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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Français
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Acte de baptême de Louis Anne Contugy dit l’Orvietan dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 10e jour de juillet 1662, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys Anne dans la chapelle du vieil chasteau de Saint Germain en Laye, led. enfant natif de la ville de Paris, parroisse de [vide], né du 3e jour d’aoust 1661 et ondoyé led. jour par la sage femme qui le receut vivant au monde selon qu’elle l’a affirmé et tesmoigné, fils de Christophle Contougy l’Orvietan, operateur du Roy, et de Roberte Richarde, sa femme, le parrein led. seigneur Roy par messire François de Bovillers, comte de Saint Agnan, premier gentilhomme de la chambre de Sa Majesté, chevallier de ses ordres et son gouverneur et lieutenant general en la province de Touraine, et la marreine tres haute, puissante et religieuse princesse Anne Morice d’Austriche, reyne mere dud. seigneur Roy, par madame Louyse Angelicque Danse, dame d’honneur de lad. dame Reyne. »

Annonce de l’inauguration du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Inauguration du musée impérial
Le maire aux habitants
Mes chers concitoyens,
Grâce à la haute sollicitude de l’Empereur pour tout ce qui touche aux développements de l’esprit humain, Saint-Germain a vu renaître pour son vieux château les temps de sa splendeur passée.
Les tristes cellules d’un pénitencier ont fait place à un musée consacré aux monuments les plus antiques qui soient sortis de la main des hommes, et un nouveau champ d’étude, jusqu’ici inexploré, a été ouvert à la science.
La création du musée de Saint-Germain est pour le pays tout entier une œuvre nationale ; pour la ville, à laquelle elle a assuré la conservation d’un monument si intimement lié aux souverains de l’histoire, cette création est un bienfait dont elle ne saurait se monter trop reconnaissante.
Le jour fixé par Sa Majesté pour venir apprécier par elle-même le résultat des travaux dont Elle a suivi l’exécution avec une constante sollicitude est le dimanche 12 mai.
L’administration municipale a considéré comme un désir de solenniser un jour dont le souvenir doit vivre à jamais dans les annales de la cité.
Elle espère que les habitants seront heureux de l’occasion qui leur est offerte de témoigner avec elle à l’Empereur leur gratitude pour son bienfait, et pour la gracieuse visite dont il daigner les honorer.
Vive l’Empereur !
Le maire, chevalier de la Légion d’honneur
De Breuvery

Programme de la fête
La fête sera annoncée la veille et le jour par des salves d’artillerie
Le dimanche 12 mai, à sept heures du matin, distribution extraordinaire de secours aux indigents, par les soins de MM. les administrateurs et de MM. les commissaires adjoints du bureau de bienfaisance.
A deux heures, cérémonie officielle de l’inauguration du musée, pendant laquelle la musique municipale exécutera, sur la place du Château, des morceaux d’harmonie. Des salves d’artillerie annonceront le commencement et la fin de cette cérémonie.
A sept heures et demie du soir, au kiosque lumineux établi sur l’esplanade du château, concert par la musique, sous la direction de M. Allard.
A neuf heures et demie, bal gratuit sous la tente Choteau, rue Grande-Fontaine.
Les édifices publics seront illuminés. Les habitants sont invités à pavoiser et à illuminer la façade de leurs maisons.
Chemin de fer (gare Saint-Lazare), trains directs et supplémentaires. Dernier départ à onze heures du soir.
A l’hôtel de ville, le 9 mai 1867.
Le maire, chevalier de la Légion d’honneur
De Breuvery

[…]
Les préparatifs pour la réception de l’Empereur et pour la fête civique dont elle sera l’occasion se poussent avec activité sous la direction intelligente de l’architecte de la ville, M. Fauval. La cérémonie aura encore plus d’éclat qu’on ne l’avait d’abord pensé ; car par suite d’une dépêche reçue jeudi soir de la Préfecture, le cortège sera augmenté de la présence des maires, des compagnies de pompiers et des députations des médaillés de Sainte-Hélène de toutes les communes du canton de Saint-Germain.
Le kiosque lumineux dont il est parlé au programme, et qui sera occupé par la très bonne musique civile sous la direction de M. Carlos Allard, sera établi, pour le concert du soir, sur l’esplanade du château, au pied de l’aile restaurée consacrée au musée et fera face au parterre, et par conséquent au feu d’artifice de Ruggieri placé en avant de la grille de l’avenue des Loges. Après les dernières notes du concert, le public, sans déplacement, sans encombrement, n’aura donc qu’à faire volte face pour assister à ces brillants effets pyrotechniques, si chers à la foule.
Enfin, nous apprenons qu’en dehors du programme officiel, et en outre du bal gratis donné à la salle de la rue Grande-Fontaine, la direction du bal de Tivoli a été autorisée à élever sa belle tente à sa place habituelle sous les quinconces du parterre ; la nuit n’aura donc rien à envier à la splendeur, à l’animation et à l’entrain de la journée. »

Lettre concernant la demande d’une salle pour célébrer le culte protestant au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Bâtiments
Minute de lettre
Du 1er mai 1857
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Vous m’avez transmis en l’appuyant une demande par laquelle les Anglais résidant à Saint-Germain demandent la concession d’une des salles du château de Saint-Germain pour y célébrer leur culte.
J’aurais été heureux de mettre à la disposition du culte protestant le local qui m’est demandé, mais dans l’état où se trouvent les différentes parties du château de Saint-Germain, auquel une destination peut être donnée d’un moment à l’autre par S. M. l’Empereur, il m’est impossible d’autoriser l’appropriation d’un local quelconque dont je pourrais me voir dans un délai encore indéterminé obligé de réclamer l’évacuation.
Recevez etc.
Le ministre d’Etat
Signé Achille Fould »

Ministère d'Etat

Satire fondée sur le logement de la famille royale et de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« 1649. Satyre (logemens)
Coppie d’une lettre escripte par un mareschal des logis de la maison du Roy à un sien amy touchant les logemens de la Cour à Saint Germain en Laye
Monsieur et tres cher amy,
Les desordres survenus depuis peu ont obligé la pluspart du monde de pourvoir plustost à leurs affaires plus presentes que de penser à sa satisfaction particulliere et à celle que l’on doibt à ses amis. L’interest qu’un chacun doibt prendre de se conserver, et particullierement ceux qui sont obligez de se tenir pres de Leurs Majestez, m’a fait garder le silence pour ne point tomber dans quelque faulte qui peust blesser la reputation et la fidelité. Mais croyant en cecy non pas vous descouvrir un secret mais vous demander advis sur le faict de ma charge et scavoir sy, selon l’occurence, je m’en suis acquitté, je vous diray que la resolution estant prise par le Conseil du Roy d’esloigner Leurs Majestez de la ville de Paris pour evitter les perilz dont la brutalité d’un peuple esmeu sembloit les menasser, je fus commandé avec mes compagnons d’aller à Saint Germain en Laye faire les logemens, quoy qu’il fust presque nuict, ce qui nous embarassa beaucoup. Toutesfois, nous nous y transportasmes avec toutte dilligence possible et allasmes droit au chasteau, mais nous trouvasmes le vieil occuppé la la Reyne d’Angleterre et le neuf qui tomboit en ruyne, tellement que la necessité nous contraignot de visiter les hostelleries et y faire les logemens. Nous choisismes donc pour le Roy le Mouton, Monsieur, son frere, fut logé au Papillon, la Reyne au Chappeau Rouge. Mais parce que le logis et particullierement les chambres estoient malcommodes, nous y logeasmes son train seullement et sa personne eust pour logement le Saulcisson d’Itallie, lieu qui fut fort agréable pour sa gentillesse, ses filles furent logées à la Petitte Vertu, monsieur le cardinal à la Harpe, le logis de la Couronne luy ayant esté donné, et ses gens furent mis au Louis d’Or et d’Argent. Il y eust grande contestation pour ce dernier logement parce que les depputez tant du parlement que les commis qui vont et viennent souvent de Paris à Saint Germain voulloient tous qu’il leur fust conservé pour y loger ordinairement, disant leur appartenir de droict, mais à cause de la faveur, le falut cedder aux gens dudict sieur cardinal, et lesdictz depputez furent logez à la Raquette. Son Altesse royalle eust pour logis le Mullet Bardé, Madame, sa femme, celluy du Silence, Madmoiselle fut mise à l’Empereur, mais ce logis estant tout descouvert, elle fut contraincte de se tenir à l’Esperence, madame la Princesse douairiere fut logée à la Vertu, monsieur le Prince aux Quatre Ventz, madame la Princesse à l’Asseurance, monsieur le prince de Conty au Cigne de la Croix, monsieur de Longueville à la Prudence et madame sa femme à l’Escu, messieurs du parlement à la Justice, monsieur le mareschal de la Melleraye au Crocheteur, mais il fallut oster l’enseigne craincte de desordre, monsieur de Montbazon prit la Corne, son logis ordinaire, monsieur le chancellier au Grand Turc, messieurs du Conseil à la Chauve Soury, l’abbé de la Riviere à la Fortune. Les capitaines des gardes du corps estoient logez à la Cage mais, pour leurs absences, le logis demeura vaccant jusques à ce que monsieur de Chavigny fut contrainct de l’occuper pour la necessité du temps. Le reste de la Cour se logea où il peust. Il y a encores quelques particulliers. Croyant ceux cy estre les principaux, je n’alongeray ce discours que pour vous dire adieu.
Tout est dans la confusion,
La decadence est generalle,
Nous voyons la division,
Jusques dans la maison royalle.
Quel estrange boulleversement
Dans les villes et les campagnes,
L’argent tary dans les espargnes,
Le Roy, chocqué du parlement,
Et les rivieres et les montagnes
Ce chocqueront asseurement.
Mais sy ce mauvais temps là dure,
Où l’on s’arrache le chappeau
Pour se parer de la froidure,
Chacun tienne bien son manteau. »

Lettre concernant la demande par l’ancien aumônier du pénitencier d’un logement au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Secrétariat général
Minute de lettre
Du 1er mai 1857
Le ministre à M. l’abbé Codant, ex-aumônier du pénitencier militaire de Saint-Germain
Monsieur,
Par lettre en date du 15 février dernier, vous avez sollicité la concession d’un logement dans les dépendances du château de Saint-Germain-en-Laye, sous la condition de veiller à la conservation de la chapelle de ce palais.
J’ai l’honneur de vous faire remarquer, Monsieur, qu’aucune des parties du château ne se trouve habitable en ce moment, et comme une destination peut d’un instant à l’autre être donnée à ce bâtiment par S. M. l’Empereur, il m’est impossible d’ordonner aucun travail d’appropriation intérieure qui pourrait être modifié par des dispositions ultérieures.
Recevez etc.
Le ministre d’Etat
Signé Achille Fould »

Ministère d'Etat

Payements concernant Saint-Germain-en-Laye dans le rôle du trésor royal

« [f. 2v] A [Georges Danes de Melun, tresorier general des escuryes du Roy] la somme de sept cens quatorze livres pour icelle dellivrer à Jacques Dufresne, habitant de Saint Germain en Laye, pour le loyer d’une escurie à 30 chevaux, 5 chambres, [f. 3] un grenier et 9 licts qu’il a fournis pour les officiers et pages de la grande escurie depuis le 10 octobre jusqu’au 26e febvrier derniers 1680 à raison d’un solde pour l’attache de chaque cheval, V s. pour chaque chambre, V s. pour chaque lit et II s. pour le grenier par jour, cy : VIIc XIIII l.
Audict Danets, la somme de cent quatre vingts quatorze livres pour dellivrer à la veuve Hallardin, habitante de Saint Germain en Laye, pour le loyer de ses escuries qui ont esté occupées par XXX chevaux de monseigneur le Dauphin depuis le 12e octobre jusqu’au 24 febvrier dernier à raison d’un sol pour chaque cheval, cy : CIIIIxx XIIII l.
[…]
[f. 12v] A [François Duvau, tresorier general des Maison et finances de la Reyne], la somme de quatre cens soixante seize livres trois sols pour icelle delivrer au sieur de Morensaie, maitre de la maison du Presoir à Saint Germain en Laye, pour le loyer d’une escurie à 24 chevaux, 2 greniers et une forge qui ont esté occupez pour le service de madite dame depuis le 15 octobre 1678 jusqu’au 24e aoust 1679 à raison de XXXI s. VI d. par jour, cy : IIIIc LXXVI l. III s.
[…]
[f. 54v] A [Charles Le Besgue, tresorier general des Bastimens du Roy], la somme de six millions six cens soixante dix huit mil sept cens quatre vingts seize livres treize sols quatre deniers pour employer au fait de sa charge, mesmes celle de VI millions VIc XXIIIm VIc l. pour, avec celle de VIc m l. dont a esté cy devant fait fonds, faire VII millions IIc XXIIIm VIc l. à quoy montent les despences que Sa Majesté a ordonné estre faites pour ses bastimens pendant l’année 1680, scavoir […] [f. 57] Cm l. pour achever la closture du nouveau parc de Saint Germain, XLm l. pour la nouvelle pompe, conduite et reservoirs des eaues pour ledit chasteau de Saint Germain […], cy : VI millions VIc LXXVIIIm VIIc IIIIxx XVI l. XIII s. IIII d.
[…]
[f. 57v] A luy, la somme de six mil cinquante livres pour employer a fait de sa charge, mesmes d’icelles dellivrer VIm l. au sieur Laville, gentilhomme liegeois, tant pour la despence qu’il a faite pendant led. temps qu’il a esté à construire une machine pour eslever l’eaue sur la terrasse du château de Saint Germain en Laye que par gratiffication suivant [f. 58] les ordonnances dudit sieur Colbert, et L l. pour les taxations dudit Le Besgue, cy : VIm L l.
[…]
[f. 292] Roolle de plusieurs parties et sommes de deniers que le Roy a commandé à me Estienne Jehannot, sieur de Bartillat, conseiller ez conseils de Sa Majesté et garde de son tresor royal, de payer comptant ou assigner par ses quittances durant les mois de juillet, aoust, septembre, octobre, novembre et decembre de l’année derniere mil six cens quatre vingts
[…]
[f. 296v] A [Georges Danets de Melun, tresorier general des escuries du Roy], la somme de dix sept cens quarente six livres dix sept sols six deniers pour icelle delivrer à Charles Ravet, me de la maison du Grand Cerf à Saint Germain en Laye, pour le loyer de sept chambres, deux cabinets, une cuisine et 16 lits pour les officiers de la petite Escurie, et des escuries pour 60 chevaux tant de lad. petite Escurie que de celle de [f. 297] monseigneur le Dauphin depuis le 10 octobre 1679 jusqu’au 13 mars 1680 à raison de V s. par jour pour chaque chambre et chacun lict, II s. VI d. pour chacun cabinet et la cuisine, et I s. pour l’attache de chacun cheval, cy : XVIIc XLVI l. XVII s. VI d.
[f. 313v] Aud. [Pierre Olivier, sieur de Prelabbé, tresorier general de l’Argenterie du Roy], la somme de trois mil sept cens vingt huit livres douze sols neuf deniers pour dellivrer aux desnommez cy apres pour leur fourniture de meubles par eux faicts par ordre du Roy pour servir au château de Saint Germain en Laye, scavoir à Duc, marchand de soye, XVc LXXI l. IX s. II d. pour 26 aunes ½ de velours de Gennes rouge cramoisy et vert à raison de XXIIII l. l’aune, 8 aunes ½ de velours rouge cramoisy à XXII l. l’aune, 10 aunes de damas de Girolles blanc à IX l. II s. VI d. l’aune, 15 aunes ¾ de taffetas de Florence bleu à V l. l’aune, 139 aunes de taffetas d’Angleterre aurore, bleu et vert à IIII l. l’aune, et 2 aunes ¼ de satin de Florence vert à VIII l. X s. l’aune, le tout pour faire six carreaux, six feuilles de paravant, deux escrans, un rideau de fenestre et plusieurs housses de sieges, à Lebrun, marchand, C IIIIxx VII l. pour 55 aunes de mocquette double fonds vert et violet pour couvrir des tabourets et faire deux tapis à raison de III l. VIII s. l’aune, à Laballe, marchand drapier, LXXVIII l. III s. VI d. pour 5 aunes 5 huitiemes de drap d’Espagne vert pour couvrir [f. 314] un billard à XIIII l. l’aune, à Levasseur, marchand passementier, Vc VIII l. I d. pour 25 onces 2 gros ½ de frangeon double or et argent à IIII l. X s. l’once, et 281 ½ onces de cordon à la jatte de soye verte, rouge et cramoisy à XXVIII s. l’once, le tout pour garnir V carreaux de velours et pendre des miroirs et chandelliers au chasteau de Saint Germain en Laye, à Mattelin, menuisier, IIIIxx IIII l. pour 42 tabourets à pains d’un pied ½ de haut à XL s. la piece, à Doublet, tapissier, XIIIc l. pour ses fournitures et façons de six carreaux de velours rouge et 42 tabourets, pour 36 peaux vertes pour couvrir un billard, 3 grands mattelas de laine, un traversin et pour un petit meuble complet de satin rayé fonds cramoisy doublé de taffetas qu’il a fourny pour les ambassadeurs, le tout par l’ordre et pour le service du Roy, cy : IIIm VIIc XXVIII l. XII s. IX d.
[…]
[f. 323] A [Nicolas Melique, tresorier des Menus Plaisirs et affaires de la Chambre du Roy], la somme de mil soixante dix sept livres quinze sols neuf deniers pour icelle dellivrer aux officiers de la fruiterie du Roy qui ont servir le quartier de janvier 1680 pour leur payement des cires qu’ils ont fournys pour la representation de la tragedie d’Iphigenie à Saint Germain en Laye et de 3 comedies italiennes à Villers Coterests pendant ledit quartier, cy : M LXXVII l. XV s. IX d.
[…]
[f. 326] A [Louis Lepetit, sieur de la Vaux, commis à l’exercice de la charge de tresorier des Menus Plaisirs et affaires de la Chambre du Roy], la somme de quatre mil cinq cens quatre vingts dix livres pour icelle delivrer aux 25 joueurs de violon de la chambre du Roy pour leur nourriture [f. 326v] pendant 124 journées qu’ils ont servy tant pendant l’année 1679 qu’en l’année 1680 aux ballets et autres divertissemens faits à Saint Germain en Laye à raison de XXX s. par jour chacun, cy : IIIIm Vc IIIIxx X l.
[…]
[f. 327] Aud. Lepetit, la somme de deux mil soixante huit livres pour d’icelle delivrer au sieur Raguin, officier de fruiterie du Roy, XVc IIII l. pour 470 flambeaux de cire blanche qu’il a fournies pour les prossions faites à Saint Germain en Laye les jours des festes Dieu 1679, et à Leblanc, peintre, Vc LXIIII l. pour 940 escussons des armes du Roy pour lesd. flambeaux, cy : IIm LXVIII l.
[…]
[f. 330v] A [François Duvau, tresorier general des Maison et finances de la Reyne], la somme de quinze cens quarente cinq livres sept sols six deniers pour icelle delivrer à Antoine Cagné, habitant de Saint Germain en Laye, pour son payement du loyer de 8 chambres et 10 lits, une salle, une cuisine et une cave qui ont esté ocupez par les officiers de la Reyne depuis le premier juillet 1679 jusqu’au 12 may 1680 à raison de V s. pour chaque chambre, V s. pour chaque lit et sept sols six deniers pour la cuisine, la salle et la cave, cy : XVc XLV l. VI s. VI d.
[…]
[f. 331] A luy, la somme de deux mil huit livres dix sols pour icelle delivrer à Antoine Ravet, maitre du logis de l’Image Sainte Catherine à Saint Germain en Laye, pour son payement du loyer de 8 chambres, 16 lits, une salle et une escurie à 15 chevaux qui ont esté occupez pour l’escurie de la Reyne depuis le 25 juillet 1679 jusqu’à 12 may 1680 à raison de V s. par jour pour chaque chambre, V s. pour chaque lit, II s. VI d. pour la salle et XV s. pour l’escurie : IIm VIII l. X s.
[…]
[f. 380] Aux recolets du fauxbourg Saint Laurent et à ceux de Saint Germain en Laye, la somme de mil livres, cy : M l. »

Mention de l’ouverture du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Le musée gallo-romain, ainsi que nous l’avons annoncé, a été ouvert mercredi dernier, 1er mai. Nous rappelons que dorénavant il ne sera public que les mardi, jeudi et dimanche de chaque semaine, de 11 heures ½ du matin à 5 heures du soir. Les mercredis et vendredis sont réservés à l’étude ; le public ne sera admis ces jours-là que sur la présentation d’une carte délivrée par l’Administration. Il est impossible que des études ne soient incessamment publiées sur le château et le musée. Nous attendrons la publication de ces travaux pour en donner à nos lecteurs des extraits, afin de ne rien risquer d’inexact sur des collections pour lesquelles des connaissances spéciales sont nécessaires.
Mais nous devons, dès à présent, dire combien les premiers visiteurs de mercredi et de jeudi ont été charmés de l’aspect des travaux exécutés dans les salles actuellement visibles de l’angle nord-ouest du château, où M. Millet, l’habille et savant architecte, a répandu des trésors d’élégance, de goût et de science historique et archéologique. Toutes les boiseries, d‘une vérité de style et d’une sévérité si remarquable, ont été exécutées sous ses yeux et sur ses dessins par l’entrepreneur de menuiserie du château. Du reste, M. Millet a été et est tellement bien secondé par MM. les entrepreneurs, nos concitoyens, qu’au moment où un certain nombre de salles déjà ouvertes sont recevoir de nombreux étrangers, nous croyons devoir livrer à la connaissance du public les noms de ces utiles, dévoués et intelligents collaborateurs d’un homme qui a voué sa vie entière à un grand œuvre et dont le nom passera avec lui à la postérité.
Ce sont : pour la maçonnerie, MM. Planté frères ; Tellier, pour la charpente ; Blanchard et Larchevêque, pour la menuiserie et la confection des meubles ; Mounier, pour la serrurerie, si remarquable et si ouvragée, et enfin Louis Larible, pour les peintures ordinaires et celles polychromes, dont le magnifique escalier d’honneur offre un si beau et si curieux spécimen. »

Acte de baptême de Louis Delalande à Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 10e jour de may 1662, fut baptisé Louys, né du [vide] jour d’avril dernier passé, fils d’honorable homme Louys Delalande, jardinier du Roy à Saint Germain en Laye, et de Jeane Raffron, sa femme. Le parrein mond. seigneur roy de France et de Navarre Louys 14 du nom, très puissant et invincible monarque, par noble homme Clair Gillebert de Chamarande, conseiller de Sa Majesté et son premier varlet de chambre, qui a donné led. nom de Louys pour Sad. Majesté, la marreine dame Marie Sanguin, femme de noble homme Anthoine de Ratabon, aussi conseiller du Roy et intendant general des Bastiments de Sa Majesté. »

Quittance du maître particulier des Eaux et Forêts de Saint-Germain-en-Laye pour ses gages

« Nous Claude, duc de Saint Simon, pair de France, chevalier des ordres du Roy, gouverneur de Blaye et maistre particulier des Eaues et forests de Saint Germain en Laye, confessons avoir receu de noble homme [vide] la somme de cent cinquante livres pour le reste et pafaict payement de quatre cens livres de gaiges attribués à nostred. charge de maistre desd. forests, faisant le reste de l’année escheue au jour Saint Jean Baptiste mil six cens quarante cinq, qui nous avoit esté retranché sur l’estat de la despence du domaine de Paris de l’année escheue aud. jour et depuis ordonné nous estre payé par ordonnance du Conseil du sixiesme juillet 1647, de laquelle somme de cent cinquante livres nous quittons led. sieur [vide] et tous autres. Faict le dernier jour de decembre mil six cens quarante huict.
Le duc de Saint Simon »

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