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Arrêté affectant au ministère de l’Instruction publique une bande de terrain de l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Décret
Le président de la République,
Sur le rapport du ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Vu l’avis favorable émis par le ministre des Finances le 2 juillet 1904
Décrète
Article I
Est affecté au ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (direction des Beaux-Arts) une bande de terrain de 3 m. 20 de largeur sur 43 mètres de longueur destinée à isoler du bâtiment ressortissant au service des Bâtiments civils et des Palais nationaux la propriété domaniale de l’ancienne vénerie du château de Saint-Germain, dont l’aliénation est poursuivie par l’administration des Domaines.
Article II
Les ministres des Finances et de l’Instruction publique et des Beaux-Arts sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera inséré au Bulletin des lois et au Journal officiel.
Fait à la Bégude de Mazenc le 3 aout 1904.
Emile Loubet
Par le président de la République,
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
J. Chaumié »

Ministère de l'Instruction publique

Arrêté révoquant l’autorisation d’exploiter un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« République française
Préfecture du département de Seine-et-Oise
Le préfet de Seine-et-Oise, officier de la Légion d’honneur,
Considérant que l’accident qui s’est produit à l’ascenseur de Saint-Germain-en-Laye le mercredi 8 juin courant est dû à une négligence, que la société exploitante est d’autant plus répréhensible qu’elle avait été avisée neuf jours auparavant par ses employés du mauvais état de cet appareil, que, d’autre part, des observations semblables avaient été faites par le public, le préfet et le maire de la ville,
Considérant qu’elle n’a tenu aucun compte de ces avertissements et que, malgré les injonctions du préfet prescrivant la visite immédiate de cet appareil par un ingénieur sous peine de retrait d’autorisation, aucune mesure n’a été prise pour remédier à un état de chose dangereux pour la sécurité des voyageurs,
Vu l’article 7 de l’arrêté de concession en date du 30 décembre 1899,
Arrête :
L’autorisation accordée à M. Embry, administrateur délégué de la société pour la construction d’ascenseurs en France, dont le siège est à Chatou, 7, place de l’Hôtel-de-Ville, d’accéder à la terrasse de Saint-Germain par une porte faisant communiquer cette terrasse avec la passerelle d’un ascenseur construit sur le coteau du Pecq, est révoquée.
M. le secrétaire général de la préfecture, M. le directeur des Domaines, M. l’architecte chargé de la conservation du château et des parcs du domaine de Saint-Germain sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Versailles, le 12 juin 1900
Poirson »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant des travaux entrepris dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 7 octobre 1883
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous exposer que, pour arriver à équilibrer les dépenses et les crédits alloués pour l’exercice 1883, j’aurais besoin d’une augmentation de
1° 800 f. pour solder les journées des jardiniers du parterre,
2° et de 600 f. pour achever de payer les piédestaux qui forment aujourd’hui la tête de l’avenue Louis XIV des parterres.
La somme de 800 f. nécessaire aux journées de jardiniers est justifiée par les dépenses qu’il a fallu faire pour remettre les jardins en état après l’achèvement des travaux du chemin de raccordement des deux gares.
L’administration des travaux publics nous a remis le terrain nu ; il a fallu le travailler, refaire les bordures, replanter les gazons dans tous les carrés pour qu’il y ait de l’unité dans les parterres.
Nous avons donc dû augmenter le nombre des ouvriers et les payer plus cher en mars et en avril, époque où les propriétaires remettent leurs jardins en état, où les ouvriers sont à cause de cela plus rares, et où ils refusent de se contenter des prix courants du château.
Quant aux piédestaux, l’évaluation avait été faite d’après ceux qui ont été construits par M. Millet il y a plus de douze ans. Depuis cette époque, les matériaux et les journées ont augmenté et la dépense prévue s’est ainsi trouvée dépassée.
Je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien accueillir favorablement ma demande en m’accordant ces deux suppléments de crédits sur la réserve des Palais nationaux.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration de la statue de Vercingétorix des parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 octobre 1901
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez fait l’honneur de me transmettre pour avis la copie d’une lettre qui vous a été adressée par la direction des Musées nationaux à propos de la restauration de la statue de Vercingétorix placée dans le parc de Saint-Germain, lettre qui contient à ce sujet une accusation d’anachronisme que je repousse vivement.
M. le directeur des Musées a fait des recherches sur la question de savoir de quel service cette statue dépend ; il fait connaître qu’elle a été acquise par l’Etat à la suite du salon de 1874 ; le service d’architecture a été chargé de faire construire le piédestal et de surveiller la mise en place de l’objet d’art : telle a dû être sa seule intervention. Si la statue n’a pas été portée sur les inventaires des objets appartenant à la direction des Musées, c’est par omission et je vous propose, Monsieur le Ministre, de la faire réparer.
M. le directeur des Musées déclare l’œuvre médiocre. Elle a cependant été acquise par l’administration des Beaux-Arts ; c’est une considération qui ne permet pas qu’on la retranche des œuvres qui relèvent de cette administration.
Une dégradation a été commise ; il a été reconnu après longue étude qu’il convenait de la réparer, mais bien entendu dans la forme précise où elle était avant l’accident. J’ai cru, après mûre réflexion, devoir proposer que l’administration des Musées soit chargé de la dépense de restauration d’une statue qui lui appartient et j’ai pensé que le plus praticable en l’espèce était de faire couler en bronze les mains et l’épée, non en y changeant quoi que ce soit, et surtout sans commettre la lourde bévue de vouloir substituer une épée de l’âge du bronze à celle que l’artiste Millet avait cru devoir attribuer au héros gaulois. Je laisse à l’érudit qui a fait la remarque d’anachronisme toute la responsabilité de la confusion qu’il a pu faire. Si j’ai proposé du bronze, c’est que la fragilité d’une restauration en pierre la rendait impossible, et bien entendu le bronze n’aurait pas été laissé à sa patine propre, mais aurait été recouvert d’un silicate de même couleur que la pierre afin que la restauration ne soit pas trop apparente et que la solidité en soit assurée.
Des précédents peuvent être cités ; aux entrées des grandes écuries de Chantilly, les bas-reliefs en pierre représentant des chevaux fougueux ont les jambes de ces chevaux dégagées et modelées ou coulées en plomb armaturé. Je n’ai pas cru devoir proposer ce métal pour réparer le dégât de la statue de Saint-Germain à cause de la flexibilité.
En conséquence des remarques qui précèdent, je vous propose d’inviter monsieur le directeur des Musées nationaux à faire porter sur ses inventaires la statue de Vercingétorix, comme appartenant à son administration, et de lui demander d’allouer sur les crédits dont il dispose la somme nécessaire pour la réparation du dégât, la dépense ne pouvant incomber au service des Bâtiments civils et des Palais nationaux.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet
P. S. Les archives de Saint Germain ne renferment qu’une note concernant la statue de Vercingétorix. Elle émane de l’architecte Millet :
A la date du 22 novembre 1876, on approuve une dépense de 435 francs pour construire le piédestal de la figure de Vercingétorix.
Ce piédestal sera complété sur l’exercice 1877. La dépense de 435 francs sera payée sur le budget des grosses réparations, chapitre XXIV du budget de l’exercice courant. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la suppression des courts de tennis installés dans les fossés du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 14 février 1912
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts (bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux)
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, sur votre demande, transmise par mes soins à monsieur le préfet du département de Seine-et-Oise, celui-ci a pris, en date du 7 février courant, des arrêtés retirant les diverses autorisations concédées dans les fossés du château de Saint-Germain-en-Laye pour l’exercice de la gymnastique et l’installation de jeux de lawn-tennis et de croquet.
En conséquence, j’ai donné au portier l’ordre de ne plus laisser pénétrer dans les fossés du château les concessionnaires déchus.
Pour l’architecte en chef, décédé,
L’architecte ordinaire
H. François »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la vente d’une partie de l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Finances
Direction du Contrôle des administrations financières et de l’Ordonnancement
Paris, le 7 mai 1904
Le ministre des Finances à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (Beaux-Arts)
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Dans une lettre du 15 août 1898 qui a été communiquée à mon département par l’un de vos prédécesseurs le 18 du même mois, l’architecte du château de Saint-Germain a fait connaître que, dans le cas où il serait donné suite au projet de vente de la partie de l’ancienne vénerie occupée par l’administration de la Guerre, il conviendrait :
1° de prélever sur le terrain à aliéner, le long du bâtiment de l’ancienne vénerie affecté au département des Beaux-Arts, une bande de 3 mètres de largeur permettant d’exonérer l’immeuble mis en vente de toutes servitudes ; 2° de supprimer les conduites qui amenaient dans cette propriété l’eau fournie à l’Etat par la Ville en exécution du traité intervenu les 26 mars et 10 avril 1824 entre le domaine de la Couronne et la municipalité.
Le 4 octobre 1899 et conformément à une décision du ministère de la Guerre en date du 11 septembre précédent, le quartier militaire de la vénerie a été remis au Domaine. L’examen de certaines réserves qu’avait formulées le service local des Forêts et que le ministre de l’Agriculture a depuis reconnues mal fondées n’avait pas permis jusqu’ici de procéder à la vente.
L’architecte de l’administration des Domaines appelé à expertiser l’immeuble et à déterminer les limites de la portion de cet immeuble dont l’adjudication doit être poursuivie a proposé de conserver, selon le vœu de l’architecte du château, une bande de 3 m. 20 de largeur sur 43 m. de longueur et d’isoler du surplus du terrain la superficie ainsi réservée par un mur mitoyen dont la construction serait imposée à l’adjudicataire comme une charge de la vente.
La parcelle à exclure de l’aliénation ne pouvant demeurer sous la main du Domaine, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien me faire connaître si vous ne voyez aucun inconvénient à l’affectation de cette parcelle à votre département et, en outre, de donner des ordres en vue de la suppression des conduites d’eau qui servaient à l’alimentation, par les soins du service des Palais nationaux, du quartier de la vénerie.
Je vous adresse à cet effet, en communication, le rapport de l’expert et le plan qui l’accompagne.
Le ministre des Finances
Rouvier »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 19 mars 1899
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre du 17 mars courant relative à une demande de M. Embry, j’ai l’honneur de vous informer que mon chef de service, M. Daumet, a eu, quelques jours avant qu’il vous soit adressé, officieusement connaissance du projet de M. Embry pour la construction d’un ascenseur sur le coteau du Pecq, distant de 40 mètres de la Grande Terrasse et y donnant accès au moyen d’une passerelle de fer.
M. Daumet est d’avis que le projet peut être exécutés tel qu’il vous est présenté et que vous pouvez sans inconvénients donner l’autorisation que vous demandez à M. Embry à la condition :
1° que les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse se feront suivant ses indications, sous son contrôle et aux frais de M. Embry,
2° qu’à l’expiration de sa concession, M. Embry fera à ses frais les travaux nécessaires pour rétablir les dispositions actuelles,
3° que l’exploitation de la concession n’aura lieu que pendant le temps compris entre l’ouverture et la fermeture des grilles des parterres et cessera le soir lors de la sonnerie de la retraite, moment auquel on relèvera le pont-levis donnant accès sur la terrasse,
4° que pendant toute la durée de l’exploitation de sa concession, M. Embry et les personnes à son service se conformeront aux avis que pourront leur donner les surveillants militaires des parterres chargés d’assurer le bon ordre et la libre circulation du public.
Enfin, l’administration des Domaines, en établissant l’acte de concession, fixera la redevance que devra payer M. Embry.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Pour l’architecte du château et par ordre,
L’inspecteur
H. Choret »
P. S. Sous ce pli, je vous retourne les pièces que vous m’avez communiquées. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le projet d’installer un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 6 mai 1889
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 3 mai courant, vous avez bien voulu m’informer que vous autorisez M. Embry à construire une tour avec ascenseur donnant accès sur la terrasse du château de Saint-Germain et vous m’avez chargé de transmettre le dossier de cette affaire à M. le directeur des Domaines pour la passation de l’acte administratif sanctionnant votre autorisation.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que je me suis conformé à vos instructions et que j’ai ajouté aux obligations imposées au constructeur dans votre lettres les deux suivantes :
M. Embry ne pourra faire fonctionner son ascenseur qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui sera en outre prié d’indiquer le nombre maximum de personnes qui pourront prendre place dans l’ascenseur.
Ce nombre ne devra en aucun cas être dépassé.
J’informe de ces dispositions M. le maire de Saint-Germain en le priant de veiller à leur stricte exécution.
Je suis avec respect, Monsieur le Maire, votre très obéissant et dévoué serviteur.
Pour le préfet, le secrétaire général »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 15 avril 1890
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 11 avril courant par laquelle vous m’invitez à vous faire parvenir mes observations et mon avis sur la suite que comporte une demande qui vous a été adressée par M. le maire de Saint-Germain relativement à l’installation sur les parterres des marchands forains qui participeront à la fête de juin, j’ai l’honneur de vous exposer que, en se reportant aux termes de la convention du 5 août 1881 invoquée par M. le maire de Saint-Germain, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous mettiez à sa disposition pour y établir la fête l’avenue Louis XIV et aussi le rond-point de l’avenue des Loges dans le but de permettre l’installation d’établissements de grandes dimensions, et bien qu’il ne soit pas question de ce dernier emplacement dans la convention précitée. En ce qui concerne l’avenue de l’esplanade du château, dont le sol est mauvais, je suis d’avis qu’il n’y aurait lieu de la mettre à la disposition de la Ville que seulement dans le cas où l’avenue Louis XIV serait entièrement occupée par les marchands dans toute sa longueur, ce qui n’a plus lieu depuis plusieurs années, le public se désintéressant des fêtes depuis longtemps déjà et le nombre des marchands diminuant chaque année davantage pour cette raison. Je pense que, tout en donnant satisfaction aux amateurs assez peu nombreux des fêtes foraines, il faut éviter de multiplier sans nécessité les emplacements mis à la disposition de la Ville pour ses installations, attend qu’on agirait à l’encontre du sentiment de la majeure partie du public fréquentant les parterres, qui y est attirée par la beauté et la tranquillité des promenades et par l’air pur qu’on y respire, toutes choses que leur enlève l’installation de la fête. En suivant cet ordre d’idées, je suis amené aussi à vous faire connaître que l’installation de locomobiles sur le rond-point de l’avenue des Loges est fort mal vue par les personnes qui occupent les propriétés qui bordent le rond-point et sont condamnées à avoir les oreilles déchirées pendant quinze jours par les sifflements continuels des machines à vapeur.
Quant aux mesures à prendre pour les installations des marchands, pour la police pendant la durée de la fête et ensuite pour la réparation des emplacements concédés, je pense qu’il n’y a rien à changer à ce qui a été fait précédemment, les intérêts de l’Etat ayant été sauvegardés.
Je suis également d’avis qu’il n’y a pas d’inconvénients à ce que les grilles du parterre restent ouvertes toute la nuit des dimanches 8 et 15 juin, à cause des bals qui ont lieu ces jours-là seulement ; mais il me paraît tout à fait inutile de laisser ces portes ouvertes pendant les nuits des mardi 10 et jeudi 12 juin ainsi que le demande M. le maire de Saint-Germain en raison des concerts qui se terminent à 10 heures du soir : le public a pris en effet l’habitude de quitter les parterres aussitôt après et je ne vois pas de motifs plausibles pour s’écarter du règlement qui fixe la fermeture des grilles à 11 heures.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
Daumet
Le soussigné a l’honneur de faire observer que les opinions exprimées au présent rapport ne lui sont pas personnelles et qu’il a dû sur divers points s’en rapporter à l’expérience de M. Choret, inspecteur des travaux. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux réalisés dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 25 avril 1883
Monsieur le Ministre,
Lorsque les travaux de raccordement des deux gares de Saint-Germain ont été assez avancés pour que l’on puisse s’occuper de rétablir les jardins des parterres du château, à la suite d’une conférence avec messieurs les ingénieurs de l’Etat j’ai été chargé par M. Cabarrus, ingénieur en chef des chemins de l’Ouest, de dresser le projet de rétablissement des jardins des parterres, comprenant : un nouveau tracé des abords du rond-point de la grille de Pontoise, du rosarium, les dessins de nouvelles grilles, etc., et de faire le devis des travaux à exécuter, de faire exécuter les travaux, et de vous adresser le devis, Monsieur le Ministre, en vous priant de vouloir bien le faire parvenir à votre collègue monsieur le ministre des Travaux publics, qui avait pris l’engagement de prendre à sa charge la remise des lieux en bon état.
Le devis approuvé, les travaux ont été exécutés conformément au projet que j’avais dressé et les dépenses ont été soldées par le ministère des Travaux publics.
Lors de la conférence, il ne fut question que des travaux, et dans la rédaction du devis j’ai négligé de porter les honoraires de l’architecte et du vérificateur.
Pour réparer cette omission regrettable, je prie Monsieur le Ministre de vouloir bien adresser le présent état d’honoraires à monsieur le ministre des Travaux publics ne lui demandant de vouloir bien le faire solder comme il l’a fait pour les mémoires des travaux.
Le montant des dépenses s’étant élevées à la somme de 17476 f. 55 centimes, les honoraires calculés au taux des grosses réparations, 4 %, s’élèveraient à la somme de 699 f. 04 cent. qui se répartiraient ainsi :
Architecte : 3 % : 524 f. 28
Vérificateur : 1 % : 174 f. 76
Ensemble : 699 f. 04
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’affectation de sculptures aux parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
République française
Palais-Royal, le 9 août 1902
Monsieur le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
Monsieur le Directeur,
Comme suite à votre lettre du 13 août 1901, j’ai l’honneur de vous faire savoir que les groupes en marbre ci-après désignés, réservés par arrêté du 1er octobre 1900 pour les jardins nationaux, sont mis à la disposition de M. Daumet, architecte, inspecteur général des Bâtiments civils, pour être affectés à la décoration du parc du château de Saint-Germain-en-Laye :
L’ouragan et la feuille, par M. Forestier
L’amour et la folie, par M. Darbefeuille.
Agréez, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Pour le ministre, et par autorisation,
Par ordre pour le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut, absent,
Le sous-chef du bureau des Travaux d’art, des musées et des expositions
Charles Perdreau »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’autorisation d’exploiter un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture du département de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 4 juin 1901
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’il résulte d’un rapport qui m’a été adressé par M. Le Gasteur, ingénieur, que les travaux de réfection nécessaires à assurer la sécurité du public ont été exécutés à l’ascenseur de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
Dans ces conditions, j’ai cru devoir rapporter mon arrêté du 12 juin 1900 révoquant l’autorisation d’accès de la terrasse à la société exploitante et remettre en vigueur la concession autorisée par l’acte administratif du 30 décembre 1899 en suite de votre décision du 3 mai précédent.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Pour le préfet,
Le secrétaire général »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation de courts de tennis dans les fossés du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 4 juin 1906
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Par une lettre en date du 1er juin courant, vous m’avez demandé mes observations et mon avis au sujet de l’autorisation demandée par M. Bauby, médecin aide-major au 138ème régiment d’infanterie, en garnison à Saint-Germain, d’installer dans les fossés du château, de juin à octobre, un jeu de tennis réservé aux membres de sa famille.
Je crois utile de rappeler à ce propos que vous avez accordé semblable autorisation d’abord à MM. les officiers du régiment de cavalerie tenant garnison à Saint-Germain, et ensuite à M. Oudin fils et à ses amis, et que vous l’avez ensuite refusée à M. Happé fils et à ses amis.
J’ai l’honneur de renouveler l’avis favorable que j’ai donné pour chacune des précédentes demandes et de vous proposer d’accorder à M. le médecin aide-major Bauby l’autorisation qu’il sollicite aux mêmes conditions que celles imposées aux personnes déjà autorisées.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation de l’éclairage au gaz dans le parterre du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Beaux-Arts
Minute de lettre du 5 avril 1897
Le ministre à M. le préfet de Seine-et-Oise
Monsieur le Préfet,
M. le maire de Saint-Germain a demandé l’autorisation d’installer l’éclairage au gaz dans l’allée Louis XIV sur les parterres.
J’ai l’honneur de vous faire savoir que je ne vois aucun inconvénient, en ce qui concerne mon département, à ce que cette autorisation soit accordée, sous les conditions ci-après indiquées :
1° Tous les frais d’installation et d’entretien du dit éclairage au gaz seront à la charge de la ville de Saint-Germain.
2° La présente autorisation, accordée à titre absolument précaire, sera révocable au gré de l’administration supérieure sans qu’il puisse en résulter aucun droit à indemnité pour la Ville qui, si cette clause était appliquée, devrait subir tous les frais résultant de la suppression de l’éclairage et de la remise en état des lieux.
3° La municipalité sera responsable de tous les dégâts qui pourraient résulter de cette installation. Elle devra, en outre, payer la redevance qui sera fixée par le Domaine pour la jouissance de la concession.
Je vous prie d’aviser M. le maire de Saint-Germain de ces dispositions. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation de statues dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 17 juin 1902
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu mettre à ma disposition deux groupes de statues pour être placés sur les parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye.
Le crédit nécessaire à la construction des piédestaux destinés à recevoir ces groupes ne pouvant m’être accordé cette année, comme il y a urgence à procéder à leur mise en place, j’ai l’honneur de vous proposer, pour y parvenir, de m’autoriser à distraire à cet effet une somme de 1000 francs sur le crédit de 3000 francs que vous avez alloué sur le chapitre 49 du budget de 1902 pour la continuation de la réfection des avenues des parterres et de la Grande Terrasse.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un abri sur la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq (rive gauche) (Seine-et-Oise)
Le Pecq, 5 janvier 1898
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Le conseil d’administration de l’Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, dont j’ai l’honneur d’être le président, s’est proposé d’établir sur la terrasse de Saint-Germain un abri en fer couvert en tuiles, en vue de protéger les promeneurs en cas d’orage ou de pluie subite.
Cet édicule, dont le plan est ci-joint, serait, une fois construit, offert en toute propriété à la Ville de Saint-Germain, qui consentirait à en prendre l’entretien à sa charge. Il doit coûter à édifier une somme d’environ deux mille sept cents francs (2700 f.).
Nous n’avons pas eu la puérile prétention d’embellir la terrasse ; nous avons cherché seulement à ne pas la déshonorer tout en faisant quelque-chose d’utile pour nos concitoyens.
Nous avons l’honneur, à cet effet, de solliciter votre autorisation afin que cet abri puisse être prêt pour la belle saison prochaine.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma respectueuse considération.
A. Hocquet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 août 1899
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez adressé le 8 septembre courant, pour avis, une lettre de M. le préfet de Seine-et-Oise relative à la concession accordée à M. Embry pour relier l’ascenseur que ce représentant d’une compagnie industrielle fait établir sur une propriété dépendant de la commune de Saint-Germain-en-Laye afin de faciliter les communications entre le bas de la rampe publique et la terrasse des parterres de Saint-Germain, domaine de l’Etat.
Il y a lieu de préciser, Monsieur le Ministre, que votre adhésion à cette concession n’engage votre administration qu’en ce qui concerne le maintien de l’obligation pour les riverains de la terrasse de ne rien élever de compact au-dessus de son niveau, pouvant entraver la vue dont jouissent les promeneurs sur la vallée de la Seine et aussi de régler ce qui concerne la jonction du pont déjà établi entre l’ascenseur et le sol de la terrasse qui limite le domaine de l’Etat.
M. le préfet paraît faire une confusion en inférant que votre adhésion à la demande de M. Embry ait pour conséquence un droit d’inspection de votre département sur ce qui est au-delà de la limite du parc et aussi que mon service, après avoir assisté, en ce qui concerne la communication de la terrasse avec l’ascenseur, devra prendre une part quelconque de responsabilité sur l’usage qui sera fait.
Si ce que M. le préfet propose était adopté, il pourrait naitre des confusions d’attributions et de responsabilités que ne peut assumer votre administration.
A mon avis, Monsieur le Ministre, il appartient à M. le préfet seul de désigner les ingénieurs chargés de la réception de l’ascenseur, dans les conditions qu’il déterminera, et de prescrire quelles mesures devront être prises journellement pour assurer la sécurité du nouvel établissement par la police locale, l’autorisé déléguée à mon service expirant à la limite des parterres de Saint-Germain.
J’ai examiné, Monsieur le Ministre, les adjonctions proposées à l’acte de concession. Je les crois indispensables, surtout avec les tendances de M. Embry d’étendre l’usage de l’ascenseur qu’il fait établir à des véhicules en plus de l’utilisation spéciale et limitée aux piétons.
Pour me résumer, Monsieur le Ministre, je vous propose de répondre à M. le préfet de Seine-et-Oise qu’il y a lieu de limiter strictement l’usage de l’ascenseur aux seuls piétons, de laisser à ce haut fonctionnaire le soin de prescrire telles mesures qu’il jugera utiles pour le contrôle du bon établissement de l’ascenseur et de ses accessoires, et de pourvoir à la police du fonctionnement de l’appareil, attendu que ces deux derniers objets sont en dehors de la compétence du service de l’architecte-conservateur des parterres et terrasses de Saint-Germain.
Ci-joint la lettre de M. le préfet que vous m’avez communiquée.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
L’architecte du château et des parterres de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
République française
Versailles, le 4 septembre 1899
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par lettre en date du 25 août courant, vous avez bien voulu me communiquer une dépêche de M. l’architecte du château de Saint-Germain appelant votre attention sur la manière dont M. Embry interprète l’autorisation qui lui a été donnée de construire un ascenseur sur le coteau du Pecq et vous m’avez demandé de vous retourner cette pièce avec mes observations.
Tout d’abord, Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous informer que l’autorisation d’exécuter les travaux dont il s’agit n’a pas été donnée à M. Embry puisque l’acte administratif qui la constate est encore entre mes mains et non revêtu de ma signature.
Ce projet d’acte est ainsi conçu en dehors des conditions ordinaires :
Art. 2. La tour sera construite conformément au projet présenté par la Société et les travaux destinés à donner accès sur la Grande Terrasse seront exécutés à ses frais suivant les conditions et sous le contrôle du service de l’Architecture du château de Saint-Germain.
Art. 3. L’ascenseur ne pourra fonctionner qu’après l’avis conforme d’un homme de l’art qui, en outre, indiquera le nombre des personnes qui pourront y prendre place, nombre qui dans aucun cas ne pourra être dépassé.
Art. 4. La Société sera seule responsable vis-à-vis des tiers des accidents qui pourraient résulter des faits de l’exercice de la concession.
Avant de rendre cet acte définitif, je vous prie, Monsieur le Ministre, de m’autoriser à y apporter les modifications suivantes :
L’ascenseur est strictement réservé aux piétons, ce qui exclut de son usage le transport de toute marchandise, de toute voiture automobile, ou autre.
Quand l’ascenseur sera prêt à entrer en service, il sera visité par une commission de trois ingénieurs des Ponts et Chaussées nommée par monsieur le ministre des Beaux-Arts, chargés de faire s’il peut fonctionner sans danger pour la sécurité publique et de dire quel est le nombre maximum de voyageurs qu’il peut transporter par voyage.
Les frais de cette visite et du rapport qui en sera la conséquence resteront à la charge du concessionnaire.
L’ascenseur fonctionnera sous le contrôle permanent de M. l’architecte du domaine de Saint-Germain ou de son délégué.
Ces réserves, Monsieur le Ministre, vous font connaître mon sentiment sur les observations formulées de M. l’architecte du domaine de Saint-Germain.
Je les approuve entièrement.
J’estime que la question du transport des automobiles ne se pose même pas, l’ascenseur devant être exclusivement réservé aux piétons. Quant aux réserves concernant l’autorisation de fonctionnement, j’insiste sur leur adoption afin de mettre à couvert la responsabilité de l’administration en cas d’accident possible.
Je vous serais reconnaissant, Monsieur le Ministre, de m’adresser vos instructions au sujet de cette affaire.
Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre très obéissant et très dévoué serviteur.
Le préfet
Poirson »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un ascenseur contre la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 août 1899
Monsieur le Ministre,
Vous avez autorisé, sur un avis favorable que j’ai donné, l’établissement en dehors des parterres et terrasses de Saint-Germain, sur un terrain appartenant à M. Guérin Catelain, propriétaire de l’hôtel du pavillon Henri IV, d’un ascenseur permettant de communiquer du bas de la rampe du Pecq à Saint-Germain sur la terrasse.
Les travaux se sont poursuivis sans que mon service ait à intervenir. A mon retour d’une courte absence, j’ai constaté qu’un véritable chantier de travaux avait été installé sur la possession de l’Etat, que toute une travée de garde-corps avait été descellée et que M. Embry, concessionnaire, faisait opérer des travaux bien que son acte de concession lui imposât l’obligation d’en référer à l’architecte du château pour tout ce qui concerne la mise en communication de l’ascenseur avec la terrasse. J’ai fait appeler M. Embry, en lui demandant de me faire connaître par des tracés ce qu’il se disposait à exécuter, en l’informant que les travaux d’ouverture d’une porte dans le garde-corps ne pourraient s’exécuter que par l’entrepreneur de serrurerie de l’administration.
Cet entrepreneur m’a communiqué le projet : il comprenait le déplacement d’une travée longue de plus de quatre mètres, en la plaçant en arrière des autres pour la faire mouvoir sur des galets, comme les barrières de chemin de fer. J’ai demandé à l’entrepreneur pour quelle raison on troublait ainsi un ordre établi. Il m’a informé que l’ascenseur ne serait pas seulement à l’usage des piétons mais que des automobiles circuleraient de la passerelle de l’ascenseur jusqu’au chemin à voitures longeant la terrasse. J’ai dû déclarer qu’à mon avis il n’en pourrait être ainsi, que l’ascenseur n’impliquait pas un tel usage qui très promptement deviendrait abusif.
J’ai fait appeler M. Embry qui a semblé très surpris d’une restriction à ce qu’il prétend avoir obtenu par la concession qui lui a été consentie.
Ce matin, Monsieur le Ministre, M. Embry est venu de nouveau à mon agence, prétendant que le mot ascenseur ne pouvait limiter son droit d’usage comme il l’entendait. J’ai répondu que je ne pourrais admettre que des véhicules aussi dangereux que des automobiles coupassent le chemin réservé aux promeneurs, que les routes réservés aux voitures devaient seules être parcourues par des moyens de transport tout modernes et d’un maniement brusque, d’odeurs désagréables, bruyants et de nature à effrayer les femmes et les enfants qui fréquentent assiduement le chemin à piétons dont il a été question plus haut et qui leur est exclusivement réservé, que je me croyais autorisé à maintenir strictement l’application du règlement qui interdit aux voitures et bicyclettes l’accès des allées ou promenades réservées aux piétons. M. Embry s’est réservé, Monsieur le Ministre, d’en référer à votre haute administration. De mon côté, je lui ai dit quels inconvénients résulteraient du changement d’usage qu’il prétend lui être loisible pour la concession qui lui a été faite.
Je vous prie, Monsieur le Ministre, de me faire connaître si je dois, comme je le crois de mon devoir, persister à restreindre à l’usage d’ascenseur monte-personnes ce que M. Embry prétend utiliser aussi pour des véhicules dont l’usage est dangereux pour les promeneurs.
Je vais dresser un état du chantier occupé par M. Embry, sous réserve de tous les droits de votre administration.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’installation d’un observatoire militaire sur la terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« Gouvernement militaire de Paris
Département de Seine-et-Oise
Place de Saint-Germain
Saint-Germain, le 18 avril 1915
Le général Wetzel, commandant l’intervalle nord-ouest, commandant d’armes, à monsieur le sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Pour l’utilisation de l’auto-canon de Port-Marly, il est nécessaire d’installer un observatoire sur la terrasse de Saint-Germain. Cet observatoire devrait être situé sur l’octogone qui termine au nord la terrasse de Saint-Germain dans l’angle formé par un parapet parallèle à la direction de la terrasse et par un petit pan coupé qui fait face au nord-est. Il se trouve exactement en diagonale avec la porte d’entrée des voitures.
J’ai l’honneur de vous rendre compte que, en ce qui me concerne, j’ai cru devoir accorder l’autorisation demandée par M. le commandant du secteur 8 pour l’installation de cet observatoire.
Wetzel »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant des sculptures destinées au parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction générale des Beaux-Arts
Paris-Royal, le 4 mai 1883
Monsieur le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Note
En réponse à sa note du 23 avril dernier, le directeur des Beaux-Arts a l’honneur de faire savoir à son collègue des Bâtiments civils que les deux vases et le groupe « Agrippine et Caligula » de Maillet affectés à la décoration des parterres et terrasses de Saint-Germain sont, dès à présent, à la disposition de M. Lafollye, architecte.
Ces objets sont disposés au palais du Louvre, dans un magasin de la cour Visconti, où M. Lafollye pourra les faire retirer en prévenant à l’avance M. le directeur des Musées nationaux.
Le directeur des Beaux-Arts saisit avec empressement l’occasion qui lui est offerte pour renouveler à son collègue les assurances de sa considération la plus distinguée.
Le directeur des Beaux-Arts
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Procès-verbal de remise d’un abri sur la Grande Terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« L’an mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le dix octobre
Monsieur Hocquet, président de l’Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, rive gauche, représentant la dite société, d’une part,
Et Monsieur Choret, inspecteur des travaux du château de Saint-Germain, représentant le service des Bâtiments civils et des Palais nationaux au lieu et place de M. Daumet, architecte du château de Saint-Germain-en-Laye, en congé, d’autre part,
Se sont réunis sur la terrasse de Saint-Germain au lieu dit « la demi-lune », sur lequel l’Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, rive gauche, a fait édifier à ses frais, avec l’autorisation de l’Etat, un abri pour les promeneurs.
L’examen auquel il a été procédé des travaux exécutés par les soins de l’Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, rive gauche, n’ayant pas donné lieu à observations, M. Hocquet, représentant l’Union des propriétaires fonciers de Saint-Germain-en-Laye et du Pecq, rive gauche, a fait alors au nom de cette société la remise de cet abri au service des Bâtiments civils et des Palais nationaux représenté par M. Choret, qui a accepté au nom de son administration la remise de cet abri, à charge d’entretien.
De cette opération, ils ont dressé le présent procès-verbal, qu’ils ont signé.
A. Hocquet
H. Choret, inspecteur des Bâtiments civils et des Palais nationaux »

Ministère de l'Instruction publique

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant la construction de dépendances au château de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
M. Phily, rapporteur, continue par la lecture de son rapport sur le devis joint au projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, en vue du transfert et de l’établissement dans les terrains dits de la ville de Saint-Germain des logements du conservateur et des employés du musée et des ateliers.
Ce rapport étant adopté dans sa teneur et dans ses conclusions, l’avis suivant est approuvé :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Constructions de dépendances destinées à contenir divers logements
Le conseil,
Vu le rapport de M. Questel, inspecteur général, et l’avis du conseil en date du 29 décembre 1883,
Après avoir entendu M. Phily, contrôleur, en son rapport sur le devis qui accompagne ce projet,
Considérant que cette pièce de comptabilité a donné lieu au redressement de nombreuses erreurs de calcul ayant pour résulter d’augmenter de 2066 f. 22 c. le montant des travaux détaillés et comme conséquence de 1686 f. 45 celui des imprévus et des frais de direction,
En conséquence, sous la réserve des observations qui précédent et de celles contenues au rapport de M. le contrôleur,
Est d’avis d’approuver le devis dont il s’agit et d’élever son total, fixé par l’architecte à 231000 f., à la somme de 234752 f. 67 c., comprenant les imprévus et les frais de direction d’usage.
L’inspecteur général, vice-président
Le secrétaire »

Ministère de l'Instruction publique

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant la construction de dépendances au château de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
M. Questel, rapporteur, a la parole pour la lecture de son rapport sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, en vue du transfert et de l’établissement dans les terrains dits de la ville de Saint-Germain des logements du conservateur et des employés du musée et des ateliers.
Après examen et discussion, toutes les observations présentées par le rapporteur sont adoptées. En outre, le conseil demande que l’architecte soit invité à établir une cour anglaise prise sur le jardin pour éclairer la cuisine.
En conséquence, et après en avoir délibéré, le conseil, sous la réserve des observations qui précédent, approuve le projet et formule suivant :
Avis
Seine-et-Oise (château de Saint-Germain)
Constructions de dépendances destinées à contenir divers logements
Le conseil,
Invité par M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts à examiner le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, en vue du transfert et de l’établissement dans les terrains dits de la ville de Saint-Germain des logements du conservateur et des employés du musée et des ateliers,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son rapport,
Vu les plans, devis et toutes les pièces administratives qui les accompagnent,
Après examen et discussion,
Considérant que les dispositions générales de ce projet sont satisfaisantes, toutefois que l’architecte devra être invité à établir une cour anglaise prise sur le jardin pour éclairer la cuisine,
Sous la réserve de cette observation et de celles contenues au rapport de M. Questel,
Après en avoir délibéré,
Est d’avis que le projet dont il s’agit peut recevoir l’approbation de M. le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.
Il renvoie le devis à l’examen de M. le contrôleur
L’inspecteur général, vice-président
Le secrétaire »

Ministère de l'Instruction publique