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Commission de Topographie des Gaules

  • virtuelle / Recueil des sources
  • Collection
  • 1828-1924

Les typologies documentaires sont d'une grande richesse : rapports, notes administratives, pièces comptables et textes réglementaires documentent la création et le mode de fonctionnement de la CTG. Dessins, relevés de fouilles, albums, photographies, mémoires, monographies, correspondance, cartes et plans illustrent les chantiers scientifiques, leur organisation et leurs produits.
Les correspondants de la CTG adressent dès 1858 des documents témoignant des vestiges archéologiques de leur territoire. Beaucoup des documents sont antérieurs à la création de la Commission.

Commission de Topographie des Gaules

Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye

  • virtuelle / Recueil des sources
  • Collection
  • 1124-1933

Les milliers de documents présentés dans ce corpus fournissent des données éparpillées, susceptibles de nourrir des travaux tant sur Saint-Germain-en-Laye que sur des thèmes transversaux. Dans l’attente de la monographie à venir, nous proposons ici une brève chronologie permettant de mieux en comprendre et contextualiser le contenu.

Au début du XIe siècle, le roi Robert le Pieux fonda un prieuré dédié à saint Germain, non loin de l’actuel château. La première mention de la résidence royale de Saint-Germain apparaît dans un document de 1124, sous le règne de Louis VI Le Gros. Établie à proximité de la forêt de Laye, cette demeure peu fortifiée pouvait sans doute permettre au souverain de s’adonner à la chasse. Elle était néanmoins suffisamment prestigieuse pour que saint Louis, qui y fit bâtir la chapelle toujours existante vers 1235-1239, y reçoive notamment l’empereur Baudouin II. Le XIVe siècle vit l’affirmation de Saint-Germain-en-Laye comme lieu de pouvoir et de décision, la tenue du Conseil royal y étant attestée.
Dans les premières années de la guerre de Cent Ans, en 1346, Saint-Germain-en-Laye fut incendié par les troupes anglaises du prince Noir. Des travaux de restauration furent toutefois rapidement menés, signe de l’importance de cette résidence où le roi put bientôt à nouveau séjourner. En 1367, Charles V lança un nouveau grand chantier au cours duquel la demeure fut dotée de grands fossés et d’une enceinte renforçant considérablement les capacités militaires du château. Le souverain puis son fils purent ainsi y séjourner, mais cette résidence fut naturellement délaissée au XVe siècle par leurs successeurs établis dans le Val de Loire. Louis XI offrit même ce domaine à son médecin Jacques Coitier.
Le château connut en revanche une véritable renaissance au XVIe siècle. En 1514, son enceinte accueillit le mariage princier du futur roi François Ier avec la princesse Claude de France. Appréciant manifestement beaucoup cette résidence, où il s’installa souvent, ce grand amateur de chasse lança en 1539, à la fin de son règne, la reconstruction du château. Confié à Pierre Chambiges, ce dernier fut conçu suivant un parti original, dominé par ses hautes terrasses surplombant le vaste jardin aménagé au nord. Henri II, qui y était né en 1519, y séjourna plus qu’ailleurs et en fit le lieu de séjour privilégié de ses enfants. Il le dota de plus de nouveaux agréments et fit ainsi commencer la construction d’une « maison du théâtre et des baigneries ». Après sa mort en 1559, Saint-Germain-en-Laye accueillit moins souvent ses fils et successeurs, mais le château accueillit régulièrement les souverains, notamment à l’occasion du colloque de Poissy en 1561. Henri III y fit d’ailleurs réaliser des aménagements, tant dans le château que dans le jardin.
Après s’être assuré du pouvoir, Henri IV montra à son tour un net intérêt pour Saint-Germain-en-Laye, où il fit entreprendre des travaux dès 1594. À partir de la « maison du théâtre » commencée par Henri II, il fit ainsi construire le château-neuf qui, situé au bord du plateau, fut prolongé par de grands jardins en terrasse descendant vers la Seine et rendus célèbres par leurs grottes artificielles garnies d’automates. N’offrant que quelques logements, ce second bâtiment venait compléter le château-vieux, où le souverain installa ses enfants, légitimes ou non. C’est ainsi là que le jeune Louis XIII passa l’essentiel de ses premières années. Devenu roi, il revint régulièrement à Saint-Germain-en-Laye, où la Cour s’installa de façon quasi-permanente à la fin de sa vie. S’il ne fit entreprendre que des constructions relativement modestes, il fit poser de grands décors tant au château-neuf qu’au château-vieux, où travaillèrent entre autres Simon Vouet et Nicolas Poussin. C’est enfin là, au château-neuf, que son fils, le futur Louis XIV, naquit en 1638 et que lui-même s’éteignit en 1643.
Durant la régence d’Anne d’Autriche, Saint-Germain-en-Laye fut un lieu de refuge tantôt pour Henriette-Marie de France, reine d’Angleterre en exil, tantôt pour le jeune roi face à la Fronde en 1648 puis en 1649, à l’issue de la fameuse fuite à Saint-Germain. C’est ensuite la chasse qui semble avoir bientôt attiré Louis XIV dans cette résidence dont il fit par la suite, à partir du milieu des années 1660, le principal lieu de séjour de sa Cour. Louis Le Vau, André Le Nôtre et Charles Le Brun, entre autres, travaillèrent alors à la restauration et à l’amélioration des châteaux, des jardins et du domaine. Fut ainsi notamment aménagée à partir de 1669 la Grande Terrasse, au bout de laquelle fut construit en 1675 le château du Val. Saint-Germain-en-Laye abrita alors de multiples fêtes et cérémonies, la plus grandiose étant le baptême du Dauphin, célébré dans la cour du Château-Vieux en 1668. Le fort Saint-Sébastien, destiné à l’entraînement des troupes, fut de plus créé dans la forêt en 1669. En 1678, toutefois, le roi annonça l’installation de la Cour à Versailles, effective en 1682.
Cette décision ne devait manifestement pas, à l’origine, entraîner l’abandon de Saint-Germain-en-Laye, dont le Roi Soleil fit transformer le château-vieux : Jules Hardouin-Mansart ajouta alors cinq pavillons aux angles du bâtiment. Les projets du souverain furent toutefois bouleversés par la Glorieuse Révolution (1688-1689) : le roi d’Angleterre Jacques II Stuart et son épouse Marie de Modène ayant trouvé refuge dans son royaume, il leur offrit la jouissance du château-vieux. Le couple en exil réunit autour de lui une nouvelle Cour royale, jacobite, qui entretint de multiples relations avec la Cour française installée à Versailles. Cet usage se maintint jusqu’à la mort de Marie de Modène en 1718.
Saint-Germain-en-Laye perdit alors son statut de demeure royale, les deux châteaux n’ayant plus jamais été habités par des souverains. Les appartements furent alors concédés à de vieux serviteurs ou à des courtisans, et l’entretien des bâtiments fut si réduit que l’état sanitaire du château-vieux devint vite déplorable. Le vieux domaine royal ne fut pourtant pas abandonné par la monarchie : Louis XV puis Louis XVI vinrent régulièrement chasser à Saint-Germain-en-Laye, où leurs équipages s’installaient en hiver. Ils se contentaient toutefois de traverser les jardins, qui furent eux aussi simplifiés. Le domaine fut en outre bouleversé suite au don du château-neuf consenti, en 1777, au comte d’Artois : celui-ci projeta de le faire agrandir et commença par faire reprendre les galeries le portant, mais les travaux furent interrompus et le château resta éventré.
Après la Révolution, les vestiges et d’autres parties de l’ancien domaine furent vendus par lots. Le château-vieux resta en revanche propriété nationale et, en 1809, fut affecté par Napoléon à une nouvelle école de cavalerie. L’installation de cette institution nécessita de nouveaux aménagements et le projet de racheter les propriétés aliénées quelques années plus tôt, mais les démarches nécessaires n’étaient pas terminées lorsque l’empire fut renversé.
Louis XVIII affecta le château de Saint-Germain-en-Laye au logement d’une des compagnies de ses gardes du corps. Après la révolution de Juillet, l’édifice fut retiré de la Liste civile, et Louis-Philippe conserva donc seulement la jouissance des jardins et de la forêt, où la famille royale continua à chasser. Attribué au ministère de la Guerre, le château devint alors, en 1833, un pénitencier militaire : des salles furent transformés en ateliers, d’autres furent divisées pour former des cellules, et un mur fut élevé autour du fossé pour fermer cet espace servant désormais à la promenade des prisonniers.
L’arrivée du chemin de fer en 1847 bouleversa les environs du château : la voie vint amputer le Grand Parterre et forma une saignée au travers de la forêt, dont une partie se trouva ainsi réunie aux jardins. Ce terrain fut alors aménagé, sous les ordres de Louis-Philippe, en jardin à l’anglaise, tandis que le train offrait désormais l’opportunité au plus grand nombre de venir, depuis Paris, apprécier les douceurs et agréments de Saint-Germain-en-Laye, lieu de promenade et de flânerie. Il avait également été prévu de réhabiliter les anciens jardins français, mais la révolution de 1848 stoppa cet élan.
L’arrivée au pouvoir de Napoléon III permit le renouveau du château, qui fut évacué en 1855 par le pénitencier militaire pour permettre la visite de la reine Victoria. Après avoir envisagé d’autres options, l’empereur décida en 1862 d’affecter l’édifice à un nouveau musée des Antiquités nationales, d’abord dit des Antiquités celtiques et gallo-romaines. Pour que le château puisse accueillir cette nouvelle institution, de grands travaux de restauration furent immédiatement lancés sous la direction de l’architecte Eugène Millet. Le choix fut fait de rendre à la vieille demeure royale son aspect sous François Ier, et les pavillons ajoutés pour Louis XIV furent donc progressivement détruits. Le musée fut inauguré en 1867, alors que seules quelques salles étaient aménagées. La guerre et la chute de l’empire en 1870 interrompirent le chantier, mais les travaux reprirent en 1871 avec un budget réduit. Eugène Millet poursuit la restauration jusqu’à sa mort en 1879, date à laquelle lui succéda Joseph-Auguste Lafollye, à son tour remplacé par Honoré Daumet en 1895. Les travaux furent ainsi achevés à la veille de la Première Guerre mondiale.
À l’issue de cette dernière, le musée abrita la signature, le 10 septembre 1919, du traité de paix avec l’Autriche. Après avoir traversé la Seconde Guerre mondiale, qui vit les Allemands s’implanter fortement à Saint-Germain-en-Laye, il fit l’objet d’un vaste programme de rénovation à l’initiative d’André Malraux, ministre des Affaires culturelles de 1959 à 1969. Renommé en 2005 musée d’Archéologie nationale afin de souligner son rôle d’acteur d’une pratique scientifique vivante, il a fusionné en 2009 avec le Domaine national au sein d’un même établissement, le service à compétence national du musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
Depuis 2013, l’établissement est engagé dans un long chantier de restauration du monument historique placé sous la maîtrise d’ouvrage de l’OPPIC et la maîtrise d’œuvre de Régis Martin, architecte en chef des monuments historiques. Ces travaux doivent se poursuivre jusqu’en 2020.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Pièces d'archives épigraphiques du musée d'Archéologie nationale

  • virtuelle
  • Collection
  • 1853-1879

La collection épigraphique du MAN se compose de fonds d'archives, de planches muséographiques et de pièces éparses (estampages, frottis, relevés).
Elle se compose :

  • de 23 carnets (28 versés à l'inventaire mais 5 sont manquants) du général Creuly, datés entre 1853 et 1879.
  • 16 carnets réalisés par Pierre-Charles Robert, souvent mal datés mais postérieurs à 1869.
  • 483 estampages dont certains seulement sont datés et attribués à un auteur.
  • 526 planches aquarellées et signées par le général Creuly

Robert, Pierre-Charles

Fonds photographique du MAN

  • PHOTOMAN
  • Fonds
  • 1850-2025

Le Musée Gallo-Romain, aujourd’hui musée d’Archéologie nationale (MAN) constitue très tôt un fonds photographique de premier ordre qui ne va cesser de s’enrichir au cours des cent cinquante ans qui suivent l’ouverture du musée au public. Dès ses premières années, vont converger de nombreux témoignages photographiques des vestiges archéologiques que de nombreux photographes -amateurs ou professionnels extérieurs au musée- contribuent par leurs dons ou leurs vente à rassembler.
Peu après sa nomination en 1886 comme attaché au musée de Saint-Germain, Salomon Reinach décide la création d’un service photographique au musée dont l’activité est confiée au gardien bibliothécaire Justin Faron. C'est à compter de cette époque que la production interne au musée va s'accroître considérablement et répondre ainsi aux besoins des publications, des études scientifiques et de la promotion de l'établissement.
Aujourd’hui, l’iconothèque du service des Ressources documentaires compte environ cinq cent mille images, dont les formats et les supports sont l’écho du développement technique de la photographie. Nous y trouvons des photographies sur plaques de verre négatives et positives , des négatifs souples noir et blanc, des ektachromes, des épreuves originales d’époque, des épreuves plus tardives, des épreuves pour impressions photomécaniques, des tirages au collodion, sur papier albuminé et sur papier baryté, des contre-types et, depuis les années 2000, une somme considérable d’images numériques en pleine croissance . Sont illustrés les collections du musée, mais aussi des objets conservés dans d’autres musées ou chez des particuliers, des sites, des monuments, des muséographies, des portraits d’archéologues, le château de Saint-Germain et son domaine. À cela s’ajoutent les nombreux témoignages de la vie du MAN : portraits de ses directeurs, de ses agents et d’événements.
La diversité, la qualité et le volume étonnants du fonds pourraient laisser croire qu’il a toujours tenu une place de premier ordre parmi les fonds et collections du musée. Il n’en est rien. Sa constitution est encore mal connue, et un silence épais entoure ses producteurs et fournisseurs.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fiche d'aide à la recherche

  • Outil
  • Pièce
  • 2021

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Projet EUROPEANA Archaeology

  • EA_001
  • Fonds
  • -29000-2020

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Collection des arts graphiques

  • COL/AG
  • Collection
  • 1600 - 1910

Cette collection d’arts graphiques est constituée de pièces réalisées entre le XVIIe siècle et le premier quart du XXe siècle. Il s’agit pour l’essentiel d’estampes (petits formats et hors-format), mais nous pouvons également y retrouver quelques dessins, aquarelles et gouaches.
Les estampes présentées ci-dessous – toutes de petit format – sont au nombre de vingt-neuf. Parmi ces vingt-neuf pièces, vingt-huit remontent au XVIIe siècle, et une seule est de datation indéterminée quoique visiblement tirée d’un ouvrage de la même époque ; elles représentent pour la plupart des vues extérieures des deux châteaux de Saint-Germain-en-Laye et du domaine leur étant associé.
D’abord résidence royale, le domaine de Saint-Germain-en-Laye devient national à la fin du XVIIIe siècle, et est classé monument historique en 1863. Le domaine voit sa gestion fusionner avec celle du musée en 2009 afin de former un unique service à compétence nationale.
Le site de Saint-Germain-en-Laye devient résidence royale au XIIe siècle, lorsque le roi Louis VI décide d'y faire élever un château non fortifié en bois vers 1124. Ce premier château – plus tard surnommé « Château-Vieux » en opposition au « Château-Neuf » des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles – est fortifié par Philippe-Auguste, qui y fait bâtir une tour-logis en pierre et entoure l’édifice d’un mur de défense. Au XIIIe siècle, le château est agrandi par Louis IX, qui fait notamment bâtir la chapelle castrale dans un style gothique rayonnant. Après avoir subi d’importants dommages pendant la Guerre de Cent ans, le château de Saint-Germain-en-Laye est reconstruit en partie grâce à l’action de Charles V et de son architecte Raymond du Temple.
Sous François Ier, le château devient une résidence royale de premier plan, et sa transformation en style Renaissance est confiée à Pierre Chambiges. Né au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye en 1519, Henri II entreprend la construction du Château-Neuf en 1559, chantier qu’il attribue à l’architecte Philibert Delorme ; les travaux s’achèvent sous Henri IV, vers 1600.
De 1661 à 1682, Louis XIV réside souvent à Saint-Germain-en-Laye, où il fait réaliser d’importants aménagements, notamment la création des jardins à la française par André Le Nôtre, ainsi que la construction de la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. À partir de 1680 commencent les travaux de modification du Château-Vieux, auquel sont ajoutés cinq pavillons d’angles ; ces travaux d'agrandissement du château sont confiés à Jules Hardouin-Mansart. Bien que la cour quitte définitivement Saint-Germain-en-Laye pour Versailles en 1682, le domaine n’est pas complètement laissé à l’abandon, et le Château-Vieux accueille notamment Jacques II, alors en exil, de 1689 jusqu’à sa mort en 1701.
En 1777, Louis XVI fait don du Château-Neuf ruiné à son frère le comte d’Artois, qui le fait démolir dans l’intention d’élever une nouvelle résidence. À la Révolution, le Château-Neuf et une grande partie des dépendances du domaine sont vendus comme biens nationaux.
Sous le Premier Empire, le Château-Vieux accueille l’École spéciale militaire de cavalerie, qui devient en 1914 l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1836, l’édifice est transformé en pénitencier militaire, au sein duquel près de cinq cents officiers sont incarcérés. Dès son accession au pouvoir en 1852, Napoléon III se préoccupe du sort du château, et s’oppose ainsi à son usage comme centre pénitentiaire. En décembre 1853, il déclare notamment que « l’existence d’une prison militaire dans l’antique château de Louis XIV est une sorte de profanation […] Le pénitencier sera éloigné de Saint-Germain, et ce château, qui rappelle de grands et nobles souvenirs, sera réparé […] J’ai donné des ordres à cet effet ». Le Château-Vieux est ainsi classé Monument historique dès 1862 (l’ensemble du domaine est classé en 1863), et des travaux de restauration sont rapidement entrepris. Trois architectes se succèdent sur ce chantier colossal : Eugène Millet, Auguste Lafollye et Honoré Daumet.
Le chantier est d’abord confié à l’architecte Eugène Millet, élève d’Eugène Viollet-le-Duc, qui prend le parti de restaurer le château dans son état Renaissance et s’appuie ainsi sur les plans publiés par Jacques Androuet du Cerceau en 1576. Aux plans et aux élévations d’Androuet du Cerceau s’ajoutent des gravures d’Israël Silvestre (milieu du XVIIe siècle), qui permettent d’appréhender le château dans son ensemble dans l’état qui était le sien jusqu’à la fin du XVIIe siècle avec l’accord de la commission des Bâtiments civils. Afin de privilégier l’état XVIe siècle, les pavillons élevés sous Louis XIV sont démontés. En parallèle de la restauration du bâtiment, Millet entreprend l’aménagement des salles du musée, dont il commence à concevoir le mobilier afin de mettre en œuvre une « véritable muséographie destinée à l’archéologie ». Ce travail d’aménagement est ensuite poursuivi par Auguste Laffolye.
Les travaux de réfection de la chapelle sont entrepris à partir de 1873 ; Eugène Millet est chargé d’y ajouter une flèche, dont les travaux commencent avant 1889, et ne sont toujours pas achevés en 1895. Cette flèche est finalement démontée en 1907.
La restauration complète du château ne s’achève qu’en 1908, avec la décoration de l’entrée principale sur la façade ouest et l’aménagement final de plusieurs salles du musée.
La collection des arts graphiques du service des Ressources documentaires du musée d'Archéologie nationale permet de constater les différentes évolutions connues par le domaine et les châteaux de Saint-Germain-en-Laye depuis les XVIe – XVIIe siècles jusqu'au début du XXe siècle.
Au sein de cette collection figurent notamment vingt-neuf estampes du XVIIe siècle ; douze d'entre elles représentent le Château-Vieux, neuf concernent le Château-Neuf, tandis que quatre correspondent à des vues du domaine, et quatre autres à des édifices français extérieurs à Saint-Germain-en-Laye. Ces documents, dont certains sont légendés, voire datés, permettent de retracer l’histoire des deux châteaux de Saint-Germain-en-Laye au cours du XVIIe siècle avec une relative précision. En effet, avec la destruction des pavillons de Louis XIV lors de la restauration du Château-Vieux au XIXe siècle et l’abandon du Château-Neuf dès le XVIIe siècle, les estampes étudiées ici représentent un témoignage exceptionnel de l’état des deux châteaux à cette époque, avant l’effondrement progressif du Château-Neuf et la restauration en style Renaissance du Château-Vieux.
Cette collection d’estampes a été divisée selon quatre ensembles thématiques. Le premier ensemble correspond au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le deuxième au Château-Neuf, le troisième au domaine, et le quatrième et dernier aux vues Hors Saint-Germain-en-Laye. Il s’agit uniquement de vues extérieures, ce qui permet d’appréhender les édifices dans leur contexte.
Si toutes les œuvres ne sont pas signées, trois noms de graveurs reviennent particulièrement : ceux d’Israël Silvestre (1621 – 1691), Adam Pérelle (1638 – 1695) et Pierre Aveline (1656 – 1722). Aux signatures des graveurs sont généralement associées celles des éditeurs, ayant été identifiés comme Israël Henriet (1590 ? – 1661), Nicolas de Poilly (1626 – 1696), Nicolas Langlois (1640 – 1703) et Melchior Tavernier (1594 – 1665). L’identité des graveurs a permis de systématiquement attribuer à chaque estampe une technique de réalisation ; en effet, il semble que tous trois aient travaillé en taille-douce, plus spécifiquement à l’eau-forte.
Ces vingt-neuf estampes semblent en grande partie issues de trois achats de lots, effectués respectivement en 1876, 1888 et 1889 (dates d’entrée dans le registre de la bibliothèque). Chaque lot porte un numéro d’inventaire (4319 pour celui de 1876, 7303 pour celui de 1888 et 7807 pour celui de 1889), numéros se retrouvant à de multiples reprises sur les estampes traitées.
La description se fait ici à la pièce sous forme d'un inventaire.
Plusieurs de ces estampes portent le tampon de la bibliothèque (sur lequel figure parfois leur numéro d’entrée au registre manuscrit), ainsi que le tampon sec du Musée des Antiquités nationales.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds des prêts aux expositions (1956-2016)

  • 20230230
  • Série organique
  • 1942-2017

Les premiers prêts sont accordés à l’occasion de grands événements : les Expositions universelles de 1878 et 1889, par exemple. Il s’agit d’une démarche ponctuelle qui perdure au XXe siècle. Ce n’est qu’à partir des années 1950 que les prêts aux expositions se multiplient. Le prêt à une exposition permet au MAN de valoriser ses collections à l’extérieur de ses murs, ce qui participe au rayonnement du musée à l’échelle nationale et internationale. Les emprunteurs sont variés : musées nationaux, communes, associations, fédérations, états, etc. Les expositions ont lieu principalement sur le territoire français, mais aussi à l’étranger : Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Suisse, Canada, Angleterre, Danemark, Japon, Grèce, Pays-Bas, Grande-Bretagne, États-Unis, Russie. La durée des prêts varie avec la durée de l’événement qui l’accueille, de quelques jours comme on peut le voir dans l’article 20230230/9, à une ou plusieurs années, comme on peut le voir dans l’article 20230230/4. Les prêts peuvent être accordés à des expositions itinérantes ou dans le cadre d’expositions saisonnières.
La procédure de prêt est réglementée par les articles D113-1 à R113-26 du Code du patrimoine. Une demande de prêt commence par une phase d’échanges entre l’emprunteur, souvent un directeur de musée, un conservateur du musée responsable de collection, un archéologue, ou un chercheur, sollicitant le prêt, et le prêteur, incarné par le directeur du musée, ou le ou les conservateurs des collections concernées, ainsi que le service de la Régie des œuvres du MAN. Au cours de ces échanges sont définies la liste des objets prêtés, ainsi que les modalités de transport, de sécurité, d’assurance, et d’exposition, qui permettent de monter le dossier de prêt à l’exposition. Un prêt peut concerner plus d’une centaine d’objets. Le MAN impose des Conditions générales de prêts aux expositions définies par le directeur du musée, que l’emprunteur doit accepter et signer depuis 1985. Ces conditions définissent notamment la date limite à laquelle le dossier doit être prêt pour passer en commission, soit 6 mois avant l’ouverture de l’exposition. Lorsque toutes ses questions ont été abordées et que le dossier est complet, le directeur du musée donne, ou non, son accord de principe. Une fois l’accord du directeur obtenu, la demande passe en Commission scientifique des musées nationaux (CSMN) en formation « prêts et dépôts », nom d’usage « commission nationale des prêts et dépôts des musées nationaux ». C’est cette instance qui autorise le musée à conclure l’autorisation de prêt, selon l’article R451-26 du Code du patrimoine.
Une demande peut être refusée pour plusieurs raisons : le manque de pertinence du prêt au regard de la thématique de l’exposition, la fragilité des objets sollicités pour le prêt, l’importance des objets pour l’exposition permanente, le prêt déjà accordé à une autre institution, le caractère tardif de la demande au vu du délai de la procédure, un défaut de sécurité du lieu d’exposition. Il arrive aussi que l’emprunteur retire sa demande pour des raisons financières, principalement le coût du transport et de l’assurance des objets. L’exposition peut aussi être annulée ou repoussée à une date ultérieure. Les motifs de refus évoluent avec la réglementation sur la circulation des biens culturels.
En vertu de l’article L211-1 du Code du patrimoine, les dossiers de prêt du MAN aux expositions sont des archives publiques. Hormis les dossiers les plus anciens, les dossiers actuels sont conservés pendant 10 ans en tant qu’archives intermédiaires, pour leur valeur probante. À l’issue de cette période, leur valeur patrimoniale justifie leur conservation et leur versement aux Archives nationales en tant qu’archives définitives. Le fonds couvre la période 1956-2016. Il est constitué de dossiers de prêts acceptés et refusés, issus d’organismes français et étrangers.
Bien que le MAN prête ses collections avant 1956, cette date a été retenue pour plusieurs raisons. La date de 1956 correspond à la prise de fonction d’André Varagnac comme directeur du musée d’Archéologie nationale. C’est une date clé qui marque une transformation du fonctionnement du musée par une nouvelle organisation de l’équipe scientifique et qui justifie que l’ensemble des archives institutionnelles de l’établissement soient organisées en fonction de cette date. La période chronologique 1862-1955, très lacunaire du fait de la dispersion des fonds donnera lieu à versements une fois reconstituée. De plus, le fonds des expositions temporaires organisée par le MAN, versé en 2022, débute pour les mêmes raisons en 1956, ce qui permet d’étudier les deux fonds en parallèle et d’obtenir ainsi une image précise de la valorisation de l’établissement tant pour ses collections que pour ses domaines de recherche scientifique.
La seconde date clé, qui est aussi la date charnière de la période 1956-2016, est l’année 1992 lorsqu’est promulguée la loi n°92-1477 du 31 décembre 1992 relative aux produits soumis à certaines restrictions de circulation et à la complémentarité entre les services de police, de gendarmerie et de douane. L’article 4 de cette loi expose que les collections publiques des musées de France sont des trésors nationaux. Les articles 5 et 10 imposent l’obtention d’un certificat ou d’une autorisation de sortie temporaire délivrés par l’autorité administrative pour toute exportation de biens culturels et trésors nationaux hors du territoire douanier. Ce durcissement de la réglementation et le changement de statut des biens culturels promu au rang de trésors nationaux, transforment le dossier de prêt en imposant un suivi plus strict des documents d’assurance et de sécurité du lieu d’exposition pour obtenir l’accord administratif caractérisé par l’arrêté ministériel. Par exemple, l’emploi du formulaire de renseignements relatifs aux expositions ou du rapport sur les conditions d’exposition (facility report) est attesté avant 1992 comme c’est le cas dans l’article 20230230/54. Cependant, son usage devient obligatoire après 1992. Ce durcissement se traduit aussi par l’apparition de nouveaux documents comme l’autorisation de sortie temporaire du territoire dans les dossiers de prêts à l’étranger. Le dossier de prêt refusé aux expositions pour l’exposition « L’Or de Brassempouy » en France en 1994 est particulièrement emblématique de l’évolution de la réglementation portée par la loi de 1992 (20230230/77). Elle révèle l’importance donnée aux mesures de sécurité et de conservation des objets prêtés, notamment dans la correspondance, mais aussi par le rapport d’un agent chargé de la conservation préventive du service de restauration des musées de France sur les conditions de conservation et de sécurité du lieu d’exposition.
L’arrêté du 30 décembre 2004 fixe les modalités de délivrance de l’autorisation d’exportation temporaire ou définitive de biens culturels et de l’autorisation d’exportation temporaire de trésors nationaux, établies par la loi de 1992. En 2008, à la réglementation nationale s’ajoute la réglementation européenne. Le règlement européen 116/2009 du 18 décembre 2008 concernant l’exportation de biens culturels hors de l’Union européenne, impose l’obtention d’une licence d’exportation, délivrée par le ministère de la Culture, qui s’ajoute à la demande d’autorisation de sortie temporaire. Malgré leur importance, ces deux documents ne sont pas toujours présents dans les dossiers de prêt à l’étranger, car les transporteurs les gardent souvent après les avoir présentés à la douane.
En 2012, le ministère de la Culture impose le passage de GAM 2 à GAM 3 aux musées nationaux. GAM 3 est un logiciel permettant de renseigner les propositions de prêts et dépôts, et les mouvements des collections des musées nationaux, ainsi que les partenaires, les expositions, les commissions et les demandes. Dans les dossiers de prêts aux expositions, cela se traduit par l’apparition d’un nouveau document, la proposition de prêt sur GAM. Celle-ci comprend tous les renseignements contenus dans la proposition de prêt à la commission scientifique des musées nationaux (CSMN) en formation « prêts et dépôts », et peut donc les remplacer dans certains dossiers, notamment dans l’article 20230230/44.
Enfin, l’année 2016 est un point clé marqué par un décret portant déconcentration des pouvoirs de l’État, qui accorde au chef d’établissement le droit d’accorder ou refuser un prêt. Avec ce décret, l’avis de la commission nationale des prêts et dépôts demeure obligatoire mais n’est plus que consultatif. C’est aussi une période durant laquelle la composition de la commission nationale des prêts et dépôts évolue. Elle qui était principalement composée de conservateurs, s’ouvre à d’autres acteurs comme les régisseurs, et d’autres représentants des métiers d’un musée.
L’article 20230230/1 qui ouvre cet instrument de recherche, rassemble les notes du ministère à destination du musée d’Archéologie nationale ou du directeur du musée sur la réglementation des prêts aux expositions, les projets de conditions générales de prêt, et des exemplaires vierges de formulaires produits par le MAN ou la direction des musées de France (DMF), pour la constitution des dossiers de prêts aux expositions et leur passage devant la Commission nationale des prêts et dépôts. Ils indiquent les périodes où le MAN et la DMF ont ressenti le besoin de créer ces documents. C’est notamment le cas de l’attestation de retour sur le territoire mise en forme sous le directorat d’Hilaire Multon (2012-2020).
Un dossier-type est composé de documents majeurs ou récurrents :

  • La correspondance. Elle témoigne des échanges entre les différents acteurs du prêt (emprunteur, prêteur, assureur, transporteur) et des évolutions de la demande.
  • L’arrêté ministériel produit suite à l’accord de la commission et signé par le ministre de la Culture. C’est la preuve qu’un prêt a été accordé. Il comprend le titre de l’exposition, les dates d’ouverture et de fermeture, le lieu d’exposition, et la date de la commission. Il est systématiquement associé à la liste des objets auxquels il s’applique. Cette liste reprend le nom de l’objet, le lieu de sa découverte, sa datation, le matériau dans lequel il est fabriqué, son numéro d’inventaire et sa valeur d’assurance. Certains objets n’ont pas de numéro et sont donc nommés SN dans l’instrument de recherche. Les moulages sont identifiés par un « * » après leur numéro d’inventaire. Il arrive qu’un dossier comporte plusieurs arrêtés si l’une des informations du prêt change. Il manque les arrêtés ministériels de certains dossiers. GAM 3 a permis de réimprimer les arrêtés pour les années 2012-2016, dans le cadre du traitement du fonds par le service Ressources documentaires pour archivage. En revanche, pour les années antérieures, il faut se référer aux archives du ministère de la Culture où ils doivent être conservés.
  • Le dossier comporte aussi souvent la proposition de prêt présentée à la commission, ainsi que la version validée. Ces documents comportent les mêmes informations que l’arrêté, auxquelles s’ajoutent des éléments sur l’assureur, et le responsable scientifique. Ce dernier est le commissaire scientifique ou général de l’exposition, ou le chef de l’établissement où se déroule l’exposition.
  • Le formulaire de renseignements relatifs aux prêts aux expositions. Ce document interroge le statut de l’organisme d’accueil de l’exposition, ainsi que les conditions de sécurités (incendie, vol, gardiennage, etc.). Il peut être complété d’un plan du lieu d’exposition. Il est parfois remplacé par le facility report, son équivalent à l’international. Ces documents concernent les mesures de sécurités du lieu et sont donc très sensibles.
  • La fiche de prêt et le constat d’état de l’objet prêté. La fiche de prêt est un formulaire reprenant les informations de l’objet : provenance, datation, numéro d’inventaire, matériaux, valeur d’assurance, etc. De par sa nature, le format du constat d’état est plus variable. Il peut faire l’objet d’un formulaire spécifique associé à une ou plusieurs photos de l’objet. Il peut aussi être fait sur une simple feuille blanche ou figurer en note sur d’autres documents comme la fiche de prêt ou l’autorisation de sortie. Il peut se résumer à un simple « RAS » suivi de la date et de la signature du régisseur ou du conservateur, ou faire l’objet d’un rapport détaillé et agrémenté de photos en cas de dégradation de l’objet. Dans tous les cas, c’est une pièce importante qui témoigne de l’état de l’objet à un instant donné.
  • Le certificat d’assurance. En vertu des articles R451-26 à R451-28 du Code du patrimoine et des conditions générales de prêt d’œuvres du MAN aux expositions temporaires, la Direction des Musées de France souscrit une police d’assurance clou à clou, auprès de l’assureur de son choix. Les frais d’assurance sont à la charge de l’emprunteur.
  • L’autorisation de sortie. L’autorisation de sortie est un document par lequel le conservateur concerné par le prêt, témoigne officiellement du départ des objets pour l’exposition. Il peut les porter lui-même ou les transmettre à son correspondant de l’organisme emprunteur. Très souvent l’autorisation de sortie est annotée de quelques mots portants sur la date de retour des objets et leur état. Elle peut être accompagnée ou remplacée par une ou plusieurs décharges. Ces documents font état d’un transfert de responsabilité de l’objet prêté. Ils peuvent être émis par l’emprunteur ou par le prêteur pour signaler la réception ou le transfert des objets. Une demande d’autorisation de sortie du territoire national est parfois présente dans les dossiers de prêts aux expositions se déroulant à l’étranger. C’est une pièce produite par le ministère de la Culture. Bien qu’elle soit obligatoire, son absence peut s’expliquer par le fait que le transporteur l’ai gardé après le passage des douanes.
  • Les bons du transporteur. Les bons du transporteur sont produits par les transporteurs pour documenter les actions réalisées lors d’un convoiement. Ils traitent de l’emballage et du transport des objets. Ils indiquent des informations sur les horaires de départ et d’arrivée, le nombre et le type de contenants transportés (caisses, boites, cartons, mallettes, etc.), le mode de transport (avion, camion). Ils sont associés à une liste de colisage qui décrit la répartition des objets prêtés dans les différents contenants.
    Un dossier de prêt peut contenir d’autres éléments sur le transport, comme l’ordre de mission du convoyeur, ainsi que le programme de son voyage. Il peut aussi comprendre des éléments concernant la scénographie ou la communication autour de l’exposition, tels que le synopsis, le projet d’exposition, l’invitation à l’ouverture de l’évènement, le programme, le flyer, l’affiche de l’exposition, le dossier de presse, etc. Ces éléments soulignent les efforts des emprunteurs pour valoriser leur exposition, dans l’espoir de bénéficier de nouveau d’un prêt pour une autre exposition. Ils offrent aussi un éclairage sur des fondations, sociétés, syndicats dont la mémoire n’est pas toujours préservée. N’ont été conservés que les documents portant directement sur l’exposition ou produit par les conservateurs du MAN comme leurs manuscrits ou épreuves de textes pour le catalogue de l’exposition.
    Certains des dossiers ne comprennent que de la correspondance, comme le 20230230/2 et le 20230230/76. Il s’agit principalement des dossiers de prêts refusés et de quelques dossiers de prêts acceptés des années 1950.
    Seules quelques pièces comptables apparaissaient dans les dossiers, principalement des reçus d’espèces qui ont été éliminés.
    Les intitulés des lieux d’expositions ont été repris des documents.
    L’emprunteur est le commissaire scientifique ou général de l’exposition, ou le chef d’établissement. Il est généralement identifié dans la proposition à la Commission nationale des prêts et dépôts, dans le formulaire de renseignements relatifs aux prêts aux expositions, ou dans la correspondance.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds des fouilles archéologiques du musée d'Archéologie nationale

  • 2023002
  • Fonds
  • 1887-2014

La circulaire du directeur général des patrimoines du 26 septembre 2017 relative à la mise en œuvre de la loi LCAP précise, dans sa fiche 11, que « la documentation archéologique regroupe tous les documents, quel que soit leur support, qui ont une relation directe ou indirecte avec le site, l’opération et toutes les données qui en sont issues ». L’arrêté du 7 février 2022, vient compléter la précédente en décrivant expressément les différents supports de documentation et les bonnes méthodes de conservation qui sont attendues1. Ces textes ont guidé le traitement et le classement des données du fonds.
Ce fonds est aujourd’hui composé de 19 sites sur lesquelles le musée est intervenu à l’occasion de campagnes de fouille ou pour la gestion du site (entretien, administration).
Parmi les sites principaux il y a :

  • Fort Harrouard (art. 2023002/13-2023002/27)
  • Brassempouy (art. 2023002/29-2023002/30)
  • La Ferrassie (art. 2023002/4-2023002/12)
  • Bougon (art. 2023002/34-2023002/37)
  • Le Blot (art. 2023002/31-2023002/32)
    Les dossiers de site sont composés de manière inégale. En effet, certaines typologies documentaires manquent, notamment les éléments conformes à la réglementation des fouilles.
    (exemple : présence de la demande de fouille, mais pas de l’autorisation de fouilles ou inversement).
    Certains des sites ne sont représentés que par quelques pièces comme Diarville-devant-Giblot , Villiers-le-Sec ou encore Breuil-le-Sec pour lesquelles il y a respectivement deux courriers et un rapport de fouilles. Il a été préféré de laisser ensemble les dossiers de sites très complets et imposants et de réunir entre ces sites des ensembles de dossiers plus lacunaires, afin de mieux gérer le conditionnement et l’espace disponible.
    Les lacunes laissent des zones d’ombre importantes, tout particulièrement sur l’implication exacte du MAN dans ces fouilles, pour lesquelles un éclairage peut être apporté parfois par des fonds conservés à la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, notamment :
  • le fonds « Fouilles archéologiques : dossiers par sites mégalithiques et gallo-romains » (Série 0080/026)
  • le fonds « Archéologie : dossiers de sites archéologiques » (Série 0080/068)
  • le fonds « Casier archéologique » (Série 1996/026)
  • le fonds « Édifices protégés : abords, domanialités » (Série 0080/039)
    Afin de de conditionner au mieux les documents d’archives dans les contenants prévus, il a parfois été décidé de ne pas respecter l’ordre prévu dans le fonds (administration, suivi de fouilles, publications). C’est le cas pour Fort Harrouard qui présente le dossier « gestion du site et contentieux » à la fin et non au début comme l’on pourrait s’y attendre. Dans le même sens, il a été parfois choisi d’inverser l’ordre chronologique de certaines campagnes pour des questions de place et de conditionnement.
    Tout au long du traitement du fonds d’archives de fouilles, beaucoup d’études et de publications de mobilier ont été réunies, souvent en lien avec les collections du musée mais sans lien réel avec une opération de fouille menée par un conservateur du MAN. C’est le cas des documents d’archives de la Grotte de la Marche, auparavant présentées dans ce fonds d’archives, alors que les fouilles ont été réalisées par H. Lavergne, puis L. Péricard et enfin Stéphane Lwoff. Le mobilier a été donné par les différents fouilleurs au MAN mais aucun membre du musée n’a effectué de fouilles lui-même. Dans la même lignée, l’étude de mobilier post-fouille a souvent été confondue la préparation aux publications.
    Lors de l’étude des documents du fonds, un grand nombre de sites archéologiques et d’opérations a été mentionné dans des rapports d’activités du musée, des rapports de fouilles ou encore à l’occasion de la diffusion de prospectus sur les fouilles bénévoles. Ces sites fouillés par des acteurs du musée n’ont pas laissé de traces archivistiques à l’heure actuelle au sein du service des Ressources documentaires. Une étude documentaire à la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie a toutefois permis de compléter nos connaissances, mais a souvent laissé plus d’interrogations que de réponses. Ainsi, le gisement des rois, à Moustiers, en Charente, aurait été fouillé par René Joffroy, d’après une note manuscrite de Jean-Pierre Mohen. Le site des Matignons, le site de Vix, le site de Marmesse à Châteauvillain et d’autres semblent avoir été fouillés, sans que nous ayons pu rassembler d’informations à ce sujet. Les données sont peut-être conservées au sein des SRA, ou des musées territoriaux en lien (le musée du Châtillonnais pour Vix par exemple). Par manque de temps et de moyens, il n’a pas été possible de vérifier chaque indication auprès de tous les acteurs de l’archéologie.
    La documentation liée aux fouilles est parfois aussi conservée en mains privées : c’est le cas des archives de fouilles du Blot, qui ont été empruntées par Jean-Pierre Daugas (1946-2011) au début des années 2000 pour étude et qui n’ont jamais été restituées. Cette situation est dommageable pour l’étude, la connaissance et la transmission de ce site et nécessite une revendication
    Ce fonds présente une autre lacune : un certain nombre de supports informatiques contenant les données scientifiques sont aujourd’hui obsolètes ou illisibles. Des disquettes de tous formats, des CD-Rom ont été découverts lors du traitement du fonds contenant des inventaires de mobilier, d’unités stratigraphiques, de plans, de listes indiciaires aujourd’hui perdues car sur des supports illisibles ou abîmés. Cela pose la question de la pérennité des supports d’enregistrement et des besoins en informatique pour la sauvegarde des données.
    Les documents d’archives liées aux directions des Antiquités préhistoriques et historiques posent d’autres interrogations et soucis de classement. En théorie, ces documents devraient être conservés dans le SRA du département correspondant, puis versés aux archives départementales compétentes. Mais certains directeurs des Antiquités étaient aussi conservateurs au sein du MAN au même moment, ce qui complique la lecture et l’attribution de chaque document aux missions de conservation ou de directorat des Antiquités. La situation se complexifie encore lorsque le conservateur-directeur des Antiquités est aussi directeur du musée. Ses documents produits ont la valeur d’archives directoriales. C’est le cas pour René Joffroy, Henri Delporte et Jean-Pierre Mohen. Leurs archives de fouilles sont donc parfois mélangées et indistinguables du fonds directorial. L’intégrité du fonds primant, il a été choisi de tout conserver ensemble.
    Il a donc été décidé après réflexion de conserver les documents d’archives liées aux directions des Antiquités dans un article dédié. La majorité des documents d’archives sont de la correspondance de gestion de la direction des Antiquités, sans parfois de mentions du site dont on parle, ou de protagonistes bien définis. Au vu du nombre de sites et gisements mentionnés, il n’était pas possible de les trier comme le reste du fonds. Il a donc été choisi de trier chronologiquement ces documents, du plus récent au plus ancien.
    Ce classement et l’étude de ce fonds a mis en exergue plusieurs faits intéressants : le musée d’Archéologie nationale a été très impliqué dans la recherche archéologique de terrain au niveau national. Ce travail a aussi montré qu’il y avait beaucoup d’opérations de fouilles peu, voire pas connues ou oubliées, et quelques grands sites archéologiques célèbres, comme Brassempouy, le Blot, la Ferrassie ou Fort Harrouard. On se rend compte que beaucoup d’autres sites ont été fouillés, et même quelques sites lors d’opérations d’archéologie dites de sauvetage.
    À l’heure actuelle, des conservateurs et des agents du musée participent à des opérations, comme à Montferrand, dans l’Aude.
    Le cas de fouilles archéologiques opérées sur des terrains affectés par l’État à la gestion du MAN se pose aussi. Dans ce cas, le MAN n’étant pas opérateur, la documentation est plutôt liée à la gestion et l’entretien des propriétés, il a été décidé de présenter ces documents d’archives au sein du fonds Site documentés.
    Un autre cas de figure se pose également : le cas de sites archéologiques fouillés par des conservateurs du patrimoine affectés au MAN, avant leur prise de poste, et continués durant leur mission au musée. C’est le cas pour le site de Sémussac, fouillé par Jean-Pierre Mohen lorsqu’il était étudiant, puis encore fouillé lorsqu’il devint conservateur. Dans ce cas-là, les archives de fouilles de la période où il n’était pas en poste au MAN devraient suivre logiquement le chemin traditionnel des archives de fouilles : passer en SRA puis en archives départementales. Cependant, le site étant fouillé régulièrement lorsqu’il devint conservateur, cela devient par conséquent une opération liée au MAN. Par commodité, il a été choisi de tout conserver ensemble pour garder l’intégrité des données des opérations successives. Cependant, à l’intérieur de l’article, les opérations de fouilles où le responsable des fouilles n’était pas conservateur du musée ont été séparées par une pochette pour différencier les deux périodes. C’est la même situation pour certains sites fouillés d’abord par un conservateur du MAN, puis dévolus à un archéologue extérieur au musée. Les fouilles de Brassempouy, d’Henri Delporte, puis Dominique Buisson (1957-1996) du MAN, ont ensuite été reprises par Dominique Henry-Gambier (1950-2022), anthropologue et préhistorienne de l’université de Bordeaux I et chercheuse au CNRS. La Chaussée-Tirancourt se trouve dans le même cas.
    Pour ce qui est des documents d’archives hors format, ils ont été triés selon plusieurs modalités, la première étant le contenant pouvant l’accueillir. À l’intérieur du contenant choisi, à plat dans un carton à dessin, ou en rouleaux dans une boite cercueil, les documents ont fait l’objet d’un premier tri selon leur état et leurs besoins. Ils ont ensuite été référencés individuellement ou par lots, comptés, mesurés et décrits afin de les présenter au sein de l’instrument de recherche et en faciliter l’accès par la suite. Au sein de l’instrument de recherche, ils ont été classés comme auparavant en deux parties : les hors formats liés aux fouilles menées par le MAN et les documents liées à la mission de direction des Antiquités Historiques ou Préhistoriques de certains conservateurs. Étant donné que l’entièreté des documents hors-formats du Blot était déjà conditionné dans un carton à dessin, il n’a pas été rapproché du reste des documents liées aux fouilles du MAN, par souci de conditionnement. Certains documents hors-formats, notamment certains calques, sont en mauvais état et fragiles, il convient donc d’y faire attention. Leur accès pourrait être restreint pour des raisons de conservation.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds des expositions temporaires

  • 20220305
  • Article
  • 1956 - 2016

Dans un musée, les expositions temporaires sont une part importante de la politique culturelle et scientifique de l’établissement. S’adressant à tous les publics, elles permettent notamment de mettre en valeur les collections du musée, les apports scientifiques nouveaux ou les découvertes majeures. Elles offrent aussi la possibilité de faire connaître au plus grand nombre des collections d’institutions extérieures de grand intérêt.
Avec à sa tête un commissariat d’exposition, composé d’une ou plusieurs personnes chargées de concevoir intellectuellement le projet, de le réaliser de façon concrète, ou de l’accueillir, ce sont tous les acteurs d’un musée qui participent à la naissance d’une exposition temporaire : le directeur qui soutient le projet et en prend la responsabilité, les conservateurs qui, le plus souvent, assurent le commissariat scientifique, conçoivent le contenu scientifique, sélectionnent les objets et rédigent des articles destinés à la publication, la régie chargée du prêt, du transport et de l’assurance, le scénographe qui met le projet en espace et le service logistique qui le concrétise, le personnel de l’action pédagogique et culturelle pour développer des activités connexes visant tous les publics, le développement numérique et l’infographiste pour la création des supports visuels, la communication qui diffuse l’événement, la librairie pour la vente des produits dérivés et le personnel de surveillance chargé de sécuriser les personnes, les lieux et les objets. La RMN-GP (Réunion des musées nationaux-Grand Palais) est un collaborateur régulier ; elle assure le soutien financier et la couverture photographique. La diversité des typologies d’archives d’exposition émane de cette pluralité de producteurs.
Le fonds des expositions temporaires est constitué de 84 expositions : 75 réalisées au MAN, dont 65 avec le MAN pour commissaire ou co-commissaire, et 9 expositions temporaires présentées hors les murs avec le MAN comme commissaire ou co-commissaire. On peut également ajouter l’exposition-animation « L’utilisation de la pierre à l’époque gallo-romaine » (20220305/100) et 30 projets d’exposition sans suite.
Le fonds couvre la période 1956-2016. Il est cependant permis de penser que « 3000 ans de bijouterie antique », exposition la plus ancienne dont nous possédons des archives, n’est pas la première réalisée au MAN. En effet, les quelques documents présents dans le dossier ne reflètent pas de caractère particulièrement novateur ou exceptionnel, mais plutôt une action habituelle pour le musée. Ce fonds présente des lacunes, car certaines expositions citées dans la correspondance directoriale en sont absentes.
Comme l’a rappelé Geoffrey Coulet dans son mémoire de Master 2, en 2016, les expositions temporaires du MAN, que le commissariat soit interne ou extérieur, ont eu pour objectif principal de mieux faire connaître au public les collections du musée, en abordant des thématiques allant du Paléolithique au Premier Moyen Âge : « 3000 ans de bijouterie antique. De l’orfèvrerie chalcolithique à l’orfèvrerie mérovingienne » (20220305/1), « La civilisation du métal » (20220305/2), « Chefs-d’œuvre de l’art paléolithique » (20220305/2), « À l’aube de la France : la Gaule de Constantin à Childéric » (20220305/114), « L’art celtique en Gaule » (20220305/114), « L’utilisation de la pierre à l’époque gallo-romaine » (20220305/100), « Trésors des princes celtes » (20220305/114), « Chercheurs d’or et orfèvres des temps anciens » (20220305/8-20220305/9), « Masques de fer. Un officier romain du temps de Caligula » (20220305/10-20220305-13), « Vercingétorix et Alésia » (20220305/15-20220305/20), « L’art préhistorique des Pyrénées » (20220305/224-20220305-27), « Trésors mérovingiens d’Île de France » (20220305/28), « À la rencontre des dieux gaulois » (20220305/230-20220305/32), « Basilique secrète : trésors archéologiques de Saint-Denis » (20220305/120-20220305/121), « Puits de silex, mine de savoir » (20220305/111) ou encore « Les tombes mérovingiennes de la basilique Saint-Denis » (20220305/65-20220305/67).
Elles ont aussi permis la mise en valeur de la muséographie renouvelée du MAN, avec « Édouard Piette, pionnier de l’art préhistorique » (20220305/103) pour la rénovation de la salle Piette ou « Le MAN et les Gaulois, du XIXe siècle au XXIe siècle » (20220305/79) pour la restauration des salles gauloises.
L’accroissement des collections a souvent été au cœur de leur organisation comme pour l’exposition « Le trésor de Réthel » (20220305/5), à la suite de son acquisition par le MAN en 1985, « Objets de pouvoir en Nouvelle-Guinée » (20220305/54-20220305/59) lors du don des époux Pétrequin et « De Carthage à Mina » (20220305/82) pour l’entrée des collections de Paul Gauckler et Albert Pradel au département d’archéologie comparée.
Certaines des expositions sont liées aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’institution : « Les grands donateurs du MAN » (20220305/33), Jacques de Morgan avec les expositions « Voyage en Malaisie par Jacques de Morgan » (20220305/51-20220305/52) et « Jacques de Morgan, conquistador de l’archéologie » (20220305/61-20220305/62), Henri Breuil avec « L’abbé Breuil » (20220305/3) et « Regards sur les grottes ornées : l’abbé Breuil et André Leroi-Gourhan » (20220305/113).
Dès 1964, des expositions temporaires sont également consacrées à l’histoire du château et de ses jardins, et aux souverains dont l’histoire est attachée au lieu. D’abord de façon épisodique : « Destin d’un château royal » (20220305/2), « Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye, 1638-1682. De la naissance à la gloire » (20220305/107), « La cour des Stuarts à Saint-Germain-en-Laye » (20220305/108-20220305/110), puis de manière plus soutenue à partir des années 2000 avec « Hommage à Henri IV : prince de la paix, patron des arts » (20220305/74-20220305/76), « L’autre regard. L’architecte, le monument, le photographe » (20220305/80), « Saint Louis et Saint-Germain-en-Laye. Portraits de famille » (20220305/82), « Le futur du passé, images de la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye » (20220305/93), « Un jardin de Louis-Philippe » (20220305/94).
Dans les années 2000, le MAN s’ouvre également au dialogue entre ses collections et l’art contemporain avec « La chasse au trésor, une installation monumentale de Jean Le Gac » (20220305/112), « Les Nouvelles Folies françaises » (20220305/81) et certaines expositions dans le cadre du « Mois de la Préhistoire » notamment.
Si une grande partie des expositions pour lesquelles les archives sont conservées sont conçues par le MAN et la RMN-GP, il y a cependant un tournant majeur en 1986 avec la volonté d’accueillir des expositions extérieures comme « Premiers paysans de la France méditerranéenne » (20220305/4). Le but affiché par le directeur d’alors, Henri Delporte est de « présenter des découvertes archéologiques effectuées dans différentes régions françaises ». Suivront dans cette même volonté : « La Lorraine d’avant l’Histoire » (20220305/106), « Les chasseurs de la Préhistoire en Picardie » (20220305/106), « La Picardie, berceau de la France » (20220305/4), « La Graufesenque : un village de potiers gallo-romains » (20220305/5), « Nos villages ont 5000 ans : Charavines, village néolithique » (20220305/23), « Amérindiens de Guyane : entre les fleuves Approuague et Oyapock » (20220305/72-20220305/73).
De même, plusieurs expositions ont pour dessein de faire découvrir les richesses archéologiques de cultures étrangères, comme « L’art des premiers agriculteurs de Serbie » (20220305/3), « Les Vikings : les Scandinaves de l’Europe » (20220305/118), « Les Francs, précurseurs de l’Europe » (20220305/119), « Les tombes peintes de Paestum » (20220305/29), « La Meuse mérovingienne » (20220305/44-20220305/45), « Golasecca : du commerce et des hommes à l’âge de fer » (20220305/68-20220305/71) ou « La Grèce des origines, entre rêve et archéologie » (20220305/83-20220305/90). Parfois, il y aura dans ces expositions une volonté, y compris politique, de créer un véritable partenariat avec les pays mis à l’honneur. C’est le cas pour « Le premier or de l’humanité en Bulgarie » (20220305/6), « Le bel âge du Bronze en Hongrie » (20220305/22), « L’or des princes barbares : du Caucase à la Gaule » (20220305/34-20220305/43), « Trésors préhistoriques de Hongrie » (20220305/46-20220305/47), « Des Thraces aux Ottomans. La Bulgarie à travers les collections des musées de Varna » (20220305/60) et « Dieux des Balkans : figures néolithiques du Kosovo » (20220305/91-20220305/92).
Dans ce fonds, ont également été intégrées les expositions réalisées pendant « Le mois de la Préhistoire », une série de 12 éditions, entre 2004 et 2015, durant lesquelles le MAN a proposé au public des conférences, projections de films, spectacles, ateliers et expositions temporaires liées à la Préhistoire, en lien avec la création contemporaine le plus souvent. Sont ainsi présentées : « Vo’Houna » (20220305/102), « Chefs-d’œuvre préhistoriques du Périgord » (20220305/102), « Édouard Piette, pionnier de l’art préhistorique » (20220305/103), « Ouvarovna » (20220305/103), « Premières images de l’homme préhistorique » (20220305/103), « Mémoires » (20220305/104), « Bestiaire et compagnie » (20220305/104), « D’os et de pierre » (20220305/104) et « Lascaux par Christian Jégou » (20220305/104).
Ont aussi été ajoutées deux expositions réalisées durant « L’invitation au musée », événement du ministère de la Culture : « La dame à la capuche sort de sa réserve » (20220305/101) et « Vénus de la Préhistoire » (20220305/101).
Sont enfin présentés dans cet instrument de recherche, des projets d’expositions sans suite. Étant pour beaucoup d’entre eux restés à l’étape de projet scientifique plus ou moins avancé, ils témoignent néanmoins de la réflexion des acteurs scientifiques d’un musée. Des raisons, financières ou en lien avec la politique culturelle de l’établissement, notamment, n’ont pas permis à ces projets d’aboutir.
Les dossiers d’expositions sont très hétérogènes. Ils sont assez sommaires, voire lacunaires jusqu’à la fin des années 1980. Il faut attendre des expositions comme « Masques de fer » (20220305/10-20220305/13) en 1991 ou « La cour des Stuarts à Saint-Germain-en-Laye » (20220305/108-20220305/110) en 1992 pour voir s’accroître le contenu informatif et la volumétrie d’archives. Toutefois, le caractère récent de certaines expositions n’est pas toujours gage de complétude des dossiers.
Les archives de ce fonds sont sous format papier, sous la forme de supports matériels muséographiques utilisant des matériaux rigides, ou sous format numérique. Beaucoup des données numériques ont donné lieu à une impression dans un souci de conservation des informations, compte tenu de la fragilité du serveur informatique actuel du MAN.
Il est à noter que n’ont pas été intégrés à ce fonds des expositions temporaires, les prêts aux expositions, objets prêtés par le MAN pour des expositions réalisées hors les murs et dont le MAN n’est pas commissaire. Ces prêts aux expositions relèvent en effet d’une autre fonction du musée : celle de la gestion des collections et de leur mouvement.
Sont joints les catalogues d’exposition quand plusieurs exemplaires existaient dans les collections de la bibliothèque du musée. Ces exemplaires ont alors été radiés de l’inventaire de la bibliothèque.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

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