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Propriété du terrain

Donation de 1921 : correspondance, photocopies de l'acte de donation et du décret d'acceptation (ajoutées au fonds après 1950).
Donation de 1934 : correspondance, note du musée.
Etat des parcelles : concession de passage de 1869, correspondance et autres documents portant sur le cadastre, certains postérieurs à 1950.

Projet de règlement pour la conservation du château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Direction de Paris
Ecoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
Projet d’une instruction particulière pour le conservateur des bâtimens des écoles impériale militaire spéciale de cavalerie et des trompettes de Saint-Germain
1° Le but que l’on s’est proposé en nommant un conservateur pour ces deux établissemens étant la conservation et l’entretien de leurs bâtimens et du mobilier qu’ils renferment, le service du conservateur se compose de deux parties distinctes, qu’il est essentiel de définir afin d’établir d’une manière claire et précise les différentes relations avec les officiers du Génie et les commandans respectifs des deux écoles.
2° La première renferme toutes les fonctions confiées aux gardes du Génie et dont le détail se trouve dans les divers réglemens et arrêtés concernant la conservation, garde et entretien des établissemens militaires, qu’elle que soit leur nature. Il correspondra pour cette partie immédiatement et directement avec le chef du Génie et se conformera à toutes les loix, décrets, arrêtés, réglemens, instructions et circulaires ministérielles actuellement en vigueur, dont il trouvera la réunion dans l’ouvrage rédigé par M. Moussier, qu’il aura soin de se procurer pour son usage journalier.
3° La deuxième partie de son service, ou mieux ses relations avec les commandans respectifs des écoles, a pour objet la conservation du mobilier appartenant à ces établissemens et la livraison et reprise des divers logemens ou emplacemens quelconques.
Il recevra pour ces divers objets les ordres de MM. les commandans, qui pourront à cet égard faire les instructions particulières qu’ils jugeront convenables.
N. B. Dans les articles suivants, nous ne donnerons que les articles additionnels que nous croyons que les localités et les circonstances exigent de joindre aux règlements généraux existans pour complétter la 1ère partie du service du conservateur.
4° Il sera donné au conservateur un état général et détaillé de tous les immeubles remis à sa surveillance. Ledit état sera dressé contradictoirement et reconnu par lui, visé par le commissaire des Guerres et le chef du Génie. Les choses ainsi constatées seront mises sous sa responsabilité. Il sera en conséquence tenu de ne délivrer des logemens ou locaux quelconques sans en avoir retiré des reçus pour sa décharger, et il observera pour la reprise des logemens vacans les formalités requises par les réglemens, et fera les poursuites nécessaires et indiquées dans le cas où ces logemens auraient été dégradés. A à l’égard des logemens ou autres emplacemens occupés jusqu’à ce jour sans reçus, il en retirera des parties occupantes à fur et mesure de la rédaction de l’état des lieux général et primitif.
5° Les choses ainsi constatées, il sera responsable des divers changemens qui pourraient par suite être faits dans les divers logemens occupés dont il n’aurait pas donné connaissance, de pareils changemens ne pouvant jamais s’effectuer sans des ordres supérieurs et sans une surveillance éclairée, pour prévenir les abus de toute espèce qui peuvent en résulter et dont le moindre est de diminuer la valeur de l’immeuble.
6° Toutes les fois que, d’après des ordres compétens, un changement quelconque aura été fait à un logement ou emplacement quelconque, il en sera dressé un état des lieux particulier avec les mêmes formalités que cy-dessus (4) et les clegs en seront remises au conservateur pour en faire ensuite l’emploi qui lui sera ordonné. Ces changemens seront rappelés en marge de l’état primitif avec renvoy du nouvel état particulier.
7° Le conservateur sera directement chargé de faire faire par lui-même toutes les réparations d’entretiens connues sous le nom de locatives.
Quant aux autres réparations, elles se feront suivant le mode usité jusqu’à ce jour pour les autres travaux de ce genre.
8° A cet effet, le conservateur aura deux registres d’attachemens. Sur le 1er seront inscrites les dépenses de ce genre, qui devront être à la charge des parties occupantes ou de ceux, quoiqu’étrangers, qui auraient commis des délits. Il s’en fera payer sur le champ, autant que possible, ou bien par les soins du quartier-maître, d’après les arrangemens qu’il prendra avec lui, mais dans tous les cas, conformément aux réglemens, toutes les dépenses de cette nature devront être arrêtées et acquittées au plus tard à la fin de chaque mois.
9° Sur le 2e registre seront inscrites les dépenses pour réparations de même nature mais provenant de cas fortuits, qui, ne pouvant être à la charge des parties occupantes, doivent être en conséquence acquittées sur les fonds que le ministre jugera à propos de désigner pour ce service. Ces dépenses devront être arrêtées au plutard à la fin de chaque mois et même mieux à la fin de chaque quinzaine et adressées au chef du Génie.
10° Les réparations de ce genre, principalement dans la partie occupée par MM. les élèves, seront faites dans le plus bref délai, de manière que ce qui aura été reconnu dans une visite d’inspection ne soit pas redemandé dans l’inspection de la semaine suivante.
11° A cet effet, l’entrepreneur aura toujours des ouvriers, dont la bonne conduite sera reconnue, pour faire ces divers genres d’ouvrages. Néantmoins, le conservateur en cette circonstance se concertera avec MM. les officiers de service pour que ces réparations n’ayent lieu qu’aux heures où les élèves seront occupés dans d’autres endroits, de manière à ne point se trouver avec les dits ouvriers.
S’il arrivait que ces derniers, en contravention aux réglemens de la maison, étaient reconnus avoir livré aux élèves, par fraude, des objets prohibés, sur la demande de l’officier de service, le conservateur en dresserait un procès-verbal, lequel serait envoyé au magistrat pour être statué contre le délinquant suivant l’exigence des cas.
12° Le conservateur aura un registre pour servir à l’inspection de tous les procès-verbaux qu’il sera dans le cas de faire pour constater les divers délits qu’il reconnaîtra dans l’exercice de ses fonctions, conformément aux réglemens.
13° Il aura également un autre registre pour insérer tous les rapports qu’il fera au chef du Génie et dans lequel seront également inscrites les observations journalières qu’il pourra faire soit pour réprimer des abus, améliorations dans le service et généralement toute sa correspondance à cet égard conformément aux réglemens.
14° Chaque fois qu’il se sera manifesté un orage, coup de vent, grêle etc., le conservateur reconnaitra les divers dégâts qui ont pu s’en suivre et il en fera son rapport au chef du Génie et, autant que possible, avec un apperçu de la dépense qui doit en résulter. Il visitera en conséquence en ces occasions avec soin les couvertures et combles des divers bâtimens confiés à ces soins ainsi que les croisées qui auraient été dans le cas de souffrir.
15° La vétusté de plusieurs planchers du château exigeant une surveillance particulière pour prévenir les accidens qui peuvent en résulter, il sera fait tous les quinze jours dans la partie occupée par les élèves une visite de rigueur pour constater l’état des dits planchers et de leurs poutres.
A cette visite, sera présent le chef du Génie s’il se trouve sur les lieux, et l’entrepreneur y sera appellé si on le juge nécessaire. Quel que soit le résultat de cette visite, le rapport en sera toujours fait au chef du Génie.
16° La conservation des chaineaux, balcons et terrasses, et la santé des élèves et habitans du château exigeant impérieusement qu’il n’y soit fait aucuns dépôts de matières corrosives et immondices de quelque nature que ce soit, le conservateur veillera avec le plus grand soin à ce qu’il ne soit jetté aucunes eaux et quoique soit par les fenêtres sur les terrasses et dans les fossés. Il dressera procès-verbal contre tous les habitans qui se permettraient extérieurement de jetter quelle chose que ce soit dans les fossés.
17° Il aura les mêmes soins pour qu’il ne soit rien dépose dans les chaineaux des combles qui doivent être interdits à toutes personnes autres que celles munies de permissions personnelles de M. le général commandant.
18° Au nombre des dépenses locatives d’entretiens, seront compris les ramonages de cheminées que le conservateur fera faire et dont il tiendra attachement.
Il aura lieu au moins deux fois l’an pour celles dans lesquelles on fait un feu habituel et un plus grand nombre de fois pour les cuisines, si cela est jugé convenable.
19° Les loix et réglemens en vigueur donnent assez en détail les autres parties du service du conservateur. Nous renvoyons pour le reste à leur pleine et entière exécution.
Versailles, le 17 décembre 1810
Le capitaine du Génie en chef
Derouet
Vu par le directeur des Fortifications
J. P. chevalier de Monfort »

Projet de règlement des coupes dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye et dans la garenne du Vésinet

« [p. 87] Projet de règlement de coupes dans la forest de Saint Germain
Il y a dans la forest de Saint Germain environ 3631 arpens de taillis, dont il s’en trouve environ 2099 en valeur, environ 674 abroutis qu’il faut receper et comprendre dans les ventes, environ 258 qu’on juge à propos de réserver pour des ventes extraordinaires lorsqu’ils seront rétablis, environ 580 dont on ne doit attendre le rétablissement que du temps, et environ 20 arpens qu’on juge à propos de laisser croître en futaye. Ainsi, on ne doit compter que sur environ 2773 arpens de taillis dont on puisse régler les coupes.
Sur ce pied, comme on a remarqué que le bois de cette forest dépérit après 25 à 30 ans de crue, on, croit qu’on ne sçauroit mieux pourvoir à son aménagement qu’en y réglant les coupes de taillis à 27 ans de crue et à depuis 80 jusqu’à 120 arpens par an, suivant la consistance des cantons, desquels il ne seroit pas à propos, pour la décoration, de couper une partye sans l’autre.
[p. 88] En cas que ce projet soit approuvé par le Roy, comme il se trouve dans plusieurs endroits beaucoup d’anciens balliveaux sur le retour et un grand nombre de modernes établés en pommiers, il faudra dans toutes les ventes où il s’en trouvera de tels et où ils offusquent le taillis les couper en observant de réserver les mieux venans des uns et des autres et quelques vieux chênes de côté et d’autre, des moins sur le retour, afin qu’ils jettent du gland dans les ventes.
Et comme, cette forest étant destinée pour le plaisir du Roy et de la maison royalle, on n’est pas moins obligé de s’attacher à la rendre agréable qu’à la rendre utile, il faut indispensablement y réserver des bordures sur toutes les routes, qui y fassent du couvert et qui soyent de quatre toises sur les grandes routes et de trois toises sur les petites. A la vérité, cela diminuera le prix des ventes mais, comme il vient d’estre dit, on ne doit pas avoir moins d’égard au plaisir que le Roy et la maison royalle y doivent prendre qu’au revenu [p. 89] que Sa Majesté en peut retirer.
La dépence qu’il est nécessaire de faire pour le recepage et le retablissement des bois abroutis diminuera aussy le produit des ventes, et parce que cette dépence pourroit paroitre excessive si on la faisoit tout à la fois, on croit qu’il est à propos de ne la faire qu’à mesure que le temps de les couper se présentera, c’est-à-dire dans les années où les bois abroutis feront partye des ventes extraordinaires.
Avec cette conduite, et en enfermant de treillage les bois exploités jusqu’à ce qu’ils soyent deffensables, on rétablira la forest sans que le Roy soit obligé de prendre du fond ailleurs que dans le produit des ventes, ce qui se fera seulement dans les années qu’il y aura du bois à receper, et Sa Majesté en assurera le rétablissement et la conservation du reste de la forest en ordonnant qu’on oste les vieilles biches et qu’on diminue le nombre excessive des dains qui y font en dégâts étrange et celuy des lapins qui ruinent aussy le bois considérablement.
[…]
[p. 131] Projet d’aménagement de la garenne du Vezinet
La garenne du Vezinet n’est proprement qu’un bois de décoration qui, en contribuant à la beauté de la veue du château neuf de Saint Germain, sert en même temps au plaisir de la chasse par les retraites et les demeures que le gibier y trouve. Sa consistance est petite car elle ne contient qu’environ 770 arpens, y compris 17 remises à grains qui s’y trouvent et la faisanderie.
On croit qu’on ne doit pas songer à y établir des coupes réglées, estimant qu’il est plus à propos, pour y conserver le bois en le renouvellant, d’en faire quelques coupes extraordinaires dans les temps qu’il commencera à ne plus profiter, ainsi, après avoir examiné sa nature et la qualité du terrain, on juge :
Que les sept cantons entre les terres de Chatou et la grande place Royalle qui fait face au château neuf, contenant environ 218 arpens, y compris dix remises [p. 132] à grain qui en contiennent environ 45, plantés d’un revenu de taillis de bouleaux pour la plus grande partye, meslées de quelques peu de chênes et de charmes âgés de dix ans, doivent être coupés lorsque le bois aura atteint l’âge de 15 ans avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront et qu’il doit en estre fait une vente extraordinaire en 1711 pour être coupé en 1712
Procès verbal page 72
Plan, cotte A
Que la vente traversée par la route Royalle entre les terres de Chatou et de Montesson et la grande place Royalle, contenant en sept cantons environ cent onze arpens, y compris trois remises à grain qui en contiennent environ neuf, planté d’un taillis de chêne pour la plus grande partye, mêlés de quelques peu de bouleaux âgé de 8 ans, doit être coupé en une seule exploitation à 22 ans de crue, avec les balliveaux qui s’y trouveront morts en cime lors des coupes, et qu’il en doit estre fait une vente extraordinaire [p. 133] en 1721 pour estre coupée en 1722.
Procès verbal page 74
Plan, cotte B.
Que les restans de la garrenne du Vezinet entre les communes de Montesson et la rivière, contenant en six cantons environ 125 arpens, y compris une remise à grains de la consistance d’environ trois arpens, et la faisanderie de la consistance d’environ dix, planté d’un assé beau revenu de taillis de chêne âgé de sept ans, doivent estre coupé en une seule exploitation à 25 ans de crue avec les balliveaux morts en cime qui s’y trouveront lors des coupes et qu’il en doit estre fais une vente extraordinaire en 1724 pour estre coupé en 1725.
Procès verbal page 75
Plan, cotte C.
Que les sepées fort éparses qui sont depuis la route de Croissy jusqu’à la rivière, contenant environ 317 arpens, y compris les trois remises à grain de la consistance d’environ 17 arpens, doivent être laissées croître jusqu’à ce qu’on [page 134] s’aperçoive qu’elle ne profite plus, afin que le terrain qu’elles occupent, qui paroit fort dégarny de bois, aye le temps de s’en garnir, observant lorsqu’on y coupera de laisser tous les arbres de brins qui s’y trouverons.
Procès verbal page 71
Plan, cotte D.
Que la futaye et le bois de la Trahison doivent être aménagés de la manière qui a esté proposée pour le corps de la futaye de la forest de Saint Germain, qui est d’y faire de temps en temps de menus marchés des arbres qui s’y trouveront morts en come.
Procès verbal page 72
Plan, cotte.
Que l’ormeraye d’un arpent et demy ou environ qui est scituée le long de la rivière neuve et qui aboutit au fossé qui sépare la garenne du Vézinet d’avec la seigneurie de Croissy, estant plantée d’ormes dont la plus grande partye sont morts en come, ne peut être coupée assés tost.
Procès verbal, page 71.
[p. 135] Plan, cotte.
Et qu’enfin, pour conserver les dix remises à bois de la plaine de la Borde et d’Houille, et y rendre le bois fort et espais, on doit l’y couper à dix ans de crue, n’en jamais couper qu’une à la fois et observer quand on en voudra couper de prendre la plus éloignée de la dernière coupée autant qu’il se pourra.
Procès verbal page 75. »

Projet de rapport sur la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 20 février 1895
Château de Saint-Germain
Note sur les travaux de restauration
La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, feu Millet, lors de la création du musée gallo-romain. L’ensemble des divers devis se chiffrait par une somme de 3918462 f. 61.
Un différend s’étant élevé entre le successeur de M. Millet, qui proposait la démolition de la tour sud-ouest dans le but de remettre en lumière l’ancienne entrée de la chapelle, et la commission des Monuments historiques, qui en décidait le maintien, les opérations furent suspendues en 1881.
Les crédits alloués et les dépenses effectuées ont atteint les totaux suivants :
1° crédits : 3352470 f.
2° dépenses : 3004393 f. 11
Il convient d’observer que le service des Monuments historiques contribue à la restauration de la chapelle.
Les travaux restant actuellement à exécuter sont les suivants :
1° Achèvement de la restauration de la chapelle
2° Reconstruction de la tour sud-ouest. Ce travail, qui devra marcher de front avec le précédent, s’impose de toutes façons à bref délai. L’état de délabrement de la tour constitue un danger grave pour les constructions voisines.
3° Restauration du bâtiment en façade sur la place du Château.
4° Restauration du bâtiment dit Villa Saint-Germain.
5° Construction d’une habitation pour le conservateur du musée sur le terrain libre de la Villa Saint-Germain, le logement actuellement affecté à ce fonctionnaire se trouvant situé dans une partie du château appelée à disparaître.
6° Aménagement et ameublement des salles d’exposition.
Ces diverses opérations et les travaux accessoires donneront lieu, d’après les évaluations de M. Daumet, à une dépense totale de 1900000 f. [dans la marge : La restauration de la chapelle figure dans ce total pour une somme de 270000 f. en chiffres ronds.] en chiffres ronds, dont :
à la charge du service des Bâtiments civils : 1740000 f.
à la charge du service des Monuments historiques (chapelle) : 160000 f.
Total égal : 1900000 f.
L’augmentation que présente ce chiffre sur celui qui ressortirait des anciens devis provient de diverses opérations complémentaires reconnues nécessaires et de l’enrichissement subi par la main d’œuvre depuis 1862.
Les évaluations dont il s’agit résultent d’un projet dressé au cours de ces dernières années par M. l’architecte Daumet, projet qui a reçu, en 1894, l’approbation de la commission des Monuments historiques sous certaines réserves de détail auxquelles M. Daumet étudie en ce moment les moyens de donner satisfaction.
L’accord peut donc être considéré comme établi en principe entre les deux services intéressés, et l’administration des Beaux-Arts a consenti, en conséquence, à contribuer à l’achèvement de l’entreprise. Cette adhésion a été confirmée par M. l’ ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes dans les déclarations qu’il a faites le 16 février courant à la tribune de la Chambre, en réponse à la question qui lui était posée par M. Berteaux, député de Seine-et-Oise.
De son côté, le service des Bâtiments civils s’efforcera d’y consacrer cette année même une allocation aussi large que possible dès que la commission supérieure des Bâtiments civils et des Palais nationaux, saisie actuellement de la question, aura statué sur les conclusions du rapport que M. de Lasteyrie, député, est chargé de lui présenter dans une de ses plus prochaines séances. »

La première page de ce projet a été en grande partie barrée et utilisée pour le début d’une nouvelle version :
« La restauration du château de Saint-Germain a été entreprise en 1862 d’après les plans de l’architecte, Millet, lors de la création du musée gallo-romain.
M. Millet mourut en 1879. Après sa mort, les travaux ne tardèrent pas à être interrompus. Les restaurations faites jusqu’alors n’avaient pas coûté moins de 3004393 f. 11.
Comme l’a rapporté M. Berteaux dans son discours prononcé au cours de la discussion du budget des Beaux-Arts, le poste fut confié en 1890 à M. Daumet et, ainsi que l’a fort justement dit l’honorable député de Seine-et-Oise, nul plus que M. Daumet n’est en état de mener à bonne fin l’œuvre si bien commencée, il y a 33 ans, par M. Millet. Et c’était bien avec la pensée de reprendre cette œuvre que le gouvernement avait fait choix de M. Daumet, à qui un projet »
Il manque la suite de ce nouveau rapport, mais la fin correspond sans doute à des feuilles volantes jointes et écrites de la même main :
« Il s’agit là d’une opération considérable qui ne saurait être entreprise sans avoir été, au préalable, approuvée par le parlement.
Mais d’un premier examen, il a été possible de conclure que, en attendant l’achèvement de la restauration générale du château, il y avait urgence à pourvoir sans plus tarder à la consolidation de la tour sud-ouest et à l’achèvement de la restauration de la chapelle.
La commission des Monuments historiques a donc été appelée à donner son avis sur le projet présenté et, à la suite de cet avis, un accord est intervenu entre les ministres des Beaux-Arts et des Travaux publics, accord aux termes duquel le devis de cette première partie des travaux a été fixé au chiffre total de 276172 francs qui seront payés par moitié par chacun des deux services, la dépense de la restauration de la tour, évaluée à 64000, devant être à la charge exclusive des Bâtiments civils.
Tout est donc réglé, les deux ministères s’étant mis d’accord sans l’ombre d’une difficulté, et comme l’a dit à la tribune M. Poincaré, les travaux vont être mis en train dès que la raison le permettra. On n’a qu’une modification à faire aux paroles prononcées par M. le ministre des Beaux-Arts, c’est au sujet du crédit à ouvrir en exercice courant, M. Poincaré, en promettant 30000 f., n’avait en vue que la somme allouée par les Monuments historiques ; à cette somme viendra s’ajouter l’allocation à peu près égale du service des Bâtiments civils.
Mais quand on aura exécuté les restaurations de la chapelle et les consolidations de la tour sud-ouest, on n’aura pas fini : il restera à pourvoir à la restauration du château proprement dit, qui est évaluée à 1500000 f. Il s’agit là, on le voit, d’une opération importante qu’il n’est pas possible d’effectuer au moyen des crédits ordinaires des Bâtiments civils et pour laquelle des fonds spéciaux à reporter sur plusieurs exercices devront être demandés au parlement.
La commission supérieure des Bâtiments civils, saisie de la question en ce qui concerne l’achèvement de la chapelle et la réfection de la tour sud-ouest, opération au sujet desquelles M. de Lasteyrie, député, a été chargé de présenté un rapport, sera bien entendu consultée également au sujet de la restauration du château et ce n’est qu’après un avis favorable de sa part qu’une demande de crédit sera soumise aux chambres.
Mais, pour les deux autres catégories de travaux visés, c’est-à-dire ceux qui se rapportent à la chapelle et à la tour sud-ouest, leur exécution sera comme on l’a dit plus haut entreprise dès cette année, à frais communs entre le service des Beaux-Arts et des Bâtiments civils. »

Ministère des Travaux publics

Projet EUROPEANA Archaeology

  • EA_001
  • Fonds
  • -29000-2020

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Productions internes et projet d’identité visuelle (logo)

Cartes de vœux du MAN (1996-2002, 2015-2017). Maquette de la carte de vœux de 2007.
Synthèse du rapport d’activité 2013 : fascicule (2014)
Plan du musée : maquette (probablement 2009 ou 2010) 
Projet de fascicule de règlement de visite (2005) : maquette
Demandes de devis pour changement du logo en 2005 : correspondance
Mise à jour de la plaquette de présentation : textes, visuels (1998)
Charte graphique adoptée en 1996
Proposition de projet d’identité visuelle pour le MAN par agence Artkas (1995) : visuels, propositions, correspondance
Rapport sur l’impact du logo (1992)

Productions

On trouve au niveau inférieur les documents les plus aboutis du champ d'étude épigraphique issus des données recueillies dans les carnets et les estampages.

Creuly, Casimir

Procès-verbaux n°9, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°2

Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 20 novembre 1877 (14 septembre 1877 – 31 août 1878). [+ 1 note épinglée « Répertoire des Épées »].
Carrière de Beaulieu : notes sur le torque et le bracelet en bronze et le flacon de verre à anse offerts par Henri Davilliers, président de la compagnie de chemin de fer de l’Est, par l’intermédiaire de Charles Berthier, administrateur et gendre de M. Moreau Père (avril 1878).
Plaine d’Arcy, lieu-dit Vaucelles : dessins des vases restaurés découverts en octobre 1877.
Inventaires généraux de tous les objets en fer recueillis dans les trois nécropoles de Caranda, Sablonnière et Arcy-Sainte-Restitue depuis l’ouverture des fouilles en octobre 1873 jusqu’au 1er avril 1878 : inventaire des objets en fer, inventaire des objets en bronze, inventaire des objets en céramique et en verre (1878).

Procès-verbaux n°8, Arcy-Sainte-Restitue : registre n°1

Dans le registre Arcy-Sainte-Restitue, Caranda : renseignements, procès-verbaux des fouilles, procès-verbal de la visite de la collection Caranda de Paris par l’abbé Bourgeois, directeur du collège de Pont-Leroy (Loir-et-Cher), et M. de Liesville, extrait du procès-verbal de reconnaissance du dolmen de Caranda en date du 28 septembre 1873, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 1er novembre 1875, renseignements sur le nombre de sujets visités entourés d’armes, d’ornements ou d’ustensiles, notes sur les époques assignées à la nécropole de Caranda, description des médailles gauloises et romaines, notes sur les silex votifs, notes sur les différents modes d’inhumation observés dans le cimetière de Caranda, notes sur la disposition des objets déposés dans les sépultures, sous-détail et subdivision entre les divers peuples gaulois, romains et francs de tous les objets recueillis à Caranda et qui figurent à la récapitulation générale, inventaire récapitulatif des objets en fer et en bronze des sépultures romaines et mérovingiennes découverts jusqu’au 1er novembre 1875, inventaire récapitulatif des objets en céramique et en verre des sépultures gauloises, romaines et mérovingiennes découverts jusqu’au 1er novembre 1875 (25 octobre 1875 – 1er novembre 1875).
Bellevue (communes de Cierges et Coulonges) : procès-verbal de la découverte fortuite par Alfred Ruelle, charpentier à Cierges (mai 1876).
Caranda et Jéyeux : dessins des objets découverts par le petit Garibaldi à Caranda et au lieu-dit Cave sur la commune de Jéyeux (5 juin 1877).
Haut des Savarts (commune de Cierges) : dessins des objets découverts par M. Camus (5 juin 1877).
Cierges : dessins des objets découverts par M. Dussausois dans les décombres de sa maison (5 juin 1877).
Haut des Savarts (commune de Cierges) : procès-verbal des travaux de recherches (11 au 16 juin 1877).
État de distribution des Albums de la collection Caranda à Paris, en Province et à l’étranger (décembre 1876 – 11 avril 1877).
Arcy-Sainte-Restitue : procès-verbaux des fouilles, copie de l’interprétation donnée par Gabriel de Mortillet le 20 août 1877 de la sépulture remarquable découverte le 1er août 1877, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 septembre 1877, opinion d’Anatole de Barthélémy émise à la Société des Antiquaires de France dans la séance du 12 juin 1878 sur la découverte de la remarquable sépulture d’Arcy-Sainte-Restitue à la date du 1er août 1877 (20 juillet 1877 – 13 septembre 1877).

Procès-verbaux n°7, Sablonnière : registre n°4

Inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 juin 1876, procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 1er août 1877, fouilles d’hiver dans les derniers terrains Raincelin en décembre 1877 clôture des fouilles (2 octobre 1876 – 27 février 1878).
Inventaire de la collection Caranda à Paris : mobilier de Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue et Trugny. Inventaire récapitulatif des vases de terre et de verre découverts dans les nécropoles de Caranda, Sablonnière, Arcy-Sainte-Restitue et Trugny. Catalogue des objets en bronze et fer, céramique, verrerie et silex composant la collection Caranda à Paris (1880).

Procès-verbaux n°5, Sablonnière : registre n°2

Procès-verbaux des fouilles, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 18 novembre 1875, renseignements fournis par M. d’Escoville dans sa visite du 17 mars 1876, extrait d’une lettre d’Auguste Nicaise, inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 13 juin 1876 (9 novembre 1875 – 13 juin 1876).

Procès-verbaux n°4, Sablonnière : registre n°1

Inauguration des fouilles à Sablonnières, procès-verbaux des fouilles, notes de lecture de l’Abécédaire d’Arcisse de Caumont sur la céramique gallo-romaine, inventaires des objets découverts (8 juillet 1875 – 8 novembre 1875).

Procès-verbaux n°3, Caranda : registre n°3

Inventaire récapitulatif des objets découverts jusqu’au 31 mars 1875, procès-verbaux des fouilles, inventaires des objets découverts, comptes des dépenses des fouilles (1er avril 1875 – 20 septembre 1875).

Moreau, Thomas Frédéric

Procès-verbaux n°24, Ciry-Salsogne, parc de Fère-en-Tardenois et Nanteuil-Notre-Dame

Lhuys : procès-verbaux des fouilles (1er juin 1892 – 11 juin 1892).
Ciry-Sermoise : procès-verbaux des fouilles (Sans date).
Bazoches : Procès-verbaux des fouilles (13 juin 1892 – 18 juin 1892).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (1er juillet 1892 – 8 août 1892)
Travaux du chemin de fer d’Armentières à Bazoches : procès-verbaux des fouilles, estampe d’une vue du chemin de fer par Saint-Elme-Gautier (12 septembre 1892 – 14 septembre 1892).
Nanteuil-Notre-Dame : procès-verbaux des fouilles (17 septembre 1892 – 10 novembre 1892).
« Notice sur la découverte d’une seconde pierre sigillaire et sur l’attribution à lui donner » : article imprimé rédigé par Frédéric Moreau.
Relevé des objets trouvés à Ciry-Salsogne et Nanteuil-Notre-Dame.
« Un dernier mot sur le port des torques par les Gauloises dans les deux départements limitrophes de l’Aisne et de la Marne à la suite d’une communication tardive qui nous a été faite par un de nos savants confrères de Reims » : article imprimé rédigé par Frédéric Moreau (1894).
« Subdivision des quatre grandes époques : Préhistorique, Gauloise, Romaine et Franque qui ont fourni leur contingent à la collection Caranda déposée à Paris, 98 rue de la Victoire, et à Fère-en-Tardenois » : liste du mobilier classé par période et par typologie (août 1897).

Procès-verbaux n°23, Ciry-Salsogne et parc de Fère-en-Tardenois

Parc de Fère-en-Tardenois : estampe représentant une vue du château en 1775 gravée par M. Michel, procès-verbaux des fouilles (22 mai 1891).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (10 juin 1891 – 24 octobre 1891).
Celles-sur-Aisne : procès-verbaux des sondages (17 août 1891 – 24 octobre 1891).
La Courbe : procès-verbaux des fouilles (3 novembre 1891 – 17 novembre 1891).

Procès-verbaux n°22, Saint-Audebert et Ciry-Salsogne

Hameau de Saint-Audebert, commune de Presles-et-Boves : procès-verbaux des fouilles (15 avril 1890 – 6 août 1890).
Château de Fère-en-Terdenois : procès-verbaux des fouilles (31 juillet 1890 – 2 août 1890).
Inhumations gauloises et nouvelles fouilles espacées sur divers points en quittant Saint-Audebert : compte-rendu des découvertes (31 juillet 1890 – 9 septembre 1890).
Grévières de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (22 septembre 1890 – 28 novembre 1890).
Ballastière de Ciry-Salsogne : procès-verbaux des fouilles (11 septembre 1890 – 16 octobre 1890).

Procès-verbaux n°21, Cys-la-Commune et Chassemy

Nouvelles fouilles dans le département de l’Aisne en 1889 : texte imprimé rédigé par Frédéric Moreau (1890).
Chassemy : procès-verbaux des fouilles, textes imprimés sur une anse et poignée en bronze et sur une chaîne en bronze système gourmette (5 juin 1889 – 4 septembre 1888).
Armentières : compte-rendu d’une découverte fortuite, gravure d’une vue du clocher de la commune réalisée par M. Delauney (21 octobre 1889 – 22 octobre 1889).
Le Paradis, commune de Cys-la-Commune : procès-verbaux des fouilles, texte imprimé avec description par E. Caron des objets découverts (27 août 1889 – 30 novembre 1889).

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