Affichage de 10692 résultats

Description archivistique
Pièce Français
Options de recherche avancée
Aperçu avant impression Affichage :

7002 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Lettre de Louis XV à son petit-fils, l’infant Ferdinand de Parme, mentionnant une chasse à Saint-Germain-en-Laye

« A Versailles, ce 12 février 1770
Mon cher petit fils,
Je suis très aise que votre épouse soit aussi bien que vous me le marquez par votre lettre du 27 janvier. Je pars pour la chasse à Saint Germain, mais je ne sais si je pourrai chasser, car il gèle très fort.
Je vous embrasse de tout mon cœur, mon cher petit fils.
Louis »

Lettre de Louis XV à son petit-fils, l’infant Ferdinand de Parme, mentionnant une chasse à Saint-Germain-en-Laye

« A Versailles, ce 22 janvier 1770
Mon cher petit fils,
Je suis charmé que vous ayez fait vos Rois gaiement, mandez m’en un peu de détails, car je sus charmé de voir que vous vous amusez convenablement à votre état. Nos glacières sont pleines et je pars pour la chasse à Saint Germain par un temps qui me paraît assez beau.
Je vous embrasse de tout mon cœur, mon cher petit fils.
Louis »

Lettre de Louis XV à son petit-fils, l’infant Ferdinand de Parme, mentionnant une chasse à Saint-Germain-en-Laye

« A Marly, ce 1er mars 1772
Mon cher petit fils,
Vos courriers ont aussi retardés mais pas autant que les nôtres. Je ne croyais pas Boulogne si curieux que vous me le mandez. Ma santé est présentement bien rétablie et je suis venu ici passer mes jours gras non pour aller au bal, mais pour être plus près de la forêt de Saint Germain en Laie où je chasse dans l’hiver. Je suis bien fâché de la continuité de l’indisposition de votre épouse. Je ne lui écris pas de crainte de la fatiguer. A Dieu, mon cher petit fils, je vous embrasse de tout mon cœur.
Louis »

Lettre de Louvois approuvant les soins pris pour le roi d’Angleterre

« J’ai receu votre lettre du Ve ce de mois, de laquelle ayant rendu compte au Roy, Sa Majesté a fort aprouvé les soins que vous avés pris de faire servir au roy d’Angleterre dans vostre departement et de la bonne chere que vous luy avés faite à Breteuil.
M. Chauvelin »

Lettre de Louvois au sieur Sancteni concernant la remise en état de la fontaine de Saint-Germain-en-Laye

« Ce mot pour vous recommander de tenir la main à ce que la fontaine de Saint Germain soit remise incessamment en estat et à ce que la communauté fournisse au plus tost les tuyaux et l’argent necessaire pour cela, à faute de quoy on sera obligé de le faire faire à ses despens. »

Lettre de Louvois au sieur de Lestelle concernant le portier d’une des portes du parc de Saint-Germain-en-Laye

« L’on a donné avis au Roy qu’il y a une des portes du parcq de Saint Germain où il n’y a point de portier depuis plusieurs mois. Je vous prie de prendre l’ordre de M. le grand maitre pour y pourvoir au plus tost et de me mettre en estat de rendre compte à S. M. de ce qui aura esté fait sur cela. »

Lettre de Louvois concernant la conduite de la reine d’Angleterre à Vincennes

« M. de Lauzun
Du 1er janvier 1689
J’ay receu le billet que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire hier à huit heures du matin. Le Roy ne peut croire que rien soit capable de porter le roy d’Angleterre à escrire à la reyne sa femme de retourner en Angleterre avec le prince de Galles, mais si, contre toute apparence, cela arrivoit, Elle m’a commandé de vous faire scavoir, et à M. le Premier, que son intention est que l’on portast la reyne à venir jusques à Vincennes avec le prince de Galles sous tous les pretextes les plus honnestes que vous pourrez vous imaginer. Je suis tout à vous etc. »

Lettre de Louvois concernant la conduite de la reine d’Angleterre à Vincennes

« Le Premier
A Versailles, le premier decembre 1688 [sic]
L’escuyer de M. le duc d’Aumont m’a rendu en sortant de la messe du Roy vostre billet d’hier à 8 heures du matin par lequel et par la lettre de M. de Lauzin qui l’accompagnoit, S. M. a veu ce que le lieutenant du vice amiral d’Angleterre est venu dire à la Reyne, sur quoy Sa Majesté m’a commandé de vous faire scavoir que quand le roy d’Angleterre manderoit à la reyne de s’en retourner seule ou de ramener le prince de Galles en Angleterre, à quoy S. M. ne voit nulle aparence, son intention seroit toujours que vous amenassiez la reyne d’Angleterre et le prince de Galles à Vincennes, vous laissant entendre à la reyne d’Angleterre que comme vous avez eu ordre du Roy de la conduire aud. Vincennes, il n’est pas en vostre liberté de vous arester en chemin et encore moins en prendre un autre que celuy de Vincennes, où vous ne doutez point qu’elle ne soit bien ayse d’ariver pour voir le Roy et prendre avec luy les mesures necessaires pour secourir le roy son mary dans l’estat où il est.
S. M. s’attend d’estre incessamment inf[ormé] par vous du jour precis que la reyne d’Angleterre arrivera à Beaumont afin que S. M. puisse y envoyer un de m[essieurs] les princes du sang pour luy faire compl[iment] et que, scachant le jour precis qu’elle arrivera aud. Vincennes, Elle puisse au[ssy] y faire trouver quelqu’un pour s’informer de [ses] nouvelles. »

Lettre de Louvois concernant les frais de la réception du roi et de la reine d’Angleterre

« Le duc d’Aumont
Monsieur,
Je vous ay mandé par mes precedentes combien le Roy estoit satisfait de la manière dont vous avez receu le roy et la reyne d’Angleterre à Boulogne. Sa Majesté ayant fait reflexion qu’il estoit impossible que cela ne vous eust couté une despense et somme considerable, Elle a eu la bonté de vous acorder une gratification de 12000 l. dont vous trouverez l’ordonnance cy jointe. Je suis etc. »

Lettre de Louvois concernant les soldats du roi d’Angleterre partis de Saint-Germain-en-Laye pour aller s’embarquer

« Marechal d’Estrées
A Versailles, le 28 fevrier 1689
Monsieur,
Je vous envoye l’estat des officiers, cavaliers, dragons et soldats sujets du roy d’Angleterre qui sont partis de Saint Germain et d’Abbeville pour se rendre à Brest suivant les routes dont copies sont cy jointes, et comme il se pourra faire que les vaisseaux qui auront passé le roy d’Angleterre en Irlande et qui doivent à leur retour à Brest embarquer lesd. sujets de Sa Majesté britannique ne soient pas en estat de recevoir lesd. officiers, cavaliers, dragons et soldats en mesme temps qu’ils arriveront aud. Brest, Sa Majesté trouve bon que vous les envoiez dans les lieux de l’estendue du commandement que Sa Majesté vous a donné en Bretagne que vous jugerez les plus à propos pour y subsister au moyen de la solde que le commis Bormidal aura soin de leur faire payer jusques à ce que vous leur envoyez vos ordres pour les embarquer. Je suis etc. »

Lettre de Louvois à Claude Le Peletier, contrôleur général des Finances, concernant la coupe d’arbres autour du petit parc de Saint-Germain-en-Laye

« Le Roy m’a commandé de vous faire scavoir que son intention est que vous pourvoyez à faire couper tous les arbres qui sont à 8 pieds de distance des murailles du petit parcq de Saint Germain et touttes les branches de ceux qui en sont plus esloignez qui aprochent lesdites murailles de plus prez que 8 piedz. »

Lettre de Louvois à Claude Le Peletier, contrôleur général des Finances, concernant l’arrachage d’arbres au Vésinet près de Saint-Germain-en-Laye

« Il a plu au Roy de trouver bon que l’on feist aracher et couper tous les bois qui sont entre le pont de Chatou et celuy du Pecq dans le bois dit le Vesinet. Je vous suplie de prendre son ordre pour que cela soit executé par les ordre du grand maistre des Eaues et foretz et de tenir la main à ce que cela soit fait entre cy et la fin du mois de mars prochain. »

Lettre de Louvois à Jules Hardouin-Mansart concernant son appartement au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Ma femme m’a remis le plan cy joint de mon apartement de Saint Germain. Je vous prie de ne point faire defaire la cloison qui est faite entre les pieces marquées A et B, et de faire seulement une porte à la piece marquée B à l’endroit que j’ay marqué.
La porte qui de la piece marquée C va dans la piece D doit estre bouchée, et comme je pretends faire ma chambre à coucher de la piece marquée C, je vous prie de faire qu’elle soit acomodée un peu proprement et de tenir la main à ce que le sieur Carel diligente la menuiserie de maniere que mon apartement soit au plutot parachevé.
S’il y a une porte à l’endroit marqué E sur le plan, il faut qu’il y ayt deux fermetures afin que quand je travaille dans mon cabinet, l’on ne puisse pas entendre. »

Lettre de Louvois à Jules Hardouin-Mansart lui demandant d’aller à Saint-Germain-en-Laye

« Je vous envoye la copie de cinq articles d’un mémoire que je viens de recevoir du sieur Petit, de Saint Germain. Je vous prie d’y faire un tour entre cy et mercredy prochain pour estre en estat de me donner vostre avis sur ce que contiennent lesdits articles. »

Lettre de Louvois à Louis Petit, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le Roy m’ayant fait la grace de me donner la charge de surintendant des Bastimens, je vous prie de vous mettre en estat de me rendre compte jeudy ou vendredy que j’iray à Saint Germain de tous les ouvrages dont vous estes chargé, de la quantité d’ouvriers qui y sont employés, de ce qui leur a esté payé pendant les trois dernieres semaines et ce que vous estes d’avis que l’on leur donner à la fin de celle cy. Cependant, je vous recommande que les ouvrages ordonnés s’avancent sans interruption et que l’on n’oublie rien pour diligenter la Machine. »

Lettre de Louvois à Louis Petit, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« J’ay receu avec vostre lettre du 15e de ce mois le mémoire qui y estoit joint. Il est inutile que vous m’envoyiez les experts icy pour m’aporter vos paquets et il suffit que vous les envyez à la poste de Paris. Continuez à me rendre compte à la fin de chacune semaine de l’avancement des ouvrages dont vous estes chargé et faites connoistre à M. Deville qu’il me fera plaisir d’estre assidu à son ouvrage dans un temps comme celuy cy.
Il faut faire mettre une poutre dans la salle des gardes de madame le Dauphine à la place de celle que vous ne trouvez pas bonne.
Le Roy veut bien, nonobstant ce qu’il vous avoit mandé, que l’on continue à parqueter toutes les chambres [et] cabinet des nouveaux appartements de Saint Germain et que le parquet qui est mis dans l’antichambre de Mademoiselle y reste.
Souvenez vous que toutes les pieces de l’appartement de madame de Maintenon doivent estre parquetez et que la menuiserie et serrures doivent estre extremement propres. »

Lettre de Louvois à Louis Petit, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le Roy ne veut point que l’on pose presentement la menuiserie dorée qui estoit dans la tour de son apartement de Saint Germain.
Vous pouvez prendre vos mesures pour faire lambrisser les petits trumeaux de l’apartement des parterres et les dessus des portes.
L’intention de S. M. n’est point que l’on parquette les apartements des particuliers dans le chateau de Saint Germain hors ceux de messieurs les princes du sang, dont les chambres et les cabinetz le seront. Mandez moy en quel estat cela est. »

Lettre de Louvois à Louis Petit, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« J’ay esté surpris de voir, dans le dernier estat que vous m’avez envoyé de l’argent distribué aux ouvriers, encore de la despence pour la machine du chevalier Morland, aprez vous avoir mandé de tout faire sursoire jusqu’à nouvel ordre du Roy, que je vous donneray jeudy matin. »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Je ne voys point qu’on finisse encore à Saint Germain, puisque aprez m’avoir promis que tout seroit fait dans le mois d’aoust, vous me remettez presentement à la fin de celuy cy.
Comme je ne suis point chargé de ce qui se fait dans la forest, il faut laisser faire ce qui a esté projetté pour la coupe des bois sans vous en inquietter.
Ne soufrez pas que l’on perde plus de temps à faire le peu de maçonnerie qui doit estre fait devant l’arbre du moulin de Palfour et faites mettres en prison les maçons de Saint Germain qui n’executeront pas les ordres que le juge dudit Saint Germain leur a donnez pour faire transporter les gravois qu’ilz ont mis dans l’allée des Loges. »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« L’on m’a adverty qu’un mur de la chancellerie à Saint Germain menaçoit ruine du costé du logis de monsieur de Reims. J’ay esté surpris de n’en estre point informé par vous. Ayez soin de visiter ce qui en est et de m’en rendre compte dimanche prochain. »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye, concernant la coupe de l’herbe du parc

« Ayez soin d’aller voir M. de Lestelle de ma part pour luy dire que le Roy n’a pas trouvé bon que les gardes chasses se soyent ingerez de faucher l’herbe du parcq de Saint Germain sans permission et que S. M. desire qu’il leur deffende. Vous avertirés le portier que, la premiere fois qu’il luy arivera de rien laisser sortir dudit parcq sans vous en donner avis, il sera destitué de son employ. »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye, concernant la remise de décors de théâtre

« Ce mot est pour vous dire d’avertir le concierge du château de Saint Germain qu’il peut delivrer au sieur Duché, porteur du present billet, les decorations de theatre qu’il luy demandera pour les faire apporter icy. »

Lettre de Louvois à Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye, concernant l’ouverture des jardins aux membres de l’assemblée du clergé

« Je vous fais ce mot pour vous dire que pendant que l’assemblée du clergé se tiendra à Saint Germain, l’intention du Roy est que vous laissiés entrer dans les jardins messieurs les prelats et abbés, mais point leurs domestiques ny laquais, hors un à leur suite s’ilz desirent, pour leur porter la queue. »

Lettre de Madame palatine, duchesse douairière d’Orléans, concernant la mort de la reine d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Je vous écris le cœur bien troublé, et j’ai pleuré hier toute la matinée. La bonne et pieuse reine d’Angleterre est morte hier matin à Saint Germain, à sept heures. Assurément elle doit être au ciel. Elle ne gardait pas un liard pour elle, et donnait tout aux pauvres ; elle faisait vivre des familles entières ; elle n’a jamais tenu un propos méchant sur qui que ce soit, et si l’on se mettait à l’entretenir sur le chapitre du prochain, elle disait : « Si c’est du mal de quelqu’un, je vous prie, ne le dites pas ». Elle a soutenu ses malheurs avec une résignation parfaite ; elle était polie et agréable, quoique bien loin d’être belle ; elle était toujours gaie et faisait constamment l’éloge de notre princesse de Galles. Je l’aimais beaucoup ; sa mort me serre le cœur. »

Lettre de Madame palatine, duchesse douairière d’Orléans, concernant la reine d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« Il est de toute fausseté que la reine d’Angleterre ait laissé de grosses sommes. Elle a entretenu son fils ainsi que tous ses gens, elle a donné des pensions à la plupart de ses dames, elle a soutenu des familles entières d’Anglais, elle se privait du nécessaire afin de secourir les pauvres dans les hôpitaux. Sous le rapport de la cupidité elle n’était nullement italienne, car elle n’a jamais mis un liard de côté. On peut dire qu’elle avait toutes les vertus royales. Son unique défaut (personne n’est parfait) est d’avoir poussé la dévotion à l’extrême ; mais elle l’a payé cher, car c’est la cause de tous ses malheurs. Elle ne pouvait ici faire des économies, car elle n’était pas régulièrement payée ; elle a été forcée d’emprunter de l’argent et de contracter des dettes ; il n’est pas vrai que ses domestiques aient pillé ses meubles, car elle était logée à Saint Germain dans les meubles du Roi.
On a vu peu de reines d’Angleterre être heureuses, et, en ce pays là, les rois non plus n’ont pas beaucoup de bonheur. »

Lettre de Madame palatine, duchesse douairière d’Orléans, concernant les Anglais de Saint-Germain-en-Laye

« La nation anglaise est une nation méchante, fausse et ingrate. La plupart des gens de qualité qui étaient à Saint Germain et que la feue reine soutenait, en s’imposant personnellement les plus grandes privations, se déchaînent contre elle et disent mille mensonges de cette reine, qui était si vertueuse et si pieuse. Cela me remplit de courroux. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Le Maistre,
Prenez soigneusement garde à tout ce qui sera necessaire pour la santé de mon filz le duc d’Orleans et s’il eschet quelque accident extraordinaire, donnez un advis au sieur Hautain, medecin, affin que s’il est besoing il se rende à Saint Germain pour le veoir, ou pour le moings qu’il vous face scavoir son advis, lequel je desire estre suivy. Escrivez aussy à toutes occasions au sieur du Laurens ce qui se passera affin que par ce que vous menderez je sois informée de l’estat de la disposition de mond. filz et qu’il vous puisse aussy mander ce qu’il luy [f. 308] en semblera. Priant etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Vous me faites plaisir de me mander souvent des nouvelles de mes enffans. Je ne suis pas d’advis que l’on baille plus de laict de chevre à mon filz le duc d’Orleans puisque l’on recongnoist qu’il ne luy proffite pas. Au surplus, j’ay esté priée par le sieur de Bressieu de trouver bon que ce peintre qui a desjà faict des portraictz de mes enffans en feist ung de ma fille aisnée pour porter en Angleterre, ce que je luy ay accordé, et ne ferez difficulté de laisser faire led. portraict par ce peintre, [f. 342] lequel en aura encores d’autres à faire par mon commandement. Cependant, je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Hautin,
Encores que je sache les incommoditez que vous avez en vostre personne, neantmoings la particuliere confiance que j’ay en vostre suffisance et experience me faict vous prier de vous acheminer à Saint Germain en Laye à toutes les fois que madame de Montglat le vous mandera pour pourveoir à la santé de mon filz le duc d’Orleans, surmontant pour cest effect les difficultez que vous en pouvez avoir et apportez tout ce que vous pourrez pour le recouvrement de l’entiere guarison de mond. filz, considerant s’il ne sera poinct bien à propos de luy faire un cothere ainsy que je l’ay autresfois proposé. Le sieur du Laurens [f. 307v] avoit trouvé à propos et mandé par delà qu’il estoit d’advis que l’on luy feit prendre les matins pour premiere nourriture et auparavant les baings qui luy ont esté ordonnez du laict de chevre pour le refraischir, mais il ne scavoit pas encores lors les incommoditez qu’il a eues depuis. Vous adviserez s’il sera à propos qu’il en use et prendrez curieusement garde à tout ce qui sera necessaire pour sa santé. Je vous en prie et de croire que je recongnoistray à vostre contentement les services que vous rendez en cette occasion. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je suis tousjours en peine de la santé de mon filz d’Orleans. Mendez m’en des nouvelles à toutes occurrences et à toutes les fois que vous jugerez estre necessaire. Envoyez querir monsieur Hautin, medecin, par l’advis duquel je desire que l’on se gouverne, et, s’il y va bientost, proposez luy et à monsieur Le Maistre de faire faire ung cothere à mond. filz affin qu’ilz advisent s’il seroit à propos, et leur parlez aussy de l’oppinion que monsieur du Laurens avoit de luy faire prendre les matins du laict de chevre pour premiere nourriture affin de le raffraichir. Je me remets du surplus sur le soing et la vigilance que je scay que vous y apporterez. Priant Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Le Roy mon seigneur et moy avons donné charge au sieur de Bethune de s’en aller à Paris y veoir monsieur Hautin et de là à Saint Germain en Laye sur le subject de ce que vous m’avez escrit touchant ce cothere que l’on est d’advis d’apposer à mon filz le duc d’Orleans. Vous scaurez donc par luy nostre intention pour ce regard et toutes autres nouvelles de deçà, sur lequel m’en remectant, je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des visites à ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
J’ay appris par les lettres que le sieur baron du Tour m’a rendues de vostre part et par celles que vous avez encores depuis escrittes au Roy mon seigneur et mesmes par ce que led. baron m’a dict de bouche la continuation de la bonne disposition de mon fils. J’espere que nous l’irons bientost voir pour reconnaistre occulairement ce que nous apprenons maintenant par la bouche d’autruy. Cependant, je vous prie d’en prendre tousjours le mesme [f. 47] soing que vous avez accoustumé. Je ne doute point qu’il ne soit visité par plusieurs sortes de personnes, sur quoy je vous diray qu’il me semble à propos que vous permetiez l’entrée et la liberté de le voir aux seigneurs, dames, gentilhommes et autres personnes de qualité mais non d’autres, et ayez tousjours egard que ceux à qui vous donnerez cette permission en usent avec l’ordre et le respect que luy est deub, comme je ne doubte point que vous ne sachiez bien faire. Aussi m’en remets de du tout sur vous, et prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la guérison du duc d’Orléans

« Madame de Montglat,
Vous m’avez faict plaisir de me tenir soigneusement advertie de l’estat de la malladie et depuis de la guarison et santé de mon filz le duc d’Orleans. J’ay tout contentement du soing que vous en avez pris et vous prie de continuer tousjours de mesme, tant en son endroict qu’envers tous les autres. J’espere, suivant ce que vous me mandez, que le voila du tout hors de sa malladie, dont je me resjouy, et de ce que tout le reste se porte bien. Vous m’en manderez tousjours des nouvelles aux occasions qui s’en presenteront, cependant je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la maladie d’un de ses fils

« Madame de Montglat,
J’ay veu ce que m’escrivez de la malladie de mon filz. J’espere que ce ne sera rien. Vous me faictes neantmoings plaisir de me tenir curieusement advertie de toutes occurrences semblables. J’ay receu beaucoup de desplaisir de la maladie de mademoiselle Piolant et suis bien aise qu’elle se porte mieux. Mandez moy sy luy empire et en quel estat elle se trouverra et prenez tousjours soing de toute la bande. Sur ce je prie Dieu, Madame de Montglat, qu’il vous aye en sa garde de etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la prolongation du séjour du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
Je croy qu’il aura esté bien à propos de differer le partement de mon fils et de le laisser encore pour quelque temps à Saint Germain. C’est pourquoy j’ay bien volontiers favorisé la resolution qui en a esté prise. Vous m’avez faict plaisir de me mander de ses nouvelles et de mes autres enfans. Je vous prie de continuer tousjours à m’en faire scavoir. Le Roy mon seigneur a commencé sa diette et se porte bien, Dieu mercy, et moy aussi. C’est ce que je vous escriray pour cette heure, priant Dieu etc. De Fontainebleau ce XVIe octobre 1603. »

Marie de Médicis

Lettre de Marie de Médicis concernant la punition au fouet du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
J’ay esté bien aise d’entendre les nouvelles de mon fils que ce porteur m’a dictes en me rendant les lettres dont l’avez chargé, et ce soir j’ay celles que mon laquay m’a raportées de vostre part. Je vous prie de continuer à m’en faire scavoir le plus souvent que vous pourrez, et usez de toutes sortes de moiens dont vous vous pourrez adviser pour faire passer à mond. fils ses fantaisies et humeurs opiniastres auparavant que d’en venir au fouet, qui est le dernier remede qu’il y faudra apporter, et principallement en cette saison qui est chaude et en laquelle il se pourroit esmouvoir de colere, comme il fit estant icy l’année derniere. Au surplus, je suis d’advis [f. 277] que vous le faciez desloger du chasteau neuf pour le remectre au viel avec toute la suite, afin que quand le Roy mon seigneur et moy iron par delà, nous trouvions la place vuide aud. chasteau neuf et y puissions loger. C’est ce que j’ay à vous escrire pour cette heure. Priant Dieu etc. »

Marie de Médicis

Lettre de Marie de Médicis concernant la punition au fouet du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
J’ay appris par le sieur de Monglat que mon fils le Dauphin commence à rentrer en ses opiniastretez accoustumées et qu’il ne se soucie plus du maçon ny de toutes les menaces que l’on luy peult faire. Si cela est et que l’on le juge qu’en luy donnant un peu le fouet, cela luy fasse passer son opiniastreré, je trouveray plus à propos que l’on en vienne là que de le retrouver en cette mauvaise humeur. Mais je suis d’advis que ce soit avec tant de circonspection que la collere qu’il en pourroit prendre ne luy engendre aucune maladie. En quoy je scay que vous apporterez tant de prudence que je m’en remets bien à vous, et ne vous en veux faire plus particulire recommandation, seullement je vous diray que vous me ferez tousjours plaisir de me mander souvent des nouvelles de luy et des autres. Sur ce je prie Dieu etc. »

Marie de Médicis

Lettre de Marie de Médicis concernant la réalisation des portraits de ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay esté priée par le sieur marquis de Botti, ambassadeur de mon cousin le grand duc de Toscane, de luy permettre, s’en retournant en Italie, d’emporter avec luy les portraicts d’aucuns de mes enfans, ce que luy ayant tres volontiers accordé, je vous fais celle cy à ce que vous ayez à recevoir de delà le peintre qu’il vous envoyera pour cet effect et que par ce moyen il puisse prendre le temps et le loisir en voyant mesd. enfans de travailler à leurs portraicts en vostre presence et avec plus de commodité, en quoy vous me ferez service bien agreable. Priant Dieu etc.
A Fontainebleau etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la santé du duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’estois en peine de la santé de mon fils d’Orleans lorsque Jollicoeur m’a presenté vostre lettre, par laquelle j’en ay appris des nouvelles, et pour ce que je desire de temps à autre estre advertie du succes de sa maladie, je vous envoye expressement ce laquay pour m’en rapporter et me scavoir dire commnt il se sera dudepuis trouvé. Vous m’en escrirez donc bien au long, et en attendant je prie Dieu etc.
A Paris le Xe novembre 1611 »

Résultats 3351 à 3400 sur 10692