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Ministère d'Etat Français
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Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Grands travaux, exercice 1863
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez accordé, par décision du 28 janvier dernier, un crédit de 150000 f. pour continuer la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Cette somme sera spécialement affectée à la continuation aux travaux de réfection du donjon et de la façade du château sur le parterre.
M. Millet, architecte de cet édifice, a prescrit les mesures nécessaires pour commencer immédiatement ces opérations et il a fait souscrire, dans ce but, les soumissions suivantes aux entrepreneurs de l’édifice, savoir :
Maçonnerie, Mrs Planté, entrepreneur demeurant à Saint-Germain-en-Laye, rue de Poissy, n° 89, qui s’engagent à exécuter les travaux de maçonnerie, évalués à 112000 f., moyennant les prix de la série arrêtée pour le règlement des travaux du service des Bâtiments civils pendant l’exercice 1863, avec rabais sur ces prix de 4 p. %
Charpente, M. Tellier, entrepreneur demeurant à Saint-Germain, rue Tourville, n° 2, qui s’engage à exécuter les travaux de charpente, évalués à 11591 f., moyennant les prix de la même série, avec rabais de 4 p. %
Couverture, Mrs Monduit et Béchet, entrepreneurs demeurant à Paris, boulevard Monceaux, n° 184, qui s’engagent à exécuter les travaux de couverture, évalués à 4000 f., moyennant les prix de la même série, avec rabais de 3 p. %
Menuiserie, Mrs Blanchard et Larchevêque, entrepreneurs demeurant à Saint-Germain, rue Danès, n° 21, qui s’engagent à exécuter les travaux de menuiserie, évalués à 4000 f., moyennant les prix de la même série, avec rabais de 5 %
Serrurerie, M. Moutier, entrepreneur demeurant à Saint-Germain, rue des Coches, n° 73, qui s’engage à exécuter les travaux de serrurerie, évalués à 2000 f., moyennant les prix de la même série, avec rabais de 5 %
Peinture, M. Louis dit Larible, entrepreneur demeurant à Saint-Germain, rue des Bucherons, n° 9, qui s’engage à exécuter les travaux de peinture, évalués à 1000 f., moyennant les prix de la même série, avec rabais de 6 %
Total : 134591 f.
Toutes ces soumissions, régulièrement rédigées, présentent des conditions avantageuses. En conséquence, j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien les approuver et de signer à cet effet le présent rapport.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 4 mars 1863, le ministre d’Etat, A. Walewski »

Ministère d'Etat

Lettre demandant pour l’église paroissiale des objets provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, 18 avril 1863
Sire,
Votre Majesté n’ignore pas que la chapelle du château de Saint-Germain, bâtie par saint Louis dans un style qui rappelle celui de la Sainte-Chapelle, a été par les soins de Louis XIII restaurée dans le goût qui dominait sous le règne de ce monarque. Les boiseries du chœur, le retable de l’autel et l’autel lui-même, quoique s’éloignant du caractère primitif de la chapelle, étaient justement admirés et l’ensemble de cette décoration intérieure était d’une telle magnificence que Louis XIV, malgré son goût pour les constructions et les embellissemens, n’y trouva rien à faire.
Lors de la tourmente révolutionnaire, l’autel fut démoli, les boiseries du chœur furent brisées, les grilles vendues, la dévastation fut complète et il ne resta rien des magnificences dues à la piété de Louis XIII.
Pendant le règne de S. M. Charles X et par les ordres de ce monarque, on entreprit une nouvelle restauration de la chapelle. Les travaux commencés en 1826 furent terminés en 1827 et, le 6 janvier de cette année, fête de l’épiphanie, la chapelle fut bénite et rendue aux solennités du culte. Mais il est à regretter que cette dernière restauration se soit éloignée du style de la chapelle, plus encore que la restauration opérée par les soins de Louis XIII. L’autel, le retable, les boiseries, la chaire, tous les ornemens, en un mot, quoique destinés à une chapelle gothique, rappellent le style des édifices religieux construits depuis Louis XIV. Cette anomalie, qui tend à disparaître et qui, sous l’inspiration si intelligente de Votre Majesté, est remplacée dans les restaurations actuelles par un retour à des embellissemens en rapport avec le style même des édifices, cette anomalie existe dans la chapelle du château impérial de Saint-Germain-en-Laye.
La transformation de ce château en un musée gallo-romain si heureusement commencée d’après les ordres de Votre Majesté et la restauration complète de ce monument historique nécessitera, sans aucun doute, d’importans travaux dans la chapelle et il est à présumer que les hommes spéciaux qui sont investis de la confiance de Votre Majesté songeront à faire disparaître les boiseries et autres ornemens que le mauvais goût a introduits il y a trente-sept ans dans ce magnifique sanctuaire.
C’est dans la prévision de cette opération, que je crois à peu près inévitable, Sire, que j’ose supplier Votre Majesté de daigner ordonner que les boiseries, retable, autel, chaire et autres ornemens modernes qui pourront être éloignés du plan de restauration soient donnés à l’église impériale de Saint-Germain-en-Laye pour être employés par les soins de la fabrique de cette église à la restauration de la chapelle dite chapelle basse tenant à la dite église.
Cette chapelle, Sire, reste de l’ancienne église, quoique dans un état de denuement complet, nous est d’une très grande utilisé à cause de l’exiguïté de l’église. Ainsi, les dimanches et jours de fête, on y célèbre la masse d’onze heures pendant la grande messe paroissiale afin d’éviter l’encombrement de la foule. Cette chapelle pouvant contenir environ trois cents personnes sert aussi pour les réunions de la Société de secours mutuel de saint François-Xavier si heureuse et si reconnaissance de la protection que Votre Majesté daigne lui accorder. Elle sert également pour les catéchismes de la paroisse. En un mot, elle est une annexe indispensable à l’église.
Or, ainsi que j’ai eu l’honneur d’en informer Votre Majesté, cette chapelle, Sire, est tout à fait délabrée et dépourvue d’ornement et si, par un effet de votre généreuse piété, l’église était mise en possession des objets qui pourront être écartés du plan de restauration de la chapelle du château, je ne doute pas que la fabrique ne trouve dans ce don que Votre Majesté daignerait lui faire le moyen de meubler et d’orner la dite chapelle basse et de la rendre ainsi plus digne des cérémonies du culte qui s’y accomplissent et plus en rapport avec les pieux sentiments des fidèles qui la fréquentent.
Si j’avais connu, Sire, la dernière visite que Votre Majesté a faite au château, je me serais empressé de solliciter l’autorisation d’aller lui présenter mes humbles et respectueux hommages.
Daignez agréer l’assurance des sentimens de dévouement et de respect avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Sire, de Votre Majesté le très humble, très obéissant et très dévoué serviteur et sujet.
Chauvel
v. g., curé de Saint-Germain »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux de sculpture au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué une somme de 150000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 31 de la 3e section du budget du ministère d’Etat, exercice 1863, pour continuer la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Cette somme est spécialement affectée aux travaux de réfection du donjon et de la façade du château sur le parterre.
Votre Excellence a approuvé, le 4 mars dernier, la plupart des soumissions souscrites par les entrepreneurs pour les différentes natures d’ouvrages à exécuter en 1863. Restaient encore à soummissionner les travaux de sculpture. M. Millet a l’honneur de proposer à Votre Excellence de les confier aux sculpteurs ci-après nommés, dont j’ai l’honneur de présenter les soumissions à l’approbation de Votre Excellence, savoir
Sculpture, M. Libersac, sculpteur demeurant à Paris, rue Lafayette, n° 67, qui s’engage à exécuter différents travaux de sculpture d’art jusqu’à concurrence de 2500 f. et moyennant les prix indiqués dans la soumission qu’il a souscrite.
Sculpture, M. Corbel, sculpteur demeurant à Paris, rue Saint-Placide-Saint-Germain, n° 22, qui s’engage à exécuter différents travaux de sculpture d’art jusqu’à concurrence de la somme de 2500 f. et moyennant les prix indiqués dans la soumission qu’il a souscrite.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier d’approuver ces deux soumissions, qui sont régulièrement rédigées, et de signer à cet effet le présent rapport.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 12 mai 1863, le ministre d’Etat, A. Walewski »

Ministère d'Etat

Rapport concernant les travaux à entreprendre à la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Direction des Palais et manufactures
1er bureau
Palais des Tuileries, le 1er juillet 1852
Rapport à monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le sénatus-consulte du 1er avril 1852 a donné au prince-président le droit de chasse exclusif dans les bois de Versailles et dans les forêts de Fontainebleau, Compiègne, Marly et Saint-Germain. Les architectes des palais dont dépendent ces forêts ont été invités à dresser des devis pour la mise en état des anciens bâtiments des chasses.
M. Cailloux vous a adressé un premier devis des travaux à exécuter pour la restauration des bâtiments de la vénerie de Saint-Germain. Ce devis s’élevait à 17276 f. 55, mais de nouvelles dispositions ayant été demandées, M. Cailloux vous a fait connaître que la dépense s’élèverait à 24358 f. 48 c., savoir :
Maçonnerie : 6088 f. 04 c.
Charpente : 1011 f. 73 c.
Couverture : 2925 f. 03 c.
Menuiserie : 6327 f. 22 c.
Serrurerie : 2661 f. 52 c.
Pavage : 1345 f. 80 c.
Fumisterie : 1574 f. 04 c.
Peinture : 2425 f. 10 c.
Total : 24358 f. 48 c.
Les travaux qu’il s’agit d’entreprendre ne pourraient être terminés en temps utile s’ils étaient mis en adjudication à cause des délais qu’entraine ce mode de procéder. M. Cailloux a donc dû demander, pour leur exécution, des soumissions aux entrepreneurs placés sous ses ordres.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de mettre ces soumissions sous vos yeux. Elles sont présentées :
1° par le sieur Monduit (Gustave) pour l’entreprise des travaux de maçonnerie, évalués à 6088 f. 04 c., moyennant l’application des prix de la série sur lesquels il a été souscrit un rabais de 5 francs pour 100 f. et aux conditions du cahier des charges générales arrêté le 7 mai 1852 pour les travaux à exécuter dans les palais nationaux
2° par le sieur Tellier (Louis-François) pour l’entreprise des travaux de charpente, évalués à 1011 f. 73 c., moyennant l’application des prix de la série et aux mêmes conditions et rabais
3° par le sieur Chéron (Jean-Baptiste) pour l’entreprise des travaux de couverture, évalués à 2925 f. 03 c., moyennant l’application des mêmes prix de la série et aux mêmes conditions, mais avec un rabais de 10 f. pour 100 f.
4° par le sieur Laurent pour l’entreprise des travaux de menuiserie, évalués à 6327 f. 22 c., moyennant l’application des prix de la série et aux mêmes conditions et rabais
5° par le sieur Le Renard (Pierre) pour l’entreprise des travaux de serrurerie évalués à 2661 f. 52 c., moyennant l’application des prix de la série et aux mêmes conditions mais avec un rabais de 5 f. pour %
6° par le sieur Beunne (François-Gabriel) pour l’entreprise des travaux de pavage, évalués à 1345 f. 80 c., moyennant l’application du prix de la série et aux mêmes conditions mais avec un rabais de 5 f. 25 c. pour %
7° par le sieur Fradelise (Jean-Baptiste) pour l’entreprise des travaux de fumisterie, évalués à 1574 f. 04 c., moyennant l’application des prix de la série et aux mêmes conditions mais avec un rabais de 5 f. pour %
8° par le sieur Heurtier (Thomas) pour l’entreprise des travaux de peinture, évalués à 2425 f. 10 c. moyennant l’application des prix de la série et aux mêmes conditions mais avec un rabais de 10 f. 37 pour %
Ces soumissions étant régulières, je vous prie, Monsieur le Ministre, de vouloir bien les approuver ainsi que les séries de prix qui les accompagnent et de décider que la somme de 24358 f. 48 c. formant le montant des travaux sera prise sur la partie restant disponible du crédit de 1120000 f. ouvert au chapitre XII de la 1ère section du budget pour l’entretien des palais nationaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respect.
Le directeur des Palais et manufactures
Chevalier »

Ce rapport est annoté : « Approuvé, Palais des Tuileries, le 2 juillet 1852, le ministre d’Etat, X. de Casabianca ».

Ministère d'Etat

Procès-verbal de prise de possession par le ministère d’Etat des pavillons de chasse de la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« L’an mil huit cent cinquante-deux, le onze du mois d’août,
Nous soussignés
1° Cailloux, architecte du parterre de Saint-Germain, délégué par M. le ministre d’Etat à l’effet de prendre possession au nom de ce ministre des bâtimens et pavillons qui faisaient partie de la location de la chasse dans la forêt de Saint-Germain et de Fausses Reposes
2° Huard de La Marre, Henry Armand, inspecteur des forêts à Versailles, délégué par lettre de M. le conservateur des forêts à Paris du 3 courant n° 1006
3° Macquet, vérificateur des Domaines, à Versailles, délégué par lettre de M. Chardon, directeur à Versailles, du 7 de ce mois, n° 10270-1, pour assister à la remise des dits bâtimens et pavillons,
Nous nous sommes réunis dans le but de remplir la mission dont il s’agit et nous avons procédé ainsi qu’il suit :
Description sommaire
Forêt de Saint-Germain
1° pavillon de Noailles, n° 524 de la 109e feuille du plan dressé en exécution de la loi du 2 mars 1832, et occupant une contenance de 90 centiares
2° pavillon de la Muette et ses dépendances, nos 1161, 1162 et 1163 de la 112e feuille du plan, et d‘une contenance de 7 ares 10 centiares, observant toutefois qu’il y a lieu de distraire du n° 1162 toute la partie du bâtiment occupée par le brigadier forestier Foy
3° la faisanderie, n° 1296 de la 112e feuille, d’une contenance totale de 6 ares 75 centiares, réservant la partie habitée par le garde forestier.
Prise de possession
Cette description étant terminée, M. Huard de La Marre a fait la remise des dits bâtimens et pavillons, en présence de M. Macquet, à M. Cailloux qui a déclaré en prendre possession au nom de M. le ministre d’Etat.
De tout ce que dessus nous avons rédigé en double expédition le présent procès-verbal, clos à Versailles les dits jour, mois et an.
J. Cailloux, Macquet, Huard de La Marre »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’organisation de revues militaires dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
7ème division
Bâtiments civils
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye
Parterre et terrasse
Saint-Germain, le 2 mars 1853
Monsieur le Ministre,
En tous les temps, sous tous les régimes, MM. les colonels des troupes en garnison à Saint-Germain-en-Laye ont tenté de faire manœuvrer leurs troupes sur les parterres ou terrasses de Saint-Germain. Et toujours ces essais sont restés infructueux ou les autorisations accordées ont dues être retirées par suite d’accidents ou dommages causés par ces exercices ou manœuvres.
C’est ainsi qu’il y a deux ans à peine, M. le colonel d’un régiment en garnison ayant, pendant notre absence, cru devoir (malgré l’observation du surveillant) porter une revue du général sur la terrasse, fut cause d’un accident affreux. Pendant la revue, un cheval se cabra en reculant, tomba dans les vignes, entrainant son cavalier, qui se cassa la jambe, et le cheval par sa chute dans les bas-fonds brisa les reins d’un jeune spectateur qui, pour comble de malheur, était le fils du cavalier.
D’autres fois, ce sont les promeneurs à cheval dont la monture emportée au bruit des armes à feu cause au cavalier des chutes parfois funestes et toujours désagréables.
Enfin, le moindre inconvénient, qui pourtant est déjà assez préjudiciable pour n’être pas toléré, est celui des promenades par escadrons sur nos tapis de verdure, auxquels elles font d’affreux ravages, surtout par les temps de gels comme ceux qui sont arrivés ces jours-ci et qui doivent se produire de nouveau incessamment.
En conséquence, Monsieur le Ministre, en présence du grand nombre de lieux ou peuvent sans inconvénient se faire ces diverses manœuvres, je supplie Votre Excellence de vouloir bien obtenir de M. le ministre de la Guerre que toutes revues, exercices et promenades des militaires soient interdites sur les parterres et terrasse de Saint-Germain, puis vouloir bien m’autoriser à faire par les surveillants refuser l’entrée toutes les fois que les troupes se présenteront dans ces circonstances, sauf toutefois les revues passées par Sa Majesté l’Empereur.
Veuillez, Monsieur le Ministre, agréer l’hommage des sentimens respectueux de votre serviteur.
J. Cailloux »

Ministère d'Etat

Lettre concernant l’organisation de revues militaires dans les parterres de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Direction du Personnel
Bureau de la correspondance générale et des opérations militaires
Paris, le 9 avril 1853
A monsieur le ministre d’Etat
Monsieur et cher collègue,
Par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 16 mars dernier, vous me soumettez quelques observations sur les dégâts qu’occasionnent les manœuvres et revues de troupes qui ont lieu sur le parterre et la terrasse de Saint-Germain.
Il résulte des renseignements qui me sont donnés à ce sujet par M. le maréchal commandant en chef l’armée de Paris et la 1ère division militaire qu’en fait de manœuvres sur la terrasse de Saint-Germain, il n’y a eu que deux promenades des chevaux du 12e dragons qui, en raison des fortes gelées d’alors, n’ont pu y occasionner de grands dégâts.
Des ordres ont, d’ailleurs, été donnés pour que ce fait ne se renouvelle plus et pour qu’à l’avenir les manœuvres et exercices des troupes n’aient plus lieu sur les promenades de Saint-Germain mais bien sur le terrain à ce destiné dans les bois du Vésinet.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le ministre secrétaire d’Etat de la Marine et des Colonies, chargé par intérim du département de la Guerre
Théodore Ducos »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les plans du château de Saint-Germain-en-Laye remis à l’architecte chargé de l’étude de sa restauration

« Ministère de la Guerre
3e direction, service du Génie
2e section, Matériel
Paris, le 28 avril 1853
Monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur
Monsieur et cher collègue,
Par dépêche du 2 novembre dernier, vous m’avez demandé en communication, pour servir à la préparation d’un travail, le plan du pénitencier militaire de Saint-Germain.
Déférant à votre désir, j’eus l’honneur de vous adresser le 15 du même mois les 10 feuilles qui composent le petit atlas de cet établissement, en vous priant de me les retourner dès qu’elles ne vous seraient plus nécessaires.
Les besoins du service exigeant que les feuilles précitées soient remises entre les mains des officiers du Génie, je vous prie, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien me faire le renvoi de ce recueil, si toutefois il a cessé de vous être indispensable.
Recevez, Monsieur et cher collègue, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France, ministre secrétaire d’Etat au département de la Guerre
Pour le ministre et par son ordre,
Le général, directeur
Mengin »

Ministère d'Etat

Lettre concernant les plans du château de Saint-Germain-en-Laye remis à l’architecte chargé de l’étude de sa restauration

« A monsieur le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Lorsque vous m’avez fait l’honneur de me charger d’étudier la restauration et une nouvelle appropriation du château de Saint-Germain-en-Laye, ce ne sont pas douze feuilles comprenant les différents plans du château qui m’ont été remis par le ministère de la Guerre, mais seulement dix feuilles que, sur votre demande, je m’empresse de vous adresser aussitôt.
J’ai donné au ministère de la Guerre un reçu constatant la remise qui m’a été fait de ces dix feuilles.
J’ai l’honneur d’être, avec respect, Monsieur le Ministre, votre très humble serviteur.
A. Lejeune
Ce 6 mai 1853 »

Ministère d'Etat

Lettre demandant la remise à la Maison de l’Empereur du jardin dit de la Couronne à Saint-Germain-en-Laye

« Copie d’une lettre en date du 17 septembre adressée par le ministre de la Maison de l’Empereur au ministre de la Guerre
Monsieur le Maréchal et cher collègue,
Par votre dépêche du 13 septembre courant, vous demandez si la remise à faire à mon département du jardin dit de la Couronne à Saint-Germain implique l’abandon effectif de ce terrain par le service de la Guerre.
Vous ajoutez que, dans ce cas, vous vous occuperez d’urgence des moyens de pourvoir à cette éventualité.
Il importe que la Liste civile soit mise effectivement en possession de ce terrain, qui est indispensable pour le service du domaine de Saint-Germain. Mais, pour concilier en même temps les convenances de votre département, je consens volontiers à ajourner cette mesure au 1er janvier prochain et il suffira, quant à présent, de procéder à la remise de cet immeuble selon la forme suivie dans les circonstances analogues.
Agréez etc.
Le ministre
Signé Achille Fould »

Ministère d'Etat

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