Affichage de 125 résultats

Description archivistique
Education des princes
Aperçu avant impression Affichage :

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay receu la lettre qui m’a esté envoyée de vostre part par le sieur de Bonneuil, par laquelle je reconnois bien le soing que vous prenez que ma fille Chrestienne soit bien traictée et assistée en sa maladie, ayant pour cela faict venir aupres d’elle le sieur Haultin, medecin. C’est chose que j’ay eu bien agreable, et que par son advis vous ayez faict demeurer mes autres enfans au viel chasteau en les faisant changer de logements, d’où ils ne puissent encourir aucun danger, nonobstant que je vous eusse mandé de les mener au chasteau neuf si vous l’eussiez trouvé necessaire. Je vous prie d’y avoir tousjours l’œil, et mesme si vous voyez qu’il y ayt trop de monde aupres d’eux et que par la frequentation des uns et des autres il y eust quelque danger de prendre cette maladie, de retenir seulement [f. 160v] aud. chasteau avec mesd. enfans ceux qui seront necessaires pour leur service, faisant loger pour quelque temps en autre lieu les autres enfans avec leur suite jusques à ce que mad. fille Chrestienne soit entierement guerie. Dont me reposant sur vous je prie Dieu etc.
A Fontainebleau le XIXe avril 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay tant confiance en vostre personne et au soing que vous prenez ordinairement pour ce qui est de tous mes enfans que je m’asseure que vous n’oublierez rien pour assister et traicter mon fils d’Anjou ainsi que vous et le medecin Le Maistre le trouverez à propos pour la guerison de sa maladie. Mandez moy souvent de ses nouvelles et de la santé de mes autres enfans. Je suis marrie que la dame de Saint Georges, vostre fille, ay participé à cette sorte de maladie, sperant neantmoins que les uns et les autres s’en porteront bien par le bon ordre que vous y apporterez. Faictes mes recommandations à ma fille l’aisnée et à tous les autres, et leur dictes que je fais estat de m’en retourner bientost à Paris pour y faire le dernier jour de l’an du feu Roy mon seigneur. Ce sera pour estre pluspres d’eux et de vous, et en intention de les aller trouver bientost apres. Je ne vous diray autre chose de ce qui se passe en ce lieu, me remettant à ce porteur, l’un des vostres, de vous entretenir de toutes nouvelles. Sur ce je prie Dieu etc.
A Fontainebleau le XXVe avril 1611
Madame de Montglat, gouvernante etc. »

Lettre de Marie de Médicis à l’une de ses filles à Saint-Germain-en-Laye

« Ma fille,
Comme j’ay veu par vostre lettre que vous estes bien aise d’entendre de mes nouvelles, et parce que m’en a raporté la dame de Montglat, j’ay aussi bien agreable que vous m’escriviez souvent pour me mander des vostres et de celles de vos freres et sœurs. J’espere vous aller voir dans peu de jours et desire vous trouver bien sage et scavante, comme vous devez prendre la peine et vous estudier pour la devenir. C’est ce que je vous recommande, et sur ce je prie Dieu etc.
A Paris le XVIIe may 1611. »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay esté bien aise d’entendre de vos nouvelles, de mes enfans et de leur bonne disposition, et vous diray sur ce que vous m’escrivez que je veux bien volontiers accorder à ma fille aisnée la permission qu’elle desire pour reciter sa comedie, dont elle doibt bien apprendre les vers, ayant intention d’aller dans peu de jours à Saint Germain pour voir si elle s’en acquitera bien et si elle les aura bien retenus. Vous l’en [f. 195] advertirez de ma part, affin qu’elle se dispose à bien faire, et surtout qu’elle employe bien le temps à servir Dieu et faire ses exercices ordinaires, affin qu’estant de delà je m’apperçoive qu’elle ayt bien prouffité et que je la trouve bien sage. L’on m’a aussi parlé d’un baptesme que vous desirez faire d’une fille de la sœur de la nourrice du Roy monsieur mon fils, que l’on veult faire tenir sur les fonds par ma fille Chrestienne et mon neveu le marquis de Verneuil. Je trouve bon qu’il se face. Vous prendrez garde neantmoins qu’aux ceremonies qui s’y feront toutes choses soient gardées et observées selon l’ordre et la dignité requise en telle occasion. Sur ce etc.
A Paris le XXXe juin 1611
Madame de Montglat, gouvernante de mes enfans »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je reçois du contentement d’apprendre que mes enfans continuent tousjours à se bien porter. Vous me ferez plaisir de me mander souvent de leurs nouvelles, et de m’advertir de tout ce qui se passera, tant pour leur particulier que pour les autres qui sont aupres d’eux, affin que s’il se presente quelque chose de nouveau de delà, j’y donne l’ordre qu’il sera requis en cette occasion. Sur ce je prie Dieu etc.
A Paris le Ve juillet 1611
Madame de Montglat, gouvernante de mes enfans »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je suis bien aise que mon fils d’Orleans commence à se guerir de son rume et que mon fils d’Anjou et mes deux filles aisnées s’entretiennent toujours en bonne [f. 229] santé. Mais sur ce que j’ay reconneu par vostre lettre et par ce que m’en a faict le sieur Petit que ma petite fille se trouve indisposée de la fiebvre qui l’a reprise, je vous despeche ce laquay expres pour m’en rapporter nouvelles et me scavoir et dire au vray l’estat de sa maladie pour laquelle je donneray cependant ordre que le medecin Haultin vous aille trouver pour la voir et assister au temps que vous me manderez qu’il en sera besoing. Prenez donc le soing que mad. fille me manque d’aucune chose qui puisse apporter quelque remede et soulagement à son mal, et m’en mandez des nouvelles. Et, en attendant, je prie Dieu etc.
A Fontainebleau etc.
A madame de Montglat, gouvernante de mes enfans »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Vos lettres des VII et IXe de ce mois m’ont esté rendues, par lesquelles j’ay esté soulagée de l’apprehension que j’avois que mes enfans deussent avoir quelque mal, et particulierement ma petite fille, dont les nouvelles que j’avois receues de sa maladie me metoient aucunement en peine. Je suis bien aise d’entendre maintenant que les uns et les autres soient en bonne disposition. Prenez en tousjours le soing, affn que s’il leur arrive quelque disgrace ou inconvenient, ils soient assistez et secourus avec toute l’addresse et diligence qu’il se doibt. Continuez donc comme vous avez tousjours bien faict et me mandez souvent des nouvelles de mesd. enfans, ausquels vous direz particulierement de ma part que je me recommande bien à eux et que je les aymeray tousjours bien, pourveu bien sages. J’escris à ma fille aisnée pour l’entretenir tousjours en son devoir et pour luy donner davantage de subject de me mander souvent de ses nouvelles. Je prie Dieu etc.
A Fontainebleau le Xe octobre 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant la santé du duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’estois en peine de la santé de mon fils d’Orleans lorsque Jollicoeur m’a presenté vostre lettre, par laquelle j’en ay appris des nouvelles, et pour ce que je desire de temps à autre estre advertie du succes de sa maladie, je vous envoye expressement ce laquay pour m’en rapporter et me scavoir dire commnt il se sera dudepuis trouvé. Vous m’en escrirez donc bien au long, et en attendant je prie Dieu etc.
A Paris le Xe novembre 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant le départ du duc d’Orléans de Saint-Germain-en-Laye

« Madame la marquise d’Ancre,
Comme je voy que la maladie de mon fils le duc d’Orleans continue tousjours, je fais aussi estat de l’envoyer à Paris pour le loger à mon hostel de Luxembourg. C’est pourquoy je vous ay despesché ce laquay expressement pour vous prier de donner ordre au plus tost que faire ce pourra à faire reparer et accommoder tout ce qui sera necessaire pour son logement et de ses officiers aud. lieu. Il faudra y apporter de la diligence car je suis en volonté de le faire transporter d’icy apres demain. Je vous diray cependant comme mond. fils s’estant hier [f. 248] trouvé plus mal qu’auparavant, je le fis seigner au soir tout tard, dont il se porte maintenant assez bien, ce qui me donne encores esperence de mieux. Je me recommande à vous et prie Dieu etc.
A Saint Germain, le XVe novembre 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
L’on m’a faict entendre ce que vous avez escrit de deça de la maladie de rume de mon fils, dont il s’est depuis peu ressenti et des petits remedes que vous y avez aussitost faict apporter, ensemble ce qui est survenu à ma fille Chrestienne, ce qui ne sera pas, Dieu aydant, grand-chose. J’ay voulu pourtant envoyer de delà le sieur Herouart, premier medecin du Roy monsieur mon fils, pour les visiter et assister, et pour scavoir au vray ce qui s’est passé en leur indisposition, luy ayant commandé d’y prendre garde et de vous dire qu’ayant pris resolution de faire dans peu de jours venir tous mes enfans en cette ville et desirant cependant que mond. fils soit aupres de moy le plustost que faire se pourra affin de le voir et le faire soigner avec plus de commodité, j’envoye pour cet effect l’un de mes carrosses avec led. sieur Herouart pour demeurer aupres de luy, en attendant que vous ayez une littiere et un chariot de bagage, qui y arriveront incontinant apres, pour l’amener avec tout son petit equipage. Vous donnerez [f. 249] donc ordre que tout soit preparé pour cela. Mais pour ce que mon intention est que mond. fil vienne avec peu de personnes, je vous en prescriray le nombre qui seront cinq en tout, ascavoir la Sauvat, sa norrice, Sauvat le fils qui le sert à table, celuy qui le porte et une femme pour le servir, pour le logement et norriture desquels je feray donner ordre de deça, voulant que le reste de ses officiers et tout autre bagage demeurent de delà, en attendant que je face tout venir avec mesd. enfans. Me remettant aud. sieur Herouart de vous faire plus particulierement entendre ce qui est de ma volonté pour cela, priant Dieu etc.
A Paris le XXVe novembre 1611 »

Résultats 31 à 40 sur 125