- DOC_20190515_07_VG_01
- Pièce
- 2019
Fait partie de Fonds photographique du MAN
Auguste Verchère de Reffye, "Les armes d’Alise", Revue archéologique, 1864. Page de couverture. Ouvrage fermé : H. 0,28 m l. 0,185 m.
Fait partie de Fonds photographique du MAN
Auguste Verchère de Reffye, "Les armes d’Alise", Revue archéologique, 1864. Page de couverture. Ouvrage fermé : H. 0,28 m l. 0,185 m.
Fait partie de Fonds photographique du MAN
Auguste Verchère de Reffye, "Les armes d’Alise", Revue archéologique, 1864. Première page de l’article. Ouvrage ouvert :H. 0,28 m l. 0,365.
Fait partie de Projet EUROPEANA Archaeology
Coupe à décor végétal, dit canthare d’Alésia
Découverte à Alise-Sainte-Reine en septembre 1862
Don Napoléon III
Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, MAN 7564
Cette coupe est l’un des objets les plus emblématiques des activités archéologiques de Napoléon III. Il a en effet été découvert en septembre 1862 lors des fouilles financées par Napoléon III et conduites par le commandant Stoffel sur le site de la bataille d’Alésia, à Alise-Sainte-Reine, dans la plaine des Laumes. Encore pris dans sa gangue de terre, ce précieux vase à boire aurait été emballé et envoyé à Biarritz, où se trouvait le souverain, afin de lui laisser le privilège de le déballer lui-même. Il le conserva ensuite pendant plus de quatre ans dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries, avant de l’envoyer le 8 avril 1867 au musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines, en vue de son inauguration le mois suivant. La datation de la coupe, peut-être fabriquée en Italie du sud, est, depuis 1862, objet de controverse. Des environs de 75 avant J.-C. pour certains (ce qui a autrefois permis aux plus audacieux de voir en César son propriétaire) elle pourrait dater de l’époque augustéenne au moins pour d’autres. Sa présence dans le sol de la plaine des Laumes ne signifie pas nécessairement qu’elle ait été perdue lors de la bataille de 52 avant J.-C., car Alésia fut aussi une importante ville à l’époque romaine, où un vase de luxe ancien a pu être utilisé et enfoui ou perdu. Les trois graffites gravés à la pointe sous le pied ne permettent pas de clore le débat. Une marque pondérale suggère que la coupe pouvait partie d’une paire et les deux autres inscriptions, en caractères grecs, livreraient le nom de l’orfèvre et celui d’un propriétaire
Fait partie de Pièces d'archives épigraphiques du musée d'Archéologie nationale
Copies d'inscriptions du musée algérien du Louvre [p. 1-7], de Toulouse (1857) [p. 8], du Puy (1857) [p. 8 verso-9], de Nizy-le-Comte (2 juillet 1859) [p. 10 recto], de Cherbourg (juillet 1859) [p. 10 verso-11], notes sur les voies romaines de Carentan (6 août 1859) [p. 12 recto], copies d’inscriptions du musée de Bayeux (août 1859) [p. 12 verso-14], notes et dessin de reliefs du musée de Caen (août 1859) [p. 15-16 recto], copies d’inscriptions d'Alise-Sainte-Reine (septembre 1859) [p. 16 verso ; p. 17 verso], du musée de Dijon (septembre 1859) [p. 17 recto ; p. 18-28 recto ; p. 34 recto ; p. 39-45], de Beaune (septembre 1859) [p. 28 verso-29 recto], d'Autun (septembre 1859) [p. 29 verso-38], d'Auxerre (21 septembre 1863) [p. 46-48 recto], de Triguères (septembre 1863) [p. 48 recto]et d'Autun [p. 48 verso], notes diverses [p. 52 verso-55].
Creuly, Casimir
Fait partie de Pièces d'archives épigraphiques du musée d'Archéologie nationale
Copies d'inscriptions et d’objets du musée de Besançon (octobre 1859) [p. 1-10 ; p. 40 verso ; p. 42-43], de Sens (1861) [p. 4 verso-8 verso ; p. 41 recto ; p. 48 verso-56], Auxerre (octobre 1859) [p. 11-14], Bordeaux (10 novembre 1859) [p. 15-18], Cahors (11 novembre 1859) [p. 19-20], Limoges (novembre 1859) [p. 21-26], Namur (mars 1861) [p. 26 verso], du musée de Bruxelles (mars 1861) [p. 27 verso-33], de Tongres (sans date) [p. 27-28 ; 29 verso-30], Gand (mars 1861) [p. 33 verso-34], d’Alise (mai-juin 1861, des armes et des objets divers) [p. 35 verso-43 verso], Dijon (mai-juin 1861) [p. 44-46] et Beaune (mai-juin 1861) [p. 46 verso-48 verso].
Creuly, Casimir
Fait partie de Pièces d'archives épigraphiques du musée d'Archéologie nationale
Index des inscriptions de Narbonne (carnets 5 et 6) [p. 1-4], d’Arles (carnets 17 et 18) [p. 5-9], de Besançon, Luxeuil et du lac d’Antre (carnet 2) [p. 10-11], de Toulouse (carnet 5) [p. 12-14 recto] ; index des inscriptions d’Alise, Autun, Beaune, Châlons-en-Champagne, Dijon, Mâcon et Nevers (carnets 1, 2 et 3) [p. 16-17] ; Iovis Poeninus [p. 29 verso] ; deux inscriptions tirées de la Chorographie d'Honoré Bouche [p. 30 recto] ; la copie d'une inscription de Nîmes à Jupiter et Nemausus [p. 30 verso] ; les noms de peuples se terminant en -tani [p. 31] ; les inscriptions du procurateur Axius Aelianus [p. 32] ; une liste des inscriptions des mères et matrones [p. 33-36] ; itinéraire romain d'Emporium au Rhône (route d'Hannibal) avec observations [p. 74 verso-76] ; des inscriptions inédites d'Afrique (14 mai 1869) [p. 77-79 recto] ; un début de liste des pagi gallo-romains [p. 79 verso] ; une étude des provinces de l'empire romain à l'époque de la Notitia Dignitatium [p. 80 verso-81] ; un index général des carnets [p. 82] ; comparaison des cités de l’Aquitaine entre Loire et Garonne d’après plusieurs auteurs antiques [p. 83 recto] ; provinces des deux empires Orient-Occident [p. 83 verso] ; une liste des inscriptions comprenant le nom de l'Aquitaine [p. 84 recto ; p. 88 recto] ; des extraits de Strabon sur l'Espagne, deux essais sur l'Espagne et la Gaule [p. 84 verso-87] ; une liste des peuples de l'Aquitaine [p. 88 verso-90] ; le contenu des carnets épigraphiques [p. 91] ; notes sur l’avancement des feuilles d'inscriptions [p. 92-94] ; une liste des inscriptions estampées et non copiées dans les carnets [p. 95 recto] ; notes [p. 95 verso].
Creuly, Casimir
Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)
Fait partie de Projet EUROPEANA Archaeology
"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.
L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.
Dessin aquarellé représentant des armes d'Alise
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Dessin aquarellé par Flouest des armes recueillies dans la plaine au dessous d'Alise, principalement dans la fausse rivière de la ferme de l'Epineuse, lors des fouilles ordonnées par Napoléon III de 1860 à 1861.
Commission de Topographie des Gaules
Dessin des armes d'Alise (Bib 46491)
Fait partie de Projet EUROPEANA Archaeology
Planche d'Édouard Flouest, d’après un dessin du général Creuly gravé par Saunier pour la Revue archéologique
"Armes recueillies dans la plaine au-dessous d’Alise"
Sans date [après 1861]
Signé Ed. F.
Don de Mademoiselle Flouest au MAN, 1892
Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale, Centre des archives, fonds Édouard Flouest, 2018007/14/1
Le 2 juin 1861, alors que les fouilles d’Alise-Sainte-Reine menées à l’instigation de l’empereur par la Commission de Topographie des Gaules ont débuté depuis peu, Édouard Flouest est nommé procureur à Semur-en-Auxois, à quelques kilomètres de là. Dès décembre 1861, il intègre la Société des sciences naturelles de Semur et participe activement à sa réorganisation, notamment en faveur de l’intégration des sciences historiques, au rang desquelles se place l’archéologie.
Ce dessin à l’encre et à l’aquarelle reproduit une planche dessinée par le général Creuly, publiée dans la Revue archéologique du second semestre 1861 dans un article sur les « Armes et objets divers provenant des fouilles exécutées à Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) ». Édouard Flouest prend une certaine liberté dans la recomposition de la planche et sa mise en couleur. Néanmoins, ses dessins témoignent de l’intérêt porté par les sociétés savantes aux résultats des fouilles menées par Napoléon III et, plus spécifiquement, au site d’Alise-Sainte-Reine.
Ces armes en bronze et en fer proviennent en grande partie des découvertes faites en novembre 1860 au moment du drainage du canal d’écoulement des eaux de la propriété de M. de Gasc, nommé « Fausse rivière », qui ont attiré l’attention de la CTG, et des fouilles qui ont suivi au printemps 1861. Seul le n°23 est une épée trouvée dans le canal de Bourgogne, en bas de la plaine des Laumes. Pour l’auteur de l’article de la Revue archéologique il s’agit sans aucun doute d’armes gauloises « tombées des mains défaillantes des défenseurs d’Alésia », hypothèse invalidée par les découvertes postérieures.
Flouest, Edouard
Deuxième rapport sur les travaux de la Comission de Topographie des Gaules
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Le document présenté en objet numérique est le deuxième rapport sur les travaux effectués par la Commission de Topographie des Gaules adressé au ministre de l'Instruction publique G. Rouland et signé par le président de la CTG, Félicien de Saulcy. Rédigé le 21 août 1861, il a été remis au ministre en octobre 1861.
Saulcy, Félicien de