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Description archivistique
Saint-Germain-en-Laye
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Description par Thomas Nugent des châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 135] S. Germains, commonly called S. Germains en Laye, is a small town of the isle of France, in the district of Mantois, situated on a high hill, at the foot of which runs the Seine, about twelve miles to the westward of Paris, and one from Versailles. It is remarkable for the royal castle or palace, which was begun by Charles V and enlarged and beautified by succeeding princes, but especially by Lewis XIV who was born here. The palace is built in the form of a castle, and [p. 136] surrounded with a dry ditch. A magnificent stone gallery runs round the middle of the whole structure, which is of an oval figure, and the roof is covered with thin flat free-stone instead of tiles. The chapel is remarkable for an excellent altar-piece, representing the Lord's Supper, by Poussin. The prospect from the castle is admirable, especially towards the river and the plains, having Paris, S. Denis, and Marli, within sight. There is a curious mall in this castle, with square pavilions built all along, for the conveniency of the players and spectators. Among the improvements made to this place by Lewis XIV he added the terrass of above three thousand paces in length, the grand parterre, and the valley-garden. There are abundance of dry grottos, which afford pleasant retreats in the summer, and several wet ones, with curious water-works, and artificial birds, which make an agreeable sound. In one of the grottos there is a virgin playing on the organs, whose eyes are so artificially moved, that she seems to be alive; in another place there is an Orpheus playing on the lute, and keeping time, while the beasts, birds, woods and rocks seem to follow him, with several representations of the like nature, all put into motion by water. The adjacent forest contains upwards of five thousand acres, and is cut through with an infinate number of large ridings, well replenished with game, which renders it a most agreeable situation for hunting. It was in this castle that the late king James resided with his court during his exile, and here he died in 1701. His body was afterwards interred in the monastery of the English Benedictins in Paris.
The town of S. Germains is well peopled, which is owing to the goodness of the air, and the privileges they enjoy. The houses are high [p. 137] and well built. There are some squares, with several hotels; among the rest, that of the duke of Noailles, which is neatly furnished, and has some handsome gardens. The town has only one parish, an hospital, and some convents, which are those of the Recollects, the Ursuline Nuns, and the bare-footed Augustinians, who live in the forest. »

Nugent, Thomas

Vente par les habitants de Conflans des terrains enclos dans le parc de Saint-Germain-en-Laye

« Par devant Louis Guillon de Fonteny, nottaire et gardenottes du Roy à Sainct Germain en Laye soubs signé, furent presens en leurs personnes maitre Jean Baptiste Jomart, prestre, chanoine de Sainct Medericq de Paris, de present en ce lieu de Sainct Germain en Laye, au nom et comme fondé de procuration de Marie Jomart, veuve de deffunct Jacques Huré, vivant officier de la Reyne demeurante à Conflans Sainct Honnorinne, Jullienne Jomart, veuve Guillaum Bourlay, François Caffin, bourgeois de Paris, Louise Jomart, sa femme, Anthoine de Boisadan, Jeanne Jomart, sa femme, Martine Jomart, Geneviefve et Honorine Jomart, filles majeures, se faisant et portant fort d’Henry Dupont, Charlotte Jomart, sa femme, et de Marie Anne Jomart, heritiers de deffunts Michel Jomart, prevost de Nouville, et de Charlotte Surhomme, sa femme, leurs père et mere, laditte procuration passée par devant Laurent et Guillois, nottaires au Chastellet de Paris, le dix neufiesme febvrier MVIc soixante dix neuf, l’original de laquelle est demeuré vers ledit Laurent, maitre Nicolas Jolivet, prevost d’Origny, demeurant aud. Conflans, et maitre Pierre Ribault, syndicq des manants et habitans de la parroisse dudit Conflans Saincte Honorine, y demeurant, tant en son nom que comme fondé de procuration de messire François de Bongueret, chanoine de l’esglise cathedralle de Nostre Dame de Paris, prieur et seigneur du prieuré dudit Conflans Saincte Honnorine et en partye dudit lieu, maitre Nicolas Pinard et Denis Berthelot, gendres de Pierre Henry, maitre Nicolas Voigny le jeune, marchand demeurant audit lieu de Conflans, Claude de Marine, bourgeois de Paris, Pierre Charles, vigneron demeurant audit Conflans, Clude Dieufils, vigneron demeurant audit lieu, la veuve Martin De La Croix, maitre Robert Eslie, recepveur du prieuré dud. Conflans, damoiselle Anthoinette Boucher, veuve du sieur Bernard, bourgeois de Paris, Jean Leguay, Louis Jollivet fils Pierre, Nicolle Delacroix, veuve Anthoine Ribault, Laurence Renard, veuve Clement Ribault, tous demeurans audit Conflans, Jean Dupuis et Roch Hache et autres habitans desnommez par lad. procuration, ladicte procuration passée par devant Nicolas Pinard, greffier et tabellion du bailliage et baronnye dudit Conflans Saincte Honnorine et prevosté dudit lieu en datte du treiziesme jour d’avril mil six cens quatre vingts un, l’original de laquelle est demeurée annexée à ces presentes pour y avoir recours apres qu’il a esté paraphé par lesdites partyes et nottaire soubsigné, et encore ledit sieur Jollouet comme se faisant et portant fort de Nicolas, Michel et Jacques De La Croix, freres de Robert De La Croix, et la veuve Pierre Rocher et Gilles Venilger et Jean Crosnier et Jacques Faucheron, Jean Biller, Guillaume La Rue, Anthoine Delacroix, Pierre Bouin, la veuve Pierre Abelin et la veuve Marin Godet, Guillaume De La Croix, Pierre Jollouet fils Pierre, lesquels esdits noms volontairement ont reconneu et confessé avoir par ces presentes vendu, ceddé, quitté, transporté et dellaissé, des maintenant et à toujours, ont promis, promettent et s’obligent chacun à leur esgard garentir de tous troubles, dons, douaires, debtes, hypotecques, evictions et autres anpeschemens generallement quelconques, au Roy nostre sire, ce acceptant pour Sa Majesté par monseigneur Colbert, ministre et secretaire d’Estat, toutes les terres, portion de maison, lieux, vignes et autres heritages à eux appartenans qui ont esté necessaires au sujet des murs, escarpements et pallissades que Sa Majesté a fait faire pour clore la forest dudit Sainct Germain contenus par le proces verbal de mesurage qui en a esté fait depuis le vingt neuf avril jusqu’au mois de decembre de l’année derniere mil six cens quatre vingt, pour desdits heritages en jouir, faire et disposer par Sa Majesté comme de chose à Elle appartenant. Cette presente vente faite moyennant la somme à laquelle se trouvera monter l’estimation faite desdits heritages par ledit proces verbal susdatté, dont lecture a esté faite ausdits vendeurs par le nottaire soubs signé, presens les tesmoings cy apres nommez, qu’ils ont dit bien entendre, qui leur sera payée par les sieurs tresoriers des Bastimens de Sa Majesté suivant l’ordre qu’ils en recepvront. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé audit Sainct Germain, presens Edme Renault, tesmoings, l’an mil six cens quatre vingts un, le vingt cinq jour d’avril à midy, et ont signé, à la reserve du sieur Ribault qui a declaré ne savoir escrire ne signer de ce interpellé.
Jollivet
Guillon de Fonteny
Et le 23e jour de juillet mil six cens quatre vingtz un, mondict seigneur Colbert a accepté le contract cy dessus et des autres partz escrit et a signé.
Colbert »

Lettre appuyant la demande d’autorisation d’établir un hippodrome sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Bureau des Travaux publics
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain-en-Laye, le 3 mars 1851
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
M. Clavières et compagnie ont le projet d’établir à Saint-Germain-en-Laye un hippodrome dans le genre de celui qu’ils exploitent à Paris.
Le parterre de Saint-Germain présentant un emplacement convenable pour un établissement de ce genre, je viens, au nom des habitants de la ville, vous prier, Monsieur le Ministre, d’accorder l’autorisation nécessaire pour que cet hippodrome soit établi sur la partie du parterre qu’il vous plaira de faire désigner.
Par suite des circonstances qui se sont succédées depuis quelques années, la commune de Saint-Germain se trouve dans une position bien regrettable et il est à croire que cette position se trouverait sensiblement améliorée par un genre de spectacle qui attirerait dans la localité la population des villes et communes environnantes.
Nous osons espérer, Monsieur le Ministre, que ce puissant motif militera en faveur de la demande que j’ai l’honneur de vous adresser comme interprète des vœux du conseil municipal et de la généralité des habitants, et que vous daignerez les prendre en grande considération.
J’ai l’honneur d’être avec la plus haute considération, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant l’avancée des plantations au Vésinet et des travaux à Saint-Germain-en-Laye

« De Saint Germain, le samedy 14e novembre 1665 à midy
Je continuois la visitte du plant dans la garenne de Vezinet mercredy dernier lorsque Monseigneur est venu à Saint Germain.
Je croy que mon père aura escrit un memoire à mond. seigneur de l’estat où il trouva jeudy dernier led. plant.
Il se trouve 6373 arbres mortz dans touttes les routes de lad. garenne, dont il y en a 3288 dont les troux sont preparez pour en replanter d’autres, lesd. troux partye de 4 p. et partye de 3 p. ½ seulement de diametre. [dans la marge : Le marché porte qu’ils seront fait de 5 p. de diametre.]
Pour ce qui est de la qualité dud. plant, il s’en trouve beaucoup et prez des deux tiers qui n’ont que 3 poulces ½ et quatre poulces de gros, qui ont neantmoins assez proffité et particulierement dans la route qui conduit à Chatou. J’en ay veu quelqu’uns qui n’ont que trois poulces de gros dans le melieu de la tige. Tous led. plant n’a que 6 p. ½ et 7 p. de tige et n’a receu jusques à present aucun labour depuis qu’il a esté fait. [dans la marge : Le marché porte qu’ils seront de 5, 6, 7, 8 et 9 poulces de gros et de 8 à 10 p. de haut, et qu’on leur donnera 3 labours par an.]
Le plant des trois routes qui partent de la demy une et finissent à l’ormeraye vers l’isle La Loge est presque tout mort.
Presque tous les tillotz en general ont repris mais n’ont poussé que des petits jetz dont il y en a plusieurs qui se seichent par le bout desd. jetz.
Le sieur Batiste Delalande m’a dict qu’il attendoit de jour à autre de fort beau plant d’eschantillon que son fils faict venir pour restablyr lesd. routes.
Je le presse de faire preparer tous les troux. Il a huict hommes qui y travaillent.
Je croy que moin père aura donné advis à mondit seigneur que l’on a laissé plusieurs troux dans lesd. routes provenans de l’arrachement des troncz d’arbres. Je me suis informé dud. sieur Lalande, à qui il se faut addresser. Il ne m’en a peu rien dire.
Prez des deux tiers du petit plant est mort et la plus part de ce qui est rechappé est fort chetif et n’a receu aucun labour, aussy bien que le grand plant.
J’ay faict voir aux entrepreneurs du plant des routes, leur marché, et leur ay faict entendre que l’intention de mondit seigneur estoit qu’il fust suivy de poinct en poinct, à quoy je tiendray la main.
La gargouille et les deux amortissements sur les terrasses du vieil chasteau sont restablys. On avoit differé à poser lesd. amortissements à cause du grand qui a continué.
On advance fort le restablissement des couvertures.
Monsieur Francines faict achever de paver les costez au retours du grand peron et a faict couvrir touttes ses ouvrages de fougere et de recouppes.
L’on a garny l’un des cabinetz du boulingrin de trois ceintres de fer pour soustenir le berceau, ainsy que mond. seigneur l’a ordonné. Les trois autres seront fait dans la semaine prochaine.
L. Petit »

Procès-verbal d’une séance du conseil général des Bâtiments civils concernant les travaux dans l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Seine-et-Oise (Saint-Germain)
M. Questel, rapporteur, donne lecture de son rapport sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, relatif à l’aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain.
Après examen des plans et discussion, les observations présentées par le rapporteur sont adoptées. En outre, le conseil demande que la cage du grand escalier desservant l’appartement du conservateur monte de fond et d’une façon uniforme, contrairement aux indications du plan.
En conséquence, après en avoir délibéré, le conseil décide que le projet en question doit être renvoyé à son auteur pour qu’il le modifie conformément aux observations contenues au rapport de M. Questel et de celle faite par le conseil au sujet de la disposition de la cage de l’escalier desservant l’appartement du conservateur, et formule l’avis suivant :
Avis
Seine-et-Oise (Saint-Germain)
Aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie du château des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain
Le conseil,
Invité par M. le ministre des Travaux publics à donner son avis sur le projet dressé par M. Lafollye, architecte, pour l’aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie du château des ateliers, des magasins et du logement du conservateur du musée de Saint-Germain,
Après avoir entendu M. Questel, inspecteur général, en son rapport,
Vu les plans, devis et toutes les pièces qui les accompagnent,
Considérant que dans leur ensemble les dispositions générales de ce projet demandent à être modifiées dans le sens des observations contenues au rapport de M. Questel, en outre le conseil propose que l’attention de l’architecte soit appelée sur la disposition de la cage du grand escalier desservant l’appartement du conservateur du musée, qui paraît compliquée,
En conséquence, après en avoir délibéré,
Est d’avis que ce projet doit être retourné à son auteur pour qu’il le modifie dans le sens des observations présentées par le conseil et par le rapporteur.
Le directeur des Bâtiments civils et palais nationaux, présidant le conseil
Le secrétaire »

Ministère des Travaux publics

Rapport sur les travaux dans l’ancienne vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Conseil général des Bâtiments civils
Séance du 8 février 1881
Rapport fait au conseil par M. Questel
Messieurs,
M. le ministre des Travaux publics soumet à l’examen du conseil général des Bâtiments civils un projet dressé par M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, pour l’aménagement dans les bâtiments de l’ancienne vénerie du logement du conservateur du musée gallo-romain ainsi que des ateliers et magasins dépendant du musée.
Ce projet se compose de sept feuilles de dessins contenant les plans de l’état actuel des bâtiments à utiliser, plus des plans, des coupes et des élévations de ces mêmes bâtiments transformés, le tout à l’échelle de 0 m. 01 pour mètre ;
Les dessins sont accompagnés d’un rapport de l’architecte et d’un devis comprenant non seulement le logement du conservateur, les ateliers et les magasins, mais encore certains arrangements à faire pour installer dans le vieux bâtiment le jardinier en chef et un surveillant militaire. Ce devis s’élève à la somme de 106040 f. 90 sur laquelle le logement du conservateur entrerait pour environ 54600 f.
On voit sur la feuille n° 1 du projet que l’entrée des ateliers est placée à droite, sous le passage de porte cochère, et que les dits ateliers disposés pour des travaux de diverses natures occupent le rez-de-chaussée des bâtiments situés à droite et au fond de la cour. Ce dernier bâtiment serait surélevé et l’étage ajouté contiendrait des magasins d’outils et de modèles.
Le bâtiment en aile à droite, terminé aujourd’hui par un comble mi-partie brisé, mi partie à longs-pans droits, doit également être surélevé, sur toute sa longueur, d’un étage carré dans lequel on installerait le logement du conservateur. Un escalier placé à peu près au milieu de ce bâtiment rendrait la distribution de l’appartement aussi commode que le permet l’emplacement dont on dispose.
Dans le bâtiment de face, où l’on ne doit faire que des appropriations et des nettoyages, le projet porte qu’un surveillant militaire serait logé à l’entresol à côté du bureau de l’agence et le jardinier en chef au premier étage.
Telles sont les dispositions générales de ce projet qui, dans leur ensemble, paraissent donner satisfaction aux besoins des services mais qui, dans leurs détails, nous semblent donner prise à certaines critiques. Ainsi, en examinant la feuille n° 1, on est frappé de l’importance donnée aux ateliers, dans lesquels il n’est employé que quelques ouvriers, et il faut remarquer que cette importance est encore accrue par la surélévation projetée du bâtiment situé au fond de la cour. Selon le projet, les ateliers occuperaient, y compris la dite surélévation, une surface d’environ 500 mètres, tandis que les ateliers qui fonctionnent aujourd’hui au château ont à peine 200 mètres superficiels. Nous pensons en conséquence qu’il y aurait lieu de modifier cette partie du projet et de ramener les ateliers à des dimensions plus raisonnables. On devrait d’abord renoncer à la surélévation du bâtiment du fond, en considérant surtout que l’immense comble qui le recouvre est bien suffisant comme magasin d’outils et de modèles. Au moyen de quelques lucarnes, ce comble pourrait être suffisamment éclairé et aéré.
Nous croyons devoir signaler aussi la position donnée aux lieux d’aisance des ouvriers. Ces lieux, placés dans un angle rentrant, au fond d’un bâtiment et sans possibilité de prendre de l’air sur la propriété voisine, infecteraient une portion des ateliers et répandraient certainement de mauvaises odeurs jusque dans l’appartement du conservateur. Nous pensons que ces cabinets devraient être reportés à l’autre extrémité du bâtiment, en les disposant de manière qu’ils fussent éclairés et ventilés directement sur la cour. La fosse qu’on devait construire dans l’angle rentrait serait établie sous les latrines des ouvriers et pour les cabinets projetés dans l’appartement du conservateur, on établirait des tinettes mobiles qui ne répandraient pas de mauvaises odeurs.
Nous avons fait part de ces diverses observations à M. l’architecte, qui les accepte et, pour le cas où elles seraient approuvées par le conseil, il se propose de retoucher à son projet. Relativement à la grande importance donnée aux ateliers, il affirme s’être conformé au programme que lui a remis, à ce sujet, monsieur le conservateur du musée, mais partageant la pensée que les ateliers pourraient être réduits sans inconvénients, il demande qu’après des nouveaux cabinets d’aisance, on prenne encore une travée pour y établir le magasin du service des bâtiments afin de pouvoir conserver les fers, plombs, boiseries etc. provenant des démolitions jusqu’à nouvel emploi. Il propose également de reporter dans une petite construction faisant suite aux ateliers le bureau de l’agence dans lequel, à certains jours, lui ou l’inspecteur reçoivent les entrepreneurs. Il suffirait de percer une porte dans le mur de clôture pour que l’entrée de ce bureau pût avoir lieu par la cour des ateliers. Aujourd’hui, le bureau de l’agence occupe deux petites pièces à l’entresol. Son déplacement permettrait d’agrandir le logement du surveillant, qui est un peu exigu, et qui n’a que 1 m. 80 de hauteur sans plafond.
Nous avons l’honneur de proposer au conseil d’émettre l’avis que M. Lafollye doit être invité à retoucher à son projet dans le sens des observations qui viennent d’être présentées et qui, en raison de la suppression de la surélévation du bâtiment situé au fond de la cour, doivent atténuer la dépense. Il est bien entendu que le devis devra aussi être remanié.
L’appartement du conservateur ne nous a pas paru donner lieu à des observations.
M. Lafollye a produit, ainsi qu’il y avait été invité, un devis de la dépense qu’eût occasionné l’installation du conservateur dans le château même. Ce devis, compris imprévus et frais de direction, s’élève à 60742,91. L’architecte explique dans le mémoire joint à son projet que l’élévation de la dépense s’explique pour la nécessité où il se trouve de traiter, pour cet appartement, la menuiserie, la serrurerie et la décoration des principales pièces dans des conditions d’harmonie avec les autres salles du château, les pièces de ce logement pouvant à un moment donné être réunies au musée. Il paraît difficile d’admettre que le logement tel qu’il avait été prévu primitivement et conçu dans les proportions d’une habitation bourgeoise ait pu un jour changer de destination, aussi nous pensons que, lorsque le projet reparaîtra sous les yeux du conseil, M. le contrôleur devra aussi donner son avis sur le devis en question. Le conseil n’a pas oublié que c’est par suite de circonstances indépendantes de sa volonté qe les projets officiellement approuvés ont été mis récemment à néant.
Ch. Questel »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux à réaliser dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 12 mars 1881
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Dans le rapport que j’ai eu l’honneur de vous adresser le 2 février dernier, j’ai exposé à Monsieur le Ministre qu’il y avait lieu de remettre à MM. les ingénieurs les parties des parterres comprises dans l’arrêté de cession signé par M. le préfet de Seine-et6oise le 18 août 1880 pour l’exécution, aux frais de l’Etat, du chemin de fer de raccordement des deux gares de Saint-Germain prescrit par une loi rendue le 21 février 1881.
Aujourd’hui, MM. les ingénieurs demandent à créer un chantier en dehors de la partie des parterres comprise dans l’emprise pour faciliter l’exécution des travaux.
L’exécution du tunel, qui doit traverser les parterres de l’avenue des Loges à la tête du tunel de la gare, nécessite une tranchée descendant jusqu’au niveau du sol de la gare et ayant une largeur suffisante pour permettre l’établissement des murs de soutènement qui doivent contrebutter les terres et recevoir le pont métallique fermant le tunel.
Les dépôts que les ingénieurs demendent à établir auront pour effet d’éviter à l’Etat une dépense considérable, en permettant de rejeter de chaque côté de la tranchée les terres destinées à remblayer les tranchées des talus et à couvrir le pont métallique, pour refaire le sol des parterres ; autrement il faudrait transporter ces terres à une très grande distance pour les ramener ensuite.
Cette demande ayant par suite un caractère d’intérêt général (les travaux se faisant au compte de l’Etat), je me suis concerté avec MM. les ingénieurs pour établir la limite du chantier, lorsque M. le préfet de Seine-et-Oise m’a fait communiquer le dossier de cette affaire par l’entremise du directeur des Domaines en février dernier.
Dans le tracé ci-joint, rectifié d’accord avec les ingénieurs des Travaux, le pont de service a été reporté dans l’axe de l’avenue Louis XIV et nous avons évité le recours du premier tracé pour rendre plus facile la surveillance des abords du chantier.
MM. les ingénieurs s’engagent à remettre les lieux cédés en bon état après l’achèvement des travaux.
Pour compléter les effets de cette déclaration, je demanderais :
1° que toutes les précautions soient prises pour éviter l’abattage des arbres qui sont le plus près de la tranchée à gauche et que toutefois, si pour la sécurité des ouvriers il était jugé utile de les abattre, qu’ils seront remplacés par les soins du service des jardins et aux frais des Travaux.
2° qu’à l’achèvement des travaux, le caillou et le sable nécessaire pour remettre en état le sol des parterres soient répandus suivant les instructions de l’architecte et à sa demande.
3° l’architecte croit nécessaire en outre que le chemin qui continue le pont de service en avant et en arrière soit fait en cailloux, qu’il soit bombé et que des ruisseaux soient ménagés de chaque côté pour faciliter l’écoulement des eaux, afin que les piétons puissent passer par tous les temps à pied sec de la grille de Pontoise sur les parterres, autrement si l’eau qui tombe sur le chemin n’avait pas d’écoulement, il se créerait des cloaques qui rendraient ce chemin impraticable.
4° Il est également de toute nécessité que l’entrepreneur fasse établir dans son chantier des cabinets pour les ouvriers et qu’il leur soit formellement défendu d’aller dans les bosquets des petits jardins ; à cet effet ; les portes du chantier donnant sur les parterres doivent être gardées au compte des Travaux.
Sous ces réserves, l’architecte des parterres croit devoir émettre l’avis qu’il y a lieu de prendre en considération la demande de MM. les ingénieurs attendu qu’elle se rattache à une question d’intérêt général.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère des Travaux publics

Acte de baptême de Françoise Skelton dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy trentieme may mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisée dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par M. l’abbé Ronchy le jeune, aumonier de la reine d’Angleterre, Françoise, née le vingt eux de ce mois, fille de messire Beville Skelton, controlleur general de la maison du roy d’Angleterre, et de madame Marie O’Brien, son espouze, le parrain tres haut et tres puissant prince Jacques, prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, la marainne madame Barbe de Leanard, princesse de Sussex, le tout en presence et du consentement de mssire François Converset, prestre, docteur de Sorbinne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, qui a apporté les saintes huilles de la paroisse, revestu de surplis et d’estolle, et ont signez.
P. Ronchi, J.P.
L. Converset, Barbara Lennard
B. Skelton »

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 18 mars 1881
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par votre dépêche du 13 février dernier, vous avez bien voulu m’informer que les bâtiments du château de Saint-Germain avaient été compris pour une somme de 100000 francs dans les crédits affectés en 1881 aux grosses réparations des Bâtiments civils et que cette somme serait particulièrement employée à la restauration du bâtiment sud, à la chapelle et au logement du directeur du musée, et vous m’avez demandé en même temps de vous adresser la répartition de ce crédit de 100000 francs par nature d’ouvrages. Cette répartition est établie comme suit :
Travaux
Maçonnerie : 68190 f. 48
Charpente : 7000 f. 00
Couverture (provisoire) : 1000 f. 00
Menuiserie : 4000 f. 00
Serrurerie : 4000 f. 00
Peinture et vitrerie : 3000 f. 00
Sculpture : 3000 f. 00
Total travaux : 90190 f. 48
Honoraires
Les honoraires de l’architecte, 4 % : 3607 f. 62
Honoraires du vérificateur, 1 % : 901 f. 90
Total honoraires : 4509 f. 52
Traitements et indemnités
Traitement de l’inspecteur : 3000 f. 00
Traitement du concierge : 1000 f. 00
Traitement du gardien : 1000 f. 00
Indemnités du vérificateur pour frais de voyage : 300 f. 00
Total traitements et indemnités : 5300 f. 00
Total pareil : 100000 f. 00
Je joins à cette répartition un tableau contenant le nom des entrepreneurs, leurs rabais et les sommes qui correspondent aux natures d’ouvrages à exécuter, tableau dressé conformément aux instructions contenues dans la même dépêche.
J’exposerai maintenant à Monsieur le Ministre qu’il serait d’extrême urgence de couvrir pour la fin de l’année, et d’une façon définitive, la partie du bâtiment sud attenant à la chapelle, de fermer et de vitrer du côté du mauvais temps toutes les fenêtres du pavillon sud-est (voir le plan annexé). Depuis cinq ans, les constructions du bâtiment sud (teinte verte) sont exposées aux intempéries. Les pluies et les neiges qui sont tombées en si grande quantité cet hiver et l’hiver précédent ont pénétré d’humidité les voûtes des caves et le pied des murs, et il est nécessaire de faire cesser le plus tôt possible un état de choses aussi préjudiciable au monument.
D’un autre côté, pour conserver en bon état les planchers qui ont été établis l’année dernière dans le pavillon sud-est, il faut fermer et vitrer les fenêtres de ce pavillon, autrement les solives, restant exposées aux effets de la pluie, des ventes et des variations de température, se déverseraient, se fendraient et il faudrait les remplacer.
Pour exécuter les travaux urgents cette année, il faudrait un crédit de 125000 francs, qui se répartirait comme suit :
Travaux
Maçonnerie : 73000 f. 00
Charpente : 8000 f. 00
Couverture (définitive) : 11000 f. 00
Menuiserie : 7000 f. 00
Serrurerie : 6000 f. 00
Peinture et vitrerie : 5000 f. 00
Sculpture : 4000 f. 00
Total travaux : 114000 f. 00
Honoraires architecte et vérificateur : 5700 f. 00
Traitements et indemnités : 5300 f. 00
Total pareil : 125000 f. 00
Après cet exposé, je prie Monsieur le Ministre, si les circonstances le lui permettaient, de me donner dans le courant de l’année, sur la réserve, une augmentation de 10 à 15000 francs. Avec cette somme, je ferai mon possible pour faire la couverture définitive de cette partie du bâtiment et j’économiserai ainsi une couverture provisoire qu’il faudra établir à la fin de l’année pour protéger les constructions contre la pluie et contre la neige.
Des adjudications ont été faites comme le rappelle Monsieur le Ministre pour la menuiserie, la serrurerie, la charpente, la peinture et la vitrerie. Il resterait à mettre en adjudication les travaux de maçonnerie et de couverture.
Les travaux de maçonnerie à faire comprennent :
1° l’achèvement des murs et des façades sur la rue et sur la cour au 2ème étage, commencées en 1880,
2° l’achèvement des voûtes du même bâtiment (1880),
3° la reprise en raccordement des contreforts du même bâtiment sur la cour.
Le compte de ces travaux ne pouvant être arrêté avant l’achèvement de ce corps de bâtiment, je propose de continuer la soumission des travaux de maçonnerie à M. Morin aux conditions stipulées en 1880, le rabais de 7 % consenti par cet entrepreneur étant avantageux pour l’administration en raison de l’augmentation de prix des matériaux et de la main-d’œuvre qui s’est produite depuis trois ans.
Il resterait seulement à mettre les travaux de couverture et de plomberie en adjudication. Les travaux de couverture et de plomberie à exécuter pour couvrir complètement le bâtiment sud (2 annuités) pourront s’élever à plus de 20000 f. et on pourrait y ajouter l’installation des deux réservoirs, montant à plus de 12000 f., qui restent à construire, en deux annuités, dans le pavillon de la chapelle et vers l’angle nord-ouest pour compléter le système de secours contre l’incendie que j’ai proposé à Monsieur le Ministre l’année dernière.
La nécessité de terminer tout d’abord le bâtiment sud et de le clore sur la rue Thiers et sur la cour du château nous forcera à remettre en 1883 les travaux relatifs au logement du conservateur, attendu que si on peut arriver à couvrir cette année la première partie du côté de la chapelle, il restera en 1882 à restaurer le bâtiment sur la cour du château et à remplacer par une couverture définitive la vieille couverture en tuiles qui protège en ce moment les constructions à restaurer, à fermer et à vitrer les fenêtres du bâtiment. Sans compter l’installation des planchers.
En attendant de nouvelles instructions, j’ai l’honneur d’être avec un respect, de Monsieur le Ministre le très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère des Travaux publics

Acte de baptême de Françoise MacDonell dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy douxieme juin mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé de Ronchi le jeunne, aumosnier de la royne d’Angleterre, Françoise, née du mesme jour, fille du sieur Rodolphe MagDanelle, gantilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et de dame Anne La Roche, on epouse, le parrain tres haut et tres puissant prince Jacques, prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Este, princesse de Modenne, la marainne madame Sophie Bonelay, dame d’honneur de la reyne, le tout en presence de moy François Converset, prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, qui a apporté les saintes huilles de la paroisse, revestu de surplis et d’estolle, lesquels ont signé avec le pere present.
James Prince
P. Ronchi
J., Balkeley
R.m.D., L’abbé Converset »

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