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Description archivistique
Pièce Mobilier
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Mention du don à la ville de Saint-Germain-en-Laye d’anciennes clefs des deux châteaux

« M. Cheron aîné, entrepreneur des travaux de la ville, a fait, ces jours derniers, hommage d’une collection curieuse et authentique des clés provenant des châteaux vieux et neuf, ainsi que des portes de la ville, à M. de Breuvery, maire, qui, en acceptant ce don au nom de la ville, les a fait, après avoir exprimé toute sa gratitude au donateur, déposer immédiatement à la bibliothèque publique. M. Cheron tenait, par héritage, ce précieux dépôt de son père, auquel il était échu par suite d’adjudication de matériaux de démolitions. »

Mention de l’installation du Vercingétorix d’Aimé Millet dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Parterre de Saint-Germain-en-Laye
Samedi dernier, l’on a placé sur le parterre une statue en pierre de Vercingétorix, due au talent si fin et si puissant de M. Aimé Millet, l’un de nos éminents sculpteurs. Il y a peu de jours, l’architecte du château était informé, nous dit-on, que cette statue était donnée par la direction des Beaux-Arts à l’administration des Bâtiments civils et des Palais nationaux, et il disposait aussitôt un piédestal pour la recevoir, sur le tapis vert, près le rond-point des roses, à peu près sur l’emplacement de l’ancienne porte Dauphine.
Le château de notre ville ayant été affecté à l’exposition des Antiquités nationales, il serait heureux de voir ses jardins devenir une annexe des collections, et de les voir meublés alors de figure de grands hommes de la même période de notre histoire.
Tous nos lecteurs savent la part glorieuse de Vercingétorix dans la défense des Gaules contre les Romains, qu’il battait à Gergovie, puis ses efforts héroïques ; son armée était toutefois vaincue sous Alésia. Vercingétorix pouvait fuir, mais pour apaiser son vainqueur il se rendit seul au camp des Romains, pour déposer ses armes et offrir sa vie. César fut impitoyable, notre héros, chargé de chaînes, était envoyé à Rome où il fut enfermé pendant de longues années, montré dans les triomphes, puis enfin étranglé dans sa prison sur l’ordre barbare de son vainqueur, l’an 47 avant J.-C. »

Note sur la vente de bois et boiseries provenant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le château de Saint-Germain
Une erreur dans un article de la Concorde
La Concorde, courrier de Versailles, a publié dans son numéro du dimanche 17 mai, sur le château de Saint-Germain, des renseignements parmi lesquels se sont glissées quelques inexactitudes. Avant de les rectifier, nous croyons devoir reproduire l’entrefilet dans son entier ; voici ce que dit le rédacteur de l’article :
« Le Domaine vient de faire vendre aux enchères publiques une grande quantité de bois et boiseries provenant des appartements d’une partie du château de Saint-Germain.
Dans le nombre, on remarquait des panneaux et des fragments de chambranles qui furent peut-être sculptés par de grands maîtres. Eh bien ! tout cela s’est adjugé de 4 à 6 fr. le stère.
La partie du château d’où provenaient ces boiseries est celle qui regarde Marly et Versailles, c’est-à-dire le front sud. Elle représente la moitié environ de ce qui reste à détruit et à reconstruire ensuite.
C’est en exécution du programme tracé par le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, il y a environ sept ans, que cette réédification a eu lieu.
2500000 fr. avaient été inscrits au budget comme évaluation de l’œuvre totale confiée à l’architecte Eug. Millet.
A mesure qu’une superficie de 50 ou 60 mètres est détruite, on la reconstruit sur les mêmes plans, avec les mêmes sculptures, en appareillement les pierres de la même façon. Louis XIV, qui prodiguait l’or, comme on sait, a dépensé plus de six millions pour exécuter des restaurations qui ne devaient pas résister au temps.
Le nouveau chantier de Saint-Germain pourra, suppose-t-on, être terminé en 1875. »
Par devoir local et par nos relations, nous suivons dans tous ses détails l’œuvre de restauration de l’ancienne demeure royale, et nous avons pu constater, à bien des reprises, que dans le pavillon en démolition dont on vient de vendre les vieilles solives ou les vieilles croisées hors d’usage, il n’y avait pas le moindre fragment sculpté. La vente a été faite par l’administration des Domaines après apposition dans toute la ville d’affiches imprimées, après quinze jours de publicité, aux enchères publiques, en plein soleil, et les prix obtenus, de 4 et 6 fr. le mètre cube, indiquent bien que les vieux bois n’avaient pas été ornés par de « grands maîtres ». Les grands maîtres ne se sont jamais occupés, jadis, comme aujourd’hui, de menue décoration de châssis vitrés, et notre confrère sait assurément cela mieux que nous.
La restauration a été commencée en 1862, c’est-à-dire depuis 12 années, et non depuis 7 ans, comme l’écrit le rédacteur de l’article de la Concorde.
Le chiffre de dépense totale est bien à peu près celui indiqué, mais il n’a rien été inscrit au budget ; le travail s’effectue sur les crédits ordinaires de l’administration des Bâtiments civils, dépendant jadis du ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, et actuellement du département des Travaux publics.
Les crédits alloués pour l’œuvre de restauration ont été réduits d’une façon très sensible ; il reste à restaurer la belle chapelle de saint Louis, une partie du bâtiment sud, tout le corps de logis de l’ouest, à meubler tous les intérieurs, et, si les crédits ne sont pas augmentés, l’on ne peut guère espérer l’achèvement avant une dizaine d’années.
Il y a loin de là, on le voit, avec ce que croit l’auteur de l’article de la Concorde, qui dit : « Le nouveau château de Saint-Germain pourra, suppose-t-on, être terminé en 1875 ».
Léon de Villette »

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