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Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
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Mémoires et documents, France

Outre les mémoires et pièces diverses rédigés dans les bureaux du ministère en vue d’une négociation particulière, ou envoyés par les représentants de la France à l’étranger, cette sous-série regroupe :

  • les documents concernant l’administration de la France : il s’agit de pièces relatives à l’expédition des affaires courantes des provinces qui relevaient de la secrétairerie d’État aux Affaires étrangères.
  • des fonds nominatifs, intégrés par des voies diverses, notamment par acquisition : Papiers Richelieu, Mazarin, Noailles, Saint-Simon, Bonaparte, fonds Bourbons (émigration).
  • des versements des bureaux : Cérémonial, Présents du Roi.

Fonds France

Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
J’ay escript à Vostre Magesté par monsieur de Frontenac que Madame avoit une de ses petites dents persée, qui est sa derniere des petites qu’elle avoit à percer. Depuis, il luy est encores persé une, des groses, apellée la marsilliere, qui est une des plus facheuses. Elle s’en porte assez bien, Dieu mercy, n’ayant point lieu pour cela de fiebvre. Elle commence à causer fort jollimant et croy qu’elle donnera beaucoup de plaisir à Vos Magestés, comme j’espere que fera monseigneur le Daumphin, quy ce porte fort bien. Monsieur de Rosny le vint hier voir. Il l’a trouvé fort aucmenté et amendé, et bien jolly. Monsieur le chevallier ce porte bien aus, comme faict madamoiselle de Vendosme. Ils ce sont tous ensemble bien mieux qu’ils n’avoient accoutumé. Monseigneur le Daulphyn y prand beaucoup plus de plesir. Je suis, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 26 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre du roi au cardinal de Richelieu l’informant d’un voyage à Versailles avant de revenir à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
Je fais estat d’aler à Versaille demain si il fait beau et apres m’en revenir à Saint Germain quand il le faudra pour mes affaires. Voilà tout ce que je vous puis mander. Asurés vous toujours de mon affection. Je finiray en priant le bon Dieu de tout mon cœur qu’il vous tienne en sa sainte garde.
Louis
A Saint Germain en Laye, ce 3me fevrier 1633 »

Lettre du roi à Richelieu concernant la tenue d’un Conseil à Rueil ou à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
Je viens de resevoir vostre billet. Si ce n’estoit que j’ay commancé aujourd’huy à prendre mes eaux et que je n’ose aller au chaut, je vous euse porté ma reponce moy mesme.
Je vous diray donc que vous pouvés mander le Conseil demain à 3 heures apres midy, en ce lieu ou à Ruel, si vostre santé ne vous permet de venir icy, laquelle il faut preferer à toutes choses, priant le bon Dieu qu’il vous la conserve telle que je la desire.
Louis
A Saint Germain en Laye, ce 27me juin 1634 »

Louis XIII

Lettre concernant la naissance du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« A Saint Germain, le VIe septembre 1638, à trois heures du matin
Le Roy avoit si peur hier matin que Monseigneur aprins la nouvelle de l’acouchement de la Royne et de la naissance de monseigneur le Dauphin avant que le frere de La Chesnaye arrivast aupres de Son Eminence que je n’ay eu que le temps de luy escrire trois mots à la haste dans le cabinet de Sa Majesté.
Le travail de la Royne a esté le plus heureux du monde. Elle n’a esté malade que six heures, apres lesquelles elle est accouchée d’un des plus beaux princes que l’on scauroit veoir. Le Roy y a tousjours esté present et ses deux accez de fiebvre ne luy ont en rien diminué ses forces. Monseigneur verra par la lettre que Sa Majesté luy escrit la joie qu’Elle a d’estre pere. Elle est en effect extraordinaire. Elle fut hier quatre ou cinq fois dans la chambre de monseigneur le Dauphin pour le veoir teter et remuer.
Monsieur est demeuré tout estourdi quand madame Peronne luy a fait veoir par raison phisique que la Royne estoit accouchée d’un filz. Il luy faut pardonner s’il est un peu melancolique. Les six mil escus que le Roy luy a accordez à la priere de Monseigneur le consoleront un peu. Et plus que toutes les choses du monde, l’assurance que je luy ay donnée de la part de Son Eminence que rien ne l’empescheroit de le servir tousjours. Il souhaitte passionnement son amitié et je responds sur mon honneur qu’il [f. 195v] n’oubliera rien de ce qu’il faudra faire pour la conserver.
Le Roy a esté extremement aise de veoir le soin qu’a eu de luy Monseigneur en sa maladie. Je luy ay dit la peyne où il estoit et combien il avoit d’inquietudes de n’estre pas aupres de Sa Majesté. Elle a esté tout je jour d’hier comme si Elle n’avoit jamais eu de fiebvre. M. Bouvard dit pourtant qu’il creint qu’Elle en aye encore deux ou trois accez. Tant y a que l’esprit de Son Eminence doit estre extremement soulagé de ce qu’elle est intermintante. Sa Majesté fait estat, si elle le quitte, d’aller deux jours apres la Nostre Dame à Chantilly pour prendre l’air et estre plus pres de Monseigneur. Elle tesmoigne aussi une grande envie de retourner en Picardie. Mais je ne voudrois pas assurer que sa santé le luy peut permettre.
Le Roy scait un extreme gré à Monseigneur de ce qu’il a voulu demeurer en Picardie et connoist clairement que sa presence estoit absolument necessaire en ces quartiers là pour le bien de ses affaires. Il m’a fait encorre hier mil protestations d’amitié pour Son Eminence et assuré qu’il mourroit plustost que de luy manquer à la moindre chose et qu’il esleveroit monseigneur son fils dans ce sentiment.
On chanta le Te Deum à Saint Germain dans la chapelle du chateau vieux. On fera aujourd’huy la mesme chose à Paris.
[f. 196] Le Roy a trouvé bon l’expedient que monsieur le chancelier a proposé pour le parlement et la chambre des comptes.
Lorsque le siege du Castelet sera achevé, si le Roy ne va point à l’armée, Monseigneur luy fera un extreme plaisir de luy renvoyer des gardes françoises et suisses, parce qu’hier, dans la resjouissance publique, les laquais prirent querelle contre les soldatz de la compagnie de Saint Marc et en ont tué deux ou trois, estans beaucoup plus fortz en nombre. Cela n’a point pleu à Sa Majesté. Elle envoya hier au soir par tous les logis des personnes de condition qui sont à Saint Germain affin qu’ilz eussent à respondre de leurs gens.
J’oubliois à dire à Son Excellence que monseigneur le Dauphin a esté ondoyé par M. l’evesque de Meaux.
Le Roy estime que le vieux M. de Bellefonds doibt estre preferé à tous ceux qui demandent le gouvernement du Castelet.
Messieurs les surintendants venans aujourd’huy icy, je leur parleray des affaires d’Italie affin qu’ils executent ce qui a esté promis au sieur Fabert.
J’escriray à M. de Bellievre ce que Son Eminence m’a commandé.
Le Roy avoit desjà donné la compagnie que demande le lieutenant de Bellerane, sans [f. 196] cela il eust consideré la recommandation de Monseigneur.
Je suplie tres humblement Son Eminence de croire que je contribueray tout ce qui dependra de mon soin et de ma petite industrie pour empescher qu’il ne se passe rien icy contre son service. Et puisque la maladie du Roy n’est pas de consequence, il me semble qu’il n’y a rien icy qui luy doibve donner de l’inquietude.
Outre la lettre que la Royne a escritte à Monseigneur, elle m’a commandé encore de luy faire mil complimentz de sa part. Sa Majesté a eu la fiebvre un peu forte hier l’apres disnée, mais hier au soir elle se portoit assez bien pour le mal qu’elle a enduré.
Encore que le Roy n’aille pas en Picardie, Monsieur est en resolution d’aller trouver Monseigneur. Son Eminance me fera l’honneur, s’il luy plaist, de me mander si elle aprouvera ce voyage. Pour moy, je ne croy pas qu’il fut trop agreable au Roy en l’estat des choses presentes.
Chavigny »

Acte de baptême d’Agnès Françoise Baugrand à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt troizieme mars mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy pretre soubsigné Agnes Françoise, née du jour precedent, fille de Barthelmy Baugrand, vigneron, et de Catherine Le Scieur, ses pere et mere, de cette paroisse, le parain François Turot, officier du roy d’Angleterre, fils de maistre Robert Turost, avocat en parlement demeurant à Beauvais, et de damoiselle Huditte Mangaland, ses pere et mere, la marainne demoiselle Agnes Hoingt, fille du sieur Jean Hoingt, officier defuncte la Reine, et d’Agnes Maillant, ses pere et mere, tous de cette paroisse, qui ont signé.
Agnes Jouin
Thureau, Trinité »

Acte de baptême de Jean Gosset à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy dixieme may mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné, Jean, né du huictiesme du present mois, fils de Pierre Gosset, porteur de madame et de Marie Magdelainne Gerosme, son epouse, de cette paroisse, le parein Jean de La Roche, officier du roy d’Angleterre, et François de Nation, la mareinne Jeanne Rogé, femme de deffunct Adrian Manchron, marchand boucher, tous de cette paroisse, lesquels ont signez.
Roche, Marguerite Roger
Jamet »

Acte de baptême de Jean Petillon à Saint-Germain-en-Laye, un valet de chambre de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt septieme mai mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Jean, né le vingt cinq de ce mois, fils du sieur Jean Petillon, concierge de l’hostel de Turenne, et de damoiselle Barbe Osmont, son espouze, de cette parroisse, le parrain le sieur Jean Abel, valet de chambre de la reine d’Angleterre, italien de nation, le marainne madame Françoise Amoen, nourrice de monseigneur le prince de Galles, espouze du sieur Smith, anglois de nation, le parrain a signé, la marainne a declaré ne scavoir signer.
John Abbell, Converset »

Acte de mariage de Georges Watkins à Saint-Germain-en-Laye, des officiers du roi d’Angleterre étant témoins

« Ce jourd’huy vingt neuvieme mai mil six cent quattre vingt treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné le mariage entre Georges Watkins, fils de Georges Watkins et de Winfreid Jones, ses pere et mere, d’une part, et Elizabeth Broomer, fille du sieur Jeremie Broomer et d’Anne Frost, ses pere et mere, touts anglois de nation demeurant sur cette parroisse, apres avoir publié deux bans par deux dimanches consecutifs au prosne de la messe de parroisse, c’est assavoir les dix sept et vingt quattre may de la presente année, et veu la dispense du troisieme ban qu’ilz ont obtenu de monseigneur l’archevesque de Paris portant permission de financer en mesme temps en datte du vingt sept du present mois, le tout sans opposition, en presence du sieur Jean Lytcott, chevalier anglois, du sieur Guillaume Crane, escuyer de la reyne, et du sieur Eduard Jones, cousin germain de l’espoux, les deux autres amis de l’espoux, et du sieur Gerosme Broomer, officier de la Bouche du roy d’Angleterre, pere de l’espousée, et du sieur Jean Lewin, inspecteur des ecuries du roy d’Angleterre, et du sieur François Beaulieu, premier chirurgien du roy d’Angleterre, amis de l’espousée, lesquels ont signez avec l’espoux et l’espousée.
Jo. Lytcott, Georges Wattkins
Guillaume Crane, Elisabeth Broomer
Edward Jones, Broomer
François Langhorne, pretre anglois, J. Lewin
Beaulieux »

Acte de baptême de Winifred Maynard, fille d’un officier de la Bouche du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy troizieme juin mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné a esté baptisé par moy prestre soubsigné Winfrede, née du dernier du mois de may, fille de messire François Mesnard, officier de la Bouche du roy, et de damoiselle Marie Deslauriers, son epouse, de cette paroisse, le parrain messire Beville Skelton, controleur general de la maison du roy d’Angleterre, la marainne madame Winefrede Stricklande, femme de messire Thomas Stricklande, chevalier, tous anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
B. Skelton
W. Strickland
Francis Miner
De Conihoulp »

Acte d’abjuration de Marie Wyet, épouse d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy treiziesme juin mil six cent quatre vingt treize, Marie Wyet, angloise de nation, aagée de cinquante huit ans, femme de Leonard Wyet, palefrenier du roy d’Angleterre, demeurant sur cette parroisse, a fait abjuration de l’heresie anglicane dans cette eglise entre les mains du pere Pulton, jesuite, suivant le pouvoir qu’il en a receue de monseigneur l’archevesque et avec la permission de messire François Converset, docteur de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, et a fait profession de la foy catholique, apostolique et romaine en presence de maistres Michel Trinité, prestre, l’un des vicaires de ce lieu, et Antoine Jamet, prestre, et de damoiselles Suzanne Lavary et Jeanne Theriar, angloises de nation, lesquels ont signez.
Susanna Lavery, Jane Terrier
Jamet
Trinité, André Pulton »

Acte de baptême de Marie Collens à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme servant de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy huitieme juillet mil six cent quatre vingt trois, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Marie, née du jour precedent, fille de Corneille Collinse, irlandois, et de Marie Nairne, ses pere et mere, de cette paroisse, le parrain Edmond Barry, gentilhomme servant de la reyne d’Angleterre, la marraine Marie Litlebois, gouvernante de la fille de feu milord Donbarton, tous anglois de nation, et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Mari, Cornelius Collens, Trinité, Edm. Barry »

Acte de mariage de Philippe Mindorge à Saint-Germain-en-Laye, la veuve du lieutenant des chasses du roi d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy dix neuvieme juillet mil six cent quattre vingt treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné le mariage entre Philippes Minedorge, fils de Robert Minedorge et d’Adrienne de Saint Ouin, ses pere et mere, d’une part, et Anne Legros, fille de Jacques Legros et d’Anne Milocho, deffuncts, ses pere et mere, touts de cette parroisse, apres en avoir publié les bans aux prosnes de la messe parroissialle par trois dimanches ou festes consecutifs, à scavoir les vingt neuf juin et cinq et douze juillet de la presente année, le tout sans opposition, en presence de Robert Minedorge, pere de l’espoux, de Robert Minedorge, son frere, et du sieur Charles Daufresne, tuteur de l’espouze, et de Pierre Conserveur, son beau frere, et de damoiselle Cecille Hebert, veuve du sieur Antoine Favannes, lieutenant des chasses du roy d’Angleterre, partie desquels ont signez avec l’espoux, l’espouze a declaré ne scavoir signer.
Philippe Minedorge, Robert Mondorge
Daufresne, Cesille Hebert, Jamet »

Acte de baptême de Marie Henriette Chevalier à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy treizieme novembre mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Marie Henriette, née du vingt unieme du mois d’octobre de la presente année, fille du sieur Maurisse Eustache Chevalier, irlandois, et de madame Marguerite Newcomen, son epouse, irlandois de nation, le parrain le sieur Richard Hamilton, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, le marainne madame Marie Chambers, femme de milord comte de Lymerick, tous irlandois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé.
Maria Lymerick
Richard Hamilton
Coppin »

Acte de baptême de Françoise Hélène Clark à Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du meme jour, a esté baptisée par moi prestre vicaire soussigné Françoise Helene, née le vingt neuf du mois passé, fille de deffunct messire François Clark, gentilhomme anglois, et de damoiselle Elizabeth Bris, son espouze, le parrain monseigneur le prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de madame Marie Eleonor d’Est, princesse de Modene, son espouze, et monseigneur le prince de Galles a nommé messire Thomas Codrington, son sous precepteur, pour tenir à sa place, lequel a signé.
Michel, Thomas Condrington
Edward Cary
De Napier, Andreas Pulton
François Langhorne, John Groskin »

Acte de baptême de Jacques Winef à Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du septieme fevrier mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soussigné, Jacques, né le vingt neuf de janvier dernier, fils du sieur Georges Winef, conseiller de Londres, et de damoiselle Dorothée Fford, son espouze, anglois de nation, le parain tres haut et tres excellent prince Jacques, duc de Bervick, la marainne tres excellente et vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, espouze de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, qui a nommé madame la duchesse de Tyrconnel pour tenir à sa place et ont signez.
Tyrconnell
Berwick
Converset »

Acte de baptême d’Elizabeth Eno à Saint-Germain-en-Laye, un officier du Gobelet de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisté par moi prestre soussigné Elizabeth Eno, née en legitime mariage le dix huit de ce mois, fille du sieur Gabriel Eno et de Jeanne Bernard, son espouze, le parain Jean Simson, officier du Gobelet de la reine d’Angleterre, la maraine Elizabeth Moun, espouze du sieur Lesarteau, premier officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, tous de cette parroisse, lesquels ont signez avec le père present.
John Simson
C. Regnault, Elezbth Lesartur »

Acte de baptême de Jacques Chauvois dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy quinzieme septembre mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieil de ce lieu par M. l’abbé Ronchy, aumonier du roy et de la reine d’Angleterre, Jacques, né le quatorze de ce mois, fils du sieur Guillaume Chauvois, officier de la garderobbe du roy de la Grande Bretagne, et de damoiselle Magdelene Saint Pol, son espouze, le parrain hault et puissant prince Jacques François, prince de Galles, fils de tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, son espouze, la marainne madame Victoria de Montecuculi, contesse d’Annemont, premiere dame d’honneur de la reine d’Angleterre, le tout en presence et du consentement de messire Michel Trinité, l’un des vicaires de cette parroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolles, et ont signez.
James Pr.
Vittoria Montecuculi d’Avia d’Almonte
G. Chauvois
P. Ronchi »

Acte de baptême de Barbe Middleton, fille de l’apothicaire du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moi prestre l’un des vicaires soussignez Barbe, né le huitieme de ce mois, le parain messire Georges Middleton, apotiquaire du roy de la Grande Bretagne, et de damoiselle Marie Chape, son espouze, le parrain messire Guillaume Waldegrave, chevalier et premier medecin de la reine d’Angleterre, la marainne mademoiselle Barbe Walsingaim, espouze du sieur Broone, cy devant secretaire d’Estat du roy d’Angleterre, touts de cette parroisse, lesquels ont signez avec le pere present.
Guillaume Waldegrave, Barabara Browne
George Middleton, Coppin »

Acte d’inhumation de Robert Brente, conseiller du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy deuxieme mars mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans cette eglise le corps de maistre Robert Brente, aagé de soixante cinq ans, vivant conseillier du roy d’Angleterre, decedé le dernier jour du mois precedent ; messe haute, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte d’inhumation d’Henry Gregson, gentilhomme de la garde du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatrieme mars mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans cette eglise le corps de Henry Gregson, gentilhomme anglois de la garde du roy d’Angleterre, aagé de vingt quatre ans, decedé le jour precedent ; vespres des morts, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet, Jamet »

Acte de baptême de Marie Boutelaire dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par moy chapelain de la reyne d’Angleterre soubsigné Marie, née en legitime mariage sur la paroisse du Pecq, diocese de Paris, fille du sieur Richard Boutelaire, colonel irlandois, et de dame Lucie Cavena, ses pere et mere, la marainne tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie, reyne d’Angleterre, le tout du consentement de monsieur le curé et de monsieur son vicaire, par luy comis, revestu d’estolle et surplis, lequel a presenté les saintes huilles et lesquels ont signé avec le pere present.
Maria R.
P. Ronchi, aumonier de la reine d’Angleterre
Trinité »

Acte de baptême de Thomas Raide, fils d’un gentilhomme du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy sezieme juin mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, vicaire soussigné, Thomas, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Jean Raide, officier du roy d’Angleterre, et de Jeanne La Plume, ses pere et mere, anglois, le parain Thomas Atkins, officier du roy d’Angleterre, la maraine Jeanne Sehat, femme d’un officier du roy d’Angleterre, lesquels ont signé.
Thomas Atkins
Jeane Shaw
Coppin »

Acte de baptême de Jacques Lytcote à Saint-Germain-en-Laye, le vice-chambellan du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soussigné, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Jacques, né en legitime mariage le septieme du present mois de juillet, fils du sieur chevallier Jean Lytcote et d’Anne Brent, ses pere et mere, anglois, le parain monsieur Jacques Porteur, vice chambelland du roy d’Angleterre, la maraine madame Elisabeth Ronchi, femme de monsieur le chevalier Walgrave, lesquels ont signé en presence du pere.
J. Porter, Isabella Waldegrave
L. Converset »

Acte d’inhumation de Marie Françoise Skelton, fils du contrôleur général de la maison du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans cette eglise le corps de damoiselle Marie Françoise, aagée de neuf mois, fille du sieur Beville Skelton, controleur general de la maison du roy d’Angleterre, et de dame Marie O’Brien, ses pere et mere ; prieres, suffrages accoutumées chantées en presence de maistres François Gaultier, prestre, et Hugues Augusin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte de mariage d’Olivier Adams à Saint-Germain-en-Laye, des gentilshommes du roi d’Angleterre étant présents

« Du mesme jour, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere sainte Eglise par moy prestre, missionnaire anglois, avec la permission de monsieur le prieur, le mariage d’Olivier Adams, fils de Richard Adams et d’Eleonore Howard, ses pere et mere, d’une part, anglois, et de Françoise Amond, veuve de François Smith, d’autre part, aussy anglois et demeurants tous deux sur cette paroisse, apres avoir publié un ban à la messe de paroisse le dixiesme du present mois d’aoust, et veu la dispence des deux autres bans qui leurs a esté accorée par messieurs les grands vicaires administrateurs de l’archevesché de Paris pendant la vacance du siege archiepiscopal en datte du quinzieme du present mois d’aoust portant la permission de fiancer et marier le mesme jour et de grand matin, le tout sans aucune opposition et en presence de Denis Carney, gentilhomme du roy d’Angleterre, et de Laurent Dupuys, gentilhomme de monseigneur le prince de Galles, et de Thomas Wyvell, gentilhomme du roy d’Angleterre, et de maistre François Gaultier, prestre, tous amis de l’epoux, et de George Watkins, gentilhomme du roy d’Angleterre, et d’Hugues Augustin Baussonet, acolythe, qui ont signé avec l’epoux, l’epouze a declaré ne scavoir signer.
Olivier Adams, Denis Carney
Laurent Dupuy, Tho. Wivell
Juliana Ashtone, Watkins, Baussonnet
François Langhorne, F. Gaultier »

Acte de baptême de Catherine Boorn à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé sous condition par moy prestre vicaire soubsigné Catherine, née en legitime mariage le vingt neufvieme du mois precedent, fille de Denis Boorn, gentilhomme irlandois, et d’Eleonore Mackarty, ses pere et mere, le parain Charles Mackarty, officier du roy d’Angleterre, la marainne Catherine Warkins, femme de Jacques Dupuis, capitaine irlandois, et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé.
Charles Marerti
Catherine Dupuy »

Acte de baptême de Marie Bevan, fille d’un valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy pestre soussigné Marie, née en legitime mariage le vingt quatriesme du present mois d’avril, fille de Jean Bevan, valet de pied de la reine d’Angleterre, et d’Anne Harton, ses pere et mere, anglois, le parain le sieur Charles Lesborne, escuyer de la reine d’Angleterre, la maraine Marie Grith, femme de chambre de la princesse d’Angleterre, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le père.
John Bevan, Charles Leyburne
François Langhorne, Mary Griffithe »

Acte de baptême de Guillaume François Minard, fils d’un officier de la Bouche du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy dix septiesme may, a esté baptizé par moy prestre soussigné Guillaume François, né en legitime mariage le jour precedent, fils de François Minard, officier de la Bouche du prince de Galles, et de Marie Deslauriers, ses pere et mere, le parein messire Guillaume Walgrave, medecin du roy d’Angleterre, la marreine dame Marie Anne Foilliot, femme de François Gaultier, officier du roy d’Angleterre, tous de cette parroisse, qui ont signé.
Guileaum Waldegrave
Marianne Foliott
F. Gaultier »

Acte de baptême de Jacques Edouard Wiville dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé dans la chapelle du chateau vieux par monsieur l’abbé Henes, aumosnier du roy d’Angleterre, Jacques Edouard, né en legitime mariage le neufviesme du present mois, fils de Thomas Wivelle, officier du roy d’Angleterre, et de Jeanne Chapelle, ses pere et mere, le parein tres haut et puissant prince Jacques François Edouard, prince de Galles, fils de tres haut et puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, et de tres haute et tres excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene et reine d’Angleterre, la mareinne dame Marie Hamilton, femme de puissant seigneur millord Kainsland, qui ont signé en presence et du consentement de maitre Estienne Coppin, prestre et vicaire de Saint Germain en Laye, revestu d’etolle et de surplis.
Jacques P.
Marie Kingsland
L. Iness
Coppin, vicaire »

Acte de baptême de Joseph Nicolas Michel, fils d’un sellier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre soussigné, commis à cet effet par monsieur le prieur, Joseph Nicolas, né en legitime mariage le vingt troisiesme du present mois, fils de Nicolas Michel, cellier du roy d’Angleterre, et de Charlotte Petit, ses pere et mere, de cette paroisse, le parein Joseph Clement, cocher en charge du Roy, la mareinne Jacqueline Margueritte Le Tellier, fille de Pierre Le Tellier, et de Jacqueline Violette, ses pere et mere, lesquels ont signé avec le pere present.
Nicolas Michel
Joseph Antoine Clement, Margueritte Le Tellier
François Langhorne »

Acte de baptême de Philippe Lesserteur, fils d’un écuyer de la Bouche de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy trentiesme septembre mil six cens quatre vingt seize, a esté baptizé par moy prestre vicaire soussigné Philippe, né en legitime mariage le vingt sept du present mois, fils de Philippe Lesserteur, ecuyer de la Bouche de la reine d’Angleterre, et d’Elizabeth Monhun, ses pere et mere, le parein Charles Makarty, chef de Gobelet du roy d’Angleterre, la mareinne Elizabeth Warikin, femme de monsieur Watikin, sous secretaire, qui ont signé avec le pere present.
Elizabeth Watkins, Philippe Lesserteur
Charles Macertie
Coppin »

Acte de baptême de Marie O’Gara à Saint-Germain-en-Laye, le sous-gouverneur du prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt quatre du mois d’octobre, a esté baptizé par moy prestre soubsigné, Marie, né en legitime mariage le vingt du mesme mois, fille de Olivier O’Gara, colonel, et de Marie Flemmin, ses pere et mere, le parain François Ploeden, sous gouverneur de monseigneur le prince de Galles, la marainne Brigitte Barnovelle, fille de monsieur le comte Barnoel et de Margueritte Dongan, ses pere et mere, qui ont signé.
Fra. Plowden
Bri. Barnewall
F. Gaultier »

Acte de baptême de Jacques François, comte de Tynmouth, dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy 28e octobre 1696, a esté baptisé dans la chapelle du chateau viel de Saint Germain en Laye par monsieur Innes, aumosnier du roy d’Angleterre, Jacques François, comte de Tynmouth, né le 29e du present mois, fils de haut et puissant seigneur monseigneur le duc de Berwick et de dame dame Honoré Bourck, son epouze, le parain tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, la maraine tres haute et tres puissante princesse Marie d’Est, princesse de Modenne et reine d’Angleterre, lesquels ont signé en presence et du consentement de maistre Estienne Coppin, l’un des vicaires de cette paroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de son surplis et de son estolle, en presence du pere.
Jacobus R.
Maria R.
Berwick
Iness
Coppin, vicaire »

Acte de baptême d’Elizabeth Honorée Macarty, fille du chef de Gobelet du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy deuxiesme novembre, a esté baptizée par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Elizabeth Honorée, née en legitime mariage le trente et un du mois passé, fille d’honorable homme Charles Macarty, chef de Gobelet du roy d’Angleterre, et de damoiselle Heleine Sainmessont, ses pere et mere, le parein haut et puissant seigneur Jacques, duc de Berwick, la mareinne madame Elizabeth Walgraffe, femme de monsieur le chevallier Walgraffe, tous anglois de nation et demeurans en cette paroisse, qui ont signé avec le pere present.
Charles Macarti, Berwick
L. Converset, Isabella Waldegrave »

Acte de baptême de Jacques Biddulph à Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par monsieur l’abbé Enis, aumosnier de Sa Majesté britannique, Jacques, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Richard Biddulph, gentilhomme de la chambre, officier de la chambre du roy d’Angleterre, et de Marie Artubar, ses pere et mere, le parein tres hault et tres excellent prince Jacques second, roy de la Grande Bretagne, la mareinne haulte et puissante dame madame la duchesse de Bervik, qui ont signé, en presence de maistre Etienne Coppin, prestre et vicaire de cette paroisse royalle de Saint Germain en Laye, qui a apporté les saintes huiles, revetu de son surplis et etolle, le pere a aussy signé.
Jacques R.
Inese
Rich. Biddulph, H. Berwick
Coppin, vicaire »

Procès-verbal d’une séance de la commission des Monuments historiques concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 64] La commission est appelée à donner son opinion sur le projet d'achèvement de la couverture en plomb de la flèche [p. 65] de la chapelle. Le projet indique l'adoption par l'architecte d'un style d'architecture se rapprochant plus du XVe siècle que du XIIIe siècle, époque de la construction de la chapelle.
M. Bruyerre, rapporteur, est d'avis de s'en rapporter au projet de M. Millet, étudié dans le style du XIIIe siècle, et de demander une étude dans ce sens à M. Lafollye avec détails à plus grande échelle.
La Commission, sur la présentation des dessins de MM. Millet et Lafollye, propose d'inviter ce dernier à se reporter à l'esquisse en petit de M Millet, qu'il ne devra toutefois considérer que comme un croquis, et à en étudier le détail. Il devrait, en outre, simplifier le projet de crête. »

Procès-verbal d’une séance de la commission des Monuments historiques concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 294] M. Daumet donne connaissance à la commission des plans dressés en vue de l'ouverture de la rose du pignon ouest de la chapelle.
Après une observation de M. Paul Boeswillwald qui ne croit pas qu'il soit indispensable de faire apparaître la rose dans la salle François Ier, M. le directeur des Beaux-Arts demande s'il ne conviendrait pas plutôt d'essayer de reconstituer le bâtiment tel qu'il était du temps de François Ier.
MM. Paul Boeswillwald et Gonse sont de l'avis de M. le directeur des Beaux-Arts et insistent sur les inconvénients de mélanger deux styles, alors qu'au contraire on peut les compléter chacun.
M. le directeur des Beaux-Arts souhaiterait qu'on se bornât à reconstituer la salle de Mars dans l'aspect qu'elle avait sous François Ier, y compris le pan-coupé, quitte à ne pas exposer la colonne Trajane.
M. Gonse préconise la solution indiquée par M. le directeur des Beaux-Arts et la commission, d'accord avec M. Daumet lui-même, émet l'avis qu’il y a lieu de conserver les dispositions résultant des adjonctions de la Renaissance, c'est-à-dire de laisser subsister le mur construit au XVIe siècle devant la rose, en le [p. 295] consolidant de telle sorte que le réseau puisse être restauré et dégagé à moitié de son épaisseur, comme cela a été fait pour les deux fenêtres aveugles du chevet. Elle a émis en outre le vœu que les deux dernières travées de la salle de Mars soient restaurées en rétablissant le pan coupé marqué sur le plan de Androuet du Cerceau, c’est-à-dire en supprimant l'équarrissement de la pièce exécutée sous Louis XIV, quand on construisit le pavillon occupé aujourd'hui par le personnel du musée.
Second projet : restauration de la porte du XIIIe siècle, enclavée dans la tourelle de la Renaissance.
M. le directeur des Beaux-Arts voudrait que pour la discussion de ce second projet, la commission se plaçât sur le même terrain que pour la discussion du premier.
M. Gonse demande si l'on peut parvenir à dégager la porte.
M. Selmersheim répond qu'on peut la dégager, mais pas s'en servir. D'ailleurs, ajoute-t-il, déjà à la Renaissance, on avait supprimé la porte ancienne.
Après une observation de M. Boeswillwald qui estime qu'il convient de laisser la porte ancienne telle quelle, en se contentant de la consolider, M. le directeur des Beaux-Arts consulte la commission qui émet l'avis que la baie dont il est question doit être consolidée, mais non pas restaurée, attendu que, vu son état, une restauration équivaudrait à une reconstruction. Elle sera murée et la restauration de la tourelle sera faite en dégageant autant que possible cette substruction afin qu'elle puisse être vue et étudiée par les visiteurs et les artistes. »

Procès-verbal d’une séance de la commission des Monuments historiques concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Commission des Monuments historiques
Extrait du procès-verbal de la séance du 23 mai 18962
Château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
M. Viollet-le-Duc, rapporteur :
Conformément au désir exprimé par la commission dans l’une de ses dernières séances, le projet préparé par M. Millet pour la restauration de ce château est l’objet d’un examen. Le rapporteur approuve complètement ce projet. L’architecte, à son avis, s’est conformé de tous points aux ensembles donnés par les gravures anciennes représentant le château de Saint-Germain avant les adjonctions de Louis XIV. Quand à la dépense, elle ne lui paraît pas pouvoir être autrement estimée que par un devis sommaire.
Le bureau de contrôle de l’administration des Bâtiments civils, en prévoyant pour la restauration une somme plus élevée que celle prévue par M. Millet, ne s’est peut-être pas approché davantage de la vérité.
Pour pouvoir faire une estimation présentant de la certitude, il faut savoir dans quel état l’on trouvera les parements de l’édifice après la démolition des gros pavillons.
M. le président demande quelle devra être l’importance des allocations annuelles pour l’exécution des travaux.
Le moyen le plus simple et le plus économique de procéder à cette restauration serait, suivant l’avis de M. Viollet-le-Duc, d’allouer chaque année une somme suffisante pour tenir un chantier ouvert sans interruption. Pour cela, il suffirait de 150000 ou 200000 francs sur chaque exercice.
M. de Laborde revient sur l’observation qu’il avait faite au sujet de l’annexe proposée pour la chapelle et devant servir de sacristie. Il verrait avec peine qu’on ajoutât quelque-chose qui ne fût pas indispensable.
M. Millet est admis à la séance pour prendre part à la discussion sur ce point. Cet architecte déclare que l’annexe est une simple proposition au maintien de laquelle il n’accorde pas d’importance, d’autant que la chapelle communique avec des pièces voisines dont l’une d’elles pourrait au besoin servir de sacristie.
La commission, après avoir décidé que cette question serait réservée, approuve les conclusions du rapporteur. »

Devis pour la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain-en-Laye
Restauration de la chapelle de saint Louis
Extrait du devis général en date du 22 février 1862
Travaux à exécuter par les soins et aux frais du ministère des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Monuments historiques
Construction d’un éperon de 2.00*1.00 et sur 20 m. 00 de hauteur, produit : 40.000
7 éperons semblables, cubant : 280.000
Les murs en soubassement de 30.00 de longueur sur 10.00 de hauteur et sur 1.50 : 450.000
Les murs de la petite sacristie de 16.00 de développement sur 10.00 et sur 0.60 d’épaisseur, cubant : 96.000
La pyramide de 4.00 sur 4.00 et sur 3.00 : 48.000
Les meneaux en pierre d’une grande croisée de 4.50 sur 9.00 et sur 0.50 et cubant : 20.250
2 semblables : 40.500
Une croisée du rond-point de 3.00 sur 9.00 et sur 0.50 cubant : 13.500
3 semblables : 40.500
Cube total : 1028.750
Dont en riche de Saint-Nom, cubant 350.000 à raison de 120 f. 00 : 42000 f. 00
Et en banc royal de Conflans, cubant ensemble 380.000 à raison de 110 f. 00 le mètre : 41800 f. 00
Le surplus en moellon et mortier de chaux hydraulique cubant 298.750 à raison de 18 f. 00 le mètre : 5377 f. 50
Taille de parements vus et layés sur pierre de Saint-Nom d’une surface de 2977 m. 833 à raison de 7 f. 00 le mètre superficiel : 20844 f. 83
1er total : 110022 f. 33
Les honoraires de l’architecte, calculés à raison de 5 % : 5501 f. 11
Les honoraires de l’inspecteur et du vérificateur, calculés à raison de 2 et ½ pour cent et pour les 2 agents : 2750 f. 56
Frais de direction : 8251 f. 67
Total du présent devis : 118274 f. 00
L’architecte soussigné
Eugène Millet
Paris, ce 3 mars 1874
Approuvé,
Le 25 mai 1874
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
A. de Cumont »

Rapport concernant les portes de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Portes de la chapelle
La porte de la chapelle du temps de saint Louis était en A, sous la première fenêtre du côté nord. Elle fut masquée plus tard, mais non entièrement bouchée, par la tourelle de François Ier construite en C. Cette porte servit encore du temps de François Ier. On y descendait de la cour à l’aide de quelques marches, en passant sous l’escalier de la tourelle.
Plus tard, la cour résidant très souvent à Saint-Germain, cette entrée fut jugée peu digne des hôtes du château à cause de son exiguïté et c’est alors qu’on construisit la 2ème porte, celle marquée B sur le plan. Ce travail a été probablement exécuté sous Henri II, si ce n’est même à la fin du règne de son père.
Cette porte B fut établie, comme celle de saint Louis, de plein pied avec le sol primitif de la chapelle. Elle fut percée dans le soubassement de la fenêtre adjacente et dans l’axe de celle-ci. On lui donna plus de largeur qu’à la première et sans doute aussi un aspect monumental dans le style de la Renaissance. Mais comme alors le sol du rez-de-chaussée du château était beaucoup plus élevé, on descendait de la cour vers cette porte au moyen d’un perron qui se trouve figuré dans le plan d’Androuet du Cerceau.
Plus tard encore, le château étant plus rarement habité par la cour, et par suite mal entretenu, afin d’obvier aux inconvénients qui résultaient pour la chapelle de sa situation en contrebas de la cour, on résolut d’en exhausser le sol à la hauteur de celle-ci. Mais alors il fallut relever la porte B, ce que l’on fit en la maintenant dans le même plan vertical que la première et toujours dans l’axe de la fenêtre située au-dessus. Il est probable que ce travail fut exécuté après les guerres de Religion, soit à la fin du règne de Henri IV, ou plutôt sous Louis XIII, ce que l’on saurait avec exactitude en consultant les archives nationales.
29 mars 1880
Eugène Choret »

Lettre concernant l’aménagement du logement du conservateur au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Le sous-secrétaire d’Etat à M. Lafolly, architecte
Monsieur,
J’ai soumis à l’examen de la commission des Monuments historiques les deux plans que vous avez dressés en vue de l’installation de l’appartement du conservateur au musée de Saint-Germain au deuxième étage du bâtiment sud du château. Je lui ai donné en même temps connaissance de votre rapport au sujet de l’escalier ancien dont avez retrouvé le relevé dans les dessins de M. Millet et qui semblerait indiquer l’existence d’un entresol au premier étage.
La commission a écouté avec intérêt cette communication, mais elle a considéré que, fût-il absolument prouvé que cette disposition eût autrefois existé, les raisons qui l’avaient fait écarter lors de la discussion sur l’emplacement que devait occuper l’appartement du conservateur n’en subsisteraient pas moins, c’est-à-dire qu’au point de vue de l’habitation cette disposition ne donnerait jamais un résultat satisfaisant. La commission a, en conséquence, maintenu sa première proposition et, passant à l’examen de vos projets, elle s’est déterminé en faveur de celui qui place les chambres à coucher dans la salle voûtée et le salon près de l’escalier.
En conséquence, j’ai adopté ce dernier projet et je prie M. le ministre des Travaux publics de vouloir bien en autoriser l’exécution. »

Lettre concernant l’aménagement du logement du conservateur et la restauration de la chapelle au château de Saint-Germain-en-Laye

« A Monsieur le Président du Conseil, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Paris, le 25 octobre 1880
Monsieur le Président du Conseil et cher collègue,
Par une dépêche que vous avez adressée à mon prédécesseur le 1er mai dernier, vous avez fait connaître les dispositions, qu’après avis de la commission des Monuments historiques, vous avez pensé devoir adopter sur les nouveaux projets présentés par M. l’architecte du château de Saint-Germain 1° pour l’appartement destiné à M. le conservateur du musée installé dans le palais, 2° pour la restauration de la chapelle.
Sur le premier point, vous avez déclaré que vous aviez invité M. Lafollye à étudier un projet consistant à reporter le logement du conservateur du 1er au 2e étage de la partie sud du château.
M. Varroy, de son côté, a par lettre du 15 du même mois demandé à cet architecte de hâter le plus possible l’étude de ce projet, de façon à pouvoir, après qu’il vous aurait été soumis, en saisir, à bref délai, le conseil général des Bâtiments civils, qui avait déjà étudié cette question sans la résoudre, parce qu’il lui avait paru qu’elle devait être examinée au préalable par votre administration.
Le nouveau projet que vous avez demandé à M. Lafollye vous a été adressé par cet architecte le 20 mai dernier. Vous avez bien voulu le renvoyer à mon administration le 17 juillet suivant en faisant connaître que la commission des Monuments historiques et vous-même y donniez un complet assentiment.
Quant au deuxième projet de M. Lafollye, qui est relatif à la restauration de la chapelle, ce projet comportant la démolition de la tourelle de François 1er située au nord, dans l’angle rentrant formé par la rencontre de la chapelle et du bâtiment neuf, il ne vous a pas paru que cette démolition fut nécessaire : la cour de la chapelle ne pourrait qu’y perdre, au point de vue de son caractère et de la vérité historique. Vous avez été d’avis dès lors qu’il y avait lieu de la conserver.
Dans cette situation, le conseil général des Bâtiments civils a été saisi à nouveau de l’examen de cette affaire dans sa séance du 10 août 1880.
En ce qui concerne les travaux de restauration de la chapelle, le conseil n’a pas élevé d’objection contre le parti adopté par la commission des Monuments historiques. Mais il n’en a pas été de même pour ce qui est relatif à l’appartement du conservateur. Il a rejeté le nouveau projet daté du 27 décembre 1879. A l’appui de ses conclusions, le conseil a fait remarquer que le projet qui transporte au 2e étage l’appartement du conservateur du musée présente plusieurs inconvénients sérieux : au point archéologique, il fait disparaître dans une notable partie de l’aile sud les voûtes monumentales qui régnaient sans exception sur toute l’élévation du château ; au point de vue du service du musée, il fait perdre aux collections quatre salles du 2e étage, qui devaient être occupées par des monuments ou des objets appartenant à l’époque mérovingienne, placés logiquement à la suite des salles consacrées à cette époque et qui sont installées au même étage du bâtiment est.
Enfin, la suppression de l’entresol du 1er étage ne se justifie pas puisqu’il résulte des renseignements fournis par l’architecte que cet entresol, exprimé sur les façades par des fenêtres plus élevées que les autres, date bien de la construction du château. En supprimant l’entresol, on perd d’ailleurs des surfaces importantes. J’ajouterai que M. le conservateur du musée de Saint-Germain repousse d’ailleurs énergiquement, au point de vue de la bonne installation des collections confiées à sa garde, les modifications qu’on veut apporter au projet primitif régulièrement approuvé.
Dans ces conditions, il y a désaccord entre la commission des Monuments historiques, d’une part, le conseil des Bâtiments civils, l’architecte du château et le conservateur du musée d’autre part. Je pense que la question ainsi controversée ne pourrait être tranchée que par une commission composée à la fois des inspecteurs des Bâtiments civils, des inspecteurs généraux des Monuments historiques et de un ou deux fonctionnaires de l’administration des Musées.
Mais, pour éviter de plus longs retards dans l’exécution des travaux entrepris pour la restauration du château, je serais disposé, en ce qui me concerne, à accueillir favorablement une proposition nouvelle qui vient de m’être adressée par l’architecte et qui consisterait à loger le conservateur du musée dans les bâtiments de la vénerie, au 1er étage, au-dessus des ateliers de moulage. Les études auxquelles M. Lafollye s’est livré permettent d’avoir, dès à présent, la certitude que l’on pourrait trouver une installation spacieuse et parfaitement convenable dans cette dépendance du château. Toutefois, avant de donner des instructions à l’architecte pour qu’il poursuive plus avant l’étude de ce projet, je désirerais, Monsieur le Président du Conseil et cher collègue, avoir votre avis et savoir si vous seriez disposé à accueillir cette proposition.
Je vous prierais donc de vouloir bien me faire parvenir votre réponse dans le plus court délai possible.
Agréer, Monsieur le Président du Conseil et cher collègue, les nouvelles assurances de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics
Sadi Carnot »

Lettre de l’architecte Lafollye concernant les archives photographies sur la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Ruprich Robert
Paris, le 12 février 1880
Monsieur l’Inspecteur général,
J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint le plan que vous m’avez demandé dans votre lettre du 8 février.
Veuillez me permettre de saisir cette circonstance pour vous exposer que M. Millet avait fait faire pendant le cours des travaux nombre de vues photographiques du château et des parties du château, avant et après les travaux de restauration. Je n’ai trouvé dans les archives de l’agence aucune de ces photographies.
Les héritiers de M. Millet ont bien voulu, à la suite de mes demandes, me remettre les dessins de M. Millet et une partie des pièces écrites qui étaient restées dans le cabinet du maître. Mais il ne m’a été remis aucune de ces photographies.
Or ces photographies sont du plus grand intérêt, ce sont des documents authentiques de l’histoire de la restauration du château. A ce titre, je vous prie de vouloir bien informer le comté des Monuments historiques de ce fait, afin qu’il puisse obtenir des héritiers de M. Millet qu’un exemplaire de ces photographies soit déposé dans les archives des Monuments historiques pour que l’on puisse les connaître et les consulter.
Veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur général, l’expression de mes sentiments très dévoués.
A. Lafollye
Architecte du château de Saint-Germain »

Lafollye, Joseph-Auguste

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