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- Personne
- 1820 - 1900
Commerçant et archéologue, établi à Suippes (Marne). Napoléon III acheta une partie de sa collection pour le Musée national des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.
Commerçant et archéologue, établi à Suippes (Marne). Napoléon III acheta une partie de sa collection pour le Musée national des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.
Conservateur du Musée de Gray (Haute-Saône) en 1884. Il fouille notamment à Apremont.
Fils d’Eugène Hucher. Ferdinand Hucher reprend l'atelier de vitrail après la mort de son père en 1889. Après la mort de Ferdinand, qui était célibataire et sans enfant, l'atelier a été dissous.
Fils d’Auguste Michel (1840-1918), conservateur-adjoint du musée archéologique d’Angers à partir de 1881 et conservateur en 1895.
Historien et archéologue. Conservateur des Archives du département de la Côte d'or et de l'ancienne province de Bourgogne puis conservateur du musée Gallo-romain de Saint-Germain de 1862 à 1884.
Pharmacien de 1e classe à Mâcon , il a travaillé également en minéralogie et en archéologie.
Membre de l’Académie de Mâcon (1833-1884)
Membre correspondant du CTHS (1878)
Membre titulaire non résidant de la Société botanique de Lyon (1877)
Membre de la Société française d'archéologie
Abbé.
Membre correspondant du CTHS.
Membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron
Membre associé national de la Société nationale des antiquaires de France (1870)
Fils d’Antoine Chantron, colonel né à Avignon puis administrateur du musée Calvet. Dessinateur, peintre et lithographe.
Sculpteur et peintre français. Il est l'auteur du Monument à Vercingétorix commandé par Napoléon III et installé sur le Mont Auxois le 27 août 1865.
Léandre Cottel, instituteur dans le Pas-de-Calais puis antiquaire, pris une part active aux fouilles des nécropoles du nord-est de la France. Il vendit aux principaux amateurs dont les collections enrichirent ensuite les grands musées européens et américains comme le Metropolitan Muséum. Le musée d'Archéologie nationale acquit à plusieurs reprises des objets auprès de lui. En 1937, son fils vendit au MAN le reste de sa collection.
Fils et élève de Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868), Eugène Ciceri est peintre, dessinateur et lithographe.
Lespinasse de Pebeyre, Louis Charles (de)
Inspecteur spécial du ministère de la police générale (Perpignan), 1er mars 1852, poste supprimé le 5 mars 1853.
Sous-préfet de Lannion de 1853 à 1855 ; de Villeneuve-sur-Lot de 1855 à 1857.
Secrétaire général de la Seine-Inférieure de 1857 à 1860.
Préfet de la Lozère de 1861 à 1864 ; du Lot de mars 1864 à avril-mai 1868 ; des Landes de 1868 à 1870, démissionnaire le 6 septembre 1870 .
Trésorier-payeur général de la Corrèze, 12 avril 1871 ; en disponibilité le 25 janvier 1879.
Il est l'un des fondateurs de la Société des Lettres Sciences et Arts de la Corrèze en 1878.
Dessinateur originaire de l'Oise, il est remarqué par l'érudit compiégnois Albert de Roucy qui le fait engager en 1864 comme attaché au musée archéologique du palais de Compiègne qui accueille les trouvailles des fouilles commanditées par Napoléon III dans la forêt de Compiègne. Sa tâche est de classer et dessiner les collections du musée. En 1870, une partie de ses dessins sont versées au musée d'Archéologie nationale, alors Musée gallo-romain, où ils sont encore conservés aujourd'hui. L'autre partie des dessins est conservée au musée Antoine Vivenel de Compiègne, où ils ont été déposés par la Société Historique de Compiègne.
Victor Cauchemé démissionne en 1874 de l'administration des musées et devient l'assistant d'Auguste Laffolye, architecte du château de Compiègne, puis du château de Saint-Germain-en-Laye. Dans ce cadre, il est chargé de restaurer et cataloguer les objets khmers de l'expédition du lieutenant Delaporte, destinés à être exposés au château de Compiègne. Il doit aussi inspecter les travaux de restauration de l'hôtel de ville. En 1876, il est nommé sous-inspecteur des bâtiments à l'agence du château de Compiègne. Il finit sa carrière comme inspecteur de 1re classe en 1908.
Victor Cauchemé est également professeur adjoint de dessin aux côtés de Félix Deligny entre 1881 et 1886. Il est décoré Officier d'Académie le 22 janvier 1898. Entre 1900 et 1912, suite au décès d'Albert de Roucy, il publie Description des fouilles archéologiques exécutées dans la forêt de Compiègne en quatre volumes. En 1906, il reçoit un brevet de décoration du prince de Bulgarie pour services rendus aux officiers de la mission étrangère au Château pendant les manœuvres.
Eugène Stoffel entre à Polytechnique avant d'entamer une carrière militaire. Tour à tour chef d'escadron puis officier d'ordonnance de l'empereur Napoléon III, il est nommé lieutenant-colonel le 21 décembre 1866 puis attaché militaire à l'ambassade de France à Berlin. C'est à ce poste qu'il rédige ses observations sur la Prusse, se lançant dans un véritable espionnage et mettant en avant la possibilité d'une guerre.
Promu colonel pendant le siège de Paris (1870-1871), il organise la défense du plateau d'Avron, sans succès. Mis à la retraite en 1872 pour avoir critiqué le gouvernement Thiers, Stoffel se lance dans la politique en se présentant sans succès aux élections législatives de 1873.
Stoffel est également connu pour son rôle dans les campagnes de fouille ordonnées par Napoléon III, et en particulier dans les fouilles des sites de Gergovie, d'Alise-Sainte-Reine et du Puy d'Issolud.
Archéologue, Raymand Lantier a notamment fouillé et étudié le cimetière wisigothique d'Estagel (Pyrénées-Orientales), en Espagne et en Tunisie, participant en particulier aux fouilles de Carthage.
Sa carrière institutionnelle est riche en responsabilités. Il est conservateur adjoint, à partir de 1926, puis conservateur et directeur, de 1933 à 1956, du musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. Parallèlement, il officie en qualité de professeur d’antiquités nationales et préhistoriques à l’École du Louvre.
Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de 1946 à sa mort, Raymond Lantier est aussi membre du Comité des travaux historiques et scientifiques et du Comité national de géographie. Il est officier de la Légion d’honneur et officier dans l’Ordre des palmes académiques. Son épouse est décédée en 1995.
Médecin, philologue, explorateur et ethnologue allemand
Josette Rivallain fait ses études à l’Université de Rennes I où elle entreprend un mémoire de maîtrise sur « Les haches à douille de Loudéac », soutenu en 1969. Elle poursuit en troisième cycle dans la même université, au sein du laboratoire Anthropologie-Préhistoire, avec pour sujet de doctorat une « Contribution à l’étude du Bronze final en Armorique. Élaboration d’une méthodologie appliquée aux dépôts de haches à douille armoricaines », achevée en 1971 et réalisée sous la direction de Pierre-Roland Giot, fondateur du laboratoire, et de Jacques Briard.
De 1971 à 1984, Josette Rivallain enseigne dans trois universités africaines, au Dahomey, au Tchad et en Côte-d’Ivoire et contribue à la création de la faculté des lettres du Dahomey. À son retour en France, elle est chargée de cours à l’université Paris X Nanterre. En 1988, elle présente un doctorat ès lettres en ethnoarchéologie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne sur une « Étude comparée des phénomènes prémonétaires en ethnoarchéologie africaine et en protohistoire armoricaine ». Elle devient maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle et participe à la création du DEA d’anthropologie culturelle et de l’École doctorale du Muséum. En 2011, elle est nommée attachée honoraire au Muséum national d’histoire naturelle. Entre 2001 et 2017, elle effectue plusieurs enquêtes de terrain en Afrique, en particulier au Bénin et au Sénégal. Elle est secrétaire générale de la Société française d’histoire d’outre-mer (depuis 2001) et membre correspondant de la 5e section de l’Académie des Sciences d’outre-mer (2011). Ses recherches s’orientent selon trois axes : les monnaies - non numismatiques - européennes (pour la Protohistoire) et africaines ; les collections muséologiques et leur histoire, en particulier pour les collections d’histoire naturelle ou africaines ; les artisans africains et les techniques de fabrication.
Au début des années 2000, Josette Rivallain reprend ses recherches sur les haches à douille armoricaines. Après la mort de Jacques Briard en 2002, elle reçoit par sa veuve les archives du préhistorien, qu’elle verse plus tard au laboratoire Anthropologie-Préhistoire de l’université de Rennes I, devenu unité mixte de recherche (UMR) 6566 CreAAH « Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire ». Second directeur de ce laboratoire Anthropologie-Préhistoire de 1986 à 1998 et élève de Pierre-Roland Giot, Jacques Briard avait soutenu une thèse de doctorat en 1965 sur « les dépôts bretons et l’âge du Bronze atlantique » et continué toute sa carrière à préciser la chronologie des haches à douille, élément constitutif de nombreux dépôts. Il souhaitait mettre en place un projet collectif de recherche pour reprendre l’étude critique de ces haches et notamment des nombreuses découvertes faites depuis les années 1970. Josette Rivallain entreprend alors la publication d’un livre de synthèse de ses travaux, publié en 2012 sous le titre « Les haches à douille armoricaines revisitées : Apports des travaux et des études de la deuxième moitié du XXe siècle en Bretagne ». Pour ce faire, elle complète les dossiers de Jacques Briard par des études approfondie des objets, d’une part dans les différentes musées bretons, d’autre part au musée d’Archéologie nationale. Elle rassemble parallèlement la documentation bibliographique et archivistique éparpillée dans nombre d’institutions. Entre 2006 et 2008, le projet collectif de recherches sur les haches à douille de type armoricain, subventionné par la Direction régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, lui apportent les crédits nécessaires pour poursuivre son étude. Habituée du musée d’Archéologie nationale, Josette Rivallain reprend de manière systématique l’étude des haches à douille armoricaines de ce musée en 2007 ou 2008 et devient, à partir de janvier 2009, chargée de mission pour le département néolithique – âge du Bronze alors dirigé par le conservateur Alain Villes. Elle fiche et dessine l’ensemble des haches à douille des collections du musée. Son travail participe au plan de récolement décennal : en 2010, 700 haches de type « haches à douille armoricaines » ont ainsi été récolées (dessin, mesures, relevé des inscriptions et étiquettes, provenance et description). Son étude se poursuit jusqu’en 2014 et s’achève peu avant le départ d’Alain Villes. Le procès-verbal de récolement, signé le 16 mai 2014, signale 1307 objets individuellement récolés, présentés dans les vitrines d’exposition permanente ou conservés dans les différents espaces de réserve.
Archiviste paléographe en 1921. Secrétaire-Archiviste du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française en 1921. Archiviste du Gouvernement Général de l'Afrique Occidentale Française, puis archiviste départemental. Membre correspondant hors des Colonies du groupe de l'Afrique Occidentale Française du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française, de 1924 à 1931. Conservateur du musée de Constantine (Algérie).
Assyriologue et philologue. Professeur, puis idrecteur adjoint à l’Ecole pratique des hautes études.
Militaire puis architecte, il est directeur du musée national d'artillerie de Turin à partir de 1862.
Ecclésiastique. Archéologue. Historien provençal. Membre non résidant du CTHS en 1938.
Archéologue antiquisant allemand. Assistant d'Heinrich Brunn puis d'Adolf Furtwängler, responsable de l'édition des Denkmäler griechischer und römischer Skulptur
Historien et aumônier. Nommé le 23 mai 1884 académicien correspondant de l’Académie royale d’histoire.
Industriel dijonnais amateur d’archéologie. Président-fondateur de la Société Bourguignonne d’Histoire Naturelle et de Préhistoire. Conservateur du Musée archéologique de Dijon.
Archéologue. - Professeur d'antiquité classique à l'Université de Bologne, Inspecteur du Museo nazionale de Naples,
Archéologue et historien. - Conservateur des objets d'art et antiquités de la Haute-Garonne. - Président de la Société archéologique du midi de la France (1921-1937)
DuBois de Montperreux, Frédéric