fouilles d'Alise-Sainte-Reine afin de justifier la localisation d'Alésia à Alise.
Enfin, les illustrations sont bien plus nombreuses que dans le tome I, mais frappent par leur rigueur. Des portraits de César et des scènes de bataille, initialement commandées auprès des peintres Gérôme et Brion pour enrichir l'Histoire de Jules César de détails pittoresques, ont été écartés au profit de cartes, plans, paysages et restitutions sobres, vraisemblablement pour conforter le caractère scientifique de l'ouvrage.
Sain-Germain-en-Laye, MAN, bibliothèque, inv. BIB 59.

Canthare d'Alise (MAN 7564)

Coupe à décor végétal, dit canthare d’Alésia
Découverte à Alise-Sainte-Reine en septembre 1862
Don Napoléon III
Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, MAN 7564

Cette coupe est l’un des objets les plus emblématiques des activités archéologiques de Napoléon III. Il a en effet été découvert en septembre 1862 lors des fouilles financées par Napoléon III et conduites par le commandant Stoffel sur le site de la bataille d’Alésia, à Alise-Sainte-Reine, dans la plaine des Laumes. Encore pris dans sa gangue de terre, ce précieux vase à boire aurait été emballé et envoyé à Biarritz, où se trouvait le souverain, afin de lui laisser le privilège de le déballer lui-même. Il le conserva ensuite pendant plus de quatre ans dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries, avant de l’envoyer le 8 avril 1867 au musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines, en vue de son inauguration le mois suivant. La datation de la coupe, peut-être fabriquée en Italie du sud, est, depuis 1862, objet de controverse. Des environs de 75 avant J.-C. pour certains (ce qui a autrefois permis aux plus audacieux de voir en César son propriétaire) elle pourrait dater de l’époque augustéenne au moins pour d’autres. Sa présence dans le sol de la plaine des Laumes ne signifie pas nécessairement qu’elle ait été perdue lors de la bataille de 52 avant J.-C., car Alésia fut aussi une importante ville à l’époque romaine, où un vase de luxe ancien a pu être utilisé et enfoui ou perdu. Les trois graffites gravés à la pointe sous le pied ne permettent pas de clore le débat. Une marque pondérale suggère que la coupe pouvait partie d’une paire et les deux autres inscriptions, en caractères grecs, livreraient le nom de l’orfèvre et celui d’un propriétaire

Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Vue d’ensemble de 7 monnaies provenant des fouilles d’Alésia et de 2 monnaies provenant des fouilles de Gergovie. De gauche à droite et de haut en bas : Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Num 655

Bronze , Carnutes. Aigle , la tête tournée à droite , vers un serpent. Prov. fouilles d’Alésia, Num 655
Revers

Num 655

Bronze , Carnutes. Profil féminin à droite , derrière fleur à cinq pétales. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 655
Avers

Num 618

Potin , Sénons. Cheval filiforme à gauche. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 618
Revers

Num 487

Quinaire, argent, Eduens. Buste de diane , diadémé à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 487
Avers

Num 618

Potin , Sénons. Profil très stylisé à gauche, chevelure faite de petits traits. Ier siècle av. J.-C.Prov. fouilles d’Alésia, Num 618
Avers

Num 487

Quinaire, argent, Eduens. Buste de diane , diadémé à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 487
Revers

Num 281

Statère de laiton , Arvernes. Anépigraphe, tête nue bouclée à gauche. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 281
Avers

Num 281

Statère de laiton , Arvernes. Cheval à gauche ; au-dessus S couché ; au-dessous amphore. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 281
Revers

Num 286

Drachme d'argent, Arvernes. Cavalier au galop à droite ; à l'exergue légende EPAD. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 286
Revers

Num 357

Drachme d'argent, Arvernes. Anépigraphe ; tête nue bouclée à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 357
Avers

Num 357

Drachme d'argent, Arvernes. Cheval à gauche; au -dessus volute , au -dessous , anneau perlé, centré d'un point. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 357
Revers

Num 388

Quinaire, argent, Eduens. Buste féminin à gauche, imité des deniers romains. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 388
Avers

Num 388

Quinaire, argent, Eduens. Guerrier de face , tenant dans la main droite un sanglier enseigne ; légende VIIPOTAL. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 388
Revers

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? « Côté sud du Mont-Auxois, vue prise du Mont Druot (sic) ». Tirage de 3 vues sur papier albuminé collé sur carton d’après 3 négatifs sur verre au collodion humide. H. 0,43 m, l. 1,03 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1861 ? Verchère de Reffye ? « Mont Druot (sic). Vue prise du Mont-Auxois ». Tirage sur papier albuminé collé sur carton, d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,438 m., l. 0,68 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? « Mont Plevenel (sic), vue prise du Mont-Auxois ». Tirage sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,436 m., l. 0,54 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? «Mont Auxois. Côté est-sud-est ». Tirage sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,435 m., l. 0,545 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

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