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Education des princes
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Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
J’ay escript à Vostre Magesté par monsieur de Frontenac que Madame avoit une de ses petites dents persée, qui est sa derniere des petites qu’elle avoit à percer. Depuis, il luy est encores persé une, des groses, apellée la marsilliere, qui est une des plus facheuses. Elle s’en porte assez bien, Dieu mercy, n’ayant point lieu pour cela de fiebvre. Elle commence à causer fort jollimant et croy qu’elle donnera beaucoup de plaisir à Vos Magestés, comme j’espere que fera monseigneur le Daumphin, quy ce porte fort bien. Monsieur de Rosny le vint hier voir. Il l’a trouvé fort aucmenté et amendé, et bien jolly. Monsieur le chevallier ce porte bien aus, comme faict madamoiselle de Vendosme. Ils ce sont tous ensemble bien mieux qu’ils n’avoient accoutumé. Monseigneur le Daulphyn y prand beaucoup plus de plesir. Je suis, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 26 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre concernant les serviteurs du dauphin à naitre à Saint-Germain-en-Laye

« D’Abbeville, ce 3e aoust 1638
Je suis tres aise que l’affaire de madame de Lanssac se soit passée ainsy que vous me le mandez et que la Reyne l’ait bien receue. Je m’asseure qu’elle se conduira de telle sorte que Leurs Majestez y recevront toute sorte de satisfaction et ses amis beaucoup de contentement.
M. de Chavigny vous escrit amplement tant sur le sujet de la reception du serment de madame de Lansac que du choix de la norice et du logement de la gouvernante.
Je vous envoie la lettre que vous avez desirée pour Mrs de la Galissonniere et de Saint Denis. »
Au verso : « Pour monsieur Bouthillier, surintendant des Finances », et annotation : « M. le cardinal, 3 aoust 1638, d’Abbeville ».

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Vous ne sauriés me mander des nouvelles [f. 82v] plus agreables que celles où vous me donnerés asseurance de la bonne disposition de tous mes enfans. Je ne doubte point que vous n’aporterés pour eulx tout le soing et toute l’affection qui est necessaire pour leur gouvernement. Je vous les recommande tousjours. Nous avons achevé en cette ville touctes les ceremonies du sacre du Roy monsieur mon filz, dont je demeure bien contente, et croy que demain je departiray pour m’acheminer vers la ville de Paris, où je me rendray, Dieu aidant, dans sept ou huict jours. Sur ce je prie Dieu etc.
A Reims le XVIIIe jour d’octobre 1610.
A madame de Montglat, gouvernante de mes enfans »

Lettre d’Henri II concernant le départ de ses enfants de Saint-Germain-en-Laye en raison du danger de peste

« Mon cousin,
J’ay entendu par le sieur de Pinbouillard et par ce que m’avez par luy escript la bonne santé en laquelle sont mes enfans, et comme au moien du danger de peste survenu à Saint Germain vous les avez remenez à Carrieres, attendant que je vous aye adverty du lieu où je vouldray que les menez, qui a estré tres bien fait. Et pour ce qu’il me semble que pour le present ilz ne pourroient estre mieulx ne en plus bel air que a l’Isle Adan, vous les y amennerez et les logerez ceans ou bons varez estre plus a propoz, soit au pavillon du jaridn ou au vieil logeis, vous advisant, mon cousin, que de me faire souvent scavoir de leurs nouvelles et pour autant qu’entenderez des miennes par led. sieur de Pinbouillard, je ne vous feray plus longue lettre si n’est pour prier Dieu, mon cousin, qu’il vous ait en sa sainte garde.
Escript à Vislers Cousteretz le VIIme jour d’aoust 1547.
Henry
Clausse
[f. 34v] A mon cousin le sieur de Humyeres, chevalier de mon ordre »

Fonds français

Lettre d’Henri II concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
Je receu avant hier voz lettres escriptes a Mouchy par lesquelles m’advertissiez comme vous en partiez pour vous en aller a Sainct Germain en Laye ainsi que je vous avois mandé, et ce matin j’ay veu par celles que m’avez escriptes par vostre filz present porteur comme a vostre arrivee aud. lieu avez trouvé mes enfans en bien bonne santé, qui sont les meilleurs nouvelles que m’eussiez sceu mander. Vous advisant que ne me scauriez faire plus grand plaisir que de m’en escripre le plus souvent que pourrez. Et pour ce que par ced. porteur entenderez des miennes et de celles que je eu hier de vostre filz de Contay, je ne vous feray la presente plus longue si n’est pour prier Dieu, monsieur de Humyeres, qu’il vous ait en sa sainte garde. Escript a Chasteau Thierry le IIIIme jour d’aoust 1547.
Henry
Clausse
[f. 32v] A mon cousin le sieur de Humyeres, chevalier de mon ordre »

Fonds français

Lettre de Diane de Poitiers concernant les enfants royaux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur mon allyé,
J’ay veu ce que m’avez escript comme la santé de messieurs les enffans se continue, dont je loue Dieu. Je suis bien aise de ce que on se meurt plus a Sainct Germain ny a Carrieres. Le Roy a intention de les aller veoir la aussi. Le Roy a recommandé vostre affaire touchant la debte que devez au feu tresorier de l’Espargne. Si je puis vous faire plus grant plaisir, je le feray de bon cueur. Qui sera l’endroict ou je me recommande a vostre bonne grace et prie Dieu vous donner ce que desirés. De Fonteinebleau, le XIIe de fevrier.
Vostre obeissante et bonne allyee,
Dianne de Poytiers
Monsieur mon allyé, je vous envoye ung present pour la nourrisse de monsieur et ung autre pour la nourrisse de madame. Je vous prie de le leur bailler, et quant ad ce que dictes de la nourrisse retenue, il me semble que la devez renvoier en luy donnant quelque present, et apres si le Roy luy veult faire quelque bien, ce sera a sa discretion. »

Lettre d’Henri II concernant l’installation de ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
Aiant veu par ce que vous avez escript à mon cousin le connestable comme avez eu certain advertissement que l’on ne se mouroit plus a Sainct Germain en Laye et que la femme qu’on disoit mallade est guerye et s’est trouvé que sa malladie n’estoit aucunement contagieuse, a ceste cause vous mennerez incontinent mon filz et ma fille Helisabel aud. lieu ou dedans ung jour ou deux pour le plus tard. J’envoiray ma fille Claude et seray tres aise qu’ilz y puissent arriver en mesme temps. Vous priant donner ordre que leur logeis soit bien prest et acoustré comme il appartient et au demourant me faire scavoir de leurs nouvelles le plus souvent que pourrez comme avez tousjours fait, estant asseuré que me ferez en ce faisant plaisir et service tres agreable, et a Dieu, mon cousin, qui vous ait en sa sainte garde. Escript a Fontainnebleau le XXme jour de mars 1547.
Henry
Clausse
[f. 13v] A mon cousin le sieur de Humyeres, chevalier de mon ordre et gouverneur de mon filz le Daulphin »

Lettre de Catherine de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur de Humieres,
J’ay esté bien ayse d’avoir entendu par ce que vous m’avez rescript des nouvelles de mon filz et de ma fille et de ce qu’ilz se portent bien depuys qu’ilz sont a Sainct Germain, et mesmes mon filz. Je pense que de ceste heure ma fille sera arrivee la. Je vous prie me faire scavoir comment elle se portera la et ce plus souvent que vous pourrez de leurs nouvelles. Vous me ferez bien grant et singulier plaisir. Priant Dieu, monsieur de Humieres, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript a Fontainnebelleaue le XXVIIe jour de mars MVc XLVII.
La byen vostre
Caterine
[f. 16v] A monsieur de Humieres »

Lettre d’Henri II concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
J’ay veu par voz lettres du XXIXme comme ma fille Claude estoit arrivee le jour precedent en bonne santé a Sainct Germain en Laye, ou mes aultres enfans se trouvoient fort bien, et que mes officiers aud. lieu, apres s’en estre bien enquis, vous auroient asseuré que la ny es environs il n’y avoit pour le present aucun danger de malladies, ce que j’ay estre tres aise d’entendre. Et me ferez plaisir de me advertir le plus souvent que pourrez de leurs nouvelles durant ce voiage que je voys faire au partir d’icey, ce que par la poste pourrez ordinairement faire. Sur ce faisant fin je prie Dieu, mon cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript a Fontainebleau le dernier jour de mars mil cinq cens quarente sept.
Henry
Clausse
[f. 17v] A mon cousin le sieur de Humyeres, chevalier de mon ordre, gouverneur de mon filz le Daulphin »

Lettre d’Henri II concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
J’ay veu par voz lettres du premier de ce moys que j’ay ce jourd’huy receues comme mes enfans sont en bonne santé et qu’il fait bien sain a Sainct Germain, au moien de quoy vous menez souvent mon filz a l’esbat, qui est le mieulx que vous scauriez faire. Par quoy vouos continurez quant verez le temps a propoz, estant asseuré qu’il ne tiendra a mulletz car j’ay commandé qu’il vous en soit envoyé, vous advisant au demourant, mon cousin, que vous ne me scauriez faire plus grand plaisir et service pour le present que de m’advertir ordinairement des nouvelles de mesd. enfans, ce que je vous prie faire. Et nostre Seigneur, mon cousin, qu’il vous ait en sa sainte garde. Escript a Vaulnisant le IIIme jour de may 1548.
Henry
Clausse
[f. 53v] A mon cousin le sieur de Humyeres, chevalier de mon ordre et gouverneur de mon filz le Daulphin »

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