Affichage de 396 résultats

Description archivistique
Château-Vieux (chapelle) Français
Aperçu avant impression Affichage :

17 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Soumission pour la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Monuments historiques
Restauration de la chapelle de Saint Louis du château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Exercice de 1874
Soumission de l’entrepreneur de maçonnerie
Je soussigné Morin Bigle, entrepreneur demeurant à Saint-Germain-en-Laye, rue Neuve d’Hennemont, n° 12
Après avoir pris connaissance
1° du cahier des charges rédigé par l’architecte à la date du 17 mars 1874, spécialement pour la restauration de la chapelle
2° des travaux à effectuer pendant le cours de l’exercice devant s’élever à la somme de vingt-trois mille deux cent cinquante-cinq francs 81 centimes
M’oblige et m’engage à exécuter les ouvrages de maçonnerie qui me seront ordonnés par l’architecte en me conformant à toutes les clauses et conditions du cahier des charges ci-dessus visé et moyennant les prix de la série de la ville de Paris éditée chez Cosse, Marchal et compagnie, édition de mil huit cent soixante-dix.
A Saint-Germain-en-Laye, ce 20 mars 1874
Approuvé l’écriture ci-dessus
Morin Bigle
Approuvé le 10 avril 1874
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Fourtou »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre concernant les budgets de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Monuments historiques
Saint-Germain, 25 juillet 1879
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu accorder en 1847 un crédit de 118274 f. affecté à la restauration de la chapelle saint Louis au château de Saint-Germain-en-Laye. Cette somme devant être dépensée par annuités de 25000 f. chacune, il en est résulté qu’au commencement de 1878, il ne reste plus que 18274 f. disponibles sur ce crédit accordé.
Mais dans le courant de la même année, vous avez bien voulu allouer un nouveau crédit pour la continuation des ouvrages de restauration et monsieur Millet, reconnaissant qu’il était nécessaire pour la bonne exécution des travaux, de dépenser en 1878 une somme égale aux annuités précédentes, préleva sur le dernier crédit accordé une somme de 6726 f. destinée à élever pour 1878 la somme totale à la somme de 25000 f.
Il y avait lieu de répartir cette dépense totale entre deux décomptes, l’un s’élevant à 18274 f. et formant la clôture du crédit de 118274 f. et l’autre s’élevant à 4915 f. 97 se rapportant au crédit récemment ouvert.
J’ai l’honneur, monsieur le Ministre, de vous adresser sous pli séparé tout le dossier relatif au premier décompte et j’ai l’honneur de vous transmettre aujourd’hui les pièces qui concernent le second. Ces pièces sont les suivantes :
1 décompte des travaux en double expédition, dont une sur timbre
1 certificat de réception en double expédition, dont une sur timbre
et 4 certificats de paiement, également en double expédition.
Il résulte de ces pièces que le chiffre des travaux exécutés s’élève à la somme de 4573 f. 00
et celui des honoraires de l’architecte à 228 f. 65
de l’inspecteur à 57 f. 16
du vérificateur à 57 f. 16
ensemble 345 f. 97
Total pareil : 4915 f. 97
Les travaux compris dans ce décompte sont les derniers qui aient été exécutés à la chapelle du château de Saint-Germain sous la direction de monsieur Millet.
Je viens vous prier, monsieur le Ministre de donner votre approbation aux pièces comptables que j’ai l’honneur de vous soumettre.
Je suis avec un profond respect, monsieur le ministre, votre très humble et très obéissant serviteur,
L’inspecteur Eug. Choret »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre demandant pour l’église paroissiale des objets provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, 18 avril 1863
Sire,
Votre Majesté n’ignore pas que la chapelle du château de Saint-Germain, bâtie par saint Louis dans un style qui rappelle celui de la Sainte-Chapelle, a été par les soins de Louis XIII restaurée dans le goût qui dominait sous le règne de ce monarque. Les boiseries du chœur, le retable de l’autel et l’autel lui-même, quoique s’éloignant du caractère primitif de la chapelle, étaient justement admirés et l’ensemble de cette décoration intérieure était d’une telle magnificence que Louis XIV, malgré son goût pour les constructions et les embellissemens, n’y trouva rien à faire.
Lors de la tourmente révolutionnaire, l’autel fut démoli, les boiseries du chœur furent brisées, les grilles vendues, la dévastation fut complète et il ne resta rien des magnificences dues à la piété de Louis XIII.
Pendant le règne de S. M. Charles X et par les ordres de ce monarque, on entreprit une nouvelle restauration de la chapelle. Les travaux commencés en 1826 furent terminés en 1827 et, le 6 janvier de cette année, fête de l’épiphanie, la chapelle fut bénite et rendue aux solennités du culte. Mais il est à regretter que cette dernière restauration se soit éloignée du style de la chapelle, plus encore que la restauration opérée par les soins de Louis XIII. L’autel, le retable, les boiseries, la chaire, tous les ornemens, en un mot, quoique destinés à une chapelle gothique, rappellent le style des édifices religieux construits depuis Louis XIV. Cette anomalie, qui tend à disparaître et qui, sous l’inspiration si intelligente de Votre Majesté, est remplacée dans les restaurations actuelles par un retour à des embellissemens en rapport avec le style même des édifices, cette anomalie existe dans la chapelle du château impérial de Saint-Germain-en-Laye.
La transformation de ce château en un musée gallo-romain si heureusement commencée d’après les ordres de Votre Majesté et la restauration complète de ce monument historique nécessitera, sans aucun doute, d’importans travaux dans la chapelle et il est à présumer que les hommes spéciaux qui sont investis de la confiance de Votre Majesté songeront à faire disparaître les boiseries et autres ornemens que le mauvais goût a introduits il y a trente-sept ans dans ce magnifique sanctuaire.
C’est dans la prévision de cette opération, que je crois à peu près inévitable, Sire, que j’ose supplier Votre Majesté de daigner ordonner que les boiseries, retable, autel, chaire et autres ornemens modernes qui pourront être éloignés du plan de restauration soient donnés à l’église impériale de Saint-Germain-en-Laye pour être employés par les soins de la fabrique de cette église à la restauration de la chapelle dite chapelle basse tenant à la dite église.
Cette chapelle, Sire, reste de l’ancienne église, quoique dans un état de denuement complet, nous est d’une très grande utilisé à cause de l’exiguïté de l’église. Ainsi, les dimanches et jours de fête, on y célèbre la masse d’onze heures pendant la grande messe paroissiale afin d’éviter l’encombrement de la foule. Cette chapelle pouvant contenir environ trois cents personnes sert aussi pour les réunions de la Société de secours mutuel de saint François-Xavier si heureuse et si reconnaissance de la protection que Votre Majesté daigne lui accorder. Elle sert également pour les catéchismes de la paroisse. En un mot, elle est une annexe indispensable à l’église.
Or, ainsi que j’ai eu l’honneur d’en informer Votre Majesté, cette chapelle, Sire, est tout à fait délabrée et dépourvue d’ornement et si, par un effet de votre généreuse piété, l’église était mise en possession des objets qui pourront être écartés du plan de restauration de la chapelle du château, je ne doute pas que la fabrique ne trouve dans ce don que Votre Majesté daignerait lui faire le moyen de meubler et d’orner la dite chapelle basse et de la rendre ainsi plus digne des cérémonies du culte qui s’y accomplissent et plus en rapport avec les pieux sentiments des fidèles qui la fréquentent.
Si j’avais connu, Sire, la dernière visite que Votre Majesté a faite au château, je me serais empressé de solliciter l’autorisation d’aller lui présenter mes humbles et respectueux hommages.
Daignez agréer l’assurance des sentimens de dévouement et de respect avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Sire, de Votre Majesté le très humble, très obéissant et très dévoué serviteur et sujet.
Chauvel
v. g., curé de Saint-Germain »

Ministère d'Etat

Rapport concernant la pose d’un paratonnerre sur la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Division des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez accordé, par décision du 30 mars dernier, une somme de 130000 francs imputable sur le crédit inscrit au chapitre 25 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1878, pour les grands travaux à exécuter au château de Saint-Germain.
Cette somme doit être spécialement employée à la continuation des ouvrages de restauration de la chapelle et de l’aile sud des bâtiments, ainsi qu’à l’exécution de divers travaux de mobilier dans les salles du musée gallo-romain.
M. Millet, architecte du château, a l’honneur de vous informer, par le rapport ci-joint, que la charpente de la flèche de la chapelle est complètement achevée et qu’il est nécessaire de surmonter cette flèche d’un paratonnerre, afin d’éviter tout accident.
La dépense que doit entraîner la construction de ce paratonnerre est évaluée à la somme de 1165 francs. Cette opération rentre donc dans la catégorie des travaux qui, d’après l’art. 39, paragraphe 1er, 1er alinéa du règlement de comptabilité du 18 décembre 1867 peuvent être exécutés de gré à gré.
En conséquence, l’architecte a l’honneur de présenter à votre approbation la soumission ci-jointe, aux termes de laquelle M. Armand François Collin, horloger-mécanicien, s’engage à exécuter les ouvrages concernant la fourniture et la pose du paratonnerre de la flèche surmontant la chapelle, moyennant les prix contenus dans sa soumission.
Cet entrepreneur s’engage en outre à ne dépasser dans aucun cas le prix total de onze cent soixante-cinq francs formant le montant du devis.
La proposition, que j’ai l’honneur de vous soumettre, étant conforme aux dispositions du règlement de comptabilité qui sert de base aux travaux des Bâtiments civils, je vous demanderai, Monsieur le Ministre, de vouloir bien l’approuver et de signer à cet effet le présent rapport et la soumission qui l’accompagne.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mon respectueux dévouement.
Pour le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Le chef de la division des Bâtiments civils
P. Poulin »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 27 août 1878, le ministre des Travaux publics, C. de Freycinet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 12 novembre 1878
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli le devis détaillé des travaux restant à exécuter pour achever la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye suivant ce que vous avez bien voulu me demander par votre dépêche en date du 23 juillet 1878.
D’après le détail estimatif, la restauration de la chapelle de saint Louis, du XIIIe siècle, nécessitera une dépense de 244143 f. 08 c. et la moitié de cette somme, seulement, est portée en ligne de compte, l’autre moitié étant supportée par l’administration des Monuments historiques.
J’ai aussi porté dans ce devis les objets mobiliers du château de Saint-Germain, car ces objets sont liés intimement, pour la plupart, à la construction, eu égard à leur destination fixe. D’ailleurs, nous ne proposons, en quelque sorte, que le gros œuvre de ce mobilier, car tous les arrangements intérieurs de ces meubles et toutes leurs garnitures en drap garance sont faits par les soins et aux frais de l’administration des Musées nationaux.
J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Eugène Millet »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les peintures de la voûte de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 9 août 1884, le directeur des Beaux-Arts à M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain
Monsieur,
Vous avez bien voulu appeler l’attention de l’administration des Beaux-Arts sur les vestiges des peintures exécutées par Simon Vouet pour la décoration des voûtes de la chapelle du château de Saint-Germain. Vous faites connaitre à ce sujet que les peintures dont il s’agit étant appelées à disparaître par suites des travaux entrepris pour la restauration de la chapelle, il conviendrait peut-être d’examiner s’il n’y aurait pas intérêt à faire enlever et transporter au Louvre les fragments les mieux conservés.
Mon administration, Monsieur, s’est préoccupée de cette affaire que vous avez bien voulu lui signaler, et monsieur le directeur des Musées nationaux, chargé d’étudier la question, me fait connaître que ces peintures, qui consistaient en de grands médaillons entourés d’arabesques sur fond d’or et représentant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, sont aujourd’hui dans un état de ruine trop complet pour être placées au Louvre.
D’autre part, la décoration ayant été exécutée presque directement sur les murs à peine recouverts d’un enduit sans épaisseur, le résultat de l’opération qui consisterait à détacher ce qui subsiste des peintures serait fort douteux.
Ces débris ont assurément un réel intérêt historique et ils sont dignes d’être conservés tout au moins à l’aide de reproductions photographiques, peut-être même pourrait-on les enlever et les reporter sur toile, mais ne sauraient être convenablement exposés dans les galeries du Louvre, déjà amplement pourvues d’œuvres plus considérables de Simon Vouet.
Agréez etc. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant un crédit accordé pour les travaux du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Paris, le 22 juillet 1890
Le directeur à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du château de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision de ce jour, prise sur ma proposition, M. le ministre vous a ouvert un crédit de quatre mille francs (4000 f.) pour la consolidation des fondations de la tour d’angle de la chapelle dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye.
Cette dépense sera imputée sur les fonds affectés en 1890 aux réfections et grosses réparations des Bâtiments civils.
Je vous prie, Monsieur, de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour l’exécution de ces travaux et de vous entendre avec M. le chef du bureau des comptes et M. le contrôleur principal des Bâtiments civils et Palais nationaux au sujet de la désignation des entrepreneurs.
Agréez etc. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
2e bureau
Paris, le 20 septembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
M. le Ministre et cher collègue,
Par lettre en date du 2 septembre courant, vous m’avez fait connaître que les deux tableaux déposés dans l’ancienne vénerie du château de Saint-Germain ne sauraient convenir ni au Louvre, ni à un autre musée national, mis que l’administration des Beaux-Arts pourrait, après les avoir remis en état, les attribuer à un musée de province.
J’ai l’honneur de vous annoncer que je consens volontiers à céder les œuvres dont il s’agit à votre département, dans les conditions ci-dessus indiquées. Je vous prie en conséquence de vouloir bien m’indiquer la personne qui sera désignée pour en prendre livraison afin que je donne à M. l’architecte du château de Saint-Germain les instructions nécessaires.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, les nouvelles assurances de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics
Y. Guyot »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, le 15 novembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu me demander à la date du 28 octobre si le musée du Louvre a pris livraison des deux tableaux que M. le ministre des Travaux publics a cédés à l’administration des Beaux-Arts et si ces œuvres d’art peuvent être expédiées, sans être l’objet de réparations, à des musées de province.
J’ai l’honneur de vous informer que les toiles dont il s’agit ont été mises en magasin au Louvre. Toutes deux sont en mauvais état et l’une d’elles est percée de trous. Un de ces trous a plus d’un centimètre carré.
La restauration de ces peintures entrainerait des frais relativement assez élevés, hors de proportion avec leur valeur, à peu près nulle sous le rapport de l’art.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Résultats 101 à 110 sur 396