Saint-Germain-en-Laye

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197 Description archivistique results for Saint-Germain-en-Laye

Acte de baptême de Louis Delagarde dans la chapelle du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 16e jour de juillet 1641, fut baptisé Louys, fils de Salomon et de Dancette Delagarde, sa femme, soy disants de la tribu de Levy, juif natif d’Avignon, aagé de trente quatre ans comme il a dict, et s’appelloit auparavant Ange Delagarde, le baptesme faict dans la chapelle du chasteau neuf par monseigneur l’illustrissime et reverendissime evesque de Lisieux, la marreine tres auguste et religieuse princesse Anne d’Austriche, reyne de France et de Navarre, qui a donné le nom, le parrein haut et puissant seigneur messire Pierre Seguier, chancelier de France, chevallier des ordres du Roy. »

Acte de baptême d’Anne de Wolbock de Limé dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 29e jour de may, furent suppléées les ceremonies du saint sacrement du baptesme à Anne, fille née et baptisée à la maison des le 15e jour de juillet 1637, de messire Anthoine de Vuolboc, chevallier, seigneur et viconte de Limay, et de dame Claude de La Fonte, sa femme, et lesdictes ceremonies suppléées par monsieur le curé dans la chappelle du chasteau viel ; la marraine des ceremonies tres haulte et tres illustre princesse Anne d’Austriche, reyne de France et de Navarre, le parrain hault et puissant seigneur messire Pierre Seguier, chevalier des ordres du Roy, chancellier de France. »

Acte de baptême d’Anne de Savoie-Villeman dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 28e jour de janvier, furent suppléées les ceremonies du saint sacrement du baptesme dans la chapelle du viel chasteau à damoiselle Anne de Savoye, née et ondoyée du quinziesme jour d’aoust de l’année mil six cents vingt cinq, fille de messire Samuel de Savoye, chevalier, seigneur de Villeman, et de damoiselle Anthoinette de Bois Gilletn sa femme, la marraine tres haulte et tres illustre princesse Anne Maurice d’Austriche, reyne de France et de Navarre, par madame Anne de Saint More, dame de Brassacq et premiere dame d’honneur de Sa Majesté, et commise par icelle pour son absence, le parrain messire François de Bethune, comte d’Orval et grand escuyer de l’escurie de Sad. Majesté. »

Acte de baptême d’Ursule Fery dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 23e jour de novembre 1641, mademoiselle Ursule Fery, femme de M. Dupont, opérateur du Roy demeurant à Paris, abjura son heresie dans la chapelle du viel chasteau de Saint Germain en Laye entre les mains de M. Pierre Cagnyé, prestre, curé dudict lieu, et fut receue au gryon de l’eglise catholicque, apostolicque et romaine en presence de haute et puissante princesse Anne d’Austriche, reyne de France, de monseigneur le Dauphin et de toute la cour. »

Acte de baptême d'Anne Thierry dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le deuxiesme jour d’avril 1642, furent suppléées dans la chapelle du chasteau viel les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Anne, née du premier jour de juin 1641, de la paroisse de Saint Severin à Paris, fille d’honorable homme Philippes Thyerry, bourgeois de ladicte ville, et de dame Marie Secqueville, sa femme, seconde nourrice de monseigneur le Daulphin, le parrain tres reverend prelat messire Dominique Seguier, evesque de Meaux, conseiller du Roy en ses conseils et son premier aumosnier, et la marreine tres illustre princesse Anne Morice d’Austriche, reine de France et de Navarre, par madame de Brassacq, dame d’honneur de Sa Majesté, commise agissante pour sa personne.

Acte de baptême de Louis Anne Le Roy dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le dixiesme jour de novembre mil six cents quarente deux, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du viel chasteau à Louys Anne, aagé de neuf à dix ans, ondoyé en la ville de Monts en Hainault du dix neufiesme jour d’octobre mil six cents trente trois, fils de noble homme François Le Roy, tresorier et recepveur general des Estats dudict pays de Hainault, et de damoiselle Catherine Faminet, sa femme ; le parrein des ceremonies tres illustre prelat messire Philippes Coespean, evesque et comte de Lysieux, la marreine tres haulte, tres puissante et religieuse princesse Anne Morice d’Austriche, reyne de France et de Navarre. »

Mentions de Saint-Germain-en-Laye dans le journal de Louise de Savoie

« [p. 395] Le dix huitieme jour de may, a Saint Germain en Laye, l’an 1514, furent les nopces de mon fils.
[…]
[p. 400] Henri, second fils de mon fils, fut le jour de la mi caresme né a Saint Germain en Laye, a sept heures six minutes avant midi, l’an 1519 ; et, selon la coustume de France, l’an 1518, le dernier jour de mars, ayant, a cause dudict jour, quelque similitude avec François, son frere, qui fut né le dernier jour de fevrier.
[…]
[p. 404] En aoust 1520, le jour saint Laurent, a dix heures apres midy, a Saint Germain en Laye, sortit du vente de la Reine ma fille Magdelaine, troisieme fille du Roy mon fils.
[…]
[p. 406] Mercredi 22 janvier 1522, jour de saint Vincent, a Saint Germain en Laye, a neuf heures quarante minutes au matin, fut né Charles, III fils de mon fils.
[…]
[p. 407] Le 26 septembre 1522, a Saint Germain en Laye, Pierre Piefort, fils de Jean Piefort, contreroleur du grenier a sel de Chateaudun, parent de plusieurs gros personnages de la Cour, fut bruslé tout vif apres que, dans le donjon du château de Saint Germain, il eut eu la main coupée, pour ce que impiteusement il avoit pris le Corpus Domini et la custode qui estoit en la chapelle dudit chasteau ; et le dernier jour du mois, mon fils vint a pied, la teste nue, une torche au poing, depuis Nanterre jusques au lieu, pour accompagner la saincte hostie ety la faire remettre en son premier lieu, car ledit Piefort l’avoit laissée en la petite chapelle de Saincte Genevieve, pres dudit lieu de Naterre. Le cardinal de Vendosme la rapporta, et lors faisoit beau voir mon fils porter honneur et reverence au saint sacrement, que chacun, en le regardant, se prenoit a pleurer de pitié et de joye.
Le 15 octobre 1522, a Saint Germain en Laye, je feus fort malade de goutte, et mon fils me veilla toute la nuict. »

Louise de Savoie

Quittance de Louis Pic de La Mirandole pour ce que le roi a perdu à la paume à Saint-Germain-en-Laye

« En la presence de moy [vide] notaire et secretaire du Roy nostre sire, Lois Picco, conte de La Myrande, gentilhomme de la chambre dud. seigneur, a confessé avoir receu comptant de me André Blondet, conseiller d’icellui seigneur et tresorier de son Espargne, la somme de unze cens vingt cinq livres t. en Vc cc. sol. à XLV s. piece a luy ordonnee par led. seigneur pour son payement de semblable somme qu’il a perdue contre luy au jeu de la paulme en ce lieu de Saint Germain en Laye le XXIe jour de ce mois de novembre, de laquelle somme de XIc XXV l. led. sieur conte s’est tenu content et en quicte led. Blondet, tresorier dessusd. et tous autres, tesmoing mon seing manuel cy mis a sa requeste le derrenier jour de novembre l’an MVc quarante huict
De Neufville »

Récit par Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, d’événements survenus au cours d’un séjour de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Nous partismes de Chantilly et vinsmes à Saint Germain en Laye, ou l’on fit sejour de trois mois. La, Monsieur et le roi de Navarre communiquoient souvent ensemble, et avions souvent des nouvelles de M. de La Noue. Les choses s’acheminans a une prise d’armes, [p. 16] ainsy que vous l’entendrez, M. de Montmorency vint a Saint Germain. Un jour, sur les six heures du soir, c’estoit vers le mois de fevrier, M. de Guise descendant d’un degré qui venoit de la chambre de la Reine mere, accompagné d’un gentilhomme et d’un page, trouve le jeune Vantabrun ; ayant eu peu de propos, M. de Guise met l’espee a la main, l’autre veut enfiler le degré, il le ratrape en bas, luy donne divers coups ; l’ayant porté par terre, croyant l’avoir tué, s’en court a la chambre du Roy, qui gardoit le lict, d’où il s’approche avec une voix emue. Il supplia le Roy, en s’abaissant, de luy pardonner sa faute d’avoir tué Vantabran dans le chasteau, qui luy avoit dit que sa femme, madame de Guise, et M. de Montmorency le vouloient faire tuer ; soudain M. de Montmorency repartit en suppliant le Roy d’ordonner que Vantabrun pust estre ouy, s’il luy restoit encore un peu de vie, se presentant, sous le bon plaisir du Roy, a maintenir que luy ny madame de Guis n’avoient jamais eu de semblables propos, ny pres ny loin, approchant cela. Sur ces entrefaites, La Mole entra, qui demanda justice au Roy, et tint des propos mal rangez et assez audacieux, ajoustant que Dieu avoit gardé la vie a son cousin pour, par sa bouche, scavoir la verité. Vantabrun est mené dans la garde robbe, quelques uns du Conseil ordonnez pour l’ouir, cela s’assoupit sans plus avant en avoir tiré la verité. L’opinion commune fut qu’on vouloit jetter le chat aux jambes a M. de Montmorency et, si Vantabran eus testé tué, que cela eust servy de pretexte a ce qu’on eust pu entreprendre contre luy, s’estant remarqué que cet assassin de Montrevel s’estoit veu a Saint Germain, ce qu’il n’avoit accoustumé, le Roy mesme n’estant bien aise de le voir pres de luy, recompense ordinaire des traistres, d’estre en soupçon mesme a ceux qui les employent. Parmy toutes ces choses, il y avoit des amours meslees, qui font ordinairement a la cour la pluspart des brouilleries, et s’y passent peu ou point d’affaires que les femmes n’y ayent part, et le plus souvent sont cause d’infinis malheurs a ceux qui les ayment et qu’elles ayment. C’est pourquoy, si vous me croyez et voulez estre sage, vous vous retirerez de la passion, et tascherez de vivre en sorte qu’elles ne croyent que vous les meprisiez ou fassiez mauvais offices, mais qu’elles vous pourront conjurer a les aymer plus que tout votre pouvoir au devant de toutes vos actions la gloire de Dieu, de n’enfreindre ses commandemens de tout vostre possible.
M. de La Noue resout la prise des armes au 10 mars, avertit partout, mesmement le sieur de Guitry Berticheres, pour avertir ceux de dela la riviere de Loire. Monsieur en est averty et les autres princes, mais assez tard, n’y ayant pas plus de trois semaines jusques au jour. Ces princes s’assemblerent et aviserent le moyen de se retirer et ou : il fut avisé de scavoir de M. de Bouillon s’il vouloit les recevoir a Sedan, et a cet effet le sieur de La Boissiere est depesché vers luy, qui fit son voyage en huict jours, asseura la volonté de M. de Bouillon, non seulement d’ouvrir les portes, mais qu’il viendroit recevoir ces messieurs sur la riviere de Vesle, qui passe a Reims, avec un bon nombre de noblesse, en luy faisant scavoir le jour. Nous voila donc resolus de nostre partement, et du lieu de nostre retraitte. Le roi de Navarre va prendre son logis au village pour y coucher, M. de Thoré estoit avec nous et M. de Montmorency s’en estoit retourné a Chantilly. Il arriva par une tres grande faute, de laquelle la verification n’en a esté bien faite pour scavoir d’ou elle venoit, mais elle nous pensa couster la vie a tous, qui fut que M. de Guitry, au lieu de prendre le 10 de mars, s’avança de dix jours, m’ayant dit plusieurs fois que celuy que M. de La Noue luy avoit envoyé luy avoit donné l’autre jour qu’il avoit pris. Mon opinion a esté que l’ambition luy avoit fait commettre cette faute, estimant que s’avançant devant M. de La Noue, qu’il attireroit les hommes a luy et qu’il pourroit plus facilement executer quelque entreprise, et qu’aussi il ne temoigneroit ne dependre du commandement de M. de La Noue, raisons tres foibles pour luy avoir fait commettre tant de gens en un tres grand danger. Nous ne fusmes avertis que sur les [p. 17] deux heures apres midy qu’il avoit donné son rendez vous pour le lendemain de se venir saisir de Mantes, ou estoit la compagnie de M. de Montmorency en garnison, commandee par le guidon du sieur de Buy, qui estoit de nostre intelligence. Nous, fort esbahis, nous n’avions donné jour a M. de Bouillon, et apprenions l’incertitude du sieur de Guitry, des forces qu’il pouvoit faire, l’entreprise de Mantes fort incertaine, comme il a paru ; de partir incontinent, nous n’avions ny lieu ny forces certaines pour nous retirer. Nous renvoyons vers Guitry, luy mandant qu’aussitost qu’il a Mantes qu’il nous avertist, que nous cependant nous aurions le pied a l’estrier dans le village, n’y ayant plus que Monsieur engagé dans le chasteau.
Sur l’entree de la nuit, voila l’alarme a la Cour, si chaude que, n’en connoissans bien la cause, les perturbations estoient grandes, les bagages chargez, les cardinaux de Loraine et de Guise a cheval pour s’enfuir a Paris, et, a leurs exemples, plusieurs autres. Les tambours des Suisses, du corps et des compagnies françoises des gardes battoient aux champs. Les avis du rendez vous du sieur de Guitry pour l’assemblee de ses forces se rapportoient de Normandie, de Beausse et du Vexin, ou il estoit ; le partement du Roy resolu a l’instant, les gardes redoublees au chasteau ; mon oncle de Thoré et moy, qui estions au village, au logis de M. le connestable, prest a partir si je l’eusse voulu croire, ce que je ne voulus, mais d’aller au chasteau aviser si nous pourrions faire sortir Monsieur. Estans dans le chasteau, ou le roi de Navarre avoit aussi esté mandé, je cherchay Monsieur, et entray en la chambre de la Reine, ou le roy de Navarre s’approcha de moy et me dit : « Nostre homme dit tout ». Alors je m’approchay de mon oncle de Thoré et luy dis qu’il s’en allast, et qu’il vengeast le mauvais traitement qu’on me pourroit faire, et me crut, dont bien luy prit : s’il fust demeuré, il estoit mort, d’autant que Monsieur l’avoit fort chargé par sa confession qu’il fit a la Reine mere, par la foiblesse de sa constance, et par l’induction de La Mole, qui, marry de n’avoir [p. 18] esté de tous nos conseils, pour se venger de nous, et de moy principalement, estimant que ce mauvais office qu’il faisoit a son mestre en luy conseillant de perdre sa creance et reputation, et ses meilleurs serviteurs, qu’il s’attiroit un grand gré du Roy et de la Reine, ce qui avint autrement, ainsi que vous l’entendrez.
La Reine, ayant sceu ce qu’elle vouloit de son fils, sort de son cabinet et va a la chambre du Roy, ou je m’en allay par le grand degré, curieux, ainsi qu’il se peut juger, de scavoir ce que Monsieur avoit dit. Ainsi que j’entray, je le vois parlant a madame de Sauve, riant comme s’il n’y eut eu rien ; il la quitte et me dit : « Je n’ay rien dit de vous, sinon qu’en general vous m’aviez promis de faire tout ce que vous dirois, mais que votre oncle s’en aille ». Il commençoit a estré jour, on vouloir envoyer vers Guitry, mais je rompis ce coup ; soudain je luy dis qu’il le devoit avoir fait, d’autant que ces gens la croiroient qu’il les auroit tous trompez, et que je les rendrois capables d’excuser ce qu’il avoit dit, et que leur precipitation nous avoit tous perdus. J’avois aussi une autre raison, qui estoit que le Roy s’attendant de tirer quelque service de moy durant cette entremise, qu’on ne me feroit deplaisir, n’estant fort asseuré si Monsieur n’avoit dit de moy que cela. Je le conviay de remettre cela en avant de m’envoyer vers Guitry, ayant songé que j’y pourrois servir. Le Roy se delibere que j’irois de la part de Monsieur, M. de Torsi de la sienne, et un nommé d’Arbouville de la part du roy de Navarre, qui n’avoit brouillé personne. »

La Tour d’Auvergne, Henri (de)

Acte de baptême de Charles O’Gara dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé dans la chappelle du chasteau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé ROnchy, aumosnier du roy et de la reine d’Angleterre, Charles, né en legitime mariage le quatriesme du present mois, fils d’Olivier O’Gara, colonel irlandois, et de Marie Flamming, ses pere et mere, le parrein tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Anglterre, lequel a signé en presence et du consentement de maistre Michel Trinité, prestre, vicaire de cette paroisse, lequel a apporté les saintes huilles revestu d’etolle et surplis.
Jacques R.
P. Ronchi, J. Bulkeley
Trinité »

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