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Quittance donnée par le capitaine de Saint-Germain-en-Laye pour ses gages

« Je Thugdual de Kermoisen dit Le Bourgois, capitaine de Saint Germain en Laye, confesse avoir eu et receu de maistre Anthoine Ragnier, tresorier des guerres du Roy nostre sire et commis a la recepte generale de l’ayde mis sus ou lieu des appatz, la somme de cent livres tournois a moy ordonnee par led. seigneur pour la garde de lad. place pour demi an commençant le premier jour de juillet et finissant le derrenier jour de decembre derrenier passé, de laquelle somme de C l. t. je suis content et en quicte led. receveur general et tous autres, tesmoing le seel de mes armes cy mis avec mon signe le XVIIIe jour du mois de janvier l’an mil CCCC quarente neuf.
Le Bourge. De Kermoysan »

Lettre concernant l’envoi d’avoines à Saint-Germain-en-Laye par ordre du roi

« A M. Le Blanc, dud. jour 7 juin
Monsieur,
Sur ce qui a esté raporté au Roy qu’il n’y avoit point d’avoines sur les ports de Paris et Saint Germain, Sa Majesté m’a ordonné de vous le faire scavoir et en mesme temps qu’Elle souhaite que vous vous informiez s’il y en a beaucoup à Rouen et que vous donnez les ordres necessaires pour en faire venir à Paris, à Saint Germain. »

Lettre de Marie de Médicis concernant une visite de la marquise de Verneuil à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
Vostre lettre du XVI me fust rendue hier seullement, par où j’ay apris que la marquise faisoit desseing d’aller des le soir mesme à Saint Germain, tellement que je croy que ce voiage avoit esté faict lors de la reception de celle cy, et attendz des nouvelles de ce qui s’y sera passé. Mais en effect, j’auray à plaisir que, quand elle yra, elle ne voye ny mon filz ny mes filles, et me ferez service agreable d’y tenir la main. Je suis bien aise que tous se portent bien. Continuez à m’en mander [f. 26] des nouvelles, sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant un accident survenu lors de son retour de Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
J’ay receu à particulier tesmoignage de la devotion que vous avez en mon endroict l’office que ce porteur m’a faict, me venant visiter de vostre part, sur l’occasion ou danger que je recourrus dernierement à mon retour de Saint Germain en Laye, qui fut à la verité tress grand, et duquel Dieu m’a voulu preserver et outre ce me faire la grace de recongnoistre sur ce subject la bienveillance de mes amis et serviteurs, entre lesquelz je vous tiens des principaulx et vous remercye du soing que vous avez de ma santé et conservation, et vous prie de croire que aux occasions qui se presenteront j’auray tousjours le ressentiment que je doibz à l’affection et bonne volonté que vou me portez. Priant etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant l’arrivée du médecin des Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je vous escris ce mot par Lemaitre, present porteur, que le Roy mon seigneur a retenu pour servir de medecin aupres de noz enffans lorsque mon filz le Dauphin sera separé, et parce qu’il est bien à propos qu’il s’instruise quelque temps avec Herouard des humeurs et complexions de mesd. enffans et de le leur forme de vivre, il s’en va des à present aupres d’eulx pour y resider. Vous l’y recevrez doncques et prendrez son conseil et advis avec celluy dud. Herouard aux occasions qui se presenteront pour la santé de mesd. enffans. Lesquelz, apres vous avoir recommandé à l’accoustumé, je prie Dieu qu’il conserve et vous aussy en sa sainte garde etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant l’arrivée du médecins des Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je suis advertie que la seconde norrice qui est retenue pour mes derniers enffans est de present à Saint Germain en Laye et que mesmes elle se laisse veoir par plusieurs de ceulx qui sont pres de mesd. enffans, ce qui donne du soubçon et de la jaloussie aux autres norrices qui norrisent [f. 273] à present mesd. enffans, et parce que je croy qu’elles sont telles que l’on l’en peult desirer et que je recongnois que mesd. enffans se portent fort bien de leur norriture, je ne veux pas qu’elles n’ayent aucun subject qui les puisse fascher, ennuyer ny mettre en umbrage, c’est pourquoy je suis d’advis que vous commandiez à lad. seconde norrice de partir de Saint Germain en Laye et de venir demeurer en ceste ville ou en tel autre lieu que bin luy semblera, pourvey que ce ne soit aud. Saint Germain ny aux environs. Car quand l’on scaura le lieu où elle se retirera, l’on l’envoyera tousjours bien querir sy l’on en a besoing. Vous y donnerez donc ordre. Je vous envoye ce laquais expres, qui me rapportera toutes nouveelles de delà, et sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la santé du duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Vous me faites plaisir de [f. 302] me faire souvent scavoir des nouvelles de mes enffans et de m’avoir mandé l’estat de la disposition de mon filz d’Orleans puisque sa medecine luy a proffité. J’espere qu’il se portera bien lorsque ses dens seront achevées de percer. Continuez à m’en escrire des nouvelles aux occasions qui s’en presenteront. Je les vous recommande et prie Dieu, Madame de Montglat, qu’il vous conserve avec eulx en sa saincte garde etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant l’usage pour ses enfants du Château-Neuf à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay receu aujourd’huy seullement voz lettres du XXX du passé. Je suis bien aise de ce que mon filz le duc d’Orleans se porte de mieux en mieux et que tout noz enffans soient en bonne santé. Vous faictes bien de prendre garde que ceulx qui les approchent n’aillent plus dans le bourg puisqu’il y a de la petite verolle. Au surplus, le Roy mon seigneur trouve bon, sy vous trouvez qu’il soit à propos pour leur santé, que vous les faciez loger pour quelque temps au bastiment neuf, mais c’est à condition qu’ilz n’entreront poinct dans le petit jardin, ou ilz y entrent que vous en particulier nous respondiez de tous le fruictz qui y sont et speciallement [f. 314] des abricotz, desquelz l’on a sceu le conte, affin que vous preniez soigneusement garde qu’il n’y entre personne que ceulx dont vous serez bien asseurée. Car je vous dis encore une fois que s’il s’y ceuille seullement ung abricot, quand ce seroit par noz enffans propres, nous nous en prendrons à vous en vostre particulier. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis donnant des nouvelles de son séjour à Saint-Germain-en-Laye

« Madame la marquise d’Ancre,
Le desir que j’ay d’entendre de vos nouvelles me faict vous depescher ce laquay affin de m’en rapporter au plustost, et cependant je vous fais celle cy par son occasion pour vous faire scavoir des miennes et de ma bonne dispostion, et aussi pour vous donner advis de mon arrivée en ce lieu il y a deux jours avec le Roy monsieur mon fils, où nous pourrons sejourner jusques à ce que la commedie que ma fille aisnée et autres doibvent reciter soit representée, qui sera pour dimanche prochain. J’avois icy bonne compagnie, mais elle a esté ce jourd’huy augmentée par la cousine de mon cousin le comte de Saint Pol et pleusieurs autres gentilhommes, et vous diray que je suis bien contente, tant pour m’avoir donné toute satisfaction de ce qui s’estoit passé que pour voir maintenant les affaires qui sont de ce costè là entierement accommodées à mon contentement. Je me recommande à vous et prie Dieu etc.
A Saint Germain en Laye le XXVIIIe juillet 1611
A Madame la marquise d’Ancre, ma dame d’atour »

Lettre de Marie de Médicis concernant une comédie à tenir dans la salle du Château-Vieux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Delafons,
Je vous faict celle cy pour vous dire qu’estant encores de besoing de quelques pieces de tapisserie pour mettre devant toutes les fenestres de la salle où se doit jouer la comedie, lesquelles se doibvent boucher à cause des flambeaux qui s’alumeront en plein jour, vous ne failliez incontinant d’en faire apporter au plustost en ce lieu jusques à la quantité de duze ou quinze pieces, des moiennes et des plus usées, pour servir à l’effect que dessus. A quoy m’asseurant que vous apporterez tout le soing et la diligence qui est requise en cet affaire, je ne la feray plus longue que pour prier Dieu etc.
A Saint Germain en Laye le XXXe juillet 1611
A monsieur Delafons, intendant des meubles du Roy monsieur mon fils »

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