- 1
- Pièce
- 26 décembre 1865
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Commission de Topographie des Gaules
8 résultats directement liés Exclure les termes spécifiques
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Commission de Topographie des Gaules
Alfred-Louis Brunet-Debaines, Château de Saint-Germain-en-Laye, chapelle de saint Louis
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
Brunet-Debaines, Alfred-Louis
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
2 lettres, 1 carte postale
Allain, E
Fait partie de Fonds Henri Hubert
412 pages réparties sur 10 carnets de notes et de croquis.
Fait partie de Fonds Ernest Chantre
Anneau et hachette, provenant probablement de Saint-Denis de Salin [dessin au crayon, 2020001/42/1]. Série d'armes et d'ornements, provenance non-spécifiée [dessin au crayon sur plusieurs feuilles, 2020001/42/2].
Alpes-de-Haute-Provence (Basses-Alpes)
Fait partie de Fonds Édouard Flouest
Flouest, Edouard
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Courrier de Monsieur de Rochebrune, d'Angoulême, daté du 6 mars 1866.
Trémeau de Rochebrune, Alphonse
Fait partie de Fonds Ernest Chantre
Paire de bracelets et série de sept épingles, provenant de plusieurs sépultures alsaciennes [dessin au crayon sur calque, 2020001/83/1]. Diadème en or, bracelet en or et anneaux (recouverts d'or?), provenant du tumulus d'Ensisheim, conservés dans la collection Engel-Dollfus [dessins au crayon et à la craie sur calque, 2020001/83/2-3] (1873). Torques et bracelets, provenant de plusieurs sépultures alsaciennes, conservés dans la collection Engel-Dollfus [dessin au crayon et à la craie sur calque, 2020001/83/4]. Quatre bracelets, provenant de plusieurs sépultures alsaciennes, conservés dans la collection Engel-Dollfus [dessin au crayon et à la craie sur calque, 2020001/83/5]. Deux paires de bracelets, trouvés sur la route de Mulhouse, à proximité de Haguenau, conservées dans la collection Engel-Dollfus [dessin au crayon et à la craie sur calque, 2020001/83/6] (1870) Torque et bracelet en bronze, trouvé à Osthausen, conservés dans la collection Engel-Dollfus [dessin au crayon et à la craie blanche sur calque, 2020001/83/7]. Cinq bracelets, trouvés près de Mulhouse, conservés au musée historique de Mulhouse [dessin au crayon et à la craie blanche sur calque, 2020001/83/8]. Une fibule, une paire de boucles d'oreilles et cinq bracelets, trouvés à Habsheim, conservés au musée historique de Mulhouse [dessin au crayon et à la craie blanche sur calque, 2020001/83/9].
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
2 lettres
Altounian-Lorbet, Joseph
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Dessins par Mr Grandguillaume.
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
5 lettres
Ami, Henri-Marc
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
1 lettre, 1 dessin de M. Boule
Amiaud, Arthur
André Le Nôtre, Plan du jardin du château du Val à Saint-Germain-en-Laye
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
Maison du Roi (Ancien Régime)
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Courrier de Monsieur A. Perrin, de Chambéry, daté du 12 avril 1872 sur papier à en-tête du musée départemental de Chambéry (Savoie).
Perrin, André
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
2 lettres, 2 dessins
Angelucci, Angelo
Anneau en bronze – Tombes d'Odratzheim et Monument funèbre Gallo-Romain
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Deux dessins : anneau en bronze grandeur nature (tombes d'Odratzheim) et monument funèbre gallo-romain à Le Hergott, à l'extrémité ouest de la forêt de Greiffenstein, près de Saverne.
Renvoi à des notices de De Morlet.
Commission de Topographie des Gaules
Annonce de l’installation d’une maison de retraite des Légionnaires au château du Val
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Une exquise résidence du XVIIe siècle va devenir la maison de retraite des Légionnaires
Si vous longez l’admirable terrasse de Saint-Germain puis vous enfoncez dans la forêt, vous trouvez, à flanc de coteau, dominant la vallée de la Seine, entre Saint-Germain-en-Laye et Maisons-Laffite, le château du Val, aux lignes pures et belles. Mansart le construisit ; Desjardins et Le Hongre le décorèrent ; Le Nôtre, alentour, dessina un parc à la française. La beauté simple de la façade se révèle aux yeux du promeneur à travers une merveilleuse grille.
C’est en 1669 que Louis XIV fit construire cette demeure. En cet endroit, jadis, Henri Iv se plaisait à chasser et Louis XIIII y fit plus tard élever un pavillon pour y reposer sa santé compromise.
Pendant des années, dans ce château qui abritait sa magnificence parmi les frondaisons magnifiques de la forêt de Sainte-Germain, la société la plus brillante se donna rendez-vous. Tour à tour, sous Louis XV et sous Louis XVI, il fut la résidence préférée des grands favoris : la Pompadour, les Brancas, les Lamarck, plus tard le maréchal et la maréchale de Beauvau. Les salons entendirent bien des confidences, sinon des propos brillants ; les pavanes et les gavottes y retentirent, et aussi les conversations profondes des philosophes, car Rousseau, Voltaire, d’Alembert, Turgot, Necker, Condorcet, Malesherbes en furent les familiers. Sous l’Empire, Napoléon y donna, avec sa cour, des fêtes brillantes.
Et, depuis lors, riche d’un grand passé, le château du Val a conservé son caractère et son charme. Il le conservera désormais. M. Lacoste, le dernier propriétaire, en a très généreusement fait don à la Société de la Légion d’honneur afin d’y installer une maison de retraite pour les légionnaires les plus méritants.
Une merveille d’architecture qui eût peut-être été dégradée ou délaissée sera ainsi préservée. Dans le parc, les grottes de Francini seront conservées, et rien ne sera détruit de ce qui fait le charme, la poésie et la douceur de ce coin d’Ile-de-France.
Ceux qui auront bien mérité le ruban rouge et que la vie aura éprouvée pourront y venir achever une vieillesse heureuse, sur ces hauteurs que l’on nommait, au XVIIIe siècle, la « Montagne Bon Air ».
Cinquante chambres sont prévues. La Société de la Légion d’honneur paiera une partie des frais de la pension et la légionnaire l’autre partie. On songe à réserver quelques chambres aux légionnaires les plus éprouvés et qui vivraient là gratuitement. La maison que l’on aménage sera confortable et moderne à souhait, et un immense parc sera réservé aux pensionnaires.
Tous ceux qui voudraient y être admis peuvent écrire au secrétaire général de la « Société de la Légion d’honneur, 1, rue de Solférino. Heureux seront les cinquante légionnaires qui pourront, dans un site aussi merveilleux, connaître les loisirs et le repos qu’ils auront chèrement gagnés.
Jean Delage »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« On jugea hier les deffaultz contre M. de Lorraine et decreta on prise de corps contre luy. Les formes requierrent qu’on l’envoie chercher dans l’hostel de Lorraine et qu’on le crie par la ville à son de trompe. Madame de Lorraine voudroit bien qu’on peust esviter ces formalitez, mais comme c’est chose impossible, au moins supplie elle le Roy qu’elle s’absente de ceste ville pendant ce temps là. Elle desire aller au vieux chasteau de Saint Germain. Il plaira au Roy mander en quel appartement il aura agreable qu’elle loge et commander au premier gentilhomme de la chambre de le faire meubler, veu que ses meubles ne sont pas encore venus, Lefebvre, qui est à Nancy, aiant esté si mal advisé de ne les vouloir par laisser sortir sur l’ordre qu’en a eu M. de Brassas. On a redepesché exprez. »
Le roi a noté en marge : « J’envoye au marquis pour faire meubler, et me semble que vostre apartement est le plus propre parce que les peintres sont dans le mien. La lettre du marquis est dans ce paquet, que vous luy ferés tenir en son logis à Paris. [f. 50] Je seray tres aise que l’on luy face savoir que ses gens ne porte point d’arquebuze et qu’ils n’ailent point à la chasse. »
Louis XIII
Antiquités du département de la Seine et de ses environs immédiats
Fait partie de Fonds Paul Guégan
« Tableau général » : 1 dossier, 1 tableau manuscrit (sans date).
« Ville de Paris […] 1er fascicule » : 1 dossier, 4 feuilles de notes manuscrites, 8 planches de dessins à l'encre et aquarellé (sans date).
« Port-Marly […] 2e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 2 planches de dessins aquarellés (sans date).
« Clamart et Nanterre […] 3e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 11 planches de dessins à l'encre et aquarellés (1872).
« Montmartre, Ivry et Pantin […] 4e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 4 planches de dessins à l'encre et aquarellés (sans date).
« Montmartre […] 5e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 1 planche de dessins : notes manuscrites, stratigraphie (sans date).
« Vanves […] 6e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 1 planche de dessins (sans date).
« Paris à Meulan […] 7e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 2 planches de dessins aquarellés (sans date).
« Levallois, Grenelle, Billancourt, Asnières, Nanterre, Sablières d’alluvions anciennes […] 8e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 12 planches de dessins aquarellés (1872).
« Les animaux des races éteintes à Paris […] 9e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 2 planches de dessins aquarellés et à l'encre (sans date).
« Les silex taillés à Paris […] 10e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 4 planches de dessins à l'encre et aquarellés (1872).
« La pierre polie à Paris (silex taillés des dolmens) […] 11e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites (sans date).
« Les haches polies à Paris […] 13e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 5 planches de dessins : notes manuscrites, dessins à l'encre (sans date).
« Expériences aux abattoirs de La Villette […] 14e fascicule » : 1 dossier, 2 feuilles de notes manuscrites, 4 planches de dessins aquarellés, planches imprimées du Congrès international des orientalistes de 1873 (sans date).
« Époque mérovingienne, Nanterre […] 15e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 5 planches de dessins à l'encre et aquarellés (sans date).
« Époque franque-mérovingienne, Suresnes […] 16e fascicule » : 1 dossier, 1 mémoire de fouilles [22 p.], 3 planches de dessins à l'encre et plan aquarellé (1887).
« Clichy, Grenelle […] 17e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 1 mémoire sur l'anthropologie des dolmens des environs de Paris par le Docteur Jules Guégan [8 p.], 12 planches de dessins à l'encre et aquarellés (sans date).
« Antiquités des départements de la Seine et de Seine-et-Oise, époques celto-gauloise, mégalithique, gallo-romaine et franque-mérovingienne […] 18e fascicule » : 1 dossier, 1 planche aquarellé (sans date).
« Le Pecq […] 19e fascicule » : 1 dossier, 1 feuille de notes manuscrites, 1 planche de dessin aquarellé (1872).
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Commission de géographie historique de l'ancienne France
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Courrier de Monsieur Puiggari, de Montpellier, daté du 21 mai 1866 adressé au général Creuly.
Puiggari, Antoine
Fait partie de Fonds de correspondance ancienne
20 lettres
Arcelin, Adrien
Fait partie de Fonds Ernest Chantre
Dolmen de Sijalles, plan du tumulus de Salavas, canton de Vallon [dessin à l'encre violette, 2020001/45/1]. Plan d'une nécropole de Géandes, Bourg-Saint-Andéol [dessin à l'encre violette, 2020001/45/2].
Fait partie de Fonds Ernest Chantre
Silex et objets de bois gravé, silex provenant de Massat, conservés dans la collection Regnault (Toulouse) [photographie collée sur un carton, 2020001/46/1]. Objet en spiral, provenance non-spécifiée [aquarelle, 2020001/46/2].
Aristide-Michel Perrot, Carte de la forêt de Saint-Germain
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
Perrot, Aristide-Michel
Aristide-Michel Perrot, Carte de la forêt de Saint-Germain
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
Perrot, Aristide-Michel
Armes en fer trouvées dans un tumulus à Crayssac
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Armes en fer trouvées dans un tumulus à Crayssac, envoi Castagné, 1877
Commission de Topographie des Gaules
Armes et umbones d'Alésia et dessin d'épée romaine ou gauloise
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Dessins tirés de la Revue Archéologique, 1867 et du Dictionnaire des Gaules. L'épée a été dessinée par le général Creuly.
Ministère de l'Instruction publique
Armes trouvées dans les fossés de César à Alise
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Armes trouvées dans une sépulture gauloise
Fait partie de Commission de Topographie des Gaules
Dessins d'armes trouvées dans une sépulture gauloise à Murcens (Lot) - boulet en roche balistique et fer de javelot, envoi de M. Castagné
Commission de Topographie des Gaules
Arrêt du conseil d’État concernant le bornage de la forêt du Vésinet
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Arrest du conseil d’Estat du Roy du 5 aoust 1751 qui ordonne la fixation, réunion et bornage de la forest du Vézinet avec l’ordonnance de monsieur le grand maître des Eaux et forests étant ensuite, du 12 desdits mois et an
Extrait du registre du conseil d’Estat
Le Roy estant informé que la forest de Vezinet, vulgairement dite garenne de Vezinet, n’a jamais été bornée ou que, l’ayant été, les riverains en ont supprimé les bornes pour en usurper les parties qui sont à leur bienséance, que l’on dit communément dans le pays que cette forêt contient onze cens arpens, que l’incertitude de sa véritable continence procède du peu d’attention que l’on a eu à suivre ce qui étoit prescrit par l’arrest du 26 janvier 1664 rendu pour la réformation de la forest de Saint Germain en Laye et de celle dite pour lors garenne du Vézinet, que l’assiette des forests en cas de réformation étant le premier objet qui se présente naturellement à l’esprit de tous les réformations, et qui doit faire la base de leur opération, ayant échappé alors, il n’est point étonnant que jusqu’ici les officiers d’Eaux et Forests soient demeurés dans la sécurité, qu’étant nécessaire d’y remédier, il faut recourir à tout ce qui peut conduire à une opération aussi importante, qu’il est constant que par l’article 36 dudit arrest du 26 janvier 1664, à l’occasion de la forest du Vézinet, il est dit que la garenne qui étoit lors formée dans cette forest et qui vraisemblablement lui a fait prendre le nom de garenne seroit réduite en continence suivant son ancien établissement, proche la maison du garenier et bruyères joignantes, jusqu’à la muraille qui fait la séparation de lad. garenne et des héritages des particuliers, et divisée des bois taillis qui sont de l’autre part par un fossé, et pour le surplus des bois, que les lapins en seroient détruits, conformément à l’article 35 dudit arrest, avec défenses à toutes personnes d’y en mettre, qu’à la vérité les commissaires dressèrent seulement leur procès-verbal de l’état de ladite forest, qu’il résulte dudit procès-verbal que la garenne étoit partagée en deux parties par le grand chemin de Saint Germain à Paris, qu’elle étoit en terres vaines et vagues pour la plus grande partie, que les endroits plantés en bois étoient en très mauvais état, scavoir les taillis abroutis par les lapins, dont les terriers étoient en grande quantité, que les balliveaux qui y avoient été refais étoient émondés, que, ladite forest reconnue en cet état, les officiers de la maîtrise, le procureur de Sa Majesté en la réformation et les anciens du pays appelés, ayant jugé qu’il étoit nécessaire de détruire la garenne au lieu de la cantonner, ou bien qu’il falloit la laisser subsister, attendu qu’elle étoit affermée 6000 livres, et ce dernier parti étant diamétralement opposé à la disposition dudit art. 36 de l’arrest du 26 janvier 1664, cette alternative ayant été référée à Sa Majesté, Elle ordonna que ladite garenne seroit ruinée pour y faire un lieu de chasse, ainsi qu’il avoit été du tems des rois ses pères et ayeuls, qu’en conséquence le réformateur rendit son ordonnance portant que les bois seroient recepés, la garenne ruinée et que les places vaines et vagues seroient labourées et ensemencées en glands, seines, châtaigniers, et mettre du lapin dans ladite garenne, et d’y introdire aucuns bestiaux, même sous prétexte de droit d’usages, que tous ceux faits résultans du contenu au volume de réformation de ladite maîtrise de Saint Germain ne paroissant point par aucuns actes postérieurs, que les intentions de Sa Majesté ayant été lors remplies, il y a à supposer que ces choses en sont restées là, que les riverains ont usurpé ce qu’ils ont voulu, et que les lapins ont réduit les bois de cette forest en un si total abroutissement qu’ils ne sont d’aucune espérance, que Sa Majesté, désirant connoître la véritable étendue, nature et qualité de ladite forest, et l’asseoir par des bornes immuables, Elle auroit été informée que Henri IV ayant fait construire le Château Neuf de Saint Germain en face du Vézinet, il avoit acquis des habitans du Pecq le terrein qui forme les bas jardins, en les abonnant à mille livres de taille, que depuis Louis XIII, considérrant que le Vézinet, en face du Château Neuf qu’il habitoit, ne contenoit que 284 arpens 24 perches suivant un arpentage constaté par procès verbal de 1606, il avoit acquis en 1612 des seigneurs de Chatou et de la Borde 335 arpens 92 perches et demi, suivant qu’il est mentionné en un procès-verbal de bornage de ladite année 1612, et du seigneur de Croissy 363 arpens 43 perches par contrat passé devant Robineau, notaire, le 21 janvier 1634, qu’enfin Louis XIV y réunit 418 arpens à la mesure de 18 pieds pour perche qui, réduit à 22 pieds pour perche, forment 281 arpens 4 perches, qu’il résulte suivant ce détail que ladite forêt doit contenir 1264 arpens 63 perches et demi, que Sa Majesté ne jouissant pas à beaucoup près de cette quantité, Elle a voulu y pourvoir,
Ouy le rapport,
Le Roy estant en son Conseil a fixé, quant à présent, la forest du Vézinet à 1264 arpens 63 perches et demi, sauf ses autres droits, s’il y échet. Ce faisant, Sa Majesté a ordonné et ordonne que par le sieur du Vaucel, grand maître des Eaux et Forests du département de Paris ou les officiers de la maîtrise de Saint Germain qu’il pourra commettre, il sera procédé à la visite et reconnoissance, autant que faire se pourra, des véritables limites de ladite forest, comme aussi que les contestations qui pourroient survenir lors desdites visites et reconnoissance seront par ledit sieur grand maître ou ledits officiers instruites et jugées sommairement dans le procès verbal de limitation et assiette de ladite forest, et que ce qui sera par eux statué et ordonné sera exécuté par provision, sauf et sans préjudice de l’appel au Conseil, que les appellans seront tenus de faire juger dans le mois, sinon déchus, et les jugemens, ordonnances et sentences dont aura été appellé seront exécutés selon leur forme et teneur, comme chose jugée en dernier ressort ; à l’effet de laquelle délimitation et assiette il sera préalablement, par les arpenteurs que ledit sieur grand maître nommera, procédé à l’arpentage général et à la levée du plan figuratif de ladite forest en son état actuel, pour connaître en quoi elle diffère de sa véritable continence ci-dessus déterminée. Ordonne Sa Majesté que ce qui sera jugé usurpé, et repris pour la parfaire, sera distingué et désigné sur ledit plan, ainsi que les bornes quee ledit sieur grand maître jugera nécessaire de faire planter pour l’assiette de ladite forêt. Ordonne pareillement Sa Majesté qu’après l’assiette de ladite forest par bornes apparentes, tous les riverains seront, à la requête, poursuite et diligence du procureur de Sa Majesté en la maîtrise de Saint Germain, assignés aux plus briefs délais pour représenter les titres de propriétés de leurs héritages, dont sera dressé procès-verbal par ledit sieur grand maître, ou lesdits officiers, en présence du procureur de Sa Majesté, comme aussi qu’il sera procédé à la description de l’état où se trouvera ladite forest, tant en fonds que superficie, pour lesdits procès-verbaux d’assiette, de description de titre et de l’état, nature et qualité de ladite forest rapportés au Conseil, avec l’avis dudit sieur grand maître, être ensite par Sa Majesté ordonné ce qu’il appartiendra. Fait au conseil d’Estat du Roy, Sa Majesté y étant, tenu pour les Finances. A Compiègne, le cinquième jour d’août mil sept cens cinquante un.
Signé Phélipeaux, avec paraphe.
Louis François du Vaucel, chevalier, conseiller du Roy en ses conseils, grand maître enquéteur et général réformateur des Eaux et Forests de France au département de Paris et Isle de France
Veu l’arrest du Conseil dont copie est cy dessus, et tout considéré, nous ordonnons que ledit arrest sera enregistré au greffe de la maîtrise des Eaux Forests de Saint Germain en Laye pour être exécutés selon sa forme et teneur, et en conséquence qu’au jour qui sera par nous ci après indiqué il sera procédé aux opérations portées audit arrêt, à l’effet de quoi ordonnons qu’il sera imprimé, lu, publié et affiché partout où besoin sera, et que par Collot et Ducy, arpenteurs, il sera procédé à l’arpentage général et à la lavée du plan figuratif de ladite forest en son état actuel, le tout à la diligence du procureur du Roy en ladite maîtrise, auquel nous enjoignons d’y tenir la main. Donné en notre hôtel à Paris le douze août mil sept cens cinquante un.
Du Vaucel, et plus bas Par Monseigneur, L’Eclope.
Collationné à l’original par nous écuyer, conseiller secrétaire du Roy, maison, couronne de France et de ses finances. »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Extrait des registres du conseil d’Estat
Sur ce qui a esté représenté au Roy en son conseil que dans la garenne du Vézinet il n’y a plus de gagnage ny de gibier, que les petits taillis, tout abroutis qu’ils soient, donnent occasion aux bestes puantes et par conséquent à la destruction du gibier, que pour y remédier il seroit nécessaire d’enfermer de murs un canton joignant la ferme du Vézinet, de le défricher, y establir des pasturages et une faisanderie de la longueur de soixante toises sur vingt de large et d’y semer du grain pour le gibier, et Sa Majesté voulant y pourvoir,
Vu le procez verbal de visite de ladite garenne par le sieur de la Faluere, grand maistre des Eaux et forests du département de Paris le 19 may dernier, par lequel il paroist que ledit canton est un mauvais taillis de la continence de quarante cinq arpens, mal planté, sans aucuns baliveaux, tant à cause de la mauvaise qualité du fonds que de l’abroutissement des bestiaux, l’avis dudit sieur de la Faluere portant que ce terrain n’estant d’aucun revenu, il y a lieu d’ordonner le défrichement desdits quarante cinq arpens, d’en distraire environ deux arpens poour former la faisanderie, de semer le surplus en grains et sain foin, tant pour le gagnage que pour la ponte du faisan et menu gibier, et de fermer le tout de bons fossez,
Ouy le rapport,
Le Roy en son conseil, conformément à l’avis dudit sieur de la Faluère, grand maistre, ordonne que le canton de quarante cinq arpens de taillis de la garenne de Vézinet joignant la ferme dudit lieu sera défriché pour estre ensuite (distraction préalablement faite de deux arpens ou environ pour former une faisanderie) semé en grains et sain foin, tant pour le gagnage que pour la ponte du faisan et menu gibier, et le tout fermé de bons fossez, desquels défrichement et fossez sera faite adjudication au rabais en la manière ordinaire par ledit sieur de la Faluère au siège et en présence des officiers de la maistrise de Saint Germain en Laye, comme aussi qu’il sera par ledit sieur Grand Maistre et lesdits officiers procédé à la vente et adjudication en la manière ordinaire des arbres et bois qui sont sur lesdits quarante cinq arpens, à la charge par l’adjudicataire desdits bois de remettre le prix de son adjudication es mains du receveur particulier de ladite maistrise, pour sur iceluy estre l’entrepreneur desdits ouvrages payé de la somme à laquelle ils auront esté adjugez incontinent après la réception d’iceux, et pour l’exécution du présent arrest toutes lettres nécessaires seront expédiées ; fait au conseil d’Estat du Roy tenu à Paris le neuvième may mil sept cens dix neuf.
Collationné. Signé Du Jardin. »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Extrait des registres du conseil d’Estat
Sur ce qui a esté représenté au Roy en son conseil qu’en sortant de Saint Germain en Laye par la porte de Pontoise, il y a sur la droite et la gauche de la route des Loges un assez grand terrain appellé la Commune, planté de chesnes anciens et dépérissans, dont la coupe auroit esté ordonnée dès les dernières années du précédent règne pour replanter ce terrain d’ormes en quinconges, si l’utilité de ce dessein n’eust point esté retardé par la guerre et les temps difficiles, et Sa Majesté voulant y pourvoir,
Vu le plan de ladite Commune,
Ouy le rapport,
Le Roy estant en son conseil ordonne que par le sieur de Cany, grand maistre en exercice des Eaux et forests du département de Paris, ou en son absence par les officiers de la maistrise de Saint Germain en Laye qu’il pourra commettre, il sera procédé à la vente et adjudication au plus offrant et dernier enchérisseur, en la manière accoustumée, des bois de ladite Commune de Saint Germain, à droit et à gauche de la route des Loges, à la charge par l’adjudicataire d’en déraciner les arbres, remplir les trous, et d’unir le terrain et de payer le prix de son adjudication es mains du receveur de ladite maistrise, pour estre employé en partie au payement des ouvrages cy après, et compter du surplus ainsi que des autres deniers de sa recette. Ordonne en outre Sa Majesté que le mesme terrain de ladite Commune sera replanté d’ormes en quinconges suivant ledit plan, et qu’à cet effet il sera pris dans le petit parc de Saint Germain quinze cens pieds d’ormes, des moins forts et des plus droits et mieux venans, pour estre transplantez dans ladite Commune, lesquels arbres, au cas que dans la suite ils ne reprissent pas, seroient remplacez par d’autres ormes, qui seroient pris dans le mesme petit parc, que dans ladite Commune il sera fait des trous de six pieds en quarré sur quatre de profondeur, que les ormes qui y seront replantez seront armez et entretenus d’armures et de labours pendant cinq ans, qu’il sera fait des fossez autour de ladite commune et au bord de la route qui la traversera, que les trous des arbres qu’on prendra dans nostre petit parc seront remplis, qu’il sera fait des barrières aux endroits convenables, et percé une route qui mènera de celle des Loges à celle de Poissy, aux deux costez de laquelle, outre le fossé, il sera fait et entretenu un treillage pour empescher que les bestiaux ne puissent entrer dans les nouveaux plans, lesquels ouvrages seront adjugez au rabais et moins disant en la manière accoustumée par ledit sieur grand maistre ou, en son absence, par lesdits officiers de la maistrise, du prix desquels les entrepreneurs seront payez à fur et à mesure, ou après leur réception sur les ordonnances dudit sieur grand maistre, et pour l’exécution du présent arrest toutes lettres nécessaires seront expédiées. Fait au conseil d’Estat du Roy tenu à Paris le quatrième jour du mois de décembre mil sept cens dix sept.
Collationné, signé Delaistre »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Il est ordonné au tresorier de l’Espargne paier comptant à Monner, garde des meubles du Roy, la somme de cinquante escus pour avoir faict amener de Paris en ce lieu douze voictures de charrettes chargees de tappis et tapisseries, draps de pied, parement et careaux pour servir tant à la chappelle qu’il a convenu faire tendre pour les festes et jour de Noel que pour la chambre de messieurs du conseil, compris le retour, conduicte et tenture d’iceux. »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Montagne Bon Air, 8 floréal 2e année républicaine
Liberté, Egalité
Le citoyen Lemoyne, architecte, premier inspecteur des bâtimens nationaux provenans de la ci devant liste civile, de Montagne Bon Air
Aux citoyens administrateurs du district de Montagne Bon Air
Citoyens,
Par un arrêté des représentans du Peuple, j’ai été chargé de faire faire les réparations urgentes des bâtimens nationaux afin d’éviter les justes réclamations des personnes qui y occupent des logemens à titre de location.
Afin de mettre le plus d’économie possible dans les entretiens de tous ces bâtimens, et vu le prix excessif des matériaux de tout genre, je vous demande, citoyens, à être autorisé à prendre des moilons et pierres provenans des démolitions du château neuf afin d’en former, dans les plus grandes caves du vieux château, des subdivisions de caveaux nécessaires et demandées par les locataires de ces maisons nationales.
La difficulté de se procureur, même à grand frais, de l’ardoise neuve, me fait aussi vous proposer la démolition des combles des parties de gallerie du château neuf qui ne sont point habitées et qui, sur la façade de l’ouest, ont été criblées par l’orage du 17 juillet dernier (vieux stile) mais dont la façade de la rivierre peut produire de l’ardoise propre à faire des recherches dans les autres bâtimens.
Les plombs de ces combles devront être pesés et raportés dans les magazins et il vous sera rendu un compte exacte de leur employ.
Les bois de ces mêmes combles seront démolis et devront servir, en les façonnant, à la reconstruction d’un toit formé sous l’une des terrasses du vieux château, dans la façade sur le parterre, pour empêcher les dégradations formées depuis plusieurs années dans cette partie du dit bâtiment et qui ont été déjà vérifiées par les représentans du Peuple nommés commissaire pour cette partie.
Le pavillon qui suit la gallerie à gauche ayant été écrasé par la chûte d’une cheminée en brique et pierre, la restauration qu’exigeroit ce pavillon devant occasionner de grands frais et sa location ne pouvant pas en indemniser, le propose aussi sa démolition, dont les bois pouroient servir à d’autres usages.
Salut et fraternié,
Lemoyne
Vu par le conseil général du district révolutionnaire de la Montagne du Bon Air le mémoire cy dessus et de l’autre part
Considérant que la demande faite par le citoyen Lemoine, premier inspecteur des Bâtiments de la cy devant liste civile, d’employer aux réparations et constructions qu’il est nécessité de faire au vieux châtau des moilons et pierres provenants des démolitions du ce devant château neuf
Considérant aussi qu’il ne peut se procurer qu’à grands frais les ardoises nécessaires à l’entretient des combles des bâtiments, qu’il est obligé de faire réparer, et qu’il exoste encore des parties de galeries audit cy devant château neuf dont la démolition a été déjà commencée, ainsi qu’un pavillon attenant la galerie à gauche dont une partie a été creusée par le chute d’une cheminée en brique
Considérant que toutes ses parties de bâtiments ne sont d’aucuns produits à la République et que ses matérieux diminues chaque jour de valeur, qu’ils peuvent être employés avec avantage pour la République, ainsi qu’une partie des bois de charpente qui en proviendront, pour la reconstruction d’un toit formé sous l’une des galeries du vieux château
Ouï l’agent national
Arrête que ledit citoyen Lemoine est autorisé :
1° à se servir des moilons et pierres existants des démolitions du cy devant château neuf pour être employé dans les ouvrages qu’il fait faire au vieux château
2° à faire procéder de la manière la plus économique et la plus avantageuse à la République à la démolition des deux parties de galeries restantes au cy devant château neuf, ainsi qu’à celle du pavillon attenante la galerie à gauche, pour les ardoises en provenants servir aux réparations des couvertures des autres bâtiments de la cy devant liste civile ainsi que les charpentes, à la charge par ledit citoyen Lemoine de faire transporter au magazin desdits bâtiments tous les fers et plombs qui en proviendront, pour y être pesé, en présence d’un administrateur, lequel sera chargé d’en dresser procès verbal.
En séance publique, le 13 floréal l’an 2e de la République, une et indivisible.
Les administrateurs composant le conseil général du district révolutionnaire de la Montagne du Bon Air
Prevost
Hebert, Dufresnay, Deschiens
Couhert »
Fait partie de Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Décret
Le président de la République,
Sur le rapport du ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Vu l’avis favorable émis par le ministre des Finances le 2 juillet 1904
Décrète
Article I
Est affecté au ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (direction des Beaux-Arts) une bande de terrain de 3 m. 20 de largeur sur 43 mètres de longueur destinée à isoler du bâtiment ressortissant au service des Bâtiments civils et des Palais nationaux la propriété domaniale de l’ancienne vénerie du château de Saint-Germain, dont l’aliénation est poursuivie par l’administration des Domaines.
Article II
Les ministres des Finances et de l’Instruction publique et des Beaux-Arts sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera inséré au Bulletin des lois et au Journal officiel.
Fait à la Bégude de Mazenc le 3 aout 1904.
Emile Loubet
Par le président de la République,
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
J. Chaumié »
Ministère de l'Instruction publique