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Acte de baptême dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye de Louis-François de France, duc d’Anjou

« Le mardy 1er jour de novembre 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys François, troisiesme fils de France, duc d’Anjou, fils de tres haut et puissant monarque Louys de Bourbon, roy de France et de Navarre, et de tres devote et religieuse reyne Marie Therese d’Austriche, son espouse, le parrein tres hault et puissant prince Louys de Bourbon, prince de Conty, la marreine madame la mareschalle de La Motte, gouvernante des Enfants de France, lesd. ceremonies supplées par Son Eminence monseigneur le cardinal de Bouillon, gran aumosnier de France, M. le curé present et revestu de son estolle par dessus le surplis, les saintes huilles par luy presentées pour lesd. ceremonies faictes en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye. »

Acte de mariage du prince et de la princesse de Conti dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy seizieme janvier mil six cens quatre vingts, a esté fait et solemnisé en face de Sainte Eglise en la chapelle du chasteau vieil de ce lieu par eminentissime monseigneur Emmanuel Theodoze de La Tour d’Auvergne, cardinal de Bouillon, grand aumonier de France, le mariage de tres hault et puissant prince Arman Louis de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, pair de France, filz aisné de deffunts tres hault et puissant prince Arman de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, pair de France, gouverneur lieutenant general pour Sa Majsté en la province de Languedoc, et de tres haulte et puissante princesse Anne Marie Martinozzy, son espouse, d’une part, et tres haulte et puissante princesse madmoiselle Marie Anne de Bourbon, fille naturelle et legitimée du Roy, d’autre part, apres la publication des deux premiers bans et dispence du troizieme de monseigneur l’archevesque en datte du treizieme janvier du mesme mois au prosne de la grande messe parroissiale de cedict lieu et des eglises parroissiales de Saint André des Arts et de Saint Eustache à Paris ainsi qu’il apert par les certificats des sieurs curés desdictz parroisses aussi en datte du neufvieme et quinzieme du present, qui sont demeurez entre nos mains, et les fiançailles faictes audict chasteau en l’appartement de Sa Majesté le jour de hier par mondit seigneur cardinal, ledict mariage fait en presence et sous le bon plaisir de Sa Majesté, de tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie Thereze, par la grace de Dieu reyne de France et de Navarre et epouze de Sad. Majesté, de tres hault, tres puissant et tres excellent prince monseigneur Louis, dauphin de France, de tres hault et tres puissant prince monseigneur Philippe de France, frere unique de Sadicte Majesté, duc d’Orleans, de tres haulte et tres puissante princesse madame Elizabeth Charlotte, epouse de Son Altesse royale, de tres hault et puissant prince Louis, duc de Bourbon, premier prince du sang, premier pair et grand maistre de France, duc d’Anguien, Chasteauroux et Monmorency, oncle et tuteur honnoraire, ledict mariage fait du consentement de monseigneur François de Chamvalon, archevesque de Paris, duc et pair de France, commandeur des ordres du Roy, et en presence de moy curé soubsigné revestu de mon surpelis et estole, lesquels ont signé à la reserve de monseigneur le Dauphin, de Monsieur, frere unique du Roy, de madame Elizabeth Charlotte son epouse, lesquels n’ont signé, leur rang ayant esté remply par inadvertence ; approuvé par le Roy.
Louis
Marie Terese
Louis de Bourbon
Louis Armand de Bourbon
Marie Anne de Bourbon, l. de France
Cagnyé
[…]
Ce jourd’huy seizieme janvier mil six cens quatre vingts, sur les onze heures du roi, au chasteau neuf de ce lieu, a esté faicte la benediction du lict de tres hault et puissant prince Arman Louis de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, pair de France, filz aisné de deffunts tres hault et puissant prince Arman de Bourbon, prince de Conty, prince du sang, pair de France, gouverneur lieutenant general pour Sa Majesté en la province du Languedoc, et tres haulte et puissante princesse Anne Marie Martinozzy, son espouse, et tres haulte et puissante princesse madmoiselle Marie Anne de Bourbon, fille naturelle et legitimée du Roy, en l’appartement que Sad. Majesté avoit fait preparer pour cest effect, par eminentissime monseigneur Emmanuel Theodoze de La Tour d’Auvergne, cardinal de Bouillon, grand aumosnier de France, en presence de tres hault, tres puissant et tres excellent prince Louis quatorzieme, par la grace de Dieu roy de France et de Navarre, et tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie Thereze, par la grace de Dieu reyne de France et de Navarre et epouse de Sad. Majesté, et de tres hault, tres puissant et tres excellent prince monseigneur Louis, dauphin de France, de tres hault, tres puissant prince monseigneur Philippe de France, frere unique de Sad. Majesté, duc d’Orleans, et de tres haulte, tres puissante princesse madame Elizabeth Charlotte, epouse de Son Altesse royale, et de moy curé subsigné revestu de mon surplis et estole.
Louis
Cagnyé »

Lettre de Carlo Vigarani à la duchesse de Modène concernant la réception du grand-duc de Toscane et le petit appartement du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Serenissima Altezza,
Dal letto, ove m’ha confinato alucni giorni sono l’excessiva occupatione havuta per le feste fattesi all’arrivo e dimora qui del Serenissimo Gran Principe di Toscana, subito ricevuti i pregiatissimi commandi de L. A. V. Serenissima, ho’ avisato il signore Pouch, acio con la sua destrezza, e in conformita d’essi commandi, dia qualche lume dell’intentione che hanno cuca il partito le persone, che pensano a la compra de le rendite dell’A. V. Serenissima, siche col prossimo ordinario spero potergliene render conto.
Con l’ultima mia avisai l’arrivo a la corte del Serenissimo Gran Principe, e come S. M. lo havesse ricevuto a la prima visita, come per sorpresa, cise ch’essendo S. M. ne la sua camera con il solo duca di Saint Agnan, ora primo gentilhuoma, e con tre o quattr’altri servitori all’entrar di S. A. mostra d’esser sorpreso, e lasciato il capello su la tavola s’avanzo alcuni passi a riceverlo. E di la lo condusse egli stesse da la Regina. Qualche giorno dopo, il Re havendolo contotto a Versaglia ivi lo regalo di musiche, balli, comedie, collationi, giardini illuminati, e fuochi d’artifizio ; tornando il Re a San Germano, e S. A a Parigi ove sta alloggiato in casa del suo residente benche sia sevito da tutti gli ufficiali, carozze e staffieri del Signore duca di Guisa, il che m’haveva da prima fatto credere che fosse anche allogiato in sua casa.
A San Germano dopoi sele e fatta redere una comedia galante framezzata con balletti, e musciha, e con qualche scena : cosa pero di poca importanza, dopo la quale ogni volta sene ritorna a dormir a Parigi, anzi a cena, essendo ben presso a meza notte quando fnisse l’opera, non essendovi stato convito alcuno per anche, ecredo non vene sara. Tutta la casa di Conde e ritirata credo per la discrepannza de titoli e delle precedenze. Li duchi e Pari non l’honna visitato perche non le ha voluto dar la mano. […]
Ha S. M. fatto fare qui due cabinetti nel suo appartamento tutti ricoperti per tutto di specchi incastrati in cornici di legno indorate e sopradipinte, opera richissima del signore Brun, pittore eccelente : sopra gli spechi son dipinti bellissimi comparti d’ornamenti, che fanno un ammirabil vaghezza, ma la pittura e dietro al cristallo tra esso e l’argento vivo ; maniere e studi nuovi a quale vado applicando con la speranza di ripatriare un giorno per godere l’istessa fortuna del Principe nella sua gloriosa servitu alla serenissima casa, e sotto i clementissimi auspizy de L. A. V. Serenissima, a la quale profadamente inchinandom, mi dedico, de L. A. V. Serenissima,
Umilissimo, devotissimo et obligatissimo servitore.
C. Vigarani
Di S. Germano, li 30 Augusto 1669 »

Lettre de Marie de Médicis concernant une comédie à tenir dans la salle du Château-Vieux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Delafons,
Je vous faict celle cy pour vous dire qu’estant encores de besoing de quelques pieces de tapisserie pour mettre devant toutes les fenestres de la salle où se doit jouer la comedie, lesquelles se doibvent boucher à cause des flambeaux qui s’alumeront en plein jour, vous ne failliez incontinant d’en faire apporter au plustost en ce lieu jusques à la quantité de duze ou quinze pieces, des moiennes et des plus usées, pour servir à l’effect que dessus. A quoy m’asseurant que vous apporterez tout le soing et la diligence qui est requise en cet affaire, je ne la feray plus longue que pour prier Dieu etc.
A Saint Germain en Laye le XXXe juillet 1611
A monsieur Delafons, intendant des meubles du Roy monsieur mon fils »

Récit du baptême d’Henri de Bourbon, futur duc de Verneuil, et de sa sœur Gabrielle à Saint-Germain-en-Laye

« Le roy Henry le grand se resolut promptement de commander au sieur de Roquemont, maistre des ceremonies, de donner ordre sans grand appareil au baptesme de monsieur et madamoiselle de Verneuil, ses enfans naturels.
Premierement, fut preparée la grande salle de Sainct Germain, sans chambre et sans lict de parade pour ce qu’il n’y avoit pas de dames pour ensuivre la ceremonie requise. Mais ladite salle fut garnie d’un dais sur la cheminée, et aussi sur la table où se poserent les honneurs. Dans ladite salle s’assemblerent les princes et seigneurs destinez pour porter les honneurs et pour accompagner la ceremonie. Et là dedans, venue l’heure du baptesme, se rendirent monsieur et madamoiselle du Verneuil, pour estre là tenus prests afin d’estre menez baptiser par monseigneur le Dauphin et par Madame, compere et commere. Et le tout ordonné dans ladite salle, fut deputé monsieur de Vendosme pour aller advertir monseigneur le Dauphin, qui estoit attendant en sa chambre que tout fust prest, et ledit sieur le conduisit jusques à ladite salle. D’autre part, fut aussi deputée madamoiselle de Vendosme pour rendre pareil devoir à Madame. Et sitost qu’ilz furent arrivez, ledit sieur maistre des ceremonies fit suivre l’ordre de l’assemblée qui se trouva, et de peur de la presse le capitaine de la garde à Sainct Germain fit haye avec sa compagnie en armes, et quelques personnes entremeslées avec des torches à la main, depuis l’escalier de ladite salle jusques à l’entrée de la chapelle du vieux chasteau. Et y ordonna aux portes de ladite chapelle, à la premiere les gardes du grand prevost, et à celle du chœur un exempt des gardes de la garde du Roy.
Premierement marchoient les trompettes, fiffres, hautsbois et tambours. Apres suivirent les gentilshommes qui se trouverent avec un flambeau à la main. Puis marcherent les honneurs, qui avoient esté presentez par madame de Vitry, fille de madame de Montglas, scavoir premierement le cierge porté par le sieur de Courtenvaux, puis le cresmeau de satin blanc, avec son carreau de mesme, porté par le sieur de Lansac, puis la saliere portee par le sieur de Frontenac, premier maistre d’hostel du Roy, l’aiguiere portée par le sieur de Montbazon, le bassin porté par monsieur le chevalier de Vendosme, puis la serviette [p. 204] portée par monsieur de Vendosme, et l’on fit servir ces mesmes honneurs pour tous les deux, et ce pour accourcir la ceremonie. Quant aux enfans, ils ne furent portez, mais monsieur de Verneuil marcha à pied, tous deux vestus de satin blanc, et fut adextré par monseigneur le Dauphin son parain, lequel estoit suivy de monsieur de Souvré, son gouverneur. Et madamoiselle de Verneuil marcha de mesme à dextre de Madame, sa maraine. Donc tous ensemble estans guidez et environnez de leurs gouverneurs et gouvernantes, et ayans quelques gentilshommes à l’entour et derriere ; suivit l’exempt du Roy pour la garde de monseigneur le Dauphin, avec quelques archers pour empescher le desordre et la presse. Et arrivez à la chapelle, où estoient les fonts parez de satin blanc, furent baptisez par monsieur l’evesque de Paris l’un apres l’autre.
Mondit seigneur le Dauphin et Madame, compere et commere, nommerent monsieur de Verneuil Henry, du nom du Roy et de la mere de l’enfant, nommée Henriette, et madamoiselle de Verneuil Gabrielle, lesquels noms furent ainsi donnez par le commandement du Roy, et immediatement apres monsieur de Verneuil fut confirmé et tonsuré par ledit evesque de Paris.
Le soir y eut festin aux depens du Roy, auquel monsieur le Premier donna ordre et servit de controlleur general. A la table de monseigneur le Dauphin furent assis mondit seigneur le Dauphin et Mesdames et furent servis de leurs viandes par leurs ordinaires officiers. Et fut attachée à leur table, en potence, une autre table de trente assiettes pour ceux qui avoient servy en cette ceremonie, à laquelle furent assis monsieur de Vendosme, le chevalier son frere, monsieur de Montbazon et le reste des gentilshommes, et là fut beu à la santé du Roy et de monseigneur le Dauphin. Et ce fut là la premiere fois que mondit seigneur le Dauphin mangea publiquement au festin. De sa place, il voyoit une partie de la grande table, et admiroit toutes les viandes qui se servoient, et paroissoit grandement resjouy de voir festiner un chacun et boire à sa santé. Le soir fut dansé entre les enfans princes et princesses, et puis chacun se retira. Et le lendemain matin le maistre des ceremonies partit pour aller rendre compte au Roy de ce qui s’estoit passé en cette action solennelle, au recit de laquelle Sa Majesté prit grand plaisir. »

Mention de travaux réalisés par Charles Le Brun au château de Saint-Germain-en-Laye

« Au retour du voyage de Lille en 1667, M. Le Brun fut occupé au château de Saint Germain en Laye, et peignit à fresque le sujet d’Apollon et Daphné sur la façade qui regarde le château neuf ; plusieurs autres peintures ont été faites d’après ses dessins, et sous sa conduite, à Saint Germain, tant dans les autres façades du dehors du château vieux que dans le cabinet de Sa Majesté.
En 1668, le Roi confia à M. Le Brun la conduite du pompeux appareil et de la superbe décoration qui se firent dans la cour du château vieux de Saint Germain en Laye, pour le baptême de monseigneur le Dauphin, dont la cérémonie se fit le 24e jour de mars. Ainsi, il régla toute la disposition et la symétrie d’un palais ou estrade, d’un autel magnifique pour la cuvette d’argent qui devoit servir de fonts, d’un amphithéâtre pour placer toute la cour, et généralement de tout ce qui regardoit les ornements et la commodité de cette cérémonie. »

Académie royale de peinture et de sculpture

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