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Château-Vieux (chapelle) Construction et travaux
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Lettre de Salomon Reinach concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), le 16 février 1897
Monsieur le Ministre,
Permettez-moi d’attirer toute votre attention – celle du savant plus encore que celle de l’homme d’Etat – sur un grave danger qui menace l’avenir du musée de Saint-Germain.
La commission des Monuments historiques, cédant à des idées d’ordre esthétique, et sans la moindre considération sur le contenu présent et futur du musée, est à la veille de faire mettre à exécution une décision funeste pour nos collections.
Il s’agit de l’achèvement du château du côté de la chapelle de saint Louis.
Feu Millet avait conçu un plan qui, bien que sacrifiant une bonne partie de la surface couverte disponible, avait le mérite de laisser intacte la salle de Mars et de ménager, derrière elle, certains locaux qui pourraient être employés utilement.
La commission substitue à ce plan celui d’Androuet du Cerceau, qui mutile abominablement la salle de Mars et place derrière une pièce pentagonale impossible à utiliser.
M. Daumet présente, de son côté, un projet digne du grand artiste qu’il est, qui dégage la rose de la chapelle comme au temps de saint Louis, mais qui mutile la salle de Mar, construite par François Ier, et diminue de plusieurs centaines de mètres carrés la surface disponible pour nos collections.
Voici trois croquis sommaires pour vous éclairer.
1° Plan de Millet
[dessin]
2° Plan de Du Cerceau (commission des Monuments historiques)
[dessin]
La partie ombrée est la surface perdue par comparaison avec le projet de Millet. La salle placée derrière la salle de Mars serait perdue aussi, ne pouvant servir que de magasin, et encore !
3° Projet de M. Daumet
[dessin]
La partie ombrée est la surface perdue par comparaison avec le projet de Millet. Sur trois étages. Vous voyez ce que cette surface sacrifiée peut représenter de vitrines et de collections !
En principe, les architectes s’occupent de l’aspect des bâtiments. Trouver de la place pour des collections futures n’est pas leur affaire. Mais les conservateurs de musées, qui savent combien le Louvre est à l’étroit, qui connaissent le nombre de belles collections privées dont l’Etat est appelé, un jour ou l’autre, à hériter, ont le devoir de pousser un cri d’alarme, de remuer ciel et terre quand on vient diminuer arbitrairement et à tout jamais la surface couverte réservée aux collections.
Je pense que le plan de Millet lui-même est mauvais, parce que la partie ABCD (fig. 1) est trop restreinte. Sur la fig. 1, la partie teintée en bleu marque la surface couverte ajoutée par Mansart que le plan de Millet sacrifie. Je veux bien qu’on en sacrifie une partie pour que l’esthétique soit contente, mais il faut que le sacrifice soit aussi restreint que possible. On peut chercher quelque-chose suivant la donnée que voici :
[dessin]
Je sais bien que ce pavillon A n’existe ni dans le plan de Louis XIV, ni dans celui de François Ier, mais le terrain existe, il est propriété de l’Etat, et l’on demandera compte, vers 1950, à ceux qui, pouvant l’utiliser pour le musée des Antiquités nationales, l’ont sacrifié à des préoccupations d’esthétique, ces mêmes préoccupations qui ont donné naissance à la plus grande folie de l’architecture contemporaine, le charmant et inutilisable musée Galliera.
Je vous en prie, Monsieur le Ministre, voyez comment on peut donner suite à cette lettre. Les commissions ne sont point souveraines, mais consultatives. Il n’y a pas que les architectes, il y a les archéologues. Songez que le mal, une fois fait, sera irréparable !
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments respectueux et dévoués.
Salomon Reinach
Conservateur adjoint »

Procès-verbal d’une séance de la commission des Monuments historiques concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. l’inspecteur général architecte Daumet soumet deux propositions relatives :
1° au non-achèvement de la flèche de la chapelle
2° à la translation du cadran situé au sommet du donjon de Charles V dans l'encadrement préparé au 17e siècle au 1er étage au-dessus de la porte d'entrée.
La commission approuve ces propositions et, sur la demande de Pascal, elle émet le vœu que la municipalité fasse disparaître le petit chalet situé devant le château. »

Rapport sur les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Commission des Monuments historiques
Rapport à la commission par M. Selmersheim, inspecteur général, sur l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Séance du 10 mai 1907
Monsieur l’architecte Daumet soumet à l’approbation un devis estimatif s’élevant à 57140 f. 47 destiné à terminer la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye commencée en 1862.
Cette estimation comprend les travaux suivants :
Pour la maçonnerie, quelques reprises aux soubassements et aux fenêtres du rez-de-chaussée de la façade ouest ; l’établissement d’une clôture en pierre à l’entrée de la galerie à droite du passage à voitures ; le démontage et la repose en nouvel emplacement du cadran extérieur de l’horloge ;
Pour la charpente, la démolition de la flèche de la chapelle ;
Pour la couverture, les raccords du comble après l’enlèvement de la flèche ;
Pour l’horlogerie, le changement de l’emplacement de l’horloge ;
Enfin divers travaux de menuiserie et de serrurerie.
La commission, dans sa séance du 25 janvier dernier, ayant décidé la plupart de ces travaux, nous proposons l’approbation du devis en question, par lequel on terminera la restauration du château de Saint-Germain et dont les fonds pourront être à la charge du service des Monuments.
Paris, 8 mai 1907
Selmersheim »

Lettre concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 7 août 1907
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Monuments historiques
J’ai l’honneur de vous adresser sous ce plu les soumissions en double expédition à faire signer, compris imprévus, à :
MM. Prévost et Chatignoux, entrepreneurs de maçonnerie : 14503 f. 68
Laubeuf, entrepreneurs de charpente : 5324,00
Monduit, entrepreneur de plomberie : 10890,00
Hoffmann, entrepreneur de menuiserie : 8479,35
Moutier, entrepreneur de serrurerie : 8706,44
Beauvais, horloger : 4400,00
Pour l’exécution des travaux prévus au devis de 55140,47 approuvé le 24 mai 1907, ces travaux devant s’exécuter en 1907 jusqu’à concurrence d’une somme de vingt-cinq mille francs, et le reste sur les exercices suivants.
Les domiciles des entrepreneurs sont les suivants :
Prévost et Chatignoux à l’Isle-Adam (Seine-et-Oise)
Monduit, rue Poncelet 31 à Paris
Laubeuf, Hoffmann, Moutier et Beauvais à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet
P.S. Me référant à l’article 18 du décret du 18 novembre 1882 qui autorise votre administration à traiter de gré à gré avec les entrepreneurs pour l’exécution des travaux d’ordre spécial comme celui dont il s’agir, je propose de confier les travaux d’horlogerie à M. Beauvais, depuis fort longtemps horloger du château de Saint-Germain. »

Lettre concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Monuments historiques
Minute de lettre du 24 mai 1907
Le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts à M. Daumet, architecte
En réponse à votre lettre du 11 novembre dernier, j’ai l’honneur de vous informer qu’une somme de 11000 f. sera réservée en 1908 sur les crédits des Monuments historiques pour les travaux à exécuter à la chapelle du château de Saint-Germain.
Je vous serai très obligé de me faire parvenir une deuxième expédition de votre devis approuvé le 24 mai 1907 et qui s’élève à 55140 f. 47. »

Mention de travaux en cours dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. l’abbé Codant, ancien aumônier du pénitencier, vient d’être nommé chapelain du château de Saint-Germain, rentré dans les attributions de la Couronne. On s’occupe déjà de la restauration de la chapelle, dont on a retrouvé l’ancien sol à une certaine profondeur. Les bâtiments qui avaient été élevés au-dessus de la chapelle vont faire place à une toiture rappelant l’ancien style et enrichie d’ornements et de dorures dans le genre de celles de la Sainte-Chapelle de Paris. »

Lettre concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Palais-Royal, le 11 février 1874
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
La commission des Monuments historiques, dont l’attention a été récemment appelée sur les importants travaux que votre département fait exécuter au château de Saint-Germain, a exprimé le désir que mon administration contribuât pour une part à hâter l’achèvement de cette belle entreprise en concourant à la restauration de la chapelle, qui figure dans le devis général pour une somme de 236548 f.
En ce qui me concerne, je suis disposé, Monsieur le Ministre et cher collègue, à déférer à ce désir, et j’ai l’honneur de vous proposer en conséquence de mettre à la charge du crédit des Monuments historiques la moitié de la dépense que nécessitera la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain. Si vous agréez cette proposition, la part contribution de mon département s’élèverait à 118274 f. et serait divisée en 4 annuités à partir de 1874.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
de Fourtou »

Ministère des Travaux publics

Mention de découvertes dans la chapelle du château et de plantations sur le Grand Parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain, septembre 1872
La chapelle, époque de saint Louis
Tous les visiteurs du musée ont remarqué, à main droite en entrant dans la cour, les restes de la curieuse chapelle de saint Louis, et nous ne pouvons résister au désir de donner quelques renseignements sur cette remarquable construction. Le roi Louis XIV voulut, bien jeune encore, doter Saint-Germain d’une Sainte-Chapelle, et il confiait sa construction à l’un des plus habiles « maîtres des œuvres » de son temps. A en juger par tous les détails architectoniques, cette chapelle aurait été érigée de 1230 à 1240, et c’est ainsi qu’elle est classée par M. Viollet-le-Duc, dans son excellent Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle. Le savant architecte a décrit notre Sainte-Chapelle avec soin et il termine l’article qu’il lui a consacré de la façon suivante :
« A la chapelle de Saint-Germain, aucun détail superflu, c’est sa construction seule qui fait toute sa décoration ; et, sans vouloir faire tort à Pierre de Montereau, on peut dire que si l’architecte – Champenois probablement – de la chapelle de Saint-Germain avait eu à sa disposition les trésors employés à la construction de celle de Paris, il eut fait un monument supérieur comme composition à celui que nous admirons dans la Cité. Il a su – chose rare – conformer son architecture à l’échelle de son monument, et, disposant de ressources modiques, lui donner toute l’ampleur d’un grand édifice. A la Sainte-Chapelle de Paris, on trouve des tâtonnements, des recherches qui occupent plutôt l’esprit qu’elles ne charment : à Saint-Germain, tout est clair, se comprend du premier coup d’œil. Le maître de cette œuvre était sûr de son art ; c’était en même temps un homme de goût et un savant de premier ordre. L’intérieur de ce monument était peint et les fenêtres garnies probablement de vitraux ; inutile de dire que leur effet devait être prodigieux à cause des larges surfaces qu’ils occupaient. Tous les détails de ce charmant édifice étaient traités avec grand soin ; la sculpture en est belle et entièrement de l’école champenoise ainsi que les profils. »
M. Viollet-le-Duc écrivait en 1856, et depuis cette époque M. Eugène Millet, l’architecte chargé de la restauration du château, a retrouvé dans les démolitions nombre de fragments taillés et sculptés pouvant donner la plus juste idée de toutes les dispositions de notre Sainte-Chapelle.
Nous avons pu voir dans les magasins de l’agence des gargouilles, des fragments considérables de la balustrade pourtournant le comble, des bases et des chapiteaux de l’ossature intérieure, des débris de l’ossature elle-même, et rien ne sera si facile que de rendre, avec toute certitude, à la chapelle érigée par l’architecte champenois tous ses arrangements primitifs.
A l’intérieur, dans la nef, sur les faces latérales, on a retrouvé des réduits fournissant des places d’honneur pour des personnages considérables ; dispositions qui étaient reproduites plus tard à la chapelle du Palais de Paris. Dans la première travée de la nef, on a constaté des restes des portes donnant entrée dans l’édifice, du temps de saint Louis, et qui auraient été bouchées par les constructions du XVIe siècle. La grande et belle rose du pignon ouest a été découverte dans la muraille et si elle ne peut être ouverte et vitrée, elle pourra au moins être vue, étudiée et dessinée par toutes les personnes qui s’occupent de l’étude de nos édifices nationaux.
Ayant été mis à même, il y a quelques jours, de visiter encore les travaux du château, nous avons pu voir et constater toutes les recherches faites par l’architecte, notamment à l’égard de ce qui regarde la chapelle.
La curiosité et l’impatience des promeneurs du parterre sont toujours vivement excitées par les travaux de terrassement et de plantation qui se font sur le parterre. Nous n’avons rien pour le moment à ajouter à ce que nous avons déjà dit à ce sujet dans un récent article. Revenir aux arrangements de Le Nôtre est le rêve de la restauration ; chercher l’horizon dans sa plus grande étendue est encore chose excellente. Quand on a dans les mains l’œuvre du grand architecte jardinier, on ne peut la laisser désorganiser et périr. Sachons donc attendre avec confiance.
Léon de Villette »

Mention de la bénédiction de la croix de la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Un de nos confrères se montre réellement trop irritable quand parfois il a à s’occuper des prêtres ou des cérémonies qui ressortent de leur ministère.
Ainsi dans une note que l’Impartial insère dans son dernier numéro, sous la rubrique « une bénédiction inutile », il farde la vérité d’une façon abominable. Nous ne prétendons pas lui donner des leçons, ni le restreindre dans sa liberté d’action, mais il nous permettra bien de rétablir les choses dans leur intégrité et de les présenter sous leur véritable jour.
La flèche de la chapelle du vieux château de Saint-Germain que l’on est en train de restaurer est achevée ; selon un usage admis depuis des siècles dans le monde chrétien, la croix qui la surmonte doit être bénite – je ne pense pas que cela puisse nuire à personne. Or M. l’abbé Chauvel s’est entendu pour cette petite cérémonie intime avec l’éminent architecte du château et mardi dernier, assisté seulement de deux prêtres et de deux enfants de chœur, il s’est rendu dans la susdite chapelle ; la croix était placée à terre, à l’endroit où sera plus tard l’autel, et là, avant qu’elle soit montée et fixée au haut de la flèche, elle a été bénite en présence d’un petit nombre de personnes qui se trouvaient dans le château, mais qui n’avaient été nullement convoquées à l’avance.
La croix étant à terre, M. l’abbé Chauvel a pu facilement l’asperger d’eau bénite, sans se livrer à des exercices surhumains pour la lancer, comme il est dit dans l’Impartial, à quelques 20 mètres de haut. Toutes les branches de la croix ont donc été atteintes, et si M. l’abbé Chauvel en avait oublié par hasard, M. le premier adjoint, métreur-vérificateur des travaux du château, qui était présent et qui a pris part à l’asperges crucis, y aurait facilement remédié.
M. le curé de Saint-Germain n’a jamais eu la pensée de faire de cette bénédiction une cérémonie officielle, aucune autorisation dans ce sens n’a pu lui être refusée, soit par le ministère, soit par le préfet, soit même par l’administration locale, par la raison toute simple qu’il n’en a sollicité d’aucune sorte.
M. l’abbé Chauvel a suivi le programme qu’il s’était tracé ; obéissant à sa conscience, il a cru devoir bénir la croix de la chapelle du château et il l’a bénie, il l’a fait à pied d’œuvre et non à quelques vingt mètres de haut ; tout l’échafaudage drolatique du rédacteur de l’Impartial s’écroule donc de lui-même ; puisse-t-il n’en être pas de même de celui du vieux domaine de François Ier sur lequel travaillent nos ouvriers, qui coopèrent à sa réédification. »

Etat des crédits alloués et des dépenses effectuées pour la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Crédits alloués et dépenses effectuées simultanément par les administrations des Bâtiments civils et des Monuments historiques
1° Crédits alloués en conséquence des décisions prises par la direction des Bâtiments civils et par la commission des Monuments historiques au sujet de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain
L’administration des Monuments historiques, se reportant au devis dressé en 1862 par M. Millet, lui a ouvert en 1874 un premier crédit s’élevant à la somme de : 118274 f. 00
Puis à la suite du 2ème devis dressé en 1878, un nouveau crédit de : 131226 f. 89
Ensemble des crédits alloués par les Monuments historiques : 249500 f. 89
De son côté, l’administration des Bâtiments civils donnait l’ordre à l’architecte de prélever chaque année sur les crédits affectés à l’exécution des travaux du château des sommes indéterminées jusqu’à concurrence de 249500 f. 89 c. pour être aussi spécialement employées à la restauration de la chapelle, ce qui a constitué pour cet objet, sur les fonds des Bâtiments civils, un crédit de : 249500 f. 89
2° Dépenses effectuées
Monuments historiques
En 1874, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1875, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1876, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1877, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1878, sur le premier crédit : 18274 f. 00
En 1878, sur le deuxième crédit : 4915 f. 97
En 1879, sur le deuxième crédit : 17793 f. 44
En 1880, sur le deuxième crédit : 22750 f. 22
En 1881, sur le deuxième crédit : 27288 f. 71
Cette dernière somme de 27288 f. 71, payée pour 14076 f. 28 sur les fonds de l’exercice 1881 et pour le reliquat 13212 f. 43 sur les fonds de l’exercice 1882
Total des dépenses effectuées : 191022 f. 34
Excès des crédits sur les dépenses : 58478 f. 55
Bâtiments civils
En 1873 : 10498 f. 44
En 1874 : 15955 f. 98
En 1875 : 6485 f. 77
En 1876 : 29600 f. 06
En 1877 : 60781 f. 90
En 1878 : 62908 f. 47
En 1879 : 20977 f. 74
En 1880 : 1460 f. 29
En 1881 : 371 f. 31
En 1882 : 5423 f. 57
En 1883 : 244 f. 05
En 1884 : 352 f. 46
En 1885 : 268 f. 81
En 1886 : 0
En 1887 : 570 f. 95
En 1888 : 0
En 1889 : 1280 f. 95
En 1890 : 0
Frais de direction et de surveillance des travaux calculés à 7 ½ % : 16287 f. 06
Total des dépenses effectuées : 223447 f. 81
Excès des crédits sur les dépenses : 16053 f. 08
Des comptes qui précèdent, il résulte que, pour se conformer aux conventions faites par les deux administrations au sujet de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain et clore les opérations en cours qui en sont la conséquence, il y a lieu d’exécuter de nouveaux travaux sur les fonds des Bâtiments civils jusqu’à concurrence d’une somme de 16053 f. 08 c. et sur les fonds des Monuments historiques jusqu’à concurrence d’une somme de 58478 f. 55.
Un troisième devis dressé le 19 janvier 1891 pour le complet achèvement de la restauration de la chapelle de Saint-Germain s’élève à la somme de : 276172 f. 00
Pour pourvoir à cette dépense, il y aurait lieu d’employer d’abord les deux reliquats mentionnés ci-contre soit, sur les fonds des Bâtiments civils : 16053 f. 08
Et sur ceux des Monuments historiques : 58478 f. 55
Ensemble : 74531 f. 63
Reste : 201640 f. 37
Et en se conformant au parti adopté par les deux administrations au sujet de la répartition des dépenses nécessaires à la restauration en question, de partager par moitié entre chacune d’elles, le reste de la dépense 201640 f. 37, soit 100820 f. 185 pour les Bâtiments civils et autant pour les Monuments historiques. »

Ministère des Travaux publics

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