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Procès-verbaux n°9, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°2

Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 20 novembre 1877 (14 septembre 1877 – 31 août 1878). [+ 1 note épinglée « Répertoire des Épées »].
Carrière de Beaulieu : notes sur le torque et le bracelet en bronze et le flacon de verre à anse offerts par Henri Davilliers, président de la compagnie de chemin de fer de l’Est, par l’intermédiaire de Charles Berthier, administrateur et gendre de M. Moreau Père (avril 1878).
Plaine d’Arcy, lieu-dit Vaucelles : dessins des vases restaurés découverts en octobre 1877.
Inventaires généraux de tous les objets en fer recueillis dans les trois nécropoles de Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue depuis l’ouverture des fouilles en octobre 1873 jusqu’au 1er avril 1878 : inventaire des objets en fer, inventaire des objets en bronze, inventaire des objets en céramique et en verre (1878).

Projet de rapport sur la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 20 février 1895
Château de Saint-Germain
Note sur les travaux de restauration
La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, feu Millet, lors de la création du musée gallo-romain. L’ensemble des divers devis se chiffrait par une somme de 3918462 f. 61.
Un différend s’étant élevé entre le successeur de M. Millet, qui proposait la démolition de la tour sud-ouest dans le but de remettre en lumière l’ancienne entrée de la chapelle, et la commission des Monuments historiques, qui en décidait le maintien, les opérations furent suspendues en 1881.
Les crédits alloués et les dépenses effectuées ont atteint les totaux suivants :
1° crédits : 3352470 f.
2° dépenses : 3004393 f. 11
Il convient d’observer que le service des Monuments historiques contribue à la restauration de la chapelle.
Les travaux restant actuellement à exécuter sont les suivants :
1° Achèvement de la restauration de la chapelle
2° Reconstruction de la tour sud-ouest. Ce travail, qui devra marcher de front avec le précédent, s’impose de toutes façons à bref délai. L’état de délabrement de la tour constitue un danger grave pour les constructions voisines.
3° Restauration du bâtiment en façade sur la place du Château.
4° Restauration du bâtiment dit Villa Saint-Germain.
5° Construction d’une habitation pour le conservateur du musée sur le terrain libre de la Villa Saint-Germain, le logement actuellement affecté à ce fonctionnaire se trouvant situé dans une partie du château appelée à disparaître.
6° Aménagement et ameublement des salles d’exposition.
Ces diverses opérations et les travaux accessoires donneront lieu, d’après les évaluations de M. Daumet, à une dépense totale de 1900000 f. [dans la marge : La restauration de la chapelle figure dans ce total pour une somme de 270000 f. en chiffres ronds.] en chiffres ronds, dont :
à la charge du service des Bâtiments civils : 1740000 f.
à la charge du service des Monuments historiques (chapelle) : 160000 f.
Total égal : 1900000 f.
L’augmentation que présente ce chiffre sur celui qui ressortirait des anciens devis provient de diverses opérations complémentaires reconnues nécessaires et de l’enrichissement subi par la main d’œuvre depuis 1862.
Les évaluations dont il s’agit résultent d’un projet dressé au cours de ces dernières années par M. l’architecte Daumet, projet qui a reçu, en 1894, l’approbation de la commission des Monuments historiques sous certaines réserves de détail auxquelles M. Daumet étudie en ce moment les moyens de donner satisfaction.
L’accord peut donc être considéré comme établi en principe entre les deux services intéressés, et l’administration des Beaux-Arts a consenti, en conséquence, à contribuer à l’achèvement de l’entreprise. Cette adhésion a été confirmée par M. l’ ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes dans les déclarations qu’il a faites le 16 février courant à la tribune de la Chambre, en réponse à la question qui lui était posée par M. Berteaux, député de Seine-et-Oise.
De son côté, le service des Bâtiments civils s’efforcera d’y consacrer cette année même une allocation aussi large que possible dès que la commission supérieure des Bâtiments civils et des Palais nationaux, saisie actuellement de la question, aura statué sur les conclusions du rapport que M. de Lasteyrie, député, est chargé de lui présenter dans une de ses plus prochaines séances. »

La première page de ce projet a été en grande partie barrée et utilisée pour le début d’une nouvelle version :
« La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, Millet, lors de la création du musée gallo-romain.
M. Millet mourut en 1879. Après sa mort, les travaux ne tardèrent pas à être interrompus. Les restaurations faites jusqu’alors n’avaient pas coûté moins de 3004393 f. 11.
Comme l’a rapporté M. Berteaux dans son discours prononcé au cours de la discussion du budget des Beaux-Arts, le poste fut confié en 1890 à M. Daumet et, ainsi que l’a fort justement dit l’honorable député de Seine-et-Oise, nul plus que M. Daumet n’est en état de mener à bonne fin l’œuvre si bien commencée, il y a 33 ans, par M. Millet. Et c’était bien avec la pensée de reprendre cette œuvre que le gouvernement avait fait choix de M. Daumet, à qui un projet »
Il manque la suite de ce nouveau rapport, mais la fin correspond sans doute à des feuilles volantes jointes et écrites de la même main :
« Il s’agit là d’une opération considérable qui ne saurait être entreprise sans avoir été, au préalable, approuvée par le parlement.
Mais d’un premier examen, il a été possible de conclure que, en attendant l’achèvement de la restauration générale du château, il y avait urgence à pourvoir sans plus tarder à la consolidation de la tour sud-ouest et à l’achèvement de la restauration de la chapelle.
La commission des Monuments historiques a donc été appelée à donner son avis sur le projet présenté et, à la suite de cet avis, un accord est intervenu entre les ministres des Beaux-Arts et des Travaux publics, accord aux termes duquel le devis de cette première partie des travaux a été fixé au chiffre total de 276172 francs qui seront payés par moitié par chacun des deux services, la dépense de la restauration de la tour, évaluée à 64000, devant être à la charge exclusive des Bâtiments civils.
Tout est donc réglé, les deux ministères s’étant mis d’accord sans l’ombre d’une difficulté, et comme l’a dit à la tribune M. Poincaré, les travaux vont être mis en train dès que la raison le permettra. On n’a qu’une modification à faire aux paroles prononcées par M. le ministre des Beaux-Arts, c’est au sujet du crédit à ouvrir en exercice courant, M. Poincaré, en promettant 30000 f., n’avait en vue que la somme allouée par les Monuments historiques ; à cette somme viendra s’ajouter l’allocation à peu près égale du service des Bâtiments civils.
Mais quand on aura exécuté les restaurations de la chapelle et les consolidations de la tour sud-ouest, on n’aura pas fini : il restera à pourvoir à la restauration du château proprement dit, qui est évaluée à 1500000 f. Il s’agit là, on le voit, d’une opération importante qu’il n’est pas possible d’effectuer au moyen des crédits ordinaires des Bâtiments civils et pour laquelle des fonds spéciaux à reporter sur plusieurs exercices devront être demandés au parlement.
La commission supérieure des Bâtiments civils, saisie de la question en ce qui concerne l’achèvement de la chapelle et la réfection de la tour sud-ouest, opération au sujet desquelles M. de Lasteyrie, député, a été chargé de présenté un rapport, sera bien entendu consultée également au sujet de la restauration du château et ce n’est qu’après un avis favorable de sa part qu’une demande de crédit sera soumise aux chambres.
Mais, pour les deux autres catégories de travaux visés, c’est-à-dire ceux qui se rapportent à la chapelle et à la tour sud-ouest, leur exécution sera comme on l’a dit plus haut entreprise dès cette année, à frais communs entre le service des Beaux-Arts et des Bâtiments civils. »

Ministère des Travaux publics

Projet de règlement des coupes dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye et dans la garenne du Vésinet

« [p. 87] Projet de règlement de coupes dans la forest de Saint Germain
Il y a dans la forest de Saint Germain environ 3631 arpens de taillis, dont il s’en trouve environ 2099 en valeur, environ 674 abroutis qu’il faut receper et comprendre dans les ventes, environ 258 qu’on juge à propos de réserver pour des ventes extraordinaires lorsqu’ils seront rétablis, environ 580 dont on ne doit attendre le rétablissement que du temps, et environ 20 arpens qu’on juge à propos de laisser croître en futaye. Ainsi, on ne doit compter que sur environ 2773 arpens de taillis dont on puisse régler les coupes.
Sur ce pied, comme on a remarqué que le bois de cette forest dépérit après 25 à 30 ans de crue, on, croit qu’on ne sçauroit mieux pourvoir à son aménagement qu’en y réglant les coupes de taillis à 27 ans de crue et à depuis 80 jusqu’à 120 arpens par an, suivant la consistance des cantons, desquels il ne seroit pas à propos, pour la décoration, de couper une partye sans l’autre.
[p. 88] En cas que ce projet soit approuvé par le Roy, comme il se trouve dans plusieurs endroits beaucoup d’anciens balliveaux sur le retour et un grand nombre de modernes établés en pommiers, il faudra dans toutes les ventes où il s’en trouvera de tels et où ils offusquent le taillis les couper en observant de réserver les mieux venans des uns et des autres et quelques vieux chênes de côté et d’autre, des moins sur le retour, afin qu’ils jettent du gland dans les ventes.
Et comme, cette forest étant destinée pour le plaisir du Roy et de la maison royalle, on n’est pas moins obligé de s’attacher à la rendre agréable qu’à la rendre utile, il faut indispensablement y réserver des bordures sur toutes les routes, qui y fassent du couvert et qui soyent de quatre toises sur les grandes routes et de trois toises sur les petites. A la vérité, cela diminuera le prix des ventes mais, comme il vient d’estre dit, on ne doit pas avoir moins d’égard au plaisir que le Roy et la maison royalle y doivent prendre qu’au revenu [p. 89] que Sa Majesté en peut retirer.
La dépence qu’il est nécessaire de faire pour le recepage et le retablissement des bois abroutis diminuera aussy le produit des ventes, et parce que cette dépence pourroit paroitre excessive si on la faisoit tout à la fois, on croit qu’il est à propos de ne la faire qu’à mesure que le temps de les couper se présentera, c’est-à-dire dans les années où les bois abroutis feront partye des ventes extraordinaires.
Avec cette conduite, et en enfermant de treillage les bois exploités jusqu’à ce qu’ils soyent deffensables, on rétablira la forest sans que le Roy soit obligé de prendre du fond ailleurs que dans le produit des ventes, ce qui se fera seulement dans les années qu’il y aura du bois à receper, et Sa Majesté en assurera le rétablissement et la conservation du reste de la forest en ordonnant qu’on oste les vieilles biches et qu’on diminue le nombre excessive des dains qui y font en dégâts étrange et celuy des lapins qui ruinent aussy le bois considérablement.
[…]
[p. 131] Projet d’aménagement de la garenne du Vezinet
La garenne du Vezinet n’est proprement qu’un bois de décoration qui, en contribuant à la beauté de la veue du château neuf de Saint Germain, sert en même temps au plaisir de la chasse par les retraites et les demeures que le gibier y trouve. Sa consistance est petite car elle ne contient qu’environ 770 arpens, y compris 17 remises à grains qui s’y trouvent et la faisanderie.
On croit qu’on ne doit pas songer à y établir des coupes réglées, estimant qu’il est plus à propos, pour y conserver le bois en le renouvellant, d’en faire quelques coupes extraordinaires dans les temps qu’il commencera à ne plus profiter, ainsi, après avoir examiné sa nature et la qualité du terrain, on juge :
Que les sept cantons entre les terres de Chatou et la grande place Royalle qui fait face au château neuf, contenant environ 218 arpens, y compris dix remises [p. 132] à grain qui en contiennent environ 45, plantés d’un revenu de taillis de bouleaux pour la plus grande partye, meslées de quelques peu de chênes et de charmes âgés de dix ans, doivent être coupés lorsque le bois aura atteint l’âge de 15 ans avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront et qu’il doit en estre fait une vente extraordinaire en 1711 pour être coupé en 1712
Procès verbal page 72
Plan, cotte A
Que la vente traversée par la route Royalle entre les terres de Chatou et de Montesson et la grande place Royalle, contenant en sept cantons environ cent onze arpens, y compris trois remises à grain qui en contiennent environ neuf, planté d’un taillis de chêne pour la plus grande partye, mêlés de quelques peu de bouleaux âgé de 8 ans, doit être coupé en une seule exploitation à 22 ans de crue, avec les balliveaux qui s’y trouveront morts en cime lors des coupes, et qu’il en doit estre fait une vente extraordinaire [p. 133] en 1721 pour estre coupée en 1722.
Procès verbal page 74
Plan, cotte B.
Que les restans de la garrenne du Vezinet entre les communes de Montesson et la rivière, contenant en six cantons environ 125 arpens, y compris une remise à grains de la consistance d’environ trois arpens, et la faisanderie de la consistance d’environ dix, planté d’un assé beau revenu de taillis de chêne âgé de sept ans, doivent estre coupé en une seule exploitation à 25 ans de crue avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront lors des coupes et qu’il en doit estre fais une vente extraordinaire en 1724 pour estre coupé en 1725.
Procès verbal page 75
Plan, cotte C.
Que les sepées fort éparses qui sont depuis la route de Croissy jusqu’à la rivière, contenant environ 317 arpens, y compris les trois remises à grain de la consistance d’environ 17 arpens, doivent être laissées croître jusqu’à ce qu’on [page 134] s’aperçoive qu’elle ne profite plus, afin que le terrain qu’elles occupent, qui paroit fort dégarny de bois, aye le temps de s’en garnir, observant lorsqu’on y coupera de laisser tous les arbres de brins qui s’y trouverons.
Procès verbal page 71
Plan, cotte D.
Que la futaye et le bois de la Trahison doivent être aménagés de la manière qui a esté proposée pour le corps de la futaye de la forest de Saint Germain, qui est d’y faire de temps en temps de menus marchés des arbres qui s’y trouveront morts en come.
Procès verbal page 72
Plan, cotte.
Que l’ormeraye d’un arpent et demy ou environ qui est scituée le long de la rivière neuve et qui aboutit au fossé qui sépare la garenne du Vézinet d’avec la seigneurie de Croissy, estant plantée d’ormes dont la plus grande partye sont morts en come, ne peut être coupée assés tost.
Procès verbal, page 71.
[p. 135] Plan, cotte.
Et qu’enfin, pour conserver les dix remises à bois de la plaine de la Borde et d’Houille, et y rendre le bois fort et espais, on doit l’y couper à dix ans de crue, n’en jamais couper qu’une à la fois et observer quand on en voudra couper de prendre la plus éloignée de la dernière coupée autant qu’il se pourra.
Procès verbal page 75. »

Projet de règlement pour la conservation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Direction de Paris
Ecoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
Projet d’une instruction particulière pour le conservateur des bâtimens des écoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
1° Le but que l’on s’est proposé en nommant un conservateur pour ces deux établissemens étant la conservation et l’entretien de leurs bâtimens et du mobilier qu’ils renferment, le service du conservateur se compose de deux parties distinctes, qu’il est essentiel de définir afin d’établir d’une manière claire et précise les différentes relations avec les officiers du Génie et les commandans respectifs des deux écoles.
2° La première renferme toutes les fonctions confiées aux gardes du Génie et dont le détail se trouve dans les divers réglemens et arrêtés concernant la conservation, garde et entretien des établissemens militaires, qu’elle que soit leur nature. Il correspondra pour cette partie immédiatement et directement avec le chef du Génie et se conformera à toutes les loix, décrets, arrêtés, réglemens, instructions et circulaires ministérielles actuellement en vigueur, dont il trouvera la réunion dans l’ouvrage rédigé par M. Moussier, qu’il aura soin de se procurer pour son usage journalier.
3° La deuxième partie de son service, ou mieux ses relations avec les commandans respectifs des écoles, a pour objet la conservation du mobilier appartenant à ces établissemens et la livraison et reprise des divers logemens ou emplacemens quelconques.
Il recevra pour ces divers objets les ordres de MM. les commandans, qui pourront à cet égard faire les instructions particulières qu’ils jugeront convenables.
N. B. Dans les articles suivants, nous ne donnerons que les articles additionnels que nous croyons que les localités et les circonstances exigent de joindre aux règlements généraux existans pour complétter la 1ère partie du service du conservateur.
4° Il sera donné au conservateur un état général et détaillé de tous les immeubles remis à sa surveillance. Ledit état sera dressé contradictoirement et reconnu par lui, visé par le commissaire des Guerres et le chef du Génie. Les choses ainsi constatées seront mises sous sa responsabilité. Il sera en conséquence tenu de ne délivrer des logemens ou locaux quelconques sans en avoir retiré des reçus pour sa décharger, et il observera pour la reprise des logemens vacans les formalités requises par les réglemens, et fera les poursuites nécessaires et indiquées dans le cas où ces logemens auraient été dégradés. A à l’égard des logemens ou autres emplacemens occupés jusqu’à ce jour sans reçus, il en retirera des parties occupantes à fur et mesure de la rédaction de l’état des lieux général et primitif.
5° Les choses ainsi constatées, il sera responsable des divers changemens qui pourraient par suite être faits dans les divers logemens occupés dont il n’aurait pas donné connaissance, de pareils changemens ne pouvant jamais s’effectuer sans des ordres supérieurs et sans une surveillance éclairée, pour prévenir les abus de toute espèce qui peuvent en résulter et dont le moindre est de diminuer la valeur de l’immeuble.
6° Toutes les fois que, d’après des ordres compétens, un changement quelconque aura été fait à un logement ou emplacement quelconque, il en sera dressé un état des lieux particulier avec les mêmes formalités que cy-dessus (4) et les clegs en seront remises au conservateur pour en faire ensuite l’emploi qui lui sera ordonné. Ces changemens seront rappelés en marge de l’état primitif avec renvoy du nouvel état particulier.
7° Le conservateur sera directement chargé de faire faire par lui-même toutes les réparations d’entretiens connues sous le nom de locatives.
Quant aux autres réparations, elles se feront suivant le mode usité jusqu’à ce jour pour les autres travaux de ce genre.
8° A cet effet, le conservateur aura deux registres d’attachemens. Sur le 1er seront inscrites les dépenses de ce genre, qui devront être à la charge des parties occupantes ou de ceux, quoiqu’étrangers, qui auraient commis des délits. Il s’en fera payer sur le champ, autant que possible, ou bien par les soins du quartier-maître, d’après les arrangemens qu’il prendra avec lui, mais dans tous les cas, conformément aux réglemens, toutes les dépenses de cette nature devront être arrêtées et acquittées au plus tard à la fin de chaque mois.
9° Sur le 2e registre seront inscrites les dépenses pour réparations de même nature mais provenant de cas fortuits, qui, ne pouvant être à la charge des parties occupantes, doivent être en conséquence acquittées sur les fonds que le ministre jugera à propos de désigner pour ce service. Ces dépenses devront être arrêtées au plutard à la fin de chaque mois et même mieux à la fin de chaque quinzaine et adressées au chef du Génie.
10° Les réparations de ce genre, principalement dans la partie occupée par MM. les élèves, seront faites dans le plus bref délai, de manière que ce qui aura été reconnu dans une visite d’inspection ne soit pas redemandé dans l’inspection de la semaine suivante.
11° A cet effet, l’entrepreneur aura toujours des ouvriers, dont la bonne conduite sera reconnue, pour faire ces divers genres d’ouvrages. Néantmoins, le conservateur en cette circonstance se concertera avec MM. les officiers de service pour que ces réparations n’ayent lieu qu’aux heures où les élèves seront occupés dans d’autres endroits, de manière à ne point se trouver avec les dits ouvriers.
S’il arrivait que ces derniers, en contravention aux réglemens de la maison, étaient reconnus avoir livré aux élèves, par fraude, des objets prohibés, sur la demande de l’officier de service, le conservateur en dresserait un procès-verbal, lequel serait envoyé au magistrat pour être statué contre le délinquant suivant l’exigence des cas.
12° Le conservateur aura un registre pour servir à l’inspection de tous les procès-verbaux qu’il sera dans le cas de faire pour constater les divers délits qu’il reconnaîtra dans l’exercice de ses fonctions, conformément aux réglemens.
13° Il aura également un autre registre pour insérer tous les rapports qu’il fera au chef du Génie et dans lequel seront également inscrites les observations journalières qu’il pourra faire soit pour réprimer des abus, améliorations dans le service et généralement toute sa correspondance à cet égard conformément aux réglemens.
14° Chaque fois qu’il se sera manifesté un orage, coup de vent, grêle etc., le conservateur reconnaitra les divers dégâts qui ont pu s’en suivre et il en fera son rapport au chef du Génie et, autant que possible, avec un apperçu de la dépense qui doit en résulter. Il visitera en conséquence en ces occasions avec soin les couvertures et combles des divers bâtimens confiés à ces soins ainsi que les croisées qui auraient été dans le cas de souffrir.
15° La vétusté de plusieurs planchers du château exigeant une surveillance particulière pour prévenir les accidens qui peuvent en résulter, il sera fait tous les quinze jours dans la partie occupée par les élèves une visite de rigueur pour constater l’état des dits planchers et de leurs poutres.
A cette visite, sera présent le chef du Génie s’il se trouve sur les lieux, et l’entrepreneur y sera appellé si on le juge nécessaire. Quel que soit le résultat de cette visite, le rapport en sera toujours fait au chef du Génie.
16° La conservation des chaineaux, balcons et terrasses, et la santé des élèves et habitans du château exigeant impérieusement qu’il n’y soit fait aucuns dépôts de matières corrosives et immondices de quelque nature que ce soit, le conservateur veillera avec le plus grand soin à ce qu’il ne soit jetté aucunes eaux et quoique soit par les fenêtres sur les terrasses et dans les fossés. Il dressera procès-verbal contre tous les habitans qui se permettraient extérieurement de jetter quelle chose que ce soit dans les fossés.
17° Il aura les mêmes soins pour qu’il ne soit rien dépose dans les chaineaux des combles qui doivent être interdits à toutes personnes autres que celles munies de permissions personnelles de M. le général commandant.
18° Au nombre des dépenses locatives d’entretiens, seront compris les ramonages de cheminées que le conservateur fera faire et dont il tiendra attachement.
Il aura lieu au moins deux fois l’an pour celles dans lesquelles on fait un feu habituel et un plus grand nombre de fois pour les cuisines, si cela est jugé convenable.
19° Les loix et réglemens en vigueur donnent assez en détail les autres parties du service du conservateur. Nous renvoyons pour le reste à leur pleine et entière exécution.
Versailles, le 17 décembre 1810
Le capitaine du Génie en chef
Derouet
Vu par le directeur des Fortifications
J. P. chevalier de Monfort »

Propriété du terrain

Donation de 1921 : correspondance, photocopies de l'acte de donation et du décret d'acceptation (ajoutées au fonds après 1950).
Donation de 1934 : correspondance, note du musée.
Etat des parcelles : concession de passage de 1869, correspondance et autres documents portant sur le cadastre, certains postérieurs à 1950.

Publication Les armes d'Alise (BIB 46489)

Verchère de Reffye, Auguste. "Les armes d'Alise. Notice avec photographies et gravures sur bois", Revue archéologique, 1864.
In-quarto. Tiré-à-part de l'article publié dans la Revue archéologique (p. 337-349). Illustrations : 3 épreuves photographiques sur papier albuminé collées, de A. Villeneuve photographe. Les mêmes photographies, non reliées, tirées sur papier albuminé en plus grand format portent la signature du photographe Augustin Paul Gueuvin.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, BIB 46489

La diffusion des armes trouvées à Alise-Sainte-Reine entre 1861 et 1865 est un véritable enjeu : leur nombre et leurs typologies apportent la preuve de la localisation d'Alésia à Alise ce que Napoléon III souhaite faire connaître avant même que le tome 2 de la l'Histoire de Jules César ne soit publié. Auguste Verchère de Reffye est chargé par l'empereur d'en faire l'étude et d'être son porte-parole auprès des savants étrangers, comme ici le docteur Keller de Zurich. L'officier d'ordonnance est passionné d'armement antique auquel il consacre des recherches basées sur l'analyse des textes anciens et sur l'iconographie de la colonne Trajane ; il a suivi de près les fouilles menées à Alise, et il dirige les "ateliers de Meudon" dans lesquels il restitue des armes de jet et suit la restauration des objets venus d'Alise.
L'intérêt de cet article publié dans la Revue archéologique, devenue la tribune des grands chantiers impériaux, est triple : Verchère de Reffye propose une étude scientifique des pointes de pilum qu'il juge emblématiques de la guerre des Gaules, il aborde la question de la diffusion par les moulages et la nécessité pour le Musée gallo-romain d'ouvrir un atelier à cet effet, et enfin, il utilise la photographie, qui double les dessins, pour apporter la preuve tangible de la matérialité des armes trouvées à Alise. Ces images sont collées, faute de maîtriser encore les procédés photomécaniques de l'édition, ce qui ajoute au caractère exceptionnel de l'article et à sa renommée.

Puy-de-Dôme

Hache et rasoir, provenant de la collection de J.B.M Bielawski [dessin au crayon sur calque collé sur planche, 2020001/62/1].

PV_01929 (boîte 81)

Positif de la plaque de verre 18x24, Environs d’Alise Ste Reine, carte encadrée qui était présentée en salle XIII du musée pour illustrer les fouilles d'Alise-Sainte-Reine, signée par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (F. de Saulcy, A. Bertrand et C. Creuly)

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_01929 (boîte 81)

Plaque de verre 18x24, Environs d’Alise Ste Reine, carte encadrée qui était présentée en salle XIII du musée pour illustrer les fouilles d'Alise-Sainte-Reine, signée par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (F. de Saulcy, A. Bertrand et C. Creuly)

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_01930 (boîte 81)

Plaque de verre 18x24, plan du plateau du Mont Auxois

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_01930 (boîte 81)

Positif de la laque de verre 18x24, plan du plateau du Mont Auxois

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_01931 (boîte 81)

Plaque de verre 18x24, Environs d’Alise Ste Reine, carte encadrée qui était présentée en salle XIII du musée pour illustrer les fouilles d'Alise-Sainte-Reine, signée par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (F. de Saulcy, A. Bertrand et C. Creuly)

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_01931 (boîte 81)

Positif de la plaque de verre 18x24, Environs d’Alise Ste Reine, carte encadrée qui était présentée en salle XIII du musée pour illustrer les fouilles d'Alise-Sainte-Reine, signée par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (F. de Saulcy, A. Bertrand et C. Creuly)

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_02229 (boîte 90)

Plaque de verre 13x18, Fouille à Gergovie, 1861

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_02229 (boîte 90)

Positif de la plaque de verre 13x18, Fouille à Gergovie, 1861

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06554 (boîte 226)

Plaque de verre 27x33, restitution des défenses romaines à Alésia dans les ateliers de Meudon par Auguste Verchère de Reffye

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06554 (boîte 226)

Positif de la plaque de verre 27x33, restitution des défenses romaines à Alésia dans les ateliers de Meudon par Auguste Verchère de Reffye

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06557 (boîte 227)

Plaque de verre 27x33, restitution des défenses romaines à Alésia dans les ateliers de Meudon par Auguste Verchère de Reffye

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06557 (boîte 227)

Positif de la plaque de verre 27x33, restitution des défenses romaines à Alésia dans les ateliers de Meudon par Auguste Verchère de Reffye

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06570 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06570 (boîte 229)

Positif de la plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06571 (boîte 229)

Positif de la plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06571 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain, avec 2 hommes de part et d'autre du matériel

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06572 (boîte 229)

Positif de la plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain et photographié dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye en cour de restauration.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06572 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, ensemble d'armes d'Alise-sainte-Reine, pointes de lances, à leur arrivée au Musée gallo-romain et photographié dans la cour du château de Saint-Germain-en-Laye en cour de restauration.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06574 (boîte 229)

Plaque de verre 27x33, Ensemble d'épées et pointes de lances provenant d'Alise-Sainte-Reine (avec cartels), à leur arrivée au Musée gallo-romain.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06574 (boîte 229)

Positif de la plaque de verre 27x33, Ensemble d'épées et pointes de lances provenant d'Alise-Sainte-Reine (avec cartels), à leur arrivée au Musée gallo-romain.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06578 (boîte 230)

Plaque de verre 27x33, Ensemble d'épées provenant d'Alise-Sainte-Reine (avec cartels).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_06578 (boîte 230)

Positif de la plaque de verre 27x33, Ensemble d'épées provenant d'Alise-Sainte-Reine (avec cartels).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07462 (boîte 246)

Plaque de verre 13x18, salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle. Vitrine d'armes en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07462 (boîte 246)

Positif de la plaque de verre 13x18, salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle. Vitrine d'armes en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07463 (boîte 246)

Positif de la plaque de verre 13x18, 4 stimuli en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine, et présentés dans le salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07463 (boîte 246)

Plaque de verre 13x18, 4 stimuli en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine, et présentés dans le salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07464 (boîte 246)

Plaque de verre 13x18, salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle. Vitrine d'armes en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_07464 (boîte 246)

Positif de la plaque de verre 13x18, salle XIII du musée, dite "salle de Jules César" ou "salle d'Alésia", fin du XIXe siècle. Vitrine d'armes en fer retrouvées lors des fouilles d'Alise-sainte-Reine.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

PV_13x18_07274 ; PV_13x18_07275 ; PV_13x18_07294

PV_13x18_07274 ; PV_13x18_07275 ; PV_13x18_07294. Trois notes manuscrites accompagnant des plaques de verre 13x18, rédigées entre 1896 et 1897, négatifs numérotés n°736, n° 731 et n°646. Objets découverts à Beine (Marne) par Charles Coyon.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Quittance de Charles Vigarani pour la construction d’une galerie à côté de la salle de bal du Château-Vieux

« En la presence des notaires au Chastelet de Paris soubzsignez, Charles Vigarany, gentilhomme modenois, inventeur des machins de ballets de Sa Majesté, a confessé avoir receu de messire Nicolas Melicque, conseiller du Roy, tresorier general des Menus Plaisirs et affaires de sa chambre, la somme de mil quatre vingts douze livres à luy ordonnée pour la despence d’une gallerie qui a esté dressée à costé du theatre du vieux chasteau de Saint Germain en Laye. Dont etc. Quittant etc. Faict et passé à Paris es estudes l’an mil six cens soixante dix, le unziesme mars, et a signé.
Vigarani
Lesemelier »

Quittance de Louis Pic de La Mirandole pour ce que le roi a perdu à la paume à Saint-Germain-en-Laye

« En la presence de moy [vide] notaire et secretaire du Roy nostre sire, Lois Picco, conte de La Myrande, gentilhomme de la chambre dud. seigneur, a confessé avoir receu comptant de me André Blondet, conseiller d’icellui seigneur et tresorier de son Espargne, la somme de unze cens vingt cinq livres t. en Vc cc. sol. à XLV s. piece a luy ordonnee par led. seigneur pour son payement de semblable somme qu’il a perdue contre luy au jeu de la paulme en ce lieu de Saint Germain en Laye le XXIe jour de ce mois de novembre, de laquelle somme de XIc XXV l. led. sieur conte s’est tenu content et en quicte led. Blondet, tresorier dessusd. et tous autres, tesmoing mon seing manuel cy mis a sa requeste le derrenier jour de novembre l’an MVc quarante huict
De Neufville »

Quittance de Nicolas Poussin pour le tableau du maître-autel de la chapelle du Château-Vieux

« En la presence des notaires du Roy au Chastelet de Paris soubsignés, Nicolas Poussin, premier peintre ordinaire du Roy, a confessé avoir receu comptant de noble homme Charles Le Besgue, conseiller du Roy, tresorier general de ses Bastimens, la somme de deux mil livres à luy ordonnée pour un tableau de la Cene qu’il a faict par la commandement du Roy pour la chapelle de Saint Germain en Laye, de laquelle somme de deux mil livres ledit sieur Poussin se contente et en quite ledit sieur Le Besgue, tresorier susdit, et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cens quarente un, le seiziesme jour de septembre, et a signé.
Nicolas Poussin
Le Boucher, De Rivière »

Maison du Roi (Ancien Régime)

Quittance donnée pour des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Sachent tous que je Guillaume de Maule, paieur des œuvres du chastel de Saint Germain en Laye, confesse avoir eu et receu de Françoys Chanteprime, receveur general des aidez ordonnez pour la guerre, la somme de VIIIc frans d’orz pour ce present mois d’aoust pour tourner et convertir es dictes œuvres sur un mandement du Roy nostre sire faisant mancion de la somme de IIIIm frans d’or donné le XVIe jour de may l’an mil CCC IIIIxx, de laquelle somme de de VIIIc frans d’or dessus dicte je me tienz pour bien paié et en quitte le Roy nostre sire, ledit receveur et tous autres a qui il peut et doit appartenir. En tesmoing de ce, j’ay scellee ceste presente quittance de mon propre seel le XIIe jour d’aoust l’an dessus dit.
G. de Maule »

Quittance pour des ouvrages de peinture faits au Château-Neuf

« En la presence des notaires soubzsignez, Loys Poisson, peinctre ordinaire du Roy, a confessé avoir receu comptant de noble homme maistre Henry Estienne, tresorier des Bastimens du Roy, la somme de neuf cens livres tournois en [vide] à lui ordonnée sur les ouvraiges de peinctures, dorures et enrichissemens par luy faictes et qu’il continue faire en la superficie de la voulte de la gallerye neufve de Sa Majesté au chasteau de Sainct Germain en Laye du costé du Pecq, ensemble pour les peinctures des tableaulx et lambris d’icelle gallerye, et ce outre et par dessus la somme de VIIIm troys cens livres tournois par luy cy devant receue, de laquelle somme de IXc livres il se tient contant, en quicte led. sieur Estienne, tresorier, et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Faict et passé es hostelz des notaires le premier jour de janvier, avant midy, mil six cens unze, et a signé.
Poisson, Herbin
De Monhenault »

Quittance pour des ouvrages de peinture faits dans l’appartement de la reine mère au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubssignez, Jean Poisson, peintre du Roy en son chasteau de Saint Germain en Laye, y demeurant, estant à Paris, confesse avoir receu de noble homme Anthoine Le Menestrel, conseiller du Roy, tresorier general des Bastimens de Sa Majesté, lma somme de quatre vingt dix livres sur et tant moings des ouvrages de peinture de gris à huille par luy faits et à faire dans l’appartement de la reyne mere au viel chasteau du dit Saint Germain en Laye, de laquelle somme de quatre vingt dix livres led. Poisson se contente et quitte led. sieur Le Menestrel et tous autres. […] Faict et passé es estudes l’an mil six cens soixante quatre, le dernier novembre, et a signé :
J. Poisson »

Maison du Roi (Ancien Régime)

Quittance pour des réparations de vitreries aux châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubzsignez, Pierre Le Liepvre, vitrier ordinaires des Bastiments du Roy, confesse avoir receu comptant des le dix huictiesme juillet MVIc vingt trois de noble homme messire Anne Jacquelin, conseiller du Roy et tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, la somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers à luy ordonnée pour les ouvrages et reparations de vittrerie par luy faictz pour le Roy durant l’année MVIc vingt deux en plusieurs endroictz du chasteau vieil et neuf de Saint Germain en Laye suivant les partyes de ce faictes et veriffiées par le controlleur general desd. Bastiments, de laquelle somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers led. Le Liepvre se contente et en quitte led. sieur Jacquelin, tresorier susd., et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cent vingt cinq, le vingt cinquiesme jour de juing apres midi, et ont signé.
Pierre Le Lievre
Bruneau, Le Camus »

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