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Français

Le fonds français a été créé en 1860, date à laquelle a été instaurée la distinction des manuscrits par langue. Il a été composé par la réunion de quatre séries. Il est maintenant clos.
1ère série : Français 1 à Français 6170
Provenance : ancien Fonds français.
Nombre de volumes : 6170 volumes.
Origines : manuscrits français entrés à la bibliothèque du roi de la fin du XVème siècle jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. Contrairement aux manuscrits orientaux, latins ou grecs de l’Ancien fonds, ces manuscrits n’avaient pas été recotés en 1740.
Nature des manuscrits : les volumes Français 1 à 2595 sont des manuscrits à caractère littéraire, les volumes Français 2596 à 2810 des manuscrits à caractère historique.
Anciens inventaires : NAF 5411 « Catalogue des manuscrits français, italiens, espagnols et en autres langues modernes de la Bibliothèque royale. Ancien fonds. Copié en 1835 et 1836… sur le Catalogue général dressé en 1729 et 1730. »Concordance entre les cotes de l’Ancien fonds et les cotes actuelles : volume consultable dans la salle de lecture, sous la cote « bureau 73 ».
Répartition par formats :
1-151 : in-folio maximo
152-396 : in-folio magno
397-895 : in-folio mediocri
896-1752 : in-folio parvo
1753-2430 : in-4°
2431-2595 : in-8°
2596-2810 : in-folio magno
2811-4929 : in-folio mediocri
4930-5689 : in-folio parvo
5690-6170 : in-4°

2ème série : Français 6171 à Français 15369
Provenance : ancien Supplément français.
Nombre de volumes : 9199 volumes.
Origines : le Supplément français a été créé vers 1820, comme le Supplément grec et le Supplément latin. Ils contenaient des manuscrits entrés à la bibliothèque du milieu du XVIIIème siècle jusqu’en 1862. Le noyau de ces suppléments était composé par les manuscrits de l’Ancien supplément. L’Ancien supplément était un fonds hétéroclite, ne respectant pas la distinction par langues. Il avait été constitué eau début du XIXème siècle par François-Jean-Gabriel La Porte du Theil, à partir d’un fonds de nouvelles acquisitions (achats et dons) ouvert après 1744, nouvelles acquisitions entrées en dehors des fonds régulièrement constitués.
Le Supplément français contenait des manuscrits français et en langues modernes.
Anciens inventaires de l’Ancien supplément :
NAF 5415 : « Catalogue de manuscrits français et en langues modernes, qui semblent avoir formé le noyau du Supplément français des manuscrits de la Bibliothèque du Roi. Il est intitulé : "Manuscrits de différentes acquisitions et en différentes langues. Aoust 1756."
NAF 5427 à 5431 : La Porte du Theil, 5 volumes manuscrits (voir Delisle, tome II, p. 284). Numéros 1 à 1374 (complétés par des lettres et des chiffres, par exemple : 430 CC 1).Anciens inventaires du Supplément français :
NAF 5426 : « Catalogue de manuscrits des Suppléments grec, latin, français et en langues modernes de la Bibliothèque nationale. (1063 numéros). »
NAF 5493 à 5521 : catalogue du Suppl. fr. dans la série NAF 5447-5530 : « Catalogues des manuscrits de la Bibliothèque royale ».
Concordance entre les cotes du Supplément français et des cotes actuelles : volume consultable dans la salle de lecture, sous la cote « bureau 73 » ; Catalogue des manuscrits français 13091 à 15369.
Répartition par formats :
6171-6257 : Très-grand format
6258-9560 : Grand format
9561-13090 : Moyen format
13091-15369 : Petit format

3ème série : Français 15370 à Français 20064
Provenance : ancien Saint-Germain français.
Nombre de volumes : 4695 volumes.
Origines : ensemble formé en 1865 par la réunion de tous les manuscrits français venus de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Répartition par formats :
15370-15390 : Très-grand format
15391-1705/8 : Grand format
17059-19232 : Moyen format
19233-20064 : Petit format

4ème série : Français 20065 à Français 33264
Provenance : anciens petits fonds français.
Nombre de volumes : 14000 volumes.
Origines : ensemble constitué en 1868 par la réunion des manuscrits français qui faisaient partie de petits fonds ou de collections, dont la liste est donnée par Léopold Delisle, avec le nombre respectif de volumes, dans Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale, tome II, p. 330.
Nature des manuscrits Français 26485 à Français 33264 : Les manuscrits Français 26485 à Français 33264 constituent les volumes du Cabinet des titres. Ils sont répartis en six séries de dossiers :
Pièces originales : Français 26485 à 29545
Dossiers bleus : Français 29546 à Français 30229
Carrés de d’Hozier : Français 30220 à Français 30881
Cabinet de d’Hozier : Français 30882 à Français 31225
Nouveau d’Hozier : Français 31226 à Français 31562
Collection Chérin : Français 31563 à Français 31776.
Sous les numéros Français 31777 à Français 33264 ont été réunis les volumes reliés du Cabinet des titres (recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques).
Répartition par formats :
20065-20086 : Très-grand format
20087-22884 : Grand format
22885-24726 : Moyen format
24727-25696 : Petit format
25697-26484 : Grand format

Le lecteur pourra, s'il le souhaite, consulter les volumes imprimés qui ont servi à constituer le présent catalogue en ligne. Ceux-ci sont accessibles, en ligne aussi, sur le site de la BnF. Le descriptif ci-dessous donne la liste de ces volumes et leur contenu :
Série in-4°
ancien Fonds français
Tome I (1868), manuscrits Français 1 à Français 3130.
Tome II (1874), manuscrits Français 3131 à Français 3766
Tome III (1881), manuscrits Français 3767 à Français 4586
Tome IV (1895), manuscrit Français 4587 à Français 5525
Tome V (1902), manuscrits français 5526 à Français 6170

Série in-8°
ancien Supplément français
Tome I (1895), manuscrits Français 6171 à Français 9560
Tome II (1896), manuscrits Français 9561 à Français 13090
Tome III (1896), manuscrits Français 13091 à Français 15369

ancien Saint-Germain français
Tome I (1898), manuscrits Français 15370 à Français 17058
Tome II (1900), manuscrits Français 17059 à Français 20064

anciens petits fonds français
Tome I (1898), manuscrits Français 20065 à Français 22884
Tome II (1902), manuscrits Français 22885 à Français 25696
Tome III (1897), manuscrits Français 25697 à Français 33264

(D'après la notice descriptive de la BnF : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc7296x/ca100)

Fonds français

Fouilles du tumulus de Dissignac

Coupes de la petite chambre du tumulus de Dissignac avec les élévations de ses trois parois principales pl. IV, de la grande chambre pl. V et de la grande chambre avec les élévation des parois pl. VI.

Commission de Topographie des Gaules

Fouilles du tumulus de Dissignac

Vues en coupe par le milieu des galeries menant à la grande et à la petite chambre du tumulus de Dissignac. Le document a été annoté par le fouilleur.
Il porte la mention d'une autre main "Tumulus avec dolmens de Dissignac, 27 mars 1877"

Commission de Topographie des Gaules

Fouilles à Tor Bryan Valley et Langwith Cave: rapport de fouilles

Dossier n° 1. - Fouilles à Torbryan Valley : rapport de la campagne de fouilles menée du 25 mars au 4 avril 1924 a Tor Bryan, 2 pages. Présence d'un plan de Kent's Cavern.
Dossier n° 2. - fouilles de Langwith Cave : documents de terrain, journal de fouilles (11 avril-28 avril 1927), 1 cahier
"Notes and implements" (liste de matériel archéologique et notes), 1 feuillet.

Fouilles

Abbé Philippe (1920-1927). - Correspondance à propos des fouilles menées à Fort Harrouard : 43 lettres, rapport, relevé, comptes, photographies (tirages positifs).
Dossier Geoffroy d’Ault du Mesnil (1909). - Demande de rendez-vous : 1 lettre.
Dossier A. Boucher (1927). - Correspondance à propos des fouilles de Tauroentum : 2 lettres.
Henri Breuil (1908-1926). - Correspondance concernant les fouilles effectuées par Breuil, son soutien à Denis Peyrony, des objets des collections du musée d’archéologie, un brouillon de notes d’Henri Hubert par rapport à ces informations : 18 lettres, brouillon, photographies (tirages positifs).
Louis Capitan (1913-1925). - Correspondance concernant les fouilles effectuées par Capitan (dont la Bretagne et la Charente pour les Monuments Historiques), l’affaire Hauser, le travail de Coutil, de Cartailhac et celui de Peyrony, les Eyzies, la Ferrassie, Fort Harrouard : 28 lettres.
Eugène Charles (1911-1912). - Correspondance concernant les sites de fouilles de l’Indre : 5 lettres.
Henry Corot (1913). - Courrier qui donne des informations à Henri Hubert sur les fouilles menées au lieu-dit « Le bois vert » (Côte d’Or) : 1 lettre.
Joseph Déchelette (1909-1913). - Correspondance concernant le travail qu’il effectue pour les Monuments Historiques, demande de renseignements sur des articles publiés par Henri Hubert : 12 lettres.
Louis Deglatigny (1919-1925). - demande de rendez-vous pour un conseil pour un classement, travail sur les fouilles de Fort Harrouard en relation avec avec l’abbé Philippe,  : 29 lettres.
Docteur Meunier et Schaeffer (sans date). - Correspondance à propos des fouilles d’Ante : 3 lettres.
Jules Formigé (1926). - Courrier qui donne des nouvelles à Henri Hubert des fouilles de Néris : 1 lettre.
Gomboix (1923). - Projet de fouilles de « La Motte », à côté de Béthune, appuyé par le Museum d’histoire naturelle : 2 lettres, notice, relevé.
M. Grimaud (1911). - Courrier qui informe Henri Hubert de son voyage à Laussel : 1 lettre.
« Affaire Hauser » (1914). - Évolution de l’affaire, perquisition : 1 lettre.
H. Lamiray (1926). - Correspondance à propos des fouilles menées à Évreux : 1 lettre, 5 photographies (tirages positifs).
Henri Martin (1913-1926). - Correspondance à propos de sites de fouilles (dont La Quina) :23 lettres, croquis à l’encre, coupure de presse, photographies (tirages positifs).
Camille Moinot (1924). - Membre de la Société historique des Deux-Sèvres qui souhaite continuer des fouilles sur un site gallo-romain et recevoir un soutien : 1 lettre.
Denis Peyrony (1910-1927). - Correspondance concernant son travail sur le site des Eyzies : 89 lettres, 2 télégrammes, carte postale, note de renseignements, comptes, notes de frais de voyage.
Maurice Piroutet (1913-1926). - Correspondance concernant son travail sur les fouilles du site de Salins. Lettres adressées à Maurice Piroutet et transmises par lui à Henri Hubert de Mme Piroutet, de C. Champion et du conservateur des Eaux et Forêts du Jura : 127 lettres, photographies (tirages positifs), carte postale.
[signature illisible] (1907). - Courrier donne des informations à Henri Hubert sur l’avancée des fouilles et les découvertes faites à « Culau-Ruà » : 1 lettre, relevé.
[signature illisible ; G. A. Blanc ? ] (1914). - Courrier qui donne des informations à Henri Hubert sur l’avancée des fouilles de la grotte de Romanelli : 1 lettre.
[signature illisible ; père Barrois ? Parrot ? ] (1927). - Demande à Henri Hubert de l’aider à obtenir une subvention pour pouvoir poursuivre ses fouilles en Syrie : 1 lettre.

Philippe, Joseph

Formation (France)

1 cahier : "Notes made in France, 1923"
1 dossier : "Drawings made at "La Quina" (mai-juin 1923)
1 dossier : contient des notes sur du matériel archéologique et des sites [1923 ?], 19 pages
3 cahiers ou répertoires : 1 cahier "Selecta-M. l'abbé Breuil", 1 cahier vert contenant des esquisses de dessins de matériel lithique, 1 cahier vert émeraude contenant des dessins de matériel lithique
1 dossier : [copie d'un article ?] "Notes sur les traces de désarticulation observées sur les ossements d'animaux du gisements préhistorique de La Madeleine" [1923 ?], 16 pages

Fonds topographique, Italie, Golasecca

Fonds topographique, Italie, Golasecca. Planche dessinée à la mine de plomb par Abel Maître. "Mission d'Italie 1873 - Cimetière de Golassecca" (Lombardie, Italie). Dimensions : H. 27,2 cm, l. 42,4 cm.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds supports muséographiques, 2023001/3

Fonds supports muséographiques, 2023001/3. "Épées de bronze demi grandeur", peinture à la gouache par Abel Maître, destinée à être placée dans un meuble à volets dans le parcours muséographique, 9 pièces représentées conservées au musée de Saint-Germain et dans les musées et collections particulières en France et à l'étranger.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds supports muséographiques, 2023001/3

Fonds supports muséographiques, 2023001/3. "Épées de bronze demi grandeur", peinture à la gouache par Abel Maître, destinée à être placée dans un meuble à volets dans le parcours muséographique, 4 pièces représentées conservées au musée de Saint-Germain (MAN 7600 et MAN 24898) et provenant du Castello en Saint-Brandan et de Saint-Brandan (Côtes du Nord, act. Côtes d'Armor).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds Supports muséographiques

  • 2023001
  • Article
  • 1862 - 1961

Fondé sous l’impulsion de Napoléon III, le musée Gallo-romain, devenu musée d’Archéologie nationale (MAN) est conçu, non pas comme un musée des beaux-arts mais comme un musée archéologique se construisant comme un centre de recherche, visant à instruire le public en lui donnant « le goût de l’étude ». Le MAN se constitue dans ce contexte, un ensemble impressionnant d’objets et d’archives de formats et supports variés, achetés ou offerts à la suite de nombreux appels aux dons lancés par le musée, ou produits directement par ce dernier.
Les supports muséographiques s’inscrivent entièrement dans ce cadre. On désigne par cette appellation l’ensemble des documents, présentés en salle dans la première muséographie du musée d’Archéologie nationale précédant la réorganisation de 1961, en tant que complément des objets de la collection muséale. Ils avaient avant tout un rôle de re-contextualisation de l’information dans la lignée de la volonté de Jean-Baptiste Auguste Verchère de Reffye, qui souhaitait faire du MAN un lieu rendant « l’étude facile et à la portée du public ».
À la suite de la réorganisation muséographique entamée sous l’impulsion d’André Malraux, ces supports furent abandonnés et dispersés à travers le château, puis retrouvés à la suite de plusieurs campagnes de collectes et découvertes fortuites. Après un premier récolement, une étude scientifique a ensuite été entamée afin de retrouver leur localisation d’origine dans le musée ; elle devra être complétée pour identifier les auteurs et les dates de productions des documents.
On distingue deux grandes catégories de support, correspondant aux deux grands types de formats retrouvés. Premièrement, les supports en deux dimensions : ils se présentent sous la forme de planches cartonnées de dimensions variées sur lesquelles sont collées des pages provenant de diverses revues, albums et ouvrages conservés par la bibliothèque ou offertes par des archéologues, ou sur lesquelles sont produites directement des aquarelles, dessins, cartes et gravures. Elles étaient produites à l’atelier du musée, notamment par Abel Maître — sculpteur et et un des plus grands producteurs du fonds — ou par des archéologues et/ou dessinateurs extérieurs. Les planches étaient exposées individuellement dans des cadres, ou dans des meubles à volets en formant des ensembles cohérents de 40 à 90 planches. Les meubles à volets sont un type de mobilier formé d’un tronc autour duquel s’articulent des panneaux vitrés dans lesquels les planches étaient introduites. Leur utilisation a notamment fait l’objet d’une étude scientifique en 2018 par Angélique Allaire, portant sur leur utilisation, leur capacité en termes de volume, et l’innovation muséographique qu’ils constituaient. Créées exclusivement pour être montrées, ces planches peuvent représenter des objets, exposés dans le musée ou non, des cartes, des plans, des reconstitutions de site ou de mosaïques, et des photos d’objets, de monuments ou de sites archéologiques. La localisation dans la première muséographie du musée n’a pas pu être identifiée pour un certain nombre de ces planches : elles ont été incluses ici à cause de leur aspect physique, présentant des traces d’encadrement et amenant donc à penser qu’elles étaient exposées en salle. La salle d’étude du musée, initialement ouverte au public mais dont l’accès fut progressivement restreint n’entre pas dans le champ de la muséographie, bien qu’il y fût exposé un certain nombre de documents dans des cadres. Conséquence du manque de sources sur la composition de la salle d’étude, il n’existe aujourd’hui pas de moyens de distinguer quelles planches étaient exposées dans cette dernière. Ainsi, il est donc possible que certains documents figurant dans le sous-fonds « localisation non identifiée » aient été présentés en salle d’étude et non dans les salles muséographiques.
Les supports en trois dimensions sont rassemblés dans la seconde partie du fonds. Ces documents explicitent et replacent dans leur contexte les informations sur les cultures, les fouilles, et les monuments, présents en salle sous la forme de maquettes, représentant par exemple des chars, des catapultes, ou des reconstitutions de sites archéologiques, et de tirages en plâtre. L’inclusion des moulages au fonds « Supports muséographiques » est aujourd’hui sujet à discussions. En effet, les pièces exposées en salle au MAN étaient avant tout considérées pour l’information qu’elles apportaient, la distinction entre objet et reproduction sous forme de moulage n’étant alors pas faite. Se pose alors la question de leur réel rôle en tant que « support muséographique », tel que défini plus tôt et au même titre que les autres typologies de documents déjà évoquées.
De plus, les moulages conservés en musée sont en France sujet à un flou autour de leur statut juridique : ils ne sont actuellement considérés ni comme des objets de collection muséale, ni comme des pièces d’archives : l’étude du dossier devant le bureau des affaires juridiques du ministère de la Culture est prévue d’ici la fin de l’année 2023 afin de trancher à ce sujet. Enfin, les nombreuses incohérences et manques dans le registre d’entrée des collections, notamment leur enregistrement rétrospectif, rend difficile la distinction entre les moulages exposés et non exposés, produits pour la vente.
Les supports muséographiques sont, en vertu de l’article L211-2 du Code du patrimoine, des archives publiques. Produites entre le XIXe et le XXe siècle, les archives de ce fonds n’ont pas été toutes retrouvées, par conséquent si le fonds est bien clos, il reste cependant en cours de formation. Certaines pièces d’archives privées, issues des collections données au musée par Joseph de Baye, Frédéric Moreau, et Édouard Piette, exposées dans des salles dédiées à ces dons auraient pu rentrer dans le champ de ce fonds : arrivés au musée par voie extraordinaire et ayant le statut d’archives privées, il a été décidé de les conserver dans les fonds d’archives privées pour éviter toute dispersion et la constitution d’un fonds mixte. Les documents associés à ces personnalités et exposés dans leurs salles respectives, mais commandés par le musée, sont des archives publiques, et ont donc été inclus.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds photographique du MAN

  • PHOTOMAN
  • Fonds
  • 1850-2025

Le Musée Gallo-Romain, aujourd’hui musée d’Archéologie nationale (MAN) constitue très tôt un fonds photographique de premier ordre qui ne va cesser de s’enrichir au cours des cent cinquante ans qui suivent l’ouverture du musée au public. Dès ses premières années, vont converger de nombreux témoignages photographiques des vestiges archéologiques que de nombreux photographes -amateurs ou professionnels extérieurs au musée- contribuent par leurs dons ou leurs vente à rassembler.
Peu après sa nomination en 1886 comme attaché au musée de Saint-Germain, Salomon Reinach décide la création d’un service photographique au musée dont l’activité est confiée au gardien bibliothécaire Justin Faron. C'est à compter de cette époque que la production interne au musée va s'accroître considérablement et répondre ainsi aux besoins des publications, des études scientifiques et de la promotion de l'établissement.
Aujourd’hui, l’iconothèque du service des Ressources documentaires compte environ cinq cent mille images, dont les formats et les supports sont l’écho du développement technique de la photographie. Nous y trouvons des photographies sur plaques de verre négatives et positives , des négatifs souples noir et blanc, des ektachromes, des épreuves originales d’époque, des épreuves plus tardives, des épreuves pour impressions photomécaniques, des tirages au collodion, sur papier albuminé et sur papier baryté, des contre-types et, depuis les années 2000, une somme considérable d’images numériques en pleine croissance . Sont illustrés les collections du musée, mais aussi des objets conservés dans d’autres musées ou chez des particuliers, des sites, des monuments, des muséographies, des portraits d’archéologues, le château de Saint-Germain et son domaine. À cela s’ajoutent les nombreux témoignages de la vie du MAN : portraits de ses directeurs, de ses agents et d’événements.
La diversité, la qualité et le volume étonnants du fonds pourraient laisser croire qu’il a toujours tenu une place de premier ordre parmi les fonds et collections du musée. Il n’en est rien. Sa constitution est encore mal connue, et un silence épais entoure ses producteurs et fournisseurs.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

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