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Description archivistique
Alésia Avec objets numériques
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Histoire de Jules César - Tome 2 (BIB 59)

[Napoléon III], Histoire de Jules César. Tome deuxième, Guerre des Gaules. Paris, Imprimerie impériale, 1866.

Édition originale, de prestige, comprenant 30 cartes, vues et plans gravés en couleur, offerte par l’empereur à la bibliothèque du Musée gallo-romain à l’occasion de l’inauguration de ce dernier le 12 mai 1867.

Napoléon III envisage, probablement dès les années 1830, de rédiger une biographie de Jules César. Le général romain, qu'il perçoit comme un homme providentiel, pacificateur de la Gaule, tacticien habile et réformateur des institutions, a déjà inspiré son oncle Napoléon Ier. Ce projet prend corps une fois le Second Empire installé, à la suite de la guerre d'Italie. Il s'agit pour Napoléon III de justifier son coup d'État qui, par analogie avec Jules César, suit une arrivée au pouvoir par voie régulière, et de démontrer la grandeur du dictateur romain en vérifiant, preuves archéologiques à l'appui, les épisodes de son ascension rapide et glorieuse. Dans ce but, l'empereur ne se contente pas d'une étude des textes antiques ; il lance un nombre impressionnant de travaux scientifiques, d'expérimentations et de missions à l'étranger.
Prosper Mérimée, Victor Duruy, Alfred Maury, Félicien de Saulcy, Wilhem Froehner sont associés étroitement aux travaux de l'empereur pour leur connaissance de la Rome antique. Napoléon III collecte les informations auprès des érudits les plus divers, rédige et soumet ses écrits, comme l'attestent les archives d'Alfred Maury conservées à l'Institut de France.

Il est prévu une publication en trois tomes. Le tome 1 est consacré à l'histoire de Rome depuis sa fondation jusqu'au consulat de César et Bibulus en 59 av. J.-C. Il paraît en février 1865, publié par l'Imprimerie impériale en in-folio, sans nom d'auteur. Puis le texte est publié en mars 1865 par les éditions Plon, en in-quarto avec un atlas des planches indépendant, et traduit en neuf langues. Le tome 2 reprend la guerre des Gaules ; le tome 3, consacré à la guerre civile qui oppose Jules César à Pompée, ne paraît qu'en 1887, sous la plume d'Eugène Stoffel.

Le tome 2 de l'Histoire de Jules César paraît en mars 1866, dans un climat politique tendu et sans la publicité du premier volume. Le procédé éditorial suit celui du tome 1 : une première parution par l'Imprimerie impériale, luxueuse, en in-folio avec les planches en couleur intégrées ; une seconde publication aux éditions Plon avec son atlas indépendant.
L’œuvre s'attache à analyser la conquête des Gaules par le proconsul Jules César entre 58 et 51/50 av. J.-C.. Napoléon III confronte le texte de César, complété par Aulus Hirtius et intitulé communément Commentaires sur la guerre des Gaules -ou Comentarii de Bello Gallico-, avec le terrain. En se basant sur une traduction du texte d'Alexandre Bertrand et de Casimir Creuly, et grâce aux multiples travaux des érudits et aux fouilles impériales, l'empereur veut restituer les itinéraires empruntés par les troupes romaines et localiser les sites majeurs des batailles et sièges, comme Bibracte, Avaricum, Gergovia, Alesia ou Uxellodunum. L'accent est porté avant tout sur le génie militaire du général romain, qui en homme providentiel, parvient à discipliner ces peuples gaulois divisés, instables, mais courageux. Le tome II, composé en deux livres, est complété par quatre appendices présentant le calendrier romain, la concordance des heures romaines, une liste des lieutenants de César et une analyse des monnaies antiques trouvées dans les fouilles d'Alise-Sainte-Reine afin de justifier la localisation d'Alésia à Alise.
Enfin, les illustrations sont bien plus nombreuses que dans le tome I, mais frappent par leur rigueur. Des portraits de César et des scènes de bataille, initialement commandées auprès des peintres Gérôme et Brion pour enrichir l'Histoire de Jules César de détails pittoresques, ont été écartés au profit de cartes, plans, paysages et restitutions sobres, vraisemblablement pour conforter le caractère scientifique de l'ouvrage.
Sain-Germain-en-Laye, MAN, bibliothèque, inv. BIB 59.

Le Mont-Auxois (SN)

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, «Mont Auxois. Côté est-sud-est ».
Auteur : Verchère de Reffye ?

Au cœur d’un vif débat visant à déterminer son emplacement, Alésia concentre les passions. La méthode appliquée par la Commission de Topographie des Gaules se veut rigoureuse et résolument moderne, afin de prouver de manière scientifique la localisation d’Alésia à Alise-Sainte-Reine. Les photographies qui nous sont parvenues de cette époque – plaques de verre et épreuves – sont nombreuses et embrassent l’ensemble du territoire environnant le Mont-Auxois autour duquel ont eu lieu les batailles et s’est implanté le siège décrit par César. Ces vues permettent d’appréhender le site dans sa totalité, et d’en apprécier les atouts stratégiques que peuvent mesurer les militaires que sont le général Creuly, Félicien de Saulcy, puis Eugène Stoffel et Auguste Verchères de Reffye présents à Alise. « À la science militaire la tâche d’expliquer l’usage des armes, le plan des batailles, de reconstruire tout l’appareil de l’attaque et de la défense » écrit Verchère de Reffye en 18651.
L’auteur de ces photographies et leur date nous sont inconnues. La série des plaques de verre est homogène, leur taille est identique (27 × 33 cm), la technique au collodion humide est constante. Nous aurions des vues produites à une même période, comme le confirme l’état de la végétation.
L’absence de la statue colossale de Vercingétorix érigée sur le Mont-Auxois date leur production d’avant 1865 ; celle des tranchées de fouille plaide pour des prises de vue réalisées avant que ne débutent les travaux de la CTG à la fin d’avril 1861. Nous aurions peut-être là des photographies faites lors des voyages de repérage des membres de la commission, et pendant les travaux de lever de errains réalisés par le Dépôt de la Guerre pour la création des cartes d'état-major, entre 1859 et 1861.

Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

Monnaies gauloises retrouvées à Alise et Gergovie (N281, N286, N487, n357, N388, N618, N655, N2726, N2736)

Monnaies découvertes à Alise-Sainte-Reine et à Gergovie
Pour les monnaies d’Alise-Sainte-Reine : fouilles de Napoléon III (1862 – 1865), don au MAN en 1867.

Arvernes - Statère de laiton, 6,24 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : anépigraphe ; tête nue bouclée à gauche.
Revers : cheval au galop à gauche ; au-dessus S couché ; au-dessous amphore.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N281.
Arvernes - Drachme d’argent, 2,39 g. Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : anépigraphe ; tête bouclée à gauche.
Revers : cheval à gauche; au-dessus volute; au-dessous anneau perlé, centré d’un point.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N357.

Arvernes - Drachme d’argent, 2,44 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste à droite ; diadème dans les cheveux ; collier perlé. Autour du cou ; volute devant le visage.
Revers : cavalier au galop à droite ; à l’exergue légende EPAD.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N286

Éduens - Quinaire d’argent, 1,92 g Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste féminin à gauche (Diane ou Vénus) imité des deniers romains.
Revers : guerrier de face, tenant dans la main droite un sanglier enseigne et une hampe bouletée au sommet et dont la main gauche est posée sur un bouclier. À droite de haut en bas, légende VIIPOTAL.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N388

Éduens - Quinaire d’argent, 1,89 g, Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste de Diane à droite, diadème dans les cheveux. À droite de l’effigie, hampe surmontée d’un globule
Revers : cavalier gaulois à droite, tenant un sanglier enseigne.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N487

Sénons - Potin, 2,07 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : profil très stylisé à gauche, la chevelure formée de petits traits composant une sorte de cimier.
Revers : cheval au galop à gauche.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N618

Carnutes – Bronze, 3,37 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : profil féminin à droite, la chevelure en chignon sur la nuque ; derrière fleur à cinq pétales.
Revers : aigle aux ailes éployées, à la tête tournée à droite. Vers un serpent enroulé, annelets dans le champ.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N655

Arvernes - Drachme d’argent, 2.30 g., Gergovie, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste à droite ; collier perlé autour du cou. De part et d’autre de la tête légende PIC-TILOS.
Revers : cheval au galop à droite ; au-dessus volute ; au–dessous : fleuron.
Trouvée en surface, collection Chassaing acquise par le MAN en 1872.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N2726

Tolosates - Drachme d’argent. 2,45 g., Gergovie, 1er siècle av. J.-C
Droit : tête à gauche, la chevelure bordée par des S ; la rangée inférieure composée de Y pointés vers le bas.
Revers : croix bouletée au centre ; globule et lunule, premier, deuxième et quatrième cantons ; au troisième : globule et lunule.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N2736

La numismatique apporte des preuves irréfutables sur la localisation du site d’Alésia à Alise-Sainte-Reine près des Laumes (Côte d’Or). Le monnayage romain recueilli se caractérise par des émissions toutes antérieures à 54 av. J.-C . Les monnaies gauloises exhumées, offrent un échantillon des peuples ayant participé à l’armée de secours et sont représentatives de la circulation monétaire en 52 av. J.-C (argent , bronze , potin ). Les espèces en or sont de bas titre, car l’utilisation de l’or frappé décline. La récolte présente plusieurs monnaies inédites ou rares pour l’époque, dont un ensemble de 62 bronzes d’Espanactus qu’il serait impossible de réunir aujourd’hui en rassemblant les exemplaires de tous les musées, collections privées et marchands. Enfin la présence de deux statères de Vercingétorix en laiton, dont un à la tête casquée, inconnus avant. les 600 monnaies issues des fouilles de l’ empereur Napoléon III , mélangées , dans les fossés du camp D à des armes , boucliers , casques et aux tombereaux d’ossements humains et de carcasses de chevaux (non ferrés) témoignent bien des affrontements acharnés qui eurent lieu à Alésia durant le siège.

Moule 10098 ; Moule 10114 ; Moule 10092 ; Moule 10112 ; Moule 10165 ; Moule 10084

Six moules à pièces d’objets métalliques découverts à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Plâtre. L. 0,195 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10084) ; L. 0,5 m ; l. 0,12 m ; Ep. 0,09 m (MAN 10092) ; L. 0,355 m ; l. 0,105 m ; Ep. 0,08 m (MAN 10098) ; L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m (MAN 10112) ; L. 0,3 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10114) ; L. 0,26 m ; l. 0,26 m ; Ep. 0,125 m (MAN 10165). Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moule 10098 ; Moule 10114 ; Moule 10092 ; Moule 10112 ; Moule 10165 ; Moule 10084

Six moules à pièces d’objets métalliques découverts à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or). Plâtre. L. 0,195 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10084) ; L. 0,5 m ; l. 0,12 m ; Ep. 0,09 m (MAN 10092) ; L. 0,355 m ; l. 0,105 m ; Ep. 0,08 m (MAN 10098) ; L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m (MAN 10112) ; L. 0,3 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,085 m (MAN 10114) ; L. 0,26 m ; l. 0,26 m ; Ep. 0,125 m (MAN 10165). Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte d'Or), plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moule 10112*

Moule à pièces d’une arme découverte à Alise-Sainte-Reine (Côte-d'Or) avec un tirage moderne réalisé par Philippe Catro en 2019, plâtre. L. 0,32 m ; l. 0,115 m ; Ep. 0,07 m. Production de l’atelier de moulages du musée de Saint-Germain-en-Laye. 1869.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

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