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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Domaine
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Lettre concernant l’avancée des travaux à Saint-Germain-en-Laye

« Du mardy 5e may 1665
Le pallier de la seconde rampe des terrasses neufves est presque restably, et j’espere que dans la journée led. pallier et celuy du grand peron du boulingrin seront restablys.
Les deux dernieres travées de l’attique qui restoient à restablyr seront aujourd’huy achevées à deux heures apres midy au plus tard. On va desmonter la 3e travée du mesme costé, où il se trouve encore des pierres gastées par les gellées, qu’on restablyra aussytost.
On continue le restablissement de la corniche de l’ordre dorique. J’espere faire lever aujourd’huy les deux cloisons de charpenterie du bastiment de Lalande, pour ensuitte achever de garny de sollives le plancher du premier estage. Le mur de la serre dud. bastiment est eslevé de cinq piedz et demy. Il y a dix maçons en plastre qui commencerent hier à eslever le second estage du bastiment de monsieur Delagrange.
Il y a quinze limosins maçons et huict maneuvres qui travaillent incessemment à achever de restablyr les ciments des terrasses du vieil chasteau. J’espere qu’ils finiront dans la semaine, et cependant, Monseigneur, j’auray soin particulier qu’il ne se fasse point de bruict sur lesd. terrasses, ainsy que je vous le promis hier par mon memoire que l’on vous presenta.
Cette ouvrage là est fort longue parce qu’il faut tousjours repasser les joinctz jusques à ce que le ciment aye faict corps.
L. Petit »

Lettre concernant l’avancée des travaux à Saint-Germain-en-Laye

« De Paris, le 15e août 1664
[…]
Sainct Germain
Les sieurs Villedo travaillent presentement avec deux cens ouvriers à la perfection de leurs ouvrages, particulierement à l’achevement des deux voultes rampantes aux deux bouts de la grande gallerie des terrasses. Je faits desbitter la pierre d’Harcoeuil pour les bandes des rempes desdittes terrasses, et pour achever les marches du perron du boulaingrain, en attandant que monsieur Le Vau aye le loisir d’y faire un tour pour resoudre les pentes desdittes terrasses. On cherrie force pierre de Montesson et pierre de Saint Leu pour la construction des corps de garde. Je vous prie de mander si on laissera employer de laditte pierre de Montesson. Lesdits sieurs Villedo se plaicgnent tousjours qu’ils ne recoivent assés d’argent pour entretenir leurs ouvriers et payer la pierre qui arrive tous les jours pour employer à leurs ouvrages, c’est pourquoy vous ordonnerés, s’il vous plaist, au sieur Bornard de prendre son temps pour achever leur toisé et de voir ce qui leur peut estre deub.
La reparation de la balustrade que vous m’avez commendé de faire restablir sera bien advancée dans la fin de la semaine prochaine, cependant que je faits travailler au restablissement et rejoinctoyement de touttes les dalles qui couvrent le chasteau vieil, ce que je faits faire avec curiosité et utilité. Je croi que ceste reparation vous donnera contentement et que Sa Majesté ne manquera pas de monter sur lesdittes dalles, quand Elle scaura la reparation que vous y aurés fait faire.
Sa Majesté n’aura pas moins de contentement de voir la balustrade du petit jardin en terrasse achevée comme elle est, faisant mesme un ornement agreable au dehors.
Le maneige ensuitte contentera Sa Majesté, pourveu qu’on fasse oster le bois à brusler et quelques futailles qui sont au dedans, avec force fourage et paille, ce lieu estant bien ne peut donner du divertissement à Sa Majesté quand Elle luy plaira faire faire maneige et faire exbas ses chevaux. Dans quinze jours ouvrables, on peut se servir dudit maneige.
L’entrée du chasteau vieil est reparée, en sorte qu’il n’i aura de longtemps rien à refaire. J’ay fait mettre les pieces de charpenterie qui manquoit au pont et fait repaver le tout fort proprement.
J’ay faict restablir la menuiserie des parquetz et lambris de la chembre et antichembre du Roy et des trois salles des gardes de Leurs Majestez, et faict mettre des cornices aux lambris partout où il en manquoit, et ay fait le tout bien nettoyer.
Le nommé Larue, masson de Saint Germain avec lequel monsieur Perrault a fait marché de la chappe de ciment qu’il fault faire au dessus de la voulte de la gallerie basse des terrasses commencera à travailler lundi prochain. Les sculpteurs qui doibvent travailler aux chapiteaux et consolles qui sont au-dedans de laditte gallerie travailleront aussi lundi prochain.
Touttes les herbes qui estoist au dedans de la cour et au dehors sur les fossez, terrasses et ballecons sont presque ostées. Je vous avois mandé par ma derniere que j’avois establi mon fils à Saint Germain lundi dernier pour prendre garde et me faire rapport de tout ce qui se passera en mon absence, sans touttefois vous estre à charge d’un denier ny à Sa Majesté. Je vous supplie de me mander si vous [avez] agreable qu’il y demeure.
Petit »

Lettre concernant l’adjudication de la grande terrasse et l’avancée des travaux à Saint-Germain-en-Laye

« De Saint Germain, le 12e juillet 1669
J’ay adverty les entrepreneurs qui travaillent dans Saint Germain qu’ils seront tous receus au rabais pour les ouvrages des terrasses et leur en ay donné le devis. Il y en a cinq qui se presentent, dont il y en a deux qui sont allez aujourd’hui trouver monsieur Perault à Paris, dont l’un est le frere du sieur Hanicle, l’autre est un nommé Bulé de Saint Germain.
Les trois autres m’ont donné chacun un mémoire par escrit qu’ils ont signé, que j’envoyeray demain par homme exprès à monsieur Perault.
Pour le mur de la grande terrasse
Le sieur Dorbay demande 42 l. de la thoise cube
Le sieur La Rue, 41 l.
Le sieur Hennequin, 40 l.
Pour le mur d’allignement avec celuy du boulingrin, qui sera construit de quatre assize de pierre dure du pays, il sera payé à la thoise quarrée de six piedz en quarré sur son espesseur de 4 p.
Le sieur Dorbay en demande 53 l.
Le sieur La Rue, 52 l.
Le sieur Hennequin, 65 l.
La fondation sera aussy payé à la thoise quarrée sur 5 p. ½ d’espesseur.
Le sieur Dorbay la faict pour 30 l.
Le sieur La Rue, 30 l.
Le sieur Hennequin, 40 l.
sans comprendre la fouille des terres.
Je leur ay dict de se trouver tous dimanche au matin chez monsieur Perault pour conclure ce marché.
J’ay dressé le conte du sieur Moyer que je luy ay mis entre les mains pour le terminer. Je le fus trouver hier, où je le fis demeurer d’accord des principaux articles, et luy ay fait apostiler de sa main sur led. conte en marge de chaque article, de sorte qu’en luy accordant presque le tout suivent ses apostils, il demeure redevable de 19705 l.
Les stucateurs acheveront demain la sculpture du dedans du vestibulle et acheveront mercredy les trois autres platfondz dud. vestibulle.
Je ne fais pas encores gratter la tour de l’horloge du costé de la terrasse du Roy comme monsieur Le Brun le demande, pour ce qu’il m’a dict qu’il falloit attendre que les peintres qui travaillent au portique et à la base de la colonne ayent achevé et couvert leur ouvrage.
Monsieur Le Brun promet que les peintres et doreurs auront entierement achevé le petit appartement du Roy la semaine prochaine.
Je feray demain achever de poser les deux contrecœurs de cuivre aux cheminées dud. appartement.
J’ay faict ce matin poser le thuyau au milieu du plancher de la petitte grotte dud. appartement. Le Roy l’a fait esprouver devant luy apres son lever.
Le mur de terrasse du boulingrin advance, il n’y a plus que six piedz de maçonnerie à eslever. Il y a 307 hommes qui y travaillent et quarent huict ouvriers à la terrasse du jardin du sieur Belier. Les quatre assizes de pierre sont presque eslevées dans la longueur dud. jardin.
Les paveurs ont commencé aujourd’huy de travailler à la continuation du pavé des escueryes. Il ne sont encores que trois paveurs.
L. Petit »

Lettre concernant la répartition de plantes entre les demeures royales

« A Paris, ce XI mars 1673
Je trouvay hier le chemin dans l’avenue de Versailles, à l’endroit où le pavé finit, tellement rompu que j’ay donné ordre au sieur Aubry d’aller sur le champ faire remplir deux ou trois trous, où les coches et les carrosses demeuront embourbés, avec du moislon qui est là, proche, et je luy ay dit de ne laisser pas d’y travailler demain, quoy qu’il soit dimanche, ce travail estant d’une necessité absolue et de nature à pouvoir y travailler le dimanche, parce qu’il s’agit de retirer du bourbier des chevaux qui n’en peuvent sortir.
Je n’ay pu faire avec monsieur Ballon la distribution des oignons de tubereuses qui sont venues de la part de monsieur Arnoul, parce qu’il est allé à Saint Germain. J’en ay envoyé trois quaisses à Versailles, adressées à monsieur Lefebvre, à qui je mande de les compter et les delivrer à monsieur Le Bouteux, si ce n’est que Monseigneur juge à propos d’en donner quelque uns à monsieur Marin pour l’orangerie. J’ay retenu la quatrieme quaisse pour les Thuilleries, la pepiniere et Seaux. Je ne croy pas qu’il faille en envoyer à Saint Germain, que lorsqu’elles seront levées et prestes à fleurir.
Monseigneur m’a ordonné de le faire souvenir que monsieur Arnoul luy a envoyé une quaisse de congelations assés grande, dans laquelle il n’y avoit presque rien et une autre grande quaisse où il n’y avoit que deux branches de cedre sans feuilles et dont le bois estoit mort avant qu’on le coupast. Ces sortes de choses doivent estre envoyées mieux conditionnées et dans de moindres quaisses, ou en plus grande quantité.
Monseigneur se souviendra, s’il luy plaist, de faire toucher quelque fons au tresorier pour les ouvriers les plus pressés. »

Lettre concernant l’avancée des travaux à Saint-Germain-en-Laye

« De Saint Germain, le 8e juillet 1673
Monsieur Dorbay vint hier icy et donna les mesures necessaires pour commencer l’ouvrage de la terrasse en face du parterre du vieux chasteau, de sorte que l’on a aujourd’huy commencé de travailler à la maçonnerie de la fondation du costé du petit pont, et l’on continue de fouiller les terres du reste des fondations et pour faire la maçonnerie du massif au dessoubz des marches.
Je dis hier aud. sieur Dorbay la difficulté qu’il y avoit de tirer suffisamment des pierres de marches des qualitez et longueures necessaires pour diligenter et bien faire l’ouvrage de lad. terrasse, attendu les deffences que monsieur de Lestelle a faict de par le Roy aux carriers de Montesson de ne plus tirer de pierres du costé de la peine au delà de la borde où Monseigneur a ordonné de faire les nouvelles remises.
J’ay ce matin veu led. sieur de Lestelle qui m’a dict qu’il permettra auxd. carriers d’en tirer pour le service du Roy seulement, pourveu qu’ils ne fassent point de nouvelle entrée et ouverture, qui est la permission que le sieur La Rue, entrepreneur, a demandé.
A l’esgard de l’appartement de madame de Montespan, les menuisiers ne font pas de diligence. Le parquet n’est pas encores entierement achevé. Ils ont deux garçons qui travaillent à poser le vieux lambrys et platfondz dans la petitte chambre, et envoyerent icy mardy dernier une voye de menuiserie qui sont deux croisées et la menuiserie du lambrys entre les deux dosseretz qui ont esté retaillez dans l’enfoncement vers la gallerye blanche.
Lesd. menuisiers disent qu’il ne tient pas à eux mais aux sculpteurs, ce qui faict que led. sieur Dorbay m’a dict qu’il alloit retrancher une partye de la sculpture.
Les couvreurs travaillent à couvrir le petit bastiment que l’on faict pour les cuisines de madame de Montespan.
Monsieur Cuvier et moy allasmes avant-hier voir ensemble le restablissement que je faicts faire par ordre de Monseigneur aux pallys de la forest. Les herbes sont si hautes qu’elles couvrent lesd. plants de deux piedz en plusieurs endroictz. Mais comme Monseigneur ne veut pas faire la despence de les faire nettoyer, monsieur Cuvier m’a dict qu’il seroit bon de proposer à Monseigneur et de scavoir s’il auroit agreable que l’on en fasse nettoyer une partye dans la vente de Bourbon le long de la routte qui conduit à la Muette, sur deux cens pas de proffondeur seulement, affin que le Roy et le public voyent comme cela reussit.
L. Petit »

Lettre concernant l’avancée des travaux au château du Val, au Château-Vieux et dans le domaine de Saint-Germain-en-Laye

« De Saint Germain, le 26 septembre 1677
Il n’y a plus que les journalliers qui travaillent à la fouille et transport des terres du fossé que l’on faict au pied du glacys à la gauche de la principalle allée du jardin du Val pour l’escoulement des eaues de pluyes et ravines. On travaille à la maçonnerie du petit mur pour contretenir les terres de la couppe dudit glacys. Il n’y a que six limosins qui y ont travaillé la semaine derniere, dont on augmentera le nombre cette semaine autant que l’on pourra.
On continue aussy de poser la tablette au dessus du mur de terrasse dud. jardin, et la maçonnerie de l’enfoncement en forme de cabinet qui se faict au bout du mur de closture de l’allée haute à la face et en la largeur de l’allée en retour du bout de la principalle allée. J’envoye le sieur La Rue à monsieur Le Nostre pour prendre sa resolution touchant le dessein de la face dud. cabinet affin de l’achever.
On travaille à fonder le mur du demy rond au bout de la principalle allée du jardin faict au droict du retour de l’allée vers le puids.
On continue aussy de dresser les terres des platte bandes et allées haute et basse de la continuation dudit jardin et de passer à la claye les terres des rigolles le long du nouveau mur de closture pour les espalliers.
On continue aussy de travailler aux treillages d’eschalatz pour les nouveaux espalliers.
Si tost qu’il sera venu un peu de pluye, je feray labourer et dresser les terres entre l’allée haute et l’allée basse dud. nouveau jardin, d’autant que la terre est si battue et serrée à cause de la secheresse qu’on ne pourroit faire ce travail qu’avec bien de la despence. Je feray marché à l’arpent pour labourer lesd. terres.
Le charpentier avance de taille la charpenterie du nouveau maneige. On ne commencera que samedy prochain de lever cette charpenterie, attendu qu’il faut qu’elle soit toutte taillée avant de la poser. Il y a seize charpentiers et huict maneuvres qui y travaillent incessemment. Je feray en sorte que cette ouvrage soit achevée à la Toussaint.
Les glacys que Monseigneur a ordonné de faire pour aller dans le parcq par l’antienne allée du bois à costé du grand parterre du vieux chasteau sont achevez, comme aussy la maçonnerie de la porte que l’on a ouverte dans le mur de closture qui separe le jardin d’avec le parcq. Je feray poser dans cette semaine la menuiserie de la porte.
Le petit mur de terrasse en face du petit pont de l’apartement du Roy est achevé. De neuf marches qu’il y aura au peron dud. mur, il y en a six posées, de sorte que dans cette semaine cette ouvrage sera achevée.
Le sieur Lavier n’envoyer qu’hier la menuiserie de l’oratoire de la Reine. Le stucateur achevra l’ornement du platfonds de lad. oratoire mardy et aussytost l’on posera lad. menuiserie. J’attends la menuiserie de la cheminée du cabinet, dont le foyer et chambranle de marbre sont en place.
On pose les aiz du plancher de la salle des gardes de la Reine.
On restablyt le pavé de liaiz de la ballustrade en saillye qui conduit de la salle des gardes du Roy à la salle des gardes de la Reine, dont les dosses au dessoubz estoient entierement pourryes.
On avance fort tous les restablissementz et je faicts travailler à nettoyer les vittres des croisées et chassys d’hyver.
On commencera demain de reparer les breches du mur de la forest. On voicture incessement des matereaux sur les lieux pour cet effect.
Monsieur d’Ecquevilly me manda hier au soir par un billet que le Roy luy a dit de s’addresser à moy pour fournyr quatre caissons doubles pour mettre des cerfs pour les conduire du bois de Boulogne au parcq de Versailles pour le retour du Roy, et quarente sollives dont il a besoin pour cet effect. Je luy au faict responce qu’il me faut un ordre de Monseigneur, et que, pour ne pas retarder le service, il peut donner ordre de les faire faire, et que si Monseigneur en aggrée cette despence, il en ordonnera le payement.
On acheve de battre le 3e et dernier pieu à mettre par soubz œuvre au pont du Pec. On travaille fortement à moiser les nouvelles pallées et restablyr les moises des autres pallées. On travaille au 3e brize glace dudit pont. Il reste à faire dix autres brize glaces aud. pont, quoy que les sieurs Bruand et Cliquin ayent trouvé necessaire d’en augmenter quatre plusqu’il n’y en avoit cy devant. Le sieur Poitevin, entrepreneur, n’a ordre de monsieur de Linieres que d’en augmenter un, et à l’esgard du pont de Chatou, de mettre un seul pieu en contrefiche pour brize glace ainsy qu’il y en avoit cy devant, quoy qu’il ay testé jugé necessaire d’y en mettre comme au pont du Pecq.
J’escris aud. sieur de Linieres que Monseigneur m’ordonne de tenir la main à ce que l’on prenne touttes les precautions necessaires pour lesd. brize glaces. En cas qu’il n’y donne point ordre, j’en donneray advis à Monseigneur.
L. Petit »

Lettre concernant l’état des jardins de Saint-Germain-en-Laye

« Ce 3e may 1680
J’allay hier visiter tous les entretenemens de Saint Germain.
Celuy du boulingrin est en bon estat.
Celuy du jardin des canaux et colines n’est pas en si bon estat, Lavechef dit que c’est à cause de la pluie et qu’il le sera au plus tost.
Celuy du grand parterre est en tres bon estat.
Celuy des palissades de mesme.
Celuy des orangers, Lalande tire presentement les orangers de la serre.
Le jardin nouveau, le tour de gazon est fait, il ne reste plus qu’à gazonne les dedans, ce qui se fait presentement.
Je pars à 6 heures du soir pour aller à Versailles, faire tout preparer pour demain que le Roy y doit aller.
J’ay fait accommoder les chemins d’icy à Versailles.
Tous les extraits des entretenemens sont faits.
J’ay travaillé aujourd’huy aux ordres de la semaine, je les porte à Versailles afin de les mettre en estat de les envoyer dimanche à mon père.
D’Ormoy »

Devis et marché pour des réparations à la chapelle du parc de Saint-Germain-en-Laye

« Devis des ouvraiges de massonerye et taille qu’il convient faire pour reparer le porticque de l’antré de la chappelle du parq à Saint Germain en Laye, a esté fait tel qu’il ensuict
Premierement
Convient abatre le fronton dud. porticque qui est de pierre de Troucy et refaire le platfons d’icelly de pierre de lyais qui portera la corniche dud. fronton par le dessoubz. Abatre l’une des coulonnes de lad. pierre de Trossy et la coupper et remectre une piece de la longueur qu’il sera besoing et de la grosseur dont elle est arondye comme sera besoing.
Item convient refaire le fronton du dessus de lad. corniche et arrondir le dessus pour la pante des eaues et refaire les pierres qui pourront servir aud. fronton et pour ce qui sera necessaire pour l’asseurance dud. porticque.
Item convient reparer le fronton d’au dessus faisant le cul de four d’icelle chappelle, revectir d’autres pierres de Troussy au lieu de celles qui sont mangés et ruynees par les eaues et rejoinctoyer et cymenter les joinctz des pierres du cul de four en sa cyrconferance par le dessus. Refaire les murs d’apuies du pourtour d’icelle chappelle ainsi qu’elles ont estez faictz par le passé et faire en sorte que le tout soit bien et duement faict au dit d’ouvriers et gens à ce congnoissans dedans la fin du present moys d’aoust. Pour faire lesquelz ouvraiges sera prins du lyais et pierre de Troucy estant au nouveau bastiment et le reste comme chables, engins et pennes d’ouvriers sera par luy fourni.
Mathurin Bougard, maistre macon tailleur de pierre demeurant à Saint Germain en Laye, promet au Roy nostre sire, à hault et puissant seigneur messire Albert de Gondi, chevalier des deux ordres du Roy, duc de Reez, pair et mareschal de France, acceptant pour Sad. Majesté, et en la presence de noble homme Mederic de Donon, escuyer, seigneur de Chastres en Brye, conseiller dud. seigneur et contrerolleur general de ses Bastimens de faire et parfaire bien et deuement tous et chacuns les ouvraiges de massonnerye de taille qu’il convient faire au porticque de l’antree de la chappelle du parq aud. aud. (sic) Saint Germain contenues et declerees au devis cy devant transcript, iceux rendre faictz et parfaictz bien et deuement dedans la fin du present moys et ce moyennent la somme de trante trois escus ung tiers qui luy sera payé par le tresoriers desd. Bastimens au feur et ainsi qu’il fera lesd. ouvraiges. Obligant corps et biens comme pour les propres affaires dud. seigneur. Promettant. Faict le premier jour de aost 1585.
De Donon
Mathurin Bougars. »

Accord à propos de la vente des fruits du jardin du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Feuct present en sa peronne honnorable homme Jehan La Lande, jardinyer du jardin du chasteau de Sainct Germain en Laye, disant que cy devent et es environ le jour Sainct Jehan Baptiste dernyer passé, il auroict vendu et promis garendyr à Frençoys Guesnon et Nicollas Vallect, laboureurs demeurans à Rueil, pour ce presens, pour le temps et espasse de six annez, de tous et ung chacuns les fruictz eslevez aud. jardin, sof et à la reservation des fruictz qui sont es parterres depuys l’allée entrent qui pard allent droit au bouct de la pepignyere de prugnyere allent droict l’allée qui butte au bouct d’en hault dud pettict boys contre la muraille du parc du costé droict, avec aussi tous les pommyers doutz eslevez aud. jardin, moyennant la somme de quatre vingtz escus sol par chacune [desd. années] ; et voyent par lesd. Guesnon et Vallect que led. marché leur estoict plus onereulx que profictable et qu’ilz auroient beaucoup de perte en icelluy, se seroient retirez vers led. La Lande, lequel ilz auroyent pryé et requis de leur voulloyr desdhuyr quelque chose seur lad. somme de quatre vingtz escus par son inclination ; à laquelle pryere et requete par led. La Lande, par consideration qu’ilz auroient par le seusd. marché desd. fruictz, icelluy La Lande leur auroict desdhuict et rabattu par chacune [desd. années] vingtz escus sol, sans prejudice de l’année presente qui se payera par lesd. Guesnon et Vallect sans aulcune diminution, au moyen de laquelle diminution auroict led. La Lande faict de nouveau vendition et transport ausd. Guesnon, Vallect et Laurens Maugays, marchant demeurant à Ruel, asosyé avec eulx pour ce present, ce acceptent du jour Sainct Jehan Baptiste prochain venant jusques à six annez et six despeulles suyvens l’eung l’autre, et promect garentyr de tous troubles, tous et ungs chacuns les fruictz eslevez aud. jardin, à la reservation des fruictz qui sont reservez par led. La Lande par le premyer marché avec dix poulmyers doulx aulx choix et obtion dud. La Lande, lesquelz seront marquez par luy, et n’en pourra prendre ne choisir d’autre que ceulx qui seront par luy prins et choisy la premiere année, et aussi est accordé entre les partyes que led. La Lande prendra et coeullyra à son proffict les pommes qui tomberont soulz les arbres apartenant ausd. Guesnon, Vallect et Maugays, et par reserve ceulx qui tomberont au moyen des fouldres qui pourront seurvenyr deurant led. temps par esclairs, fouldres et tonnerres »

Vente des fruits du jardin du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Feuct present en sa personne honnorable homme Jehan La Lande, jardinyer du jardin du chasteau de Sainct Germain en Laye, lequel confesse avoir vendu et promet livrer du jourd’huy jusques à six annez et six despeulles suyvens l’eung l’autre à Frençoys Quesnon et Nicollas Vallect, marchans laboureurs demeurant à Rueil en Parisis, presens, preneurs, se acceptens pour eulx, tous et ungs chacuns les fruictz qui sont la presente année et qui croistront les annez suyvent jusques en fin desd. six annez au jardin du Roy assis au chasteau de ce lieu de Sainct Germain, sauf et reservé touttesfoys aud. La Lande la jouissance des fruictz qui croistront durant led. temps au carré de devers vis à vis du chasteau et fossé d’icelluy où sont les parterres, contynuent led. carré depuys la grand allée tirant seur la longueur d’icelle à la seconde allée qui fend par le mitend et qui rend au pettict boys nouvellement deffriché par led. Le Lande contre le meur du parc, aussy à la reservation de tous et ungs chacuns les pommyers doutz qui sont dans led. jardin avec deulx noyers et ung poiryer muscat qui ont esté monstrés ausd. preneurs par led. La Lande ainsy qu’ilz ont dictz. Ceste vente faicte moyennant la somme de quatre vintz escus d’or soleil et par chacune desd. annez que pour ce lesd. Quesnon et Vallect en ont promis, gaigent, promectent seront tenuz l’eung pour l’autre et chacun d’eul seul et pour le tout bailler et payer aud. La Lande ou au porteur par chacune desd. annez, scavoir ung tyers de lad. somme qui sont vingtz six escus deulx tyers en mectant l’eschelle aud. jaridn pour commencer à coeullyr lesd. fruictz, ung autre tyers qui est pareille somme à la my coeullette, et l’autre tyers dans le jour Saint Martin d’Yver prochainement venant, et à contynuer payer comme dict est jusques en fin desd. six années. Car ainsy. Promettant. Obligeant lesd. sieurs preneurs l’eung et l’autre corps et biens. Renonçant. Presens Flizce de Vaulx, fermyer demeurant à la Malmaison pres Rueil, et Jehan Delastre le jeune, tesmoins.
Delalande, marque dud. Guesnon, marque dud. Vallée
De Vaulx, DeBenard
Dellastre »

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