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Pièce Construction et travaux
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Rapport concernant le paiement des projets de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Bâtiments (service extraordinaire)
Paris, le 9 mars 1855
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez décidé que M. Millet, architecte, recevrait des honoraires pour les études et la rédaction de projets qui lui ont été demandés pour la restauration du château impérial de Saint-Germain-en-Laye et que ces honoraires seraient réglés par le conseil des Bâtiments civils.
Le conseil des Bâtiments civils a, en conséquence, été consulté et il vient de transmettre un avis par lequel il propose de fixer à 6000 francs les honoraires dont il s’agit.
La note présentée par M. Millet ne s’élevait, il est vrai, qu’à 2840 f. mais ce chiffre représente seulement la valeur des déboursés faits et du temps matériel strictement employé par M. Millet pour la rédaction de ses projets. Il ne comprend aucune évaluation en ce qui concerne le mérite de l’œuvre de cet architecte.
L’indemnité proposée par le conseil des Bâtiments civils me parait la juste rémunération de travaux dont la valeur a pu être appréciée par Votre Excellence et je ne puis que vous prier d’y donner votre approbation.
Si Votre Excellence adopte le présent rapport, je la prierai de signer le projet d’arrêté ci-joint.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Alfred Blanche »

Ministère d'Etat

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Copie de deux lettres écrites les 20 mars et 5 avril par M. Quentin de Villiers, maire de Saint-Germain-en-Laye, à M. Vavin, administrateur et liquidateur général de l’ancienne Liste civile
Saint-Germain-en-Laye, 20 mars 1848
Monsieur,
En ce moment où, par mesure d’humanité non moins que de bon ordre, il importe d’utiliser les bras de tant de travailleurs condamnés à l’inaction faute d’ouvrages, il est de mon devoir, comme maire et organe de la ville de Saint-Germain, de solliciter de vous l’autorisation suivante, non à titre de simple convenance du moment mais de bonne justice.
L’exécution de travaux divers avait été consentie par l’ancienne Liste civile sur le parterre de Saint-Germain et dans la portion de la forêt qui la séparait de la ligne du chemin de fer.
Deux crédits avaient été ouverts à cet effet par l’administration de l’ancienne Liste civile.
Le premier, à la date du 4 février 1847, du chiffre de 24000 f., a été non seulement épuisé mais même dépassé par le paiement des travaux accomplis dans le cours de 1847.
Le deuxième crédit, accordé le 27 mars 1847 jusqu’à concurrence d’une somme de 45000 f., devait subvenir aux frais de deux grands carrés de gazon, avec plates-bandes, entourés de grillages, à créer dans deux espaces vagues du parterre, puis de nivellement de terrains pour raccorder l’ancien parterre avec le nouveau, et enfin de plantations diverses.
Les travaux dont ce dernier crédit faisait l’objet devaient être mis en œuvre dès le 1er mars de cette année.
C’est ce deuxième crédit que je viens vous demander, Monsieur, de vouloir bien confirmer, ou ordonnancer, de nouveau.
Je sais n’avoir aucunement besoin de faire ressortir à vos yeux le mérite d’une telle décision.
Je dirai seulement que les travaux dont il s’agit ne doivent pas être qualités d’embellissement de luxe, ni considérés comme tels, mais qu’ils ne formeront que l’achèvement indispensable et fort simple de deux déjà entrepris.
Cet achèvement emprunte aux circonstances actuelles de puissans motifs d’urgence : c’est l’emploi, pendant l’espace de cinq ou six mois consécutifs, d’au moins une centaine d’ouvriers très nécessiteux et possédant l’aptitude spéciale à ce genre de besogne.
Ces gens ne demandent qu’à travaillent fructueusement et paisiblement, mais je ferai observer qu’en ce moment la misère et le dénument les gagnent de jour en jour et que leur oisiveté forcée pourrait les rendre d’autant plus turbulent qu’ils avaient connaissance, dès l’année dernière, des travaux dont le plan était arrêté et qu’ils comptaient sur leur exécution à partir du 1er mars courant pour vivre, eux et leurs familles.
J’ajouterai qu’en vertu de l’engagement si formel pris par l’ancienne Liste civile, déjà les deux grillages destinés à entourer les eux carrés de gazon projetés avaient été commandés avant la révolution de février et sont aujourd’hui en cours d’exécution chez l’entrepreneur, lequel est sur le point de suspendre ce travail où quelques ouvriers encore sont occupés ; il le continuera si la commande lui en est renouvelée.
Une autorisation a bien été donnée le 10 mars 1848 de continuer une partie des travaux mais elle n’a trait qu’aux plantations que l’époque actuelle de la saison ne permet pas de différer sans un préjudice certain. Ces travaux sont fort minimes et n’emploieront que peu de bras pendant quelques jours seulement.
Je crois donc, Monsieur, ne faire qu’un légitime appel à votre équité en vous priant d’autoriser l’exécution immédiate des travaux précédemment décidés et de statuer que le crédit de 44000 f. qui y était affecté spécialement sera maintenu dans sa totalité.
Agréez, Monsieur, etc. »

Ministère de l'Intérieur. Direction des Beaux-Arts

Lettre concernant les travaux réalisés et à réaliser dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
7e division, 1er bureau
Paris, le 29 mai 1848
Le ministre à M. Cailloux, architecte du parterre et de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur,
Le passage du chemin de fer atmosphérique sur une portion de la forêt et du parterre de Saint-Germain-en-Laye a nécessité qu’une nouvelle direction fût donnée à la clôture qui séparait ces parties des domaines de l’Etat et, par suite, le parterre s’est agrandi aux dépens de la forêt.
Des travaux ont été entrepris pour le nouvel arrangement de ce parterre. Je désire savoir quelle en est la situation actuelle, et comme leur continuation serait de nature à offrir de l’occupation aux ouvriers de la localité, mon intention est qu’ils puissent être repris aussitôt que possible.
Je vous invite donc, Monsieur, à m’adresser sans retard un rapport à ce sujet en y joignant un plan de la restauration du parterre dans les nouvelles limites qui lui sont assignées. Ce projet devra être étudié au point de vues de la stricte économie que commande l’état des finances de la République.
Vous voudrez bien y joindre un devis de la dépense où vous distinguerez celle des travaux qui devront être exécutés immédiatement de celle des embellissements que votre projet pourra comporter mais qui seraient de nature à pouvoir être ajournés et répartis sur plusieurs exercices.
J’attends ce travail très promptement.
Recevez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain, le 25 octobre 1848
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Après avoir fait d’énormes sacrifices et épuisé toutes ses ressources depuis le mois de février dernier, la ville de Saint-Germain-en-Laye se trouve dans une impossibilité absolue d’occuper aujourd’hui plus de 400 ouvriers qui sont sans ouvrage.
Cette position est tellement regrettable, sous le rapport de l’humanité et de la tranquillité publique, qu’elle me détermine à recourir à votre bienveillante sollicitude et à vous prier de donner des ordres pour la reprise des travaux, qui doivent être exécutés sur le parterre de Saint-Germain.
L’ancienne Liste civile avait ouvert un crédit de 45000 francs, à employer en 1848 pour la réalisation du projet qui avait été arrêté et qui était en cours d’exécution au moment des événements de février. Tous les travaux consistant en terrassements et en plantations permettraient d’y employer des ouvriers de toutes les professions, qui obtiendraient ainsi un soulagement à leur misère.
Permettez, Monsieur le Ministre, que j’insiste auprès de vous à cet égard et que je vous prie de prendre cet exposé en grande considération.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Le maire
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Quittance pour la construction du jeu de paume de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubzsignez, Jehan Bougars, maistre maçon demeurant à Saint Germain en Laye, estant de present à Paris, confesse avoir eu et receu comptant de noble homme messire [vide] Jacquelin, conseiller du Roy et tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, la somme de six cens livres tournois en [vide] à luy ordonnée sur et tant moings des ouvrages par luy entreprins des l’année derniere pour la construction du jeu de paulme de Saint Germain en Laye, oultre et par dessus la somme de deux mil trois cent livres qu’il a cy devant receu sur lesd. ouvrages, de laquelle somme de six cent livres dict led. Bougars s’en tenir contant, en quitte led. sieur Jacquelin, tresorier susd., et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Faict et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cent vingt cinq, le vingt sixiesme jour d’octobre apres midi, et ont signé.
Bougars
Herbin, Bruneau »

État de dépenses pour un chemin neuf en face du boulingrin à Saint-Germain-en-Laye

« Autres dépences à l’occasion d’un chemin neuf vis à vis le boulingrin à Saint Germain par les ordres verbal de monsieur Legrand,
Premièrement
1748, may

  1. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l. 0 s.
  2. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  3. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  4. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  5. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  6. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l.
  7. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l.
    Des 23, 24, 25, 27 et 29 dudit mois de may. Fait voyturer par le sieur Mallingre, voyturier et boullanger de cette ville, la quantité de cent quatre tombereaux de terre prix chez le sieur Boutillier, salpaitrier, rue de Poissy à Saint Germain, pour metre sur ledit chemain, à raison de six sols par tombereaux, suivant sa quittance y representé, trente et une livres quatre sols, cy : 31 l. 4 s.
    Item avoir employé trois hommes pendant six jours pour charger les tombereaux cy dessus et régaller les terres sur ledit chemin, faisant dix huit journées à vingt deux sols par jours, dix neuf livres seize sols : 19 l. 16 s.
    Juillet, 12
    Item, avoir fait plantter quatre bornes aux quatre coingt dudit chemain par le sieur Torlouin, masson, les avoir enlevé par ordre de monsieur de Lassurance, contrôlleur, devant l’abrevoir, suivant la quittance du sieur Torlouin cy représentée, dix livres : 10 l.
    Total : 160 l. 0 s. »

Lettre de Louvois à Louis Petit, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le Roy ne veut point que l’on pose presentement la menuiserie dorée qui estoit dans la tour de son apartement de Saint Germain.
Vous pouvez prendre vos mesures pour faire lambrisser les petits trumeaux de l’apartement des parterres et les dessus des portes.
L’intention de S. M. n’est point que l’on parquette les apartements des particuliers dans le chateau de Saint Germain hors ceux de messieurs les princes du sang, dont les chambres et les cabinetz le seront. Mandez moy en quel estat cela est. »

Mention des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye dans un rapport de Louvois au roi

« Ce mercredy XIe, à 9 heures du soir
[…]
Le chateau de Saint Germain devient tres beau et fort agreable. Il y a beaucoup d’apartements achevez dont les vitres sont posées. Celles de la chapelle le sont et l’on travaille à l’aire pour poser le parquet et le carreau.
Il n’y reste plus d’ouvrage considerable à faire que la cage de la bacule du costé de la cour des cuisines, que l’on ne peut commencer que la semaine prochaine, parce que celle du costé du chenil ne peut etre posée que dans deux ou trois jours. »

Lettre concernant l’achèvement des travaux du pénitencier de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Direction du personnel
Bureau de la justice militaire
Minute de la note écrite au bureau du Génie
Le 2 mars 1836
Les travaux qui étaient à faire dans le château de Saint-Germain pour l’approprier à la destination du pénitencier militaire sont, à peu de choses près, terminés et rien ne parait plus devoir retarder la translation dans cette localité des condamnés détenus jusqu’à présent à Montagu.
Cependant, avant de faire aucune dépense à cet égard, l’administration doit s’assurer préalablement si la maçonnerie des cellules est complétement séchée et de manière à ne faire craindre aucune humidité. Il est à remarquer d’une part que la disposition des parties du bâtiment où sont établies les cellules n’a pas permis d’aérer celles-ci autant peut-être qu’il eût été à désirer, de l’autre que beaucoup de travaux n’ont été achevés que dans l’arrière-saison. Or ce concours de circonstances a pu retarder la désiccation du plâtre. S’il y avait lieu d’avoir quelque crainte à cet égard, il pourrait être dangereux de faire coucher dans les cellules des hommes occupés pendant toute la journée à des travaux qui demandent un déployement de forces, ce qui les rend plus susceptibles d’éprouver des répercussions, effet qui ne manquerait d’amener des accidents plus ou moins graves.
Il est donc important qu’avant de procéder à l’installation du pénitencier à Saint-Germain, l’administration ait une entière assurance qu’il n’y a aucun danger à redouter d’une prise de possession immédiate. Comme les travaux faits à Saint-Germain ont été exécutés sous la direction d’un officier du Génie, on a l’honneur de prier monsieur Boquer de vouloir bien faire connaître au bureau de la justice militaire, soit d’après les renseignements qui lui seraient déjà parvenus, soit d’après ceux qu’il pourrait demander sur l’objet dont il est question, si, dans l’état actuel des choses, il est reconnu possible d’occuper sans inconvénient toute la partie terminée du pénitencier militaire de Saint-Germain.
Le chef »

Lettre concernant la situation administrative du jardin fleuriste de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Minute de lettre du 12 mai 1862
Le ministre à M. le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Par suite d’un décret en date du 8 mars 1862, le château de Saint-Germain doit être restauré et approprié pour recevoir le musée gallo-romain. Déjà plusieurs pièces du rez-de-chaussée et la grande salle des fêtes sont réparées et prêtes pour leur nouvelle destination.
Sa Majesté, dans la visite qu’Elle a bien voulu faire du château, a été frappée de l’aspect de tristesse que présentaient les hautes murailles qui entourent les bâtimens et elle a donné immédiatement l’ordre de les déraser et de les remplacer par un parapet de 1 m. de hauteur environ.
Ce travail est terminé sur toutes les faces qui bordent la voie publique et il ne reste plus aujourd’hui qu’à démolir le mur qui sépare à l’est les fossés du château d’un terrain servant à élever les fleurs du parterre. Je suis informé que l’administration de la Liste civile considère ce terrain comme faisant partie de sa dotation et qu’à ce titre, aucune modification ne peut être faite aux murs de clôture qui l’entourent, que, du reste, ces murs sont nécessaires pour dérober à la vue du public les fumiers et les terres entassées dans le jardin.
Je dois faire remarquer à Votre Excellence que le terrain dont il s’agit faisait, avant 1855, partie du pénitencier et était affecté au commandant de cet établissement militaire. J’ai donc tout lieu de croire que lorsque le pénitencier a quitté le château, le terrain a été provisoirement mis à la disposition de la Liste civile pour les besoins du parterre, sans que par cela il fût décidé qu’il ferait à l’avenir partie de la dotation immobilière. Aucune trace de cette affectation n’existe dans les documents déposés dans les bureaux du ministère d’Etat et je vous serai obligé, M. le ministre et cher collègue, de me faire connaître les dispositions qui ont été prises en 1855 pour cette annexion.
Quelque soit du reste l’administration à laquelle appartient ce terrain, il est indispensable qu’il soit mis à ma disposition pour servir de chantier aux travaux de restauration du château, attendu que la disposition des lieux est telle qu’on ne peut avoir accès dans les fossés qu’au moyen d’une rampe douce qui, partant du dit terrain, permettra d’introduire les matériaux par la rue du Château-Neuf et d’enterrer les décombres.
En outre, Votre Excellence comprendra combien il serait peu convenable de laisser, sous les fenêtres même du palais restauré et occupé par un musée, un emplacement servant à recevoir les fumiers et les terres employées à la culture des fleurs du parterre. Je ne lui laisserai pas ignorer que, d’après le désir exprimé par l’Empereur, le château devra être isolé sur toutes ses faces et qu’une rue sera percée sur cet emplacement.
Tout concourt donc à rendre indispensable la suppression du jardin fleuriste et Votre Excellence reconnaîtra qu’il serait facile, sans que le service du parterre en souffrit, d’établir un nouveau jardin fleuriste à l’entrée de la forêt, sur un point éloigné de la circulation.
J’appelle, Monsieur le Ministre et cher collègue, toute votre attention sur cette affaire et vous prie de vouloir bien me faire connaître votre avis le plus tôt possible.
Etc.
P.S. Je ne dois pas vous laisser ignorer, Monsieur le Ministre et cher collègue, que, quelle que puisse être la solution de la question de propriété, il est indispensable, pour satisfaire aux ordres de l’Empereur, que le mur ci-dessus indiqué soit démoli sans plus de retard. Je prierai donc Votre Excellence de donner à l’architecte du parterre les instructions nécessaires pour laisser pénétrer dans le jardin les ouvriers chargés de la démolition. »

Ministère d'Etat

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