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Person

Vallier, Gustave

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  • 1816 - 1892

Négociant, numismate, archéologue et collectionneur dauphinois.

Sénemaud, Edmond

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  • 19 avril 1818 - 20 avril 1887

Professeur d'histoire, puis archiviste des Ardennes (1862-1887). Fondateur de la Revue des Ardennes.

Rouchier, Jacques

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  • 1818 - 1896

Né à Privas, Jacques Rouchier fait ses études au collège des Frères Basiliens aux Récollets, et intègre le Grand Séminaire à Viviers. Il y devient secrétaire, puis aumônier du Sacré-Cœur à Annonay, avant d'être chanoine de la cathédrale de Viviers. Il enrichit considérablement les archives du diocèse dans l'objectif d'écrire une histoire du Vivarais, mission qui lui avait été confiée par l'évêque.

Sacaze, Julien

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  • 1847 - 1889

Bâtonnier de l'ordre des avocats à Saint-Gaudens, Haute-Garonne. Archéologue et historien.

Ronot, E.

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Dessinateur.

Robert, Pierre-Charles

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  • 1812-1887

Né le 20 novembre 1812 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre-Charles Robert est admis à Polytechnique en 1832. Il débute une carrière d’officier dans le Génie avant de choisir de servir dans l‘intendance militaire, d’abord comme sous-intendant de la Garde impériale à Paris, puis à Metz. Il restera en poste de longues années dans cette ville de garnison, avant d’être nommé en 1862 directeur général de l’administration au Ministère de la Guerre. Promu intendant général en 1867, il prend sa retraite à Paris en 1875 et meurt dans cette ville le 15 décembre 1887.

Historien, archéologue, numismate et épigraphiste, Pierre-Charles Robert est l'auteur de plusieurs recherches originales. Il a également publié de nombreux opuscules et notices dans diverses revues spécialisées, notamment la "Revue numismatique française". Il fut très lié à Léon Renier (puis à ses élèves) dans le cadre de la publication du "Recueil des inscriptions de la Gaule".
Robert est membre de l’académie des inscriptions et belles lettres depuis 1871 et correspondant du CTHS depuis 1875. Il appartient par ailleurs à d'autres sociétés savantes et académies :

Correspondant de la société nationale des antiquaires de France, de la Société d'archéologie de La Rochelle et de la Société d'émulation du Jura (1850-1874)
Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme (1866)
Société d'émulation de Cambrai
société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1882-1887)
Société archéologique de la Moselle
Académie de Savoie
Académie de Reims
Académie de Metz

Membre de la Commission historique du Nord et de la société numismatique de Berlin, de la société royale des antiquaires de Copenhague et de l' Institut lombard des sciences, des lettres et des arts.

Pierre-Charles Robert est nommé membre de la Commission de Topographie des Gaules en octobre 1873 par F. de Saulcy, en remplacement d'Alfred Jacobs.
Il est l’auteur des carnets conservés au Musée d'Archéologie Nationale - Domaine nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Roman, Joseph

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  • 13 novembre 1840 - 8 juin 1924

Historien dauphinois, archéologue et avocat. Licencié en droit en 1862, il devient directeur des archives des Hautes-Alpes.

Robert, Zéphyrin

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  • 1810 - 1898

Fils de Jacques Alexandre Robert et frère d'Adolphe Robert, tous deux lithographes, Zéphyrin Robert est archiviste et archéologue. Il est d'abord employé comme archiviste à la préfecture de Lons en janvier 1833 avant de prendre la direction des Archives départementales en 1834.
En 1865, il est nommé conservateur du Musée de Lons-le-Saulnier, installé dans l'Hôtel de ville et reste à ce poste jusqu'en 1896. Parallèlement au développement de la section archéologique du musée, il se passionne pour l'archéologie, entreprenant des recherches de terrain dont il rend compte à la Société française d'Archéologie. Il contribue à l'enrichissement des collections du musée par des dons venant de lui ou de ses relations. Par soucis d'éviter la dispersion des objets archéologiques, il se porte acquéreur des pièces découvertes en 1865 dans la fonderie celtique de Larnaud qui sont ensuite acquises par Napoléon III et données au musée des Antiquités nationales.

Robert, ?

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  • ? - ?

Abbé.
Curé à Fouquières-lès-Lens.

Troyon, Frédéric

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  • 1815 - 1866

Il entreprend des études de théologie à Lausanne, mais il y renonce en 1843 pour se consacrer à l'archéologie, après la découverte, en 1838, de la nécropole burgonde de Bel-Air sur le domaine familiale. Il réalise plusieurs voyages en Suisse alémanique et en Europe, notamment en Scandinavie (1843-1846). Après les découvertes de Ferdinand Keller à Zurich, il orienta ses recherches sur les stations littorales, dites lacustres, (Morges, Concise). On le considère comme l'inventeur de la préhistoire vaudoise et de l'archéologie comparée. Frédéric Troyon est le premier conservateur du Musée cantonal d'antiquités de Lausanne en 1852. Il est membre de plusieurs sociétés savantes. Il publie, entre autres, des Habitations lacustres des temps anciens et modernes (1860) et des Monuments de l'Antiquité dans l'Europe barbare (posthume, 1868).

Tholin, Georges

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  • 1843 - 1922

Archiviste paléographe (promotion 1868). Archiviste à Concarneau et à Agen.

Vacher, ?

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Pêcheur d’antiquités au lac du Bourget.

Teissier, Octave

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  • Person
  • 9 janvier 1825 - 18 novembre 1904

Après avoir travaillé dans les finances algériennes, il devient chef de cabinet du préfet du Var, puis receveur municipal à Toulon.
Archiviste de la ville de Marseille (1874).
Conservateur de la bibliothèque et du musée de Draguignan (1888).

Tavernier, Melchior

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  • 1594 – 1665

Né en 1594 et mort en mai 1665, Melchior Tavernier est un graveur, éditeur, hydrographe et marchand d'estampes français. Il possède notamment le titre d’« imprimeur en taille douce du roi ». Il serait le fils du graveur Gabriel II Tavernier et le neveu de Melchior I Tavernier. Entré en apprentissage à Paris le 30 juin 1609 chez le graveur flamand Thomas Le Leu, il rachète dix ans plus tard – le 30 avril 1619 – le fonds de son père. De 1632 à 1644, il travaille avec le cartographe Nicolas Sanson (1600 – 1667), et participe ainsi au développement de la cartographie en France. Il est l'ami et éditeur du graveur Abraham Bosse, ainsi que le fournisseur attitré de Nicolas-Claude Peiresc. Il est également l'homme de confiance de son frère Jean-Baptiste, marchand, « trafiquant » et négociant.
En 1644, il vend pour 5000 l. une partie de son fonds à François Langlois dit Ciartres, et pour 11 200 l. l'autre partie à Pierre I Mariette. Il se retire alors de son activité, et acquiert la charge de contrôleur et clerc de la maison d'Orléans.

Silvestre, Israël

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  • 1621 - 1691

Né à Nancy le 3 août 1621 et mort à Paris le 11 octobre 1691, Israël Silvestre est un graveur à l'eau-forte, dessinateur, éditeur et distributeur français.
Son père, Gilles Silvestre, est peintre sur verre ; il a pour parrain Israël Henriet, son oncle maternel, qui devient plus tard son principal éditeur.
À la mort de ses deux parents en 1631, le jeune Israël Silvestre vient vivre auprès d'Israël Henriet à Paris, qui y exerce rue de l'Arbre Sec en tant que peintre et dessinateur. À son contact, Silvestre se forme ainsi au dessin à la plume, et s'attache rapidement à représenter des vues de Paris et ses environs qu'il reproduit plus tard dans ses gravures. Jeune homme, il entreprend un tour d'Italie au cours duquel il se consacre entièrement au dessin et à la gravure de paysage. Ce voyage lui permet de faire paraître ses premières productions, d'abord à Rome, puis à Lyon alors qu'il revient vers Paris. Ces vues sont qualifiées de « médiocres » par Faucheux, qui y voit la preuve de la jeunesse et de l'inexpérience du jeune graveur.
À son retour en France en 1640, Silvestre se lie d'amitié avec Stefano Della Bella – dit Étienne de La Belle (1610 – 1664) – avec qui il travaille pour le compte de son oncle.
Silvestre effectue vraisemblablement deux autres voyages en Italie : un de 1643 à 1644, et un dernier vers 1653. Jusqu'en 1659, il effectue plusieurs autres voyages en France et en Lorraine, dont il rapporte systématiquement des vues dessinées.
Le 10 septembre 1662, il épouse dans sa paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois Henriette Sélincart, dont il aura dix enfants.
Il accède en 1663 à la charge de dessinateur ordinaire du roi, avant d'être nommé maître à dessiner des pages des Grandes et Petites Écuries en 1666, puis du Dauphin en 1673. À partir de 1661, il bénéficie du privilège d'un logement aux galeries du Louvre ; ce privilège est renouvelé en 1668. En 1670, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture sur la recommandation de Charles Le Brun. Après la mort d'Henriette Sélincart le 1er septembre 1680, son époux lui survit encore onze ans. Il décède à l'âge de soixante-dix, le 11 octobre 1691, dans son appartement du Louvre. Après son décès, il est inhumé auprès de son épouse et de son oncle à Saint-Germain-l'Auxerrois.

Simmonet, Jules

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  • Person
  • 23 décembre 1824 - 31 mars 1875

Docteur en droit.
Conseiller à la Cour impériale de Dijon.

Gauckler, Paul

  • Person
  • 1866 - 1911

Né le 16 avril 1866 à Colmar et mort le 6 décembre 1911 à Rome, Paul Gauckler est un archéologue français ayant appartenu à la génération des pionniers de l'archéologie tunisienne.
Paul Gauckler est le fils de Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905), ingénieur en génie civil et officier de la Légion d'honneur. En 1872, la famille déménage à Épinal. Le jeune Paul a une santé fragile et son père exerce une forte autorité sur lui. En 1882, il termine ses études dans un lycée de Nancy. Son père l'incite alors à poursuivre ses études dans le domaine des sciences naturelles malgré les intérêts divergents de son fils. En octobre de la même année, il est accepté au lycée Louis-le-Grand à Paris et obtient en 1883 un diplôme en sciences naturelles. À la suite de ce diplôme, il suit des cours en sciences humaines et obtient, en 1884, un prix national au concours général au lycée Louis-le-Grand.

En raison de bronchites chroniques, Paul Gauckler passe l'hiver 1884-1885 pour la première fois en Algérie, dans la ville d'Alger. Pendant ce séjour, il développe un intérêt pour l'histoire et l'archéologie. Il débute alors une formation à l'École supérieure des lettres d'Alger, qui prendra plus tard le titre d'université d'Alger. Pendant ses études, il fait notamment la connaissance de Paul Monceaux (1859-1941).

Il fréquente à nouveau le lycée Louis-le-Grand à partir de novembre 1884 et suit le cours d'histoire et de géographie de l'École normale supérieure à partir de 1886. Au cours de cette formation, il est profondément influencé par le géographe Paul Vidal de La Blache (1845-1918). Paul Glaucker termine son cursus avec succès en 1889 par une agrégation d'histoire et géographie.

Par l'entremise de l'archéologue Georges Perrot (1832-1914), il retourne en Algérie en 1890 pour le compte du ministère français de l'Éducation. Il est alors en activité au service des archives, bibliothèques et musées d'Algérie et réalise des inventaires des musées de Constantine et Cherchell. Dans les environs de Philippeville, aujourd'hui Skikda, il met au jour une nécropole de la ville antique de Thapsus. En 1892, Gauckler est nommé inspecteur en chef du bureau tunisien d'art et d'antiquités, qui est aujourd'hui l'Institut national du patrimoine. Il en prend la direction à partir de 1896, succédant à René du Coudray de La Blanchère. En 1897, il publie avec La Blanchère le premier inventaire du musée Alaoui à Tunis, l'actuel musée du Bardo ; cet ouvrage est ensuite complété en 1910. En 1902, en commun avec d'autres collègues, il publie également un inventaire du musée de Sousse.

Le poste de chef de l'administration des antiquités est pour Paul Gauckler, et malgré les succès rencontrés, souvent source de conflits. À cette époque, l'archéologie est pour grande part encore l'œuvre d'amateurs en raison de l'absence de régulations étatiques. Gauckler, avec ses grandes ambitions et malgré sa position, se trouve souvent à l'écart. Son obstination pour la primauté du rôle de l'État dans la conservation du patrimoine historique se heurte souvent au missionnaire et archéologue amateur Alfred Louis Delattre (1850-1932). Le clerc Charles Lavigerie (1825-1892), établi depuis 1875 en Algérie, avait en effet chargé Delattre d'effectuer des recherches à Carthage et dans ses environs. Lors de ces fouilles, Delattre rassemble des vestiges chrétiens qu'il emmène au musée situé près de la citadelle antique de Byrsa, créé par son ordre et appelé d'après le roi saint Louis qui correspond aujourd'hui au musée national de Carthage. En plus de Lavigerie, il y a également le médecin militaire français Louis Carton (1861-1924), avec lequel Gauckler doit compter. Celui-ci occupe son temps libre en tant que archéologue amateur ; il est notamment devenu célèbre grâce ses découvertes à Dougga (mosaïque de l'aurige vainqueur entre autres).

Alors que des bruits sur son homosexualité envahissent la presse tunisienne et qu'il souffre par ailleurs d'une grave maladie cardiaque, Gauckler présente sa démission de son poste d'inspecteur en chef le 10 octobre 1905. Il est remplacé le 1er novembre de la même année par Alfred Merlin1. À partir de 1907, il reprend ses activités professionnelles pour le compte du ministère français de l'Éducation, qui le nomme à Rome. En tant que membre de l'Académie de France à Rome, il prend la direction au début de l'année 1907 des fouilles du sanctuaire antique bâti par des colons syriens sur le mont Gianicolo (Janicule). En 1911, en raison de souffrances persistantes liées à son état de santé, il décide de mettre fin à ses jours.

Ses archives sont données par sa sœur Anna Gauckler, sans doute à Alfred Merlin, et sont ensuite passées aux mains de Louis Poinssot (1879-1967). Elles sont aujourd'hui déposées à l'Institut national d'histoire de l'art.

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Paul Gauckler

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Pour les articles homonymes, voir Gauckler.
Paul Gauckler
BiographieNaissance
16 avril 1866

Colmar
Décès
6 décembre 1911
(à 45 ans)
Rome
Nom de naissance
Paul Frédéric Gauckler
Nationalité
Française
Formation
Lycée Louis-le-Grand
Activités
Archéologue, historien
Père
Philippe Gaspard Gauckler
Autres informationsMembre de
Académie des inscriptions et belles-lettres
Distinction
Ordre national de la Légion d'honneur

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Paul Gauckler, de son nom complet Paul Frédéric Gauckler, né le 16 avril 1866 à Colmar et mort le 6 décembre 1911 à Rome, est un archéologue français ayant appartenu à la génération des pionniers de l'archéologie tunisienne.
Biographie

Paul Gauckler est le fils de Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905), ingénieur en génie civil et officier de la Légion d'honneur. En 1872, la famille déménage à Épinal. Le jeune Paul a une santé fragile et son père exerce une forte autorité sur lui. En 1882, il termine ses études dans un lycée de Nancy. Son père l'incite alors à poursuivre ses études dans le domaine des sciences naturelles malgré les intérêts divergents de son fils. En octobre de la même année, il est accepté au lycée Louis-le-Grand à Paris et obtient en 1883 un diplôme en sciences naturelles. À la suite de ce diplôme, il suit des cours en sciences humaines et obtient, en 1884, un prix national au concours général au lycée Louis-le-Grand.

En raison de bronchites chroniques, Paul Gauckler passe l'hiver 1884-1885 pour la première fois en Algérie, dans la ville d'Alger. Pendant ce séjour, il développe un intérêt pour l'histoire et l'archéologie. Il débute alors une formation à l'École supérieure des lettres d'Alger, qui prendra plus tard le titre d'université d'Alger. Pendant ses études, il fait notamment la connaissance de Paul Monceaux (1859-1941).

Il fréquente à nouveau le lycée Louis-le-Grand à partir de novembre 1884 et suit le cours d'histoire et de géographie de l'École normale supérieure à partir de 1886. Au cours de cette formation, il est profondément influencé par le géographe Paul Vidal de La Blache (1845-1918). Paul Glaucker termine son cursus avec succès en 1889 par une agrégation d'histoire et géographie.

Par l'entremise de l'archéologue Georges Perrot (1832-1914), il retourne en Algérie en 1890 pour le compte du ministère français de l'Éducation. Il est alors en activité au service des archives, bibliothèques et musées d'Algérie et réalise des inventaires des musées de Constantine et Cherchell. Dans les environs de Philippeville, aujourd'hui Skikda, il met au jour une nécropole de la ville antique de Thapsus. En 1892, Gauckler est nommé inspecteur en chef du bureau tunisien d'art et d'antiquités, qui est aujourd'hui l'Institut national du patrimoine. Il en prend la direction à partir de 1896, succédant à René du Coudray de La Blanchère. En 1897, il publie avec La Blanchère le premier inventaire du musée Alaoui à Tunis, l'actuel musée du Bardo ; cet ouvrage est ensuite complété en 1910. En 1902, en commun avec d'autres collègues, il publie également un inventaire du musée de Sousse.

Le poste de chef de l'administration des antiquités est pour Paul Gauckler, et malgré les succès rencontrés, souvent source de conflits. À cette époque, l'archéologie est pour grande part encore l'œuvre d'amateurs en raison de l'absence de régulations étatiques. Gauckler, avec ses grandes ambitions et malgré sa position, se trouve souvent à l'écart. Son obstination pour la primauté du rôle de l'État dans la conservation du patrimoine historique se heurte souvent au missionnaire et archéologue amateur Alfred Louis Delattre (1850-1932). Le clerc Charles Lavigerie (1825-1892), établi depuis 1875 en Algérie, avait en effet chargé Delattre d'effectuer des recherches à Carthage et dans ses environs. Lors de ces fouilles, Delattre rassemble des vestiges chrétiens qu'il emmène au musée situé près de la citadelle antique de Byrsa, créé par son ordre et appelé d'après le roi saint Louis qui correspond aujourd'hui au musée national de Carthage. En plus de Lavigerie, il y a également le médecin militaire français Louis Carton (1861-1924), avec lequel Gauckler doit compter. Celui-ci occupe son temps libre en tant que archéologue amateur ; il est notamment devenu célèbre grâce ses découvertes à Dougga (mosaïque de l'aurige vainqueur entre autres).

Alors que des bruits sur son homosexualité envahissent la presse tunisienne et qu'il souffre par ailleurs d'une grave maladie cardiaque, Gauckler présente sa démission de son poste d'inspecteur en chef le 10 octobre 1905. Il est remplacé le 1er novembre de la même année par Alfred Merlin1. À partir de 1907, il reprend ses activités professionnelles pour le compte du ministère français de l'Éducation, qui le nomme à Rome. En tant que membre de l'Académie de France à Rome, il prend la direction au début de l'année 1907 des fouilles du sanctuaire antique bâti par des colons syriens sur le mont Gianicolo (Janicule). En 1911, en raison de souffrances persistantes liées à son état de santé, il décide de mettre fin à ses jours.

Ses archives sont données par sa sœur Anna Gauckler, sans doute à Alfred Merlin, et sont ensuite passées aux mains de Louis Poinssot (1879-1967). Elles sont aujourd'hui déposées à l'Institut national d'histoire de l'art.
Activité archéologique

Pendant son séjour en Tunisie, Gauckler s'est dédié en particulier aux fouilles et recherches à Carthage. Il a, de plus, mené des recherches à Dougga, Gigthis et Bulla Regia. Il a notamment étudié intensivement les nécropoles phéniciennes à Médenine, Sousse, Dougga, Uppenna2,1 et Oudna3. Le musée national du Bardo a particulièrement profité de ses travaux, notamment de 90 mosaïques romaines. Il a par ailleurs organisé la création d'un département de l'art islamique.

Gauckler a consacré une part importante de son travail à l'étude des ouvrages hydrauliques de la Tunisie antique. Son champ d'expertise incluait notamment les mosaïques romaines et les débuts de l'ère chrétienne en Tunisie.

Nombre de ses expéditions ne furent possibles que grâce à l'aide de l'armée française et de ses officiers, notamment Georges Louis Gombeaud. C'est le cas des expéditions menées au bord du Sahara, destinées à l'étude des Limes Tripolitanus.

Erhard, Georges

  • Person
  • 1821 - 1880

Graveur et cartographe. Né à Forchhelm, naturalisé français en 1870, mort à Paris. Collabora à plusieurs publications géographiques. Ne pas confondre avec ses fils Georges, Henri et Eugène, également graveurs, réunis sous le nom de "Erhard Fres"

Rustafjaell, Robert (de)

  • Person
  • Saint-Petersbourg, 10 décembre 1859 - New York, 10 février 1953

Égyptologue et collectionneur d'antiquités égyptiennes.

Fleury, Michel

  • Person
  • Paris, 17 novembre 1923 - Paris, 18 janvier 2002

Après ses études à l'École nationale des chartes, il devient l'adjoint du conservateur aux Archives de la Seine. Puis, il intégra en même temps la Commission du Vieux Paris, les antiquités d'Île-de-France et l'École pratique des hautes études.
De 1955 à 2001, il est membre de la Commission du Vieux Paris. Il est tout d'abord secrétaire de la commission. De 1975 à 2001, il est vice-président de la commission.
Parallèlement, dès 1955, il s'occupe des fouilles archéologiques à Paris et sites environnants. En 1955, il est nommé inspecteur des fouilles archéologiques de la Ville de Paris. Puis, de 1965 à 1983, il est directeur régional des antiquités d'Île-de-France.
Enfin, il enseigne à l'École pratique des hautes études, la IVe section (sciences historiques et philologiques). En 1958, il est élu directeur d'études à l'ÉPHE, titulaire de la chaire d'histoire de Paris, succédant ainsi à Marcel Poëte (1866-1950) et à Élie Debidour. En 1961, il est choisi pour devenir le secrétaire de la IVe section. De 1974 à 1988, il préside la IVe section, ainsi que l'École pratique des hautes études entre 1980 et 19834.

Neurdein, Louis-Antonin

  • /
  • Person
  • 1846 - 1914

Louis-Antonin Neurdein est un éditeur, photographe et imprimeur parisien né en 1846. Fils du photographe Jean César Adolphe Neurdein dit "Charlet", il est le cadet d'une fratrie de 3 enfants. Il crée avec son frère Etienne (1832 - 1918) la maison d'édition de photographies Neurdein frères. En 1884 Louis-Antonin devient membre de la Société française de photographie et membre de la chambre syndicale de photographie en 1886, un choix motivé notamment par l'attribution de l'exploitation photographique du musée du Louvre en 1885 à la société Braun & Cie. Louis-Antonin Neurdein décède en 1913 à Paris.

Etienne Neurdein

  • /
  • Person
  • 1832 - 1918

Etienne Neurdein est un éditeur, photographe et imprimeur parisien né en 1832. Fils du photographe Jean César Adolphe Neurdein dit "Charlet", il est l'ainé d'une fratrie de 3 enfants. Il crée, avec son frère cadet Louis-Antonin Neurdein, la maison d'édition de photographies Neurdein frères. Etienne Neurdein décède le 27 février 1918.

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