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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Ministère de l'Instruction publique
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Lettre concernant un crédit ouvert pour des travaux au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 8 juin 1889
Le ministre à M. le directeur des Musées nationaux
Monsieur le Directeur,
La loi portant ouverture d’un crédit de 186000 francs pour travaux dans les musées du Louvre et de Saint-Germain a été promulguée le 29 mai dernier.
J’ai l’honneur de vous communiquer ci-joint le programme des travaux projetés, dressé par la direction des Bâtiments civils. Je vous prie de me le renvoyer le plus tôt possible en me faisant connaître si vous avez quelques modifications à proposer.
Agréez etc.
Le Ministre »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 24 septembre 1889
Emploi du crédit de 49000 f.
Travaux : 1° Etablissement de trois tronçons de la colonne Trajane dans les fossés.
2° Restauration du bâtiment rue Thiers faisant partie des ateliers de la Villa.
3° Meubles de salles XVII, XVI etc.
4° Achèvement de l’entresol du château sur la rue Thiers (logements d’employés).
Entrepreneurs ayant signé une soumission en 1889 :
Béché, pavage, bitume, etc., 15 % rabais.
Morin, entrepreneur de maçonnerie, 8 % rabais.
Monduit fils, plomberie et couvertures, 12 % rabais.
Entrepreneurs n’ayant pas de soumission :
Laubeuf, entrepreneur de charpente.
Hofman, menuisier.
Montier, serrurier.
Larible, peintre.
Note de l’architecte :
Le crédit de 49000 f. étant en dehors des travaux faisant partie des travaux annuels pour lesquels les entrepreneurs ont soumissionné, l’architecte pense que pour M. Morin (principalement) on peut demander une augmentation de rabais et profiter de cette circonstance pour le mettre en demeure, les agissements de cet entrepreneur laissant à désirer, comme service, comme exactitude, etc.
Dans le cas où il refuserait, je suis en mesure de proposer un excellent entrepreneur à Saint-Germain pour les travaux en dehors des tronçons, que M. Morin a commencés.
L’architecte du château
A. Lafollye »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre demandant des tapisseries pour la salle des commissions au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 18 novembre 1889
Monsieur le Ministre,
Conformément au programme qui avait reçu l’approbation de l’administration en 1882, j’ai décoré la salle des commissions, qui fait suite à la bibliothèque du musée (1er étage, rue Thiers) des débris des boiseries Louis XIV qui provenaient en grande partie des appartements du Dauphin.
Dans cette pièce, terminée pour nous aujourd’hui, se trouvent quatre portes avec dessus portant médaillons destinés à recevoir soit des peintures, soit des tapisseries.
J’ai remarqué à l’exposition de la manufacture de Beauvais des panneaux de vases, fleurs et fruits qui pourraient être placés dans ces médaillons. J’ai même su qu’un de ces panneaux (vase Oudry) était sans destination et pourrait être mis de suite dans cette salle.
Je viens en conséquence demander à M. le Ministre, s’il approuvait l’idée de décorer cette salle de tapisseries, de demander à la manufacture de Beauvais de faire trois autres panneaux de vases et fleurs, et de l’autoriser à placer le panneau de vase sans destination dans la salle des commissions du musée de Saint-Germain.
Cette commande aurait l’avantage de ne nécessiter aucune dépense de modèles, la manufacture de Beauvais possédant les cartons nécessaires pour faire les trois autres tapisseries que je demande.
De plus, au-dessus de la cheminée, il existe un grand panneau de (2.25 * 1.50) dans lequel on pourrait placer les armes de France et de Navarre. Ce sujet a été souvent traité par la manufacture des Gobelins sous Louis XIV. Il en existe plusieurs exemplaires, à Pau, salon de famille, 1er étage, à Compiègne, et probablement au Garde Meuble. On pourrait copier la partie principale du sujet correspondant aux dimensions du cadre de Saint-Germain et le château de Saint-Germain posséderait ainsi une salle historique très complète du temps de Louis XIV, extrêmement intéressante, au point de vue : de l’architecture, de la sculpture ornementale – toutes les moulures sculptées des encadrements, du petit plafond trouvé dans les appartements privés du roi, sont de la belle époque et de la plus parfaite exécution, la cheminée restaurée vient du vieux château ; en mettant des tapisseries de l’époque Louis XIV, la salle des commissions ainsi complétée prendrait sa place dans l’histoire des arts décoratifs.
Je prie M. le Ministre de vouloir bien examiner ma proposition et, s’il voulait bien la prendre en considération, de faire le nécessaire pour en assurer l’exécution.
J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye
Note. Les dimensions du panneau de vase Oudry s’accordent avec celles des médaillons à décorer. Ci-joint une photographie du dessin de la salle des commissions. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les tapisseries destinées à la salle des commissions au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
1er bureau
Minute du 22 novembre 1889
Le directeur à M. le directeur des Beaux-Arts
Monsieur le Directeur et cher collègue,
Par une lettre du 18 de ce mois, dont je vous adresse ci-joint copie en même temps qu’une photographie, M. l’architecte Lafollye demande pour le château de Saint-Germain la concession de tapisseries de Beauvais destinées à décorer la salle des commissions qui fait suite à la bibliothèque du musée.
J’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Directeur et cher collègue, de vouloir bien donner une suite favorable à cette proposition, si toutefois elle est appuyée par M. le conservateur du musée.
Agréez etc. haute considération.
Expédiée le 21 novembre 1889 »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le changement d'architecte du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
3e bureau
Note
J’ai l’honneur de prier Monsieur le Directeur de vouloir bien me faire savoir si, en raison de la démission de M. Lafollye, architecte du château de Saint-Germain, et de la nomination de M. Daumet à ces fonctions, il y a lieu de donner suite, quant à présent, à l’affaire ci-jointe.
Paris, le 30 janvier 1890
Ch. Joly »

Il est noté plus bas : « Oui. Il faudra seulement penser à mettre M. Daumet au courant. »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant les tapisseries destinées à la salle des commissions au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
3e bureau
Note
Le chef du 3e bureau a l’honneur de faire connaître à M. le chef du 1er bureau que, conformément aux instructions de M. le directeur, le conservateur du Garde Meuble a été invité par lettre en date de ce jour à délivrer à l’administrateur de la manufacture nationale des Gobelins une pièce de tapisserie de l’époque de Louis XIV pour être reproduite aux Gobelins, à destination d’une salle du château de Saint-Germain. M. le directeur des Beaux-Arts est informé de cette mesure.
Paris, le 3 février 1890
Le chef du 3e bureau
Ch. Joly »

Ministère de l'Instruction publique

Note concernant le rôle du service des Monuments historiques dans la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« [Copie :]
Palais-Royal, le 29 mars 1879
Note sur le château de Saint-Germain
Le château de Saint-Germain est classé parmi les Monuments historiques.
En 1862, quand il fut question de le restaurer, le projet fut soumis à l’examen de la commission des Monuments historiques, et c’est sur le rapport de cette dernière qu’on abandonna l’idée de conserver les pavillons de Louis XIV et qu’on résolut de rétablir le château dans son état primitif en restituant les pavillons qui existaient sous François Ier.
L’architecte, auteur du projet, M. Millet, était attaché au service des Monuments historiques.
Le ministère des Beaux-Arts concourt à la restauration par une allocation annuelle de 25000 francs et attache une grande importance à ce que cette entreprise soit continuée suivant les plans adoptés par la commission, et soit dirigée par un architecte que son expérience, ses connaissances et ses travaux antérieurs désigneraient pour continuer l’œuvre commencée.
Puisque la commission des Monuments historiques a été consultée dès le principe sur le projet et sur le choix de l’architecte, il serait juste qu’elle le fût encore aujourd’hui qu’il s’agit de choisir un successeur à M. Millet. Ce procédé semble d’autant plus indiqué que, nous le répétons, le ministère des Beaux-Arts concourt à la restauration par des subventions annuelles.
7 février 1890
Des lignes écrites au crayon à la suite de cette note disent bien que la commission des Monuments historiques a été consultée sur le choix de l’architecte appelé à remplacer M. Millet au château de Saint-Germain, mais en se reportant aux procès-verbaux de la dite commission on ne trouve pas mention de cette consultation.
Quoiqu’il en soit, il est certain, et le chef du bureau des Monuments historiques peut l’affirmer, que le choix de M. Lafollye comme architecte du château de Saint-Germain a été arrêté par M. de Ronchaud lorsqu’il avait, comme secrétaire général des Beaux-Arts, le service des Monuments historiques dans ses attributions. Cela est si vrai que M. Lafollye, lorsqu’il fut nommé, lui témoigna sa reconnaissance pour la part qu’il avait prise à sa nomination.
D’ailleurs, la commission a toujours été consultée dans toutes les circonstances où il s’est agi du château de Saint-Germain.
C’est l’un de ses architectes, M. Millet, qui a été choisi pour diriger cette entreprise, bien qu’il n’eût jamais, auparavant, été chargé d’aucun travail par le service des Bâtiments civils.
C’est la commission des Monuments historiques qui a, dans ses séances des 28 mars et 23 mai 1862, des 21 février, 12 avril et 10 juillet 1880, du 28 mars 1884 et du 11 décembre 1885, tracé le programme et suivi toutes les phases de la restauration (la lecture des procès-verbaux ne laisse aucun doute à cet égard).
M. Millet, aussi longtemps qu’il a été architecte du château, a considéré comme un devoir d’obtenir l’approbation par la commission de toutes les mesures concernant la direction et l’exécution de la restauration, ainsi que pourraient en témoigner ceux des membres de cette commission qui en faisaient déjà partie à cette époque.
Comment le service des Monuments historiques n’aurait-il pas été consulté pour la nomination des architectes chargés de la direction puisqu’il l’a été pour la nomination des agents placés sous les ordres de ce dernier, ainsi que le constate la copie du rapport ci-joint ?
Le chef du bureau des Monuments historiques
Signé : Viollet-le-Duc »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les tapisseries destinées à la salle des commissions au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 5 mai 1890
Monsieur Comte, directeur des Bâtiments civils et Palais nationaux
Monsieur le Directeur,
Par votre dépêche du 10 courant, vous m’avez demandé s’il y avait lieu de donner suite à la proposition de mon prédécesseur de décorer de tapisseries la salle des commissions du château de Saint-Germain. J’appuie la proposition et, pour me rendre compte des moyens de la réaliser, je me suis rendu à la manufacture des Gobelins et vu avec l’administrateur le modèle désigné. Sa grandeur s’accorde mal avec l’emplacement à occuper et il faut un pendant. J’ai pensé, après une visite des galeries des Gobelins, qu’il faudrait à défaut de modèles à y copier voir si dans la collection du Mobilier national on trouverait mieux. J’ai en conséquence l’honneur de vous proposer de faire cette recherche et, si vous approuviez, de demander à M. Williamson de me faciliter la visite de ses réserves. Dans le cas où je trouverais ce qui me convient, on pourrait en demander le prêt aux Gobelins aux mêmes conditions que pour la tapisserie désignée par M. Lafollye.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les plus dévoués.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les fêtes organisées dans les parterres du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 15 avril 1890
Monsieur le Ministre,
En réponse à votre lettre en date du 11 avril courant par laquelle vous m’invitez à vous faire parvenir mes observations et mon avis sur la suite que comporte une demande qui vous a été adressée par M. le maire de Saint-Germain relativement à l’installation sur les parterres des marchands forains qui participeront à la fête de juin, j’ai l’honneur de vous exposer que, en se reportant aux termes de la convention du 5 août 1881 invoquée par M. le maire de Saint-Germain, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous mettiez à sa disposition pour y établir la fête l’avenue Louis XIV et aussi le rond-point de l’avenue des Loges dans le but de permettre l’installation d’établissements de grandes dimensions, et bien qu’il ne soit pas question de ce dernier emplacement dans la convention précitée. En ce qui concerne l’avenue de l’esplanade du château, dont le sol est mauvais, je suis d’avis qu’il n’y aurait lieu de la mettre à la disposition de la Ville que seulement dans le cas où l’avenue Louis XIV serait entièrement occupée par les marchands dans toute sa longueur, ce qui n’a plus lieu depuis plusieurs années, le public se désintéressant des fêtes depuis longtemps déjà et le nombre des marchands diminuant chaque année davantage pour cette raison. Je pense que, tout en donnant satisfaction aux amateurs assez peu nombreux des fêtes foraines, il faut éviter de multiplier sans nécessité les emplacements mis à la disposition de la Ville pour ses installations, attend qu’on agirait à l’encontre du sentiment de la majeure partie du public fréquentant les parterres, qui y est attirée par la beauté et la tranquillité des promenades et par l’air pur qu’on y respire, toutes choses que leur enlève l’installation de la fête. En suivant cet ordre d’idées, je suis amené aussi à vous faire connaître que l’installation de locomobiles sur le rond-point de l’avenue des Loges est fort mal vue par les personnes qui occupent les propriétés qui bordent le rond-point et sont condamnées à avoir les oreilles déchirées pendant quinze jours par les sifflements continuels des machines à vapeur.
Quant aux mesures à prendre pour les installations des marchands, pour la police pendant la durée de la fête et ensuite pour la réparation des emplacements concédés, je pense qu’il n’y a rien à changer à ce qui a été fait précédemment, les intérêts de l’Etat ayant été sauvegardés.
Je suis également d’avis qu’il n’y a pas d’inconvénients à ce que les grilles du parterre restent ouvertes toute la nuit des dimanches 8 et 15 juin, à cause des bals qui ont lieu ces jours-là seulement ; mais il me paraît tout à fait inutile de laisser ces portes ouvertes pendant les nuits des mardi 10 et jeudi 12 juin ainsi que le demande M. le maire de Saint-Germain en raison des concerts qui se terminent à 10 heures du soir : le public a pris en effet l’habitude de quitter les parterres aussitôt après et je ne vois pas de motifs plausibles pour s’écarter du règlement qui fixe la fermeture des grilles à 11 heures.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
Daumet
Le soussigné a l’honneur de faire observer que les opinions exprimées au présent rapport ne lui sont pas personnelles et qu’il a dû sur divers points s’en rapporter à l’expérience de M. Choret, inspecteur des travaux. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les tapisseries destinées à la salle des commissions au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 5 mai 1890
A monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Par votre lettre du 10 février dernier, vous m’avez demandé mon avis sur le choix fait par mon prédécesseur d’un type de tapisserie à faire reproduire par la manufacture des Gobelins afin de compléter la décoration de la salle des commissions au château de Saint-Germain. De son côté, M. Gerspach m’informait qu’il était autorisé à entreprendre ce travail.
J’ai vu le type choisi, mais sa dimension était plus du double de l’espace à occuper. En copier une partie aurait tronqué une œuvre remarquable. Il m’a paru préférable de rechercher un modèle plus approprié au but à atteindre. Vous m’avez autorisé à rechercher au Garde Meuble et j’ai trouvé une tapisserie n° 287 aux armes royales, de dimensions modifiables quant à l’entourage, mais permettant de copier en entier le motif principal d’un beau caractère. La bordure est à combiner pour satisfaire aux largeur et hauteur. Mais je me suis assuré auprès de M. l’administrateur de la manufacture que ces modifications de détails se feraient sans difficulté. Donc, au point de vue de l’exécution, il n’y a plus aucun obstacle, sauf approbation du changement de modèle par votre administration.
Mon prédécesseur n’avait demandé qu’une seule tapisserie mais, pour compléter la décoration, il convient d’en demander une seconde. Celle dont il vient d’être question, portant le n° 287, occupera le panneau en face de la cheminée et une autre remplira le panneau au-dessus de cette cheminée. Pour la composer, on se servira des éléments du panneau type en substituant aux armoiries et aux figures qui servant de support un sujet en grisaille légèrement coloré représentant le château de Saint-Germain de l’époque de Louis XIV, détruit aujourd’hui mais connu par des gravures dont on s’inspirera pour ce motif de décoration à créer.
La salle des commissions est encore pourvue de quatre portes couronnées de médaillons ovales de 1,025 de h. et 0,85 de large pouvant recevoir des peintures ou des tapisseries. Mon prédécesseur avait proposé de faire la reproduction à la manufacture de Beauvais de vases d’Oudry, fleurs et fruits je ne puis que donne un avis favorable à cette proposition, tout en demandant que l’on restitue la fraicheur des tons des modèles, tels qu’ils étaient avant d’être noircis par le temps.
En résumé, Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous proposer de donner à M. l’administrateur de la manufacture des Gobelins l’autorisation 1° de faire reproduire au lieu de la tapisserie n° 1286-12 de la série, le type 281 du Garde Meuble avec variante dans les dimensions, 2° de faire entreprendre l’étude du panneau de cheminée, 3° de demander à M. l’administrateur de la manufacture de Beauvais de faire reproduire en tapisserie 4 médaillons pour dessus de porte d’après les modèles « fleurs et fruits dits d’Oudry ».
Je suis à la disposition de MM. les administrateurs pour tous les détails qui précéderont l’exécution, les dimensions devant être prises avec la plus grande exactitude afin de bien correspondre aux emplacements à exécuter. Ci-joint un croquis indiquant l’appropriation du type de panneau aux deux adaptations à faire pour le château de Saint-Germain.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

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