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Description archivistique
Archives communales de Saint-Germain-en-Laye France
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Délibération communale concernant la reprise des travaux dans le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« M. le président porte à la connaissance du conseil une lettre datée de ce jour, adressée à M. le maire par M. Empis, liquidateur des biens de l’ancienne Liste civile, qui annonce que des ordres viennent d’être donnés à M. Chalamel, régisseur, afin de faire reprendre immédiatement les travaux de plantation du nouveau parterre de Saint-Germain. »

Marché pour la plantation des arbres au Vésinet

« Furent presents Jean Baptiste Delalande, Louis Delalande, fils dud. Jean Baptiste, Louis Delalande, fils de Jean Delalande, et Jean Delalande, fils de Jean Baptiste Delalande, jardiniers du Roy au viel chasteau de Sainct Germain en Laye, lesquels ont fait marché, promis et promettent sollidairement l’un pour l’autre, chacun d’eux seul pour le tout, sans division, discution ne forme de fidejussion, à quoy ils ont renoncé, au Roy nostre sire, ce acceptant pour Sa Majesté messire Jean Baptiste Colbert, chevalier, baron de Seignelay et autres lieux, conseiller du Roy ordinaire en tous ses conseils du conseil royal, intendant des finances, surintendant et ordonnateur general des bastimens, arts et manufactures de France, pour ce present et comparant, de fournir et planter dans le lieux cy devant appellé la garenne de Vesinet situé vis à vis le chasteau neuf de Sainct Germain, la quantité de treize mil pieds d’arbres, scavoir les deux tiers d’ormes meslez de quelques airables, et l’autre tiers moictié tillotz et moictié chastaigniers, et rendre ledit plan fait et parfait suivant les alignemens qui leur en ont esté donnez dans la fin de janvier prochain, à peine etc., dans lequel temps il sera veu et receu par led. sieur surintendant. Tous lesquels arbres seront de cinq, six, sept, huict et neuf poulces de grosseur sur huict, neuf à dix piedz de tige, faire les trous de cinq pieds de large en tous sens et de deux de profondeur et labours necessaires, lesquels plantz seront veu et examinez par me Noel Odeau, et en cas qu’ils ne se trouvent des qualitez cy dessus speciffiez ny plantez suivant les alineamens à eux donnez, pourront estre par luy rebutez et arrachez à leurs frais, et en cas qu’il en soit enlevé, arraché ou qu’il en mourut aucuns pendant quatre années à compter du jour que led. plan aura esté achevé et receu, lesd. entrepreneurs seront tenus d’en replanter d’autres ez endroicts où il en manquera. Comme aussy lesd. entrepreneurs seront tenus ainsy qu’ils s’obligent sollidairement comme dessus de labourer par chacune desd. quatre années de trois labours en saisons convenables alentour desd. arbres dans l’estendue de cinq pieds de diametre, les redresser quand besoin sera et faire en sorte que lad. quantité de treize mil pieds soit complette et le tout vif en fin desd. quatre années, sans qu’ils puissent demander aucune autre chose pour lesdicts labours et pour regarnir lesd. arbres où il en manquera que le prix cy apres declaré. Ce marché fait à raison de quarente cinq sols pour chacun pied desd. arbres, lequel prix revenant à vingt neuf mil cinq cens cinquante livres sera baillé et payé ausd. entrepreneurs par le sieur tresorier des bastimens du Roy en exercice sur les ordonnances dudict sieur surintendant des Bastimens soubs les quittances de Jean Baptiste et Louis Delalande, ainsy que lesd. entrepreneurs en sont convenus, scavoir dix neuf mil cinq cens livres dans le quinze du mois de febvrier au fur et à mesure que le travail avancera, et le surplus montant à neuf mil sept cens cinquante livres par tiers par chacune des deux, trois et quatriesme années cy dessus declarées, chacun tiers en deux payemens esgaux de six en six mois par chacune desd. années, aussy sur les quittances desd. Louis et Jean Baptiste Delalande. Et pour l’execution des presentes lesd. entrepreneurs ont esleu leur domicile irrevocable au bourg de Saint Germain en Laye, en la maison de Charles Ravet, hostellier du logis où pend pour enseigne les Trois Roys, auquel lieu etc. nonobstant. Promettant. Obligeant led. sieur surintendant audit nom et lesd. entrepreneurs sollidairement sans division, discution ny fidejussion corps et biens comme pour deniers royaux. Renonceans. Fait et passé en la maison dud. sieur Colbert scize à Paris rue Neufve des Petits Champs parroisse Sainct Eustache, en la presence de noble homme André Le Nostre, conseiller du Roy, controleur general desd. Bastimens, pour ce present et comparant, l’an mil six cens soixante quatre, le dernier jour de novembre avant midy, et ont signé.
Colbert, A. Le Nostre
Delalande
Delalande, Delalande, Delalande
Delalande
Prieur, Le Fouin »

Récit d’une visite du duc de Berry à Saint-Germain-en-Laye

« Détail de ce qui s’est passé à Saint-Germain-en-Laie le samedi 21 mai 1814, jour à monseigneur le duc de Berry a passé en revue son régiment.
Prévenu la veille de cette heureuse circonstance, M. le maire a fait des dispositions pour recevoir S.A.R. d’une manière digne des augustes descendants de Henry IV.
Un arc de triomphe garni de feuillages a été construit à la grille de la place Royale par où S.A.R. est entrée dans la ville. Les décorations de cet arc portaient les emblèmes de la royauté. Au frontispice étaient ces trois légendes : Vive le Roi, vive monseigneur le duc de Berry, vivent à jamais les Bourbons.
M. le maire s’est placé avec ses adjoints, M. le juge de paix, le conseil municipal et le clergé à cette entrée, où s’était rendue une foule de monde attirée par le désir de voir le prince. La cohorte urbaine, sous les armes, formait la haie.
M. le colonel du régiment de S.A.R. avec plusieurs des officiers de ce corps ont été sur la route attendre le prince, et M. le maréchal de camp commandant l’école militaire de cavalerie, avec M. le colonel commandant en second et un détachement des élèves de l’école, s’étaient portés à la rencontre de S.A.R.
A l’arrivée de ce prince, que l’expression de la plus vive allégresse et le bruit de 40 boëtes ont annoncée, M. le maire s’est avancé jusqu’à la voitures de S.A.R., qui a eu la bonté de faire signe qu’on arrêtât, mais ce signe n’ayant point été apperçu de ses écuyers, Elle a été conduite sans interruption au parterre, où son régiment l’attendait.
M. le maire s’est sur le champ rendu, avec le cortège qui l’accompagnait, à cette promenade où S.A.R. était déjà à cheval. Il s’est présenté devant Elle et l’a complimenté. M. le juge de paix et M. le curé ont eu le même honneur. S.A.R. les a écoutés avec une bonté touchante et paru satisfaite des hommages de la ville. Le prince a ensuite passé en revue son régiment et a daigné honorer de cette faveur la cohorte.
Dans les intervalles de la revue, où des marques sensibles d’allégresse pouvaient se manifester sans troubler les manœuvres, elles ont retenti de toute part.
A l’issue de la revue, S.A.R. est allé au château royal visiter l’école militaire de cavalerie, où Elle a été reçue avec enthousiasme. Elle a passé en revue les élèves de cet établissement, et a fait des questions à plusieurs de ces jeunes gens.
Cédant aux instances de M. le baron de Maupoint, S.A.R. a bien voulu accepter un déjeuner chez le commandant en chef de l’école, où Elle a reçu avec l’affabilité qui la caractérise un grand nombre de personnes empressées à lui rendre leurs hommages. S.A.R. a ensuite chassé.
S.A.R. a eu la bonté d’autoriser M. le maire à se décorer de la fleur de lys et à en décorer les autorités de la ville et les personnes de distinction et autres qui, par leurs emplois et surtout leur dévouement pour l’auguste dinastie des Bourbons, sont dignes de cette faveur. »

Lettre concernant les travaux nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« A M. le sous-préfet
M. le Comte,
Pour soulager les habitants de la ville que j’administre, dont la position malheureuse vous est bien connue, j’ai fait tout ce qui a dépendu de moi pour que les troupes anglaises de la 6e division cantonnée à Saint-Germain soit casernée dans le château. J’y suis parvenu avec beaucoup de peine et depuis le 30 octobre dernier qu’elles sont arrivées, je leur ai fait fournir tout ce qu’elles ont demandé.
Aujourd’hui, Monsieur le Comte, une nouvelle demande m’est faite : celle de réparer les vitraux des croisées qui ont été cassés par les Prussiens et la 5e division anglaise lors de son passage ici le 29 octobre précédent et de faire diverses réparations. Suivant l’apperçu que j’en ai fait faire la dépense la plus urgente pourrait s’élever à environ 5000 f.
L’exécution de ces travaux, M. le C., est d’autant plus pressante qu’à chaque instant nous sommes menacés de voir la troupe sortir de son casernement pour se loger chez les habitants.
Si cela arrivait, la ville de Saint-Germain, qui a considérablement souffert et qui déjà a à loger environ 300 officiers de tous grades et leur suite se trouverait tout à coup plongée dans la plus cruelle position et verrait bien la majeure partie de ses habitans l’abandonner, n’y étant restés que par l’espoir d’un avenir plus heureux.
Je vous supplie instamment, Monsieur le Comte, de faire tout ce qui dépendra de vous pour faire opérer les réparations dont il s’agit.
Je connais les charges énormes qui pèsent sur le département, mais la dépense dont j’ai l’honneur de vous proposer est si nécessaire que je ne puis trop vous prier de me mettre à portée de faire faire les travaux demandés avec instance par MM. les officiers anglais.
Je crois devoir vous observer que le château appartient au Roi et que sa réparation devant être à la charge du casernement de ses gardes du corps, il serait possible que, dans sa bonté, il voulut bien venir au secours du département dans cette circonstance.
J’ai l’honneur etc. »

Délibération communale mentionnant la décision du roi d’interdire les manœuvres de ses gardes sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Le maire de Saint-Germain-en-Laye, ancien colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis,
Après avoir pris communication de la lettre que lui a fait l’honneur de lui écrire monsieur le comte Bozon de Talleyrand, gouverneur du château royal dud. lieu, le 28 août dernier, ainsi que de l’ampliation du rapport incluse en lad. lettre,
Considérant que ces deux pièces dignes du plus grand intérêt pour les habitants doivent être transcrites au registre des actes administratives pour en consacrer l’existence et qu’ensuite elles doivent être déposées aux archives de la mairie,
Arrête la transcription au présent registre des susd. pièces dont la teneur suit :
Monsieur le Maire,
M. le duc de Luxembourg m’ayant fait la demande d’une autorisation pour que messieurs els gardes du corps pussent faire du parterre du château de Saint-Germain un terrein de manœuvre, j’ai cru devoir prendre les ordres du Roi avant de me décider, et vous trouverez dans sa réponse une nouvelle preuve de sa bonté paternelle pour votre ville. Le Roi m’a donné ordre de refuser. En conséquence, vous voudrez bien surveiller à ce que les mesures soient prises pour que les chevaux ne puissent point passer sur la promenade et que ce lieu, ainsi que la terrasse, soient réservés à l’agrément des habitants. J’espère, Monsieur le Maire, en vous envoyant la copie du rapport que j’ai mis sous les yeux de Sa Majesté, vous prouver l’intérêt que je porte à vos administrés.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma parfaite considération.
Signé : le comte Bozon de Talleyrand
Paris, ce 28 août 1817

Château de Saint-Germain
Rapport au Roi
Sire,
M. le duc de Luxembourg, dont la compagnie est en quartier à Saint-Germain, m’a demandé une autorisation pour faire du parterre du château un terrain de manœuvre.
Sire, ce parterre, qui fait le principal agrément de cette ville, est entretenu à ses frais depuis que les rois vos prédécesseurs ont bien voulu en permettre l’usage comme promenade publique, et je pense que cette autorisation aurait le double inconvénient de mécontenter les habitants et de donner lieu [f. 113v] à une demande en indemnité de la part de la ville, car un jardin devenu terrein de manœuvre n’est bientôt plus qu’une terre labourée.
Par ces considérations, j’ai cru devoir prendre les ordres de Votre Majesté.
Signé : comte Bozon de Talleyrand
Refuser l’autorisation
Louis
Par le Roi »

Ville de Saint-Germain-en-Laye

Lettre concernant l’affectation de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye au département de la Guerre

« 1ère division militaire
Département de Seine-et-Oise
Versailles, le 13 août 1831
M. le maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Vous avez su que le four de la vénerie du Roi avec deux salles adjacentes et un petit four du château, ayant été mis à la disposition de M. Desforges, agent-comptable des vivres de la Guerre de la place de Saint-Germain, pour l’exploitation de son service. Il importe maintenant de lever les difficultés qui se présentent pour la remise des locaux suffisans pour réunir les approvisionnements qu’exige ce service. Ils seront à désirer que la totalité du bâtiment neuf où est la boulangerie fut livrée à cet effet à M. Desforges : je vous prie donc d’en faire la demande en mon nom à M. Fontaine, architecte des bâtimens de la Vénerie. Il parait que le 1er étage seulement est occupé par les gendarmes des forêts de la Couronne qu’on pouvait loger dans un des bâtimens où sont leurs chevaux et au besoin dans le local qu’ils occupaient avant. Cette disposition, dont l’exécution doit être facile, assurerait le service des vivres, au moins provisoirement et jusqu’à ce que l’on ait pu y pourvoir d’une manière fixe et convenable. Il n’existe pas encore d’écuries dans le bâtiment neuf et ainsi la possession totale de ce bâtiment ne diminuerait rien des locaux occupés par le 1er régiment de lanciers. Je vous serai infiniment obligé de vous occuper de suite de cette affaire importante pour la régularité et l’exploitation du service des vivres. Dans le cas où sa conclusion présenterait des difficultés que je ne prévois pas, il serait alors nécessaire d’obtenir pour les magasins des locaux propres à cette destination dans le château qui parait avoir été mis provisoirement à votre disposition.
Je vous serai infiniment obligé de me faire savoir le plus tôt possible ce qui aura été réglé à ce sujet.
J’ai l’honneur d’être avec une considération très distinguée.
Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Le sous-intendant militaire »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison du Roi
M. le maire de Saint-Germain
Paris, le 7 août 1827
Monsieur le Maire,
Je désirerais bien vivement pouvoir vous faire une réponse favorable au sujet du mémoire que vous avez eu l’honneur d’adresser au Roi à l’effet d’obtenir un nouveau secours pour la construction de l’église de Saint-Germain mais, Sa Majesté ayant déjà accordé pour cet objet une somme totale de vingt-cinq mille francs pendant les années 1826 et 1827, vous sentirez que les charges immenses qui pèsent d’ailleurs sur le Trésor de la Liste civile imposent nécessairement des bornes à la munificence royale. Ces charges se sont singulièrement accrues par les nombreux secours qui ont été accordés aux départements ravagés par les orages et les inondations.
Toutefois, si l’année prochaine il est possible de seconde encore la ville de Saint-Germain dans sa louable entreprise, j’aurai l’honneur de soumettre au Roi, avec un véritable intérêt, la demande que vous avez formée.
Recevez, je vous prie, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’Etat, intendant de la Maison du Roi
De La Bouillerie »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Intérieur
1ère division
1er bureau
Paris, le 10 septembre 1821
Monsieur le Maire,
Un placet que vous aviez adressé à Sa Majesté à l’effet d’obtenir un secourt pour la reconstruction de l’église de cette ville m’a été renvoyé par son ordre.
Je sens comme vous la nécessité de reconstruire promptement l’église de Saint-Germain et je ferai tout ce qui dépendra de moi pour en accélérer les travaux, mais il n’existe au budget de 1821 qu’un fonds de 100000 f. applicable à des acquisitions, reconstructions ou réparations d’églises et de presbytères pour toute la France. Les 3/4 de cette somme sont déjà répartis et il est impossible, vu cette insuffisance de ressources, de s’occuper cette année de la demande formée par le conseil municipal de Saint-Germain, quelque fondée qu’elle puisse être.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération.
Le ministre secrétaire d’Etat de l’Intérieur
Siméon »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Intérieur
1ère division
1er bureau
Paris, le 26 novembre 1822
Monsieur le Comte,
J’ai écrit, ainsi que vous m’en aviez témoigné le désir, à Son Excellence le ministre de la Maison du Roi au sujet de la demande formée par la ville de Saint-Germain pour obtenir tout ou partie d’une somme de 25000 f. destinée à faire construire la nouvelle église.
M. de Lauriston m’informe que Sa Majesté aurait bien désiré pouvoir faire don de la totalité de cette somme, mais qu’elle n’en a malheureusement pas la possibilité, attendu que déjà elle s’impose d’énormes sacrifices pour soulager des familles qui ont été entièrement ruinées par suite de la Révolution.
Il ajoute toutefois que le Roi a daigné l’autoriser à délivrer pour la ville de Saint-Germain un secours de 1000 f. payable en vos mains sur la présentation de l’avis que j’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint.
Agréer, Monsieur le Comte, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre secrétaire d’Etat de l’Intérieur
Pour Son Excellence et par ordre, le conseiller d’Etat, secrétaire général
Signé : baron Capelle
Monsieur le comte Bozon de Périgord, gouverneur du château royal de Saint-Germain (Seine-et-Oise) »

Lettre concernant des fonds demandés au roi pour la reconstruction de l’église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 21 octobre 1825
J’ai mis sous les yeux du Roi, Monsieur le Maire, votre demande concernant l’église de Saint-Germain, pour laquelle la ville s’est imposée à 10000 f. pendant 10 ans. S. M., content, a donné cinq mille francs en ce moment. Elle verra chaque année ce qu’Elle pourra faire. Les dépenses très considérables occasionnées par son avènement au trône, par son sacre etc. ne lui permettent pas d’accorder davantage pour l’instant.
Vous verrez dans ce don une preuve de la bienveillance du Roi et de ma bonne volonté pour la ville de Saint-Germain comme de mon intérêt pour son digne maire.
Veuillez en recevoir l’assurance, Monsieur, en même tems que celle des sentimens sincères et distingués avec lesquels j’ai l’honneur d’être votre très humble et très obéissant serviteur.
Le duc de Doudeauville »

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