Aperçu avant impression Fermer

Affichage de 338 résultats

Description archivistique
Vie de Cour Français
Aperçu avant impression Affichage :

1 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant le départ du roi de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 27 avril 1672
Je viens d’arriver de Saint Germain. Comme le Roi avait résolu de partir seulement demain, j’y avais conduit M. le comte Cagnol pour faire un peu de cour et nous attentions dans la cour du vieux château l’heure que Sa Majesté dut aller à la messe pour nous faire voir à Elle. Tout d’un coup, on a dit qu’Elle allait partir, sans que personne l’eût pénétré, car Elle n’en avait rien dit à son lever. Elle est soudain descendue à la chapelle pour entendre la messe, puis est montée seule dans une calèche à six chevaux, M. de Duras une autre, accompagnée de dix à douze gardes, et est partie à onze heures pour aller coucher [p. 279] à Nanteuil chez M. le duc d’Estrées et ira demain à Villers Cotterets, où Monsieur et tout ce qui ira joindre le Roi se rendra. Il n’a dit adieu qu’à la Reine et à monsieur le Dauphin ; ceux qui étaient les plus proches de lui lui ont fait la révérence, mais fort à la hâte. Jamais il n’y a eu de pareille surprise à la Cour ; personne n’en a jamais pu pénétrer la véritable cause. On disait bien que ç’a été pour éviter les tendresses qu’il aurait pu avoir en l’adieu des dames. Je ne le crois pas ; en tout cas, si Votre Altesse royale se le persuade, il sera bien de n’en pas parler. Madame de Montespan était sortie de bon matin de Saint Germain, je l’ai rencontrée dans la garenne dans une calèche à six chevaux. Je ne l’ai pas vue, car les rideaux étaient tirés, mais je me suis figuré que c’était elle, à voir derrière son carrosse les gardes qui ont accoutumé de la suivre, et quand j’ai été à Saint Germain, j’ai su que c’était bien elle, et qu’assurément elle était venue en cette ville, bien que je me figurasse qu’elle allait attendre le Roi à Nanteuil. »

Lettre concernant le décès de la princesse d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« A Marly, le 19 avril 1712
J’ai leu au Roy, Monsieur, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire hier au soir. M. le marquis de Dreux n’a pu venir que ce matin parce que la cérémonie d’hier finit trop tard. Il va recevoir les ordres de la reine d’Angleterre et descendra chez vous comme vous le désirez. Le Roy m’ordonne de vous dire qu’il est fort en peine de la santé de la reine et de vous en demander souvent des nouvelles de sa part. Sa Majesté m’ordonne aussy de vous dire qu’Elle se reproche de n’avoir point encore veu la reine et qu’il désire fort la voir, soit cette après disnée sur les cinq heures, soit demain, comme la [f. 57v] reine l’aimera mieux, c’est ce que le Roy désire que vous preniez la peine de demander à la reine et de me faire scavoir aussytost sa resolution.
Je suis plus parfaitement que je ne puis vous l’exprimer, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur.
Pontchartrain »

Quittance pour la fourniture de sel pour le château de Saint-Germain-en-Laye

« Je Gilles Blavin, lieutenant du chastel de Saint Germain en Laye pour noble et puissant seigneur monseigneur messire Bertrand de Beauvau, chevalier, seigneur de Precigny, conseiller, chambellan du Roy nostre sire, president de ses comptes a Paris et cappitaine dud. Saint Germain en Laye, confesse avoir eu et receu du grenetier a sel en la ville de Pontoise ou de ses commis un septier de sel sans gabelles pour la provision dud. chastel, lequel a esté ordonné prendre aud. grenier par messieurs des comptes comme appert par leurs lettres donnees a Paris le IIIe jour de fevrier l’an mil IIIIc LXV, ausquelles ceste presente quictance ou descharge est atachee, duquel septier de sel sans gabelles je me tiens pour comptent et en quicte led. grenetier, ses commis et tous autres. En tesmoing de ce moy Guillaume Bernard, clerc, tabellion juré du Roy nostred. seigneur en la prevosté de Saint Germain en Laye, ay signé ceste presente quictance de mon seing manuel a la priere, requeste dud. lieutenant. Ce fut fait le jeudi VIe jour de fevrier l’an mil IIIIc LXV.
G. Bernard »

Satire fondée sur le logement de la famille royale et de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« 1649. Satyre (logemens)
Coppie d’une lettre escripte par un mareschal des logis de la maison du Roy à un sien amy touchant les logemens de la Cour à Saint Germain en Laye
Monsieur et tres cher amy,
Les desordres survenus depuis peu ont obligé la pluspart du monde de pourvoir plustost à leurs affaires plus presentes que de penser à sa satisfaction particulliere et à celle que l’on doibt à ses amis. L’interest qu’un chacun doibt prendre de se conserver, et particullierement ceux qui sont obligez de se tenir pres de Leurs Majestez, m’a fait garder le silence pour ne point tomber dans quelque faulte qui peust blesser la reputation et la fidelité. Mais croyant en cecy non pas vous descouvrir un secret mais vous demander advis sur le faict de ma charge et scavoir sy, selon l’occurence, je m’en suis acquitté, je vous diray que la resolution estant prise par le Conseil du Roy d’esloigner Leurs Majestez de la ville de Paris pour evitter les perilz dont la brutalité d’un peuple esmeu sembloit les menasser, je fus commandé avec mes compagnons d’aller à Saint Germain en Laye faire les logemens, quoy qu’il fust presque nuict, ce qui nous embarassa beaucoup. Toutesfois, nous nous y transportasmes avec toutte dilligence possible et allasmes droit au chasteau, mais nous trouvasmes le vieil occuppé la la Reyne d’Angleterre et le neuf qui tomboit en ruyne, tellement que la necessité nous contraignot de visiter les hostelleries et y faire les logemens. Nous choisismes donc pour le Roy le Mouton, Monsieur, son frere, fut logé au Papillon, la Reyne au Chappeau Rouge. Mais parce que le logis et particullierement les chambres estoient malcommodes, nous y logeasmes son train seullement et sa personne eust pour logement le Saulcisson d’Itallie, lieu qui fut fort agréable pour sa gentillesse, ses filles furent logées à la Petitte Vertu, monsieur le cardinal à la Harpe, le logis de la Couronne luy ayant esté donné, et ses gens furent mis au Louis d’Or et d’Argent. Il y eust grande contestation pour ce dernier logement parce que les depputez tant du parlement que les commis qui vont et viennent souvent de Paris à Saint Germain voulloient tous qu’il leur fust conservé pour y loger ordinairement, disant leur appartenir de droict, mais à cause de la faveur, le falut cedder aux gens dudict sieur cardinal, et lesdictz depputez furent logez à la Raquette. Son Altesse royalle eust pour logis le Mullet Bardé, Madame, sa femme, celluy du Silence, Madmoiselle fut mise à l’Empereur, mais ce logis estant tout descouvert, elle fut contraincte de se tenir à l’Esperence, madame la Princesse douairiere fut logée à la Vertu, monsieur le Prince aux Quatre Ventz, madame la Princesse à l’Asseurance, monsieur le prince de Conty au Cigne de la Croix, monsieur de Longueville à la Prudence et madame sa femme à l’Escu, messieurs du parlement à la Justice, monsieur le mareschal de la Melleraye au Crocheteur, mais il fallut oster l’enseigne craincte de desordre, monsieur de Montbazon prit la Corne, son logis ordinaire, monsieur le chancellier au Grand Turc, messieurs du Conseil à la Chauve Soury, l’abbé de la Riviere à la Fortune. Les capitaines des gardes du corps estoient logez à la Cage mais, pour leurs absences, le logis demeura vaccant jusques à ce que monsieur de Chavigny fut contrainct de l’occuper pour la necessité du temps. Le reste de la Cour se logea où il peust. Il y a encores quelques particulliers. Croyant ceux cy estre les principaux, je n’alongeray ce discours que pour vous dire adieu.
Tout est dans la confusion,
La decadence est generalle,
Nous voyons la division,
Jusques dans la maison royalle.
Quel estrange boulleversement
Dans les villes et les campagnes,
L’argent tary dans les espargnes,
Le Roy, chocqué du parlement,
Et les rivieres et les montagnes
Ce chocqueront asseurement.
Mais sy ce mauvais temps là dure,
Où l’on s’arrache le chappeau
Pour se parer de la froidure,
Chacun tienne bien son manteau. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Hautin,
Encores que je sache les incommoditez que vous avez en vostre personne, neantmoings la particuliere confiance que j’ay en vostre suffisance et experience me faict vous prier de vous acheminer à Saint Germain en Laye à toutes les fois que madame de Montglat le vous mandera pour pourveoir à la santé de mon filz le duc d’Orleans, surmontant pour cest effect les difficultez que vous en pouvez avoir et apportez tout ce que vous pourrez pour le recouvrement de l’entiere guarison de mond. filz, considerant s’il ne sera poinct bien à propos de luy faire un cothere ainsy que je l’ay autresfois proposé. Le sieur du Laurens [f. 307v] avoit trouvé à propos et mandé par delà qu’il estoit d’advis que l’on luy feit prendre les matins pour premiere nourriture et auparavant les baings qui luy ont esté ordonnez du laict de chevre pour le refraischir, mais il ne scavoit pas encores lors les incommoditez qu’il a eues depuis. Vous adviserez s’il sera à propos qu’il en use et prendrez curieusement garde à tout ce qui sera necessaire pour sa santé. Je vous en prie et de croire que je recongnoistray à vostre contentement les services que vous rendez en cette occasion. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je suis tousjours en peine de la santé de mon filz d’Orleans. Mendez m’en des nouvelles à toutes occurrences et à toutes les fois que vous jugerez estre necessaire. Envoyez querir monsieur Hautin, medecin, par l’advis duquel je desire que l’on se gouverne, et, s’il y va bientost, proposez luy et à monsieur Le Maistre de faire faire ung cothere à mond. filz affin qu’ilz advisent s’il seroit à propos, et leur parlez aussy de l’oppinion que monsieur du Laurens avoit de luy faire prendre les matins du laict de chevre pour premiere nourriture affin de le raffraichir. Je me remets du surplus sur le soing et la vigilance que je scay que vous y apporterez. Priant Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant l’usage pour ses enfants du Château-Neuf à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay receu aujourd’huy seullement voz lettres du XXX du passé. Je suis bien aise de ce que mon filz le duc d’Orleans se porte de mieux en mieux et que tout noz enffans soient en bonne santé. Vous faictes bien de prendre garde que ceulx qui les approchent n’aillent plus dans le bourg puisqu’il y a de la petite verolle. Au surplus, le Roy mon seigneur trouve bon, sy vous trouvez qu’il soit à propos pour leur santé, que vous les faciez loger pour quelque temps au bastiment neuf, mais c’est à condition qu’ilz n’entreront poinct dans le petit jardin, ou ilz y entrent que vous en particulier nous respondiez de tous le fruictz qui y sont et speciallement [f. 314] des abricotz, desquelz l’on a sceu le conte, affin que vous preniez soigneusement garde qu’il n’y entre personne que ceulx dont vous serez bien asseurée. Car je vous dis encore une fois que s’il s’y ceuille seullement ung abricot, quand ce seroit par noz enffans propres, nous nous en prendrons à vous en vostre particulier. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant l’installation de ses enfants au Château-Neuf à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Le Roy mon seigneur et moy trouvons bien à propos que vous meniez noz enffans loger au bastiment neuf de Saint Germain pour y loger quelque temps affin de les faire changer d’air et les esloigner davantage des malades, cependant vous donnerez [f. 340] ordre de faire nettoyer le vieil chasteau et aurez tousjours soing de nous faire scavoir de leurs nouvelles. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Le Roy mon seigneur et moy avons donné charge au sieur de Bethune de s’en aller à Paris y veoir monsieur Hautin et de là à Saint Germain en Laye sur le subject de ce que vous m’avez escrit touchant ce cothere que l’on est d’advis d’apposer à mon filz le duc d’Orleans. Vous scaurez donc par luy nostre intention pour ce regard et toutes autres nouvelles de deçà, sur lequel m’en remectant, je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la visite d’un ambassadeur à ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
Comme j’ay appris que l’ambassadeur des archiduc et archiduchesse de Flandres faisoit estat, avant que de s’en retourner, d’aller à Saint Germain et y mener sa femme, pour de leur part visiter ensemblement ma fille aisnée et mes autres enfans et prendre congé d’eux, j’ay bien voulu vous faire celle cy pour vous en donner avis et vous dire que vous ayez à les recevoir dignement de delà en leur faisant le meilleur traictement qu’il vous sera possible. Le sieur de Bonneuil les y doibt accompagner, lequel vous advertira du jour de leur arrivée. Il vous rendra une bague que je luy ay baillée pour mad. fille aisnée, laquelle je desire qu’elle donne en son nom à l’ambassadrice, la priant de la recevoir en bonne part et la garder pour une souvenance d’elle. Vous prendrez garde que mad. fille s’acquicte joliment de ses complimens en leur endroict en leur demandant nouvelles de la santé desd. archiduc et archiduchesse, et les priant de leur faire de sa part ses affectionnées recommandations. Au surplus, led. ambassadeur m’ayant priée de trouver bon qu’il fist faire de delà les portraicts d’aucuns de mes enfans pour les faire [f. 155v] emporter, je luy ay bien volontiers accordé cette faveur, affin que par cy apres s’il y envoye de delà quelque peintre pour cet effect, vous luy donniez permission de faire en vostre presence lesd. portraicts à son contentement. Sur ce je prie Dieu etc.
A Fontainebleau le XIe avril 1611. »

Lettre de Marie de Médicis concernant une comédie à tenir dans la salle du Château-Vieux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Delafons,
Je vous faict celle cy pour vous dire qu’estant encores de besoing de quelques pieces de tapisserie pour mettre devant toutes les fenestres de la salle où se doit jouer la comedie, lesquelles se doibvent boucher à cause des flambeaux qui s’alumeront en plein jour, vous ne failliez incontinant d’en faire apporter au plustost en ce lieu jusques à la quantité de duze ou quinze pieces, des moiennes et des plus usées, pour servir à l’effect que dessus. A quoy m’asseurant que vous apporterez tout le soing et la diligence qui est requise en cet affaire, je ne la feray plus longue que pour prier Dieu etc.
A Saint Germain en Laye le XXXe juillet 1611
A monsieur Delafons, intendant des meubles du Roy monsieur mon fils »

Lettre de Marie de Médicis donnant des nouvelles de son séjour à Saint-Germain-en-Laye

« Madame la marquise d’Ancre,
J’ay esté bien aise d’entendre de vos nouvelles par le retour du sieur de Marillac et que vous vous soyez si bien trouvée de vos eauesqu’elles vous ayent aydé à recouvrer entierement vostre santé. Il n’y a rien, apres que vous les aurez achevé de prendre, qui retarde vostre retour, tellement que desormais je vous attendray dans peu de jour. Faictes que ce soit le plustost que vous pourrez pour le desir que j’ay de vous voir. Cependant, je vous diray comme la comedie de ma fille fust hier recitée en bonne compagnie, où elle [f. 209v] fist si bien et si jentiment et toutes les autres qui en estoient que j’en demeuray avec beaucoup de satisfaction et de contentement. Et apres vous avoir asseuré de la continuation de ma bonne disposition, comme aussi de mes bonnes graces et parfaicte amitié en vostre endroict, je prieray Dieu etc.
De Sainct Germain le IIe aoust 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
L’on m’a faict entendre ce que vous avez escrit de deça de la maladie de rume de mon fils, dont il s’est depuis peu ressenti et des petits remedes que vous y avez aussitost faict apporter, ensemble ce qui est survenu à ma fille Chrestienne, ce qui ne sera pas, Dieu aydant, grand-chose. J’ay voulu pourtant envoyer de delà le sieur Herouart, premier medecin du Roy monsieur mon fils, pour les visiter et assister, et pour scavoir au vray ce qui s’est passé en leur indisposition, luy ayant commandé d’y prendre garde et de vous dire qu’ayant pris resolution de faire dans peu de jours venir tous mes enfans en cette ville et desirant cependant que mond. fils soit aupres de moy le plustost que faire se pourra affin de le voir et le faire soigner avec plus de commodité, j’envoye pour cet effect l’un de mes carrosses avec led. sieur Herouart pour demeurer aupres de luy, en attendant que vous ayez une littiere et un chariot de bagage, qui y arriveront incontinant apres, pour l’amener avec tout son petit equipage. Vous donnerez [f. 249] donc ordre que tout soit preparé pour cela. Mais pour ce que mon intention est que mond. fil vienne avec peu de personnes, je vous en prescriray le nombre qui seront cinq en tout, ascavoir la Sauvat, sa norrice, Sauvat le fils qui le sert à table, celuy qui le porte et une femme pour le servir, pour le logement et norriture desquels je feray donner ordre de deça, voulant que le reste de ses officiers et tout autre bagage demeurent de delà, en attendant que je face tout venir avec mesd. enfans. Me remettant aud. sieur Herouart de vous faire plus particulierement entendre ce qui est de ma volonté pour cela, priant Dieu etc.
A Paris le XXVe novembre 1611 »

Lettre de Marie de Médicis concernant le départ de ses enfants pour Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je reconnois bien par vos deux dernieres lettres des V et VIe de ce mois que mon fils d’Anjou n’est [f. 190] point encores du tout remis de son petit flux de ventre, toutesfois je ne fais pas grand estat de cette maladie puisque vous me mandez qu’elle diminue de jour en jour, et mesmes que vous n’en conjecturez à l’advenir que du bien et de l’alegement pour la conservation de sa santé. Vous faictes bien d’avoir sur cela encores retardé vostre partement, desirant que vous ne le faciez jusques à ce que soit entierement guerie. Je suis d’advis cependant que, si sa santé le permet, que vous le meniez promener dehors par le beau temps, affin de l’accoustumer peu à peu à l’air, et quand il aura à faire ce voiage il n’en soit aucunement incommodté. Dont me reposant sur vostre soing et prudence accoustumée, je ne la feray plus longue que pour prier Dieu etc.
A Fontainebleau etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant le départ de ses enfants pour Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
J’ay veu la lettre que vous m’avez escrite dattée d’hier à midy. Je croiois que vous estiez partie pour aller à Saint Germain, comme je le vous avois escrit. Mais j’apprens que vous estes encores à Paris. Si la santé de mon fils vous retarde, comme vous me mandez qu’il fit encore trois scelles le jour precedent, je le trouve bon. Mais s’il se porte bien, je desire que vous partiez sans aucun retardement pour vous acheminer aud. Saint Germain, et que la consideration du petit Moret ne vous empesche car son indisposition n’a rien de commun avec ce qui est de la conservation de mes enfans, que je desire prendre l’air devant l’entrée de l’hiver, et s’il n’y a assez de charroy pour une fois, faictes leur faire deux voyages. C’est ce que je vous puis escrire en response de vostre lettre. Prians etc.
A Fontainebleau le Xe octobre 1613 »

Acte de baptême de Marie Louise Bourke of Brittas dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Le dix sept du présent mois de décembre, a esté baptizée en la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé Ronchy, aumônier de Leurs Majestez britanniques, Marie Louise, née du mesme jour du légitime mariage de Guillaume Bourk, milord de Britasse, et de Marie Nesle, ses père et mère, la mareine très haute, très puissante et religieuse princesse Marie d’Est, reine de la Grande Bretagne, en présence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, doyen rural de Chasteaufort, revestu de son surplys et de son étolle, qui sont signez.
Maria R.
P. Ronchi
De Benoist »

Acte de baptême de Laure Dillon dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Le mesme jour, ont esté supplées les cérémonies de baptesme en la chapelle du château vieil de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé Ingleton, aumosnier de Leurs Majestés britannique, à Laure, née le dix huict du présent mois du légitime mariage de puissant seigneur Artus Dillon, lieutenant général des armées du roy, et de dame Catherine Schelton, ses père et mère, ondoyée en la chapelle de la communeauté des demoiselles irlandoises le vingt deux dudit mois selon la permission de Son Eminence monsieur le cardinal de Noailles, archevesque de Paris, en datte du vingt et un, la mareine très haute et très puissante princesse Marie d’Este, reine de la Grande Bretagne, en présence et du consentement de messire Jerosme Boivin, vicaire de la paroisse royalle dudit Saint Germain, qui a assisté revêtu d’étolle et apporté les saintes huilles, lesquels ont signé, le père étant absent.
J. Ingleton
Maria R. »

Acte de baptême de Louise Marie d’Hyvart dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la princesse d’Angleterre étant sa marraine

« Le premier janvier mil sept cent neuf, a été baptisée par moy prêtre, aumosnier de Leurs Majestées britanniques, dans la chapelle du château vieil de cette ville, Louise Marie, née du jour précédent en et du légitime mariage de milord Roger, vicomte d’Hyvart, et de Jeanne, vicontesse d’Hyvart, ses père et mère, la maraine haute et puissante et excellente princesse Louise Marie, fille de deffunt haut et puissant monarque Jacque second, roy d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, et de haute et puissante et très vertueuse princesse Marie, reyne d’Angleterre, laquelle a signé, le parain haut et puissant seigneur milord duc de Perth soussigné, en présence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur en théologie de la maison et société de Sorbonne, curé prieur de cette paroisse, qui a assisté à la cérémonie revêtu de surplis et d’étolle, qui a signé, le père absent.
Louise Marie
Le duc de Perth
De Benoist, P. Ronchi »

Acte de baptême de Richard François Talbot dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Le même jour, a été baptisé par moi prêtre, aumosnier de Leurs Majestées britanniques soussigné, dans la chapelle du château vieil de Saint Germain en Laye, Richard François, né ledit jour en et du légitime mariage de haut et puissant seigneur Richard Talbot et de dame Charlotte Talbot, ses père et mère, de cette paroisse, le parein très haut, très puissant et très excellent prince Jacque troisième, roy d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, la mareine très haute, très puissante et très excellente dame Anne de Vucley, épouse de hault et puissant seigneur Jacque, duc de Berwick, pair et mareschal de France, Grand d’Espagne, chevalier des ordres de la Jartierre et de la Toison d’Or, général des armées du roy, en présence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur de la maison de Sorbonne, doyen de Châteaufort, curé prieur de Saint Germain, lequel a assisté à la cérémonie revêtu de surplis et d’étolle, le roy parein, la mareine, le père et ledit curé ont signé.
Jacques R.
A. Berwick
Talbot
P. Ronchi
De Benoist »

Acte de baptême de Marie Henriette Stafford dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la princesse d’Angleterre étant sa marraine

« Le neufième décembre mil sept cens onze, dans la chapelle du château vieil de Saint Germain, par moi prêtre, aumônier de Leurs Majestées britanniques soussigné, a été baptisée Marie Henriette, née le jour précédent en et du légitime mariage de haut et puissant seigneur Jean Stafford, vice chamberlant et secrétaire de la reyne d’Angleterre, et de haute et puissante dame Thérèse Striklande, ses père et mère, la mareine très haute, très puissante et très vertueuse princesse Marie Louise d’Angleterre, le parein milord Edouart au lieu et place de milord Henry Stafford, en présence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prêtre, docteur de la maison de Sorbonne, doyen de Châteaufort, curé prieur de Saint Germain, lequel a assisté à la cérémonie revêtu de surplis et d’étolle, et a signé avec le parein et mareine et le père présent.
Louise Marie
Edouard Drummond, J. Stafford
Jean Ingleton
De Benoist »

Certificat pour la livraison de sel pour la provision du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Nous les maistres d’ostel du Roy nostre sire certiffions a qui il appartiendra qu’il a esté pris ou grenier et chambre a sel a Ponthoise le nombre et quantité de deux septiers de sel, mesure de Paris, pour la provision et despence de la maison du Roy, dont n’a esté payé que le droit du marchant seullement. Fait a Sainct Germain au bureau le VIIe jour de decembre l’an mil cinq cens vingt six.
Henry Bohier, des Ruyaulx »

Ordre de paiement donné par Henri, roi de Navarre, à Saint-Germain-en-Laye

« De par le roy de Navarre, comte de Foix
Cher et bien amé, Nous avons il y a longtemps ordonné à ung nommé me Pierre de La Fontaine une pention de trois cens livres par an à prendre sur les deniers de nostre domaine et Foix, dont vous faictes maintenant la recepte, et nous resouvenons bien que c’est pour le recompenser d’un benefice de plus grande valleur qu’il nous bailla et duquel nous avons gratiffié ung de nos serviteurs, de laquelle pention nous avons tousjours entendu qu’il ayt esté payé et il y a esté satisfaict, fors pour ces dernieres années, dont il m’en a faict faire sa plainte. C’est pourquoi nous voullons et vous mandons que vous ayez à payer led. de La Fontaine de sad. pention pour ce qui luy est deub et pour ce qui sera de l’advenir selon l’estat que vous avés devers vous et sur lequel il est couché, sans le remectre ny assigner sur autre domaine ny attendre de nous autre expres commandement et jussion que ceste cy, à quoy estant assuré que vous satisferés. Dieu vous ayt, cher et bien amé, en sa garde. De Sainct Germain en Laye, ce XXIX jour de juillet 1589.
Henry
Arthuys »
Au revers : « A nostre cher et bien amé Laborde, par nous commis à la recepte de nostre domaine en Foix »

Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
J’ay escript à Vostre Magesté par monsieur de Frontenac que Madame avoit une de ses petites dents persée, qui est sa derniere des petites qu’elle avoit à percer. Depuis, il luy est encores persé une, des groses, apellée la marsilliere, qui est une des plus facheuses. Elle s’en porte assez bien, Dieu mercy, n’ayant point lieu pour cela de fiebvre. Elle commence à causer fort jollimant et croy qu’elle donnera beaucoup de plaisir à Vos Magestés, comme j’espere que fera monseigneur le Daumphin, quy ce porte fort bien. Monsieur de Rosny le vint hier voir. Il l’a trouvé fort aucmenté et amendé, et bien jolly. Monsieur le chevallier ce porte bien aus, comme faict madamoiselle de Vendosme. Ils ce sont tous ensemble bien mieux qu’ils n’avoient accoutumé. Monseigneur le Daulphyn y prand beaucoup plus de plesir. Je suis, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 26 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre du roi au cardinal de Richelieu l’informant d’un voyage à Versailles avant de revenir à Saint-Germain-en-Laye

« Mon cousin,
Je fais estat d’aler à Versaille demain si il fait beau et apres m’en revenir à Saint Germain quand il le faudra pour mes affaires. Voilà tout ce que je vous puis mander. Asurés vous toujours de mon affection. Je finiray en priant le bon Dieu de tout mon cœur qu’il vous tienne en sa sainte garde.
Louis
A Saint Germain en Laye, ce 3me fevrier 1633 »

Lettre concernant la naissance du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« A Saint Germain, le VIe septembre 1638, à trois heures du matin
Le Roy avoit si peur hier matin que Monseigneur aprins la nouvelle de l’acouchement de la Royne et de la naissance de monseigneur le Dauphin avant que le frere de La Chesnaye arrivast aupres de Son Eminence que je n’ay eu que le temps de luy escrire trois mots à la haste dans le cabinet de Sa Majesté.
Le travail de la Royne a esté le plus heureux du monde. Elle n’a esté malade que six heures, apres lesquelles elle est accouchée d’un des plus beaux princes que l’on scauroit veoir. Le Roy y a tousjours esté present et ses deux accez de fiebvre ne luy ont en rien diminué ses forces. Monseigneur verra par la lettre que Sa Majesté luy escrit la joie qu’Elle a d’estre pere. Elle est en effect extraordinaire. Elle fut hier quatre ou cinq fois dans la chambre de monseigneur le Dauphin pour le veoir teter et remuer.
Monsieur est demeuré tout estourdi quand madame Peronne luy a fait veoir par raison phisique que la Royne estoit accouchée d’un filz. Il luy faut pardonner s’il est un peu melancolique. Les six mil escus que le Roy luy a accordez à la priere de Monseigneur le consoleront un peu. Et plus que toutes les choses du monde, l’assurance que je luy ay donnée de la part de Son Eminence que rien ne l’empescheroit de le servir tousjours. Il souhaitte passionnement son amitié et je responds sur mon honneur qu’il [f. 195v] n’oubliera rien de ce qu’il faudra faire pour la conserver.
Le Roy a esté extremement aise de veoir le soin qu’a eu de luy Monseigneur en sa maladie. Je luy ay dit la peyne où il estoit et combien il avoit d’inquietudes de n’estre pas aupres de Sa Majesté. Elle a esté tout je jour d’hier comme si Elle n’avoit jamais eu de fiebvre. M. Bouvard dit pourtant qu’il creint qu’Elle en aye encore deux ou trois accez. Tant y a que l’esprit de Son Eminence doit estre extremement soulagé de ce qu’elle est intermintante. Sa Majesté fait estat, si elle le quitte, d’aller deux jours apres la Nostre Dame à Chantilly pour prendre l’air et estre plus pres de Monseigneur. Elle tesmoigne aussi une grande envie de retourner en Picardie. Mais je ne voudrois pas assurer que sa santé le luy peut permettre.
Le Roy scait un extreme gré à Monseigneur de ce qu’il a voulu demeurer en Picardie et connoist clairement que sa presence estoit absolument necessaire en ces quartiers là pour le bien de ses affaires. Il m’a fait encorre hier mil protestations d’amitié pour Son Eminence et assuré qu’il mourroit plustost que de luy manquer à la moindre chose et qu’il esleveroit monseigneur son fils dans ce sentiment.
On chanta le Te Deum à Saint Germain dans la chapelle du chateau vieux. On fera aujourd’huy la mesme chose à Paris.
[f. 196] Le Roy a trouvé bon l’expedient que monsieur le chancelier a proposé pour le parlement et la chambre des comptes.
Lorsque le siege du Castelet sera achevé, si le Roy ne va point à l’armée, Monseigneur luy fera un extreme plaisir de luy renvoyer des gardes françoises et suisses, parce qu’hier, dans la resjouissance publique, les laquais prirent querelle contre les soldatz de la compagnie de Saint Marc et en ont tué deux ou trois, estans beaucoup plus fortz en nombre. Cela n’a point pleu à Sa Majesté. Elle envoya hier au soir par tous les logis des personnes de condition qui sont à Saint Germain affin qu’ilz eussent à respondre de leurs gens.
J’oubliois à dire à Son Excellence que monseigneur le Dauphin a esté ondoyé par M. l’evesque de Meaux.
Le Roy estime que le vieux M. de Bellefonds doibt estre preferé à tous ceux qui demandent le gouvernement du Castelet.
Messieurs les surintendants venans aujourd’huy icy, je leur parleray des affaires d’Italie affin qu’ils executent ce qui a esté promis au sieur Fabert.
J’escriray à M. de Bellievre ce que Son Eminence m’a commandé.
Le Roy avoit desjà donné la compagnie que demande le lieutenant de Bellerane, sans [f. 196] cela il eust consideré la recommandation de Monseigneur.
Je suplie tres humblement Son Eminence de croire que je contribueray tout ce qui dependra de mon soin et de ma petite industrie pour empescher qu’il ne se passe rien icy contre son service. Et puisque la maladie du Roy n’est pas de consequence, il me semble qu’il n’y a rien icy qui luy doibve donner de l’inquietude.
Outre la lettre que la Royne a escritte à Monseigneur, elle m’a commandé encore de luy faire mil complimentz de sa part. Sa Majesté a eu la fiebvre un peu forte hier l’apres disnée, mais hier au soir elle se portoit assez bien pour le mal qu’elle a enduré.
Encore que le Roy n’aille pas en Picardie, Monsieur est en resolution d’aller trouver Monseigneur. Son Eminance me fera l’honneur, s’il luy plaist, de me mander si elle aprouvera ce voyage. Pour moy, je ne croy pas qu’il fut trop agreable au Roy en l’estat des choses presentes.
Chavigny »

Acte de baptême de Françoise Hélène Clark à Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du meme jour, a esté baptisée par moi prestre vicaire soussigné Françoise Helene, née le vingt neuf du mois passé, fille de deffunct messire François Clark, gentilhomme anglois, et de damoiselle Elizabeth Bris, son espouze, le parrain monseigneur le prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de madame Marie Eleonor d’Est, princesse de Modene, son espouze, et monseigneur le prince de Galles a nommé messire Thomas Codrington, son sous precepteur, pour tenir à sa place, lequel a signé.
Michel, Thomas Condrington
Edward Cary
De Napier, Andreas Pulton
François Langhorne, John Groskin »

Acte de baptême de Marie Boutelaire dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par moy chapelain de la reyne d’Angleterre soubsigné Marie, née en legitime mariage sur la paroisse du Pecq, diocese de Paris, fille du sieur Richard Boutelaire, colonel irlandois, et de dame Lucie Cavena, ses pere et mere, la marainne tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie, reyne d’Angleterre, le tout du consentement de monsieur le curé et de monsieur son vicaire, par luy comis, revestu d’estolle et surplis, lequel a presenté les saintes huilles et lesquels ont signé avec le pere present.
Maria R.
P. Ronchi, aumonier de la reine d’Angleterre
Trinité »

Acte de baptême de Jacques François, comte de Tynmouth, dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy 28e octobre 1696, a esté baptisé dans la chapelle du chateau viel de Saint Germain en Laye par monsieur Innes, aumosnier du roy d’Angleterre, Jacques François, comte de Tynmouth, né le 29e du present mois, fils de haut et puissant seigneur monseigneur le duc de Berwick et de dame dame Honoré Bourck, son epouze, le parain tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, la maraine tres haute et tres puissante princesse Marie d’Est, princesse de Modenne et reine d’Angleterre, lesquels ont signé en presence et du consentement de maistre Estienne Coppin, l’un des vicaires de cette paroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de son surplis et de son estolle, en presence du pere.
Jacobus R.
Maria R.
Berwick
Iness
Coppin, vicaire »

Marché pour fourniture à la reine d’Angleterre de foins, pailles et avoines à Saint-Germain-en-Laye

« Par devant Louis Guillon de Fonteny, notaire et gardenottes du Roy à Saint Germain en Laye soubsigné, fut present Jean Monsigot, maitre boullanger et marchand demeurant en ce lieu, lequel s’est par ces presentes obligé envers la Reyne d’Angleterre, ce acceptant par sieur Gerald Devereux, pourvoyeur de Sadite Majesté, de fournir et livrer pour les escuries de Sad. Majesté pendant six mois entiers, à commencer le premier septembre prochain et finir le dernier febvrier ensuivant, touttes et chacunes les marchandises d’avoines, pailles de fromant et son qu’il conviendra pendant lesd. six mois pour lesd. escuries, dont luy sera payé par chacun septier d’avoine d’icelle, mesure de ce lieu, qui s’oblige fournir pendant les deux mois de septembre et octobre, huict livres dix solz, et pour le surplus du temps du present marché lad. avoine luy sera payé qu’à raison de huict livres chacun septier, attendu qui le poura fournir nouvelle et de la mesure cy dessus, comme aussy luy sera payé pendant led. temps de six mois pour chacun cent de pailles, paisant la botte dix livres, sept livres chacun cent, et pour chacun septier de son mesure de ce lieu à raison de vingt quatre boisseau par septier quatre livres dix sols, le tout que led. Monsigot s’oblige livrer bon, loyal et marchand ausd. escuries, lesquelles livraisons et marchandises lesd. Devereux s’oblige payer esd. prix cy dessus de mois en mois aud. Monsigot, dont le premier de payement eschera le dernier de septembre et ainsy continuer comme dit est, pour quoy faire led. Monsigot commencera à faire lesd. livraisons led. jour premier septembre, à peine &c. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé aud. Saint Germain, en la demeure dud. sieur Devereux devant le manege, presence de Laurent Antoine et de Pierre Racine, bourgeois de ce lieu, y demeurans, tesmoins, l’an MVIc quatre vingt douze, le vingt septiesme jour d’aoust et ont signé, fors led. Monsigot qui a declaré ne scavoir escrire ny signer de ce interpellé, et a fait sa marque ordinaire.
IM, Gerard Devereux
Antoine, Guillon de Fonteny
PRasinne »

Écroue de la chambre aux deniers lors d’un séjour du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Du lundy vingt deux jour de septembre MVIc soixante et dix, le Roy à Saint Germain
Panneterie
Au boulanger, pour la bouche, VII Xes II pains : IIII l. XIII s ; II d.
A luy, pour le commun, IIIIxx IIII Xes X pains : LV l. II s. X d.
Somme : LIX l. XVI s.
Eschansonnerie
Au marchand de vin, pour la bouche, IIIers : XI l. XIIII s. VIII d.
A luy, pour LXIIII ers quartier ptie vin table : IIc LI l. XII s. IX d.
A luy, pour XVers II quartiers vin b. : LX l. XI s. IX d.
A luy, XXXIers vin de commun : LIX l. III s. VI d.
Somme : IIIc IIIIxx III l. II s. VIII d.
Cuisinnes
Au pourvoyeur, pour la bouche : CLIX l. III s. IIII d.
A luy, pour le commun : VIc V l. XVI s. X d.
Somme : VIIc LXV l. II d.
Fourniture d’officiers
Aux escuyers bouche pour leurs fournitures : XV l.
A ceux du grand maitre et chamb. : XLVIII l.
Aux verduriers : IX l.
Au patissier : XXVI l. XV s.
Somme : CXXIII l. XV s.
Fruitterie
Aux officiers pannterie bouche : XXII l.
A ceux de fruitterie commun pour leur fruit : IIIIxx l.
A eux pour toutte la cire blanche et jaulne : IIIIxx XII l. XVI s. VI d.
Somme : C IIIIxx XV l. XVI s. VI d.
Fouriere
A messieurs les maitres d’hostel : X l.
Aux 4 controlleurs : VI l.
Aux deux medecins : VI l.
Au marchand de linge : XXIII l. XV s.
A Bruneau : X l.
Aux 4 lavandiers : X l. XVI s.
Au porteur b. : XX s.
Au fallotier : III l.
Au concierge : III l.
A six pauvres : III l. XII s.
Pour les petits chiens du Roy : III l. IIII s.
A deux balayeurs : XXIIII s.
A Lagarde, capitaine des charoys : LXII l. X s.
Aux officiers de fouriere : LXXIIII l. XII s.
A eux, pour prise de paille : XVI s.
Somme : IIc XIX l. IX s.
Somme du jour : dix sept cent quarente six livres dix neuf solz quatre deniers
Langloys »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt neufiesme jour dudict mois [janvier 1599], le Roy arriva a Sainct Germain et y fut jusques au troisiesme de febvrier qu’il en partit.
[…]
Le second jour de febvrier l’an mil six cens et ung, le Roy arriva a Sainct Germain et s’en alla le mesme jour.
[…]
Le neufiesme jour dudict mois [juillet 1602], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Ledict jour [21 juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusque au dixiesme jour d’aoust, jour et feste Sainct Laurens.
[…]
Le jour precedent [15 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut cinq ou six jours.
[…]
Ledict jour [9 octobre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au treiziesme jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut deux jours.
[…]
Le ving troisiesme, le Roy arriva à Sainct Germain et s’en alla la veille de Noel.
[…]
Le Roy arriva à Sainct Germain et y fut ledict premier jour et le second [janvier 1603].
[…]
Led. jour [4 août], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au dix septiesme qu’il en partit.
[…]
Le neufiesme jour dud. mois, fut faict ung service pour le feu Roy.
[…]
Le vingt cinquiesme jour dud. mois [septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingt neufiesme qu’il en partit.
[…]
Le septiesme jour [janvier 1604], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut 4 jours.
[…]
Le unziesme jour dud. mois, […] le Roy partit de Sainct Germain et y fut quatre jours.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha trois nuicts.
[…]
Le treiziesme de ce mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuit.
[…]
Led. jour [18 février], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt quatriesme qu’il en partit.
[…]
Led. jour [19 mars], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et y fut jusques au vingt uniesme qu’il en partit.
[…]
Le quatriesme jour dud. mois [juin], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au jour Sainct Jehan qu’il en partit.
[…]
Le sixiesme jour de decembre, le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au dixiesme jour dudict mois, qu’il en en partit.
[…]
Led. jour [27 décembre], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au dernier dud. mois qu’il en partit.
[…]
Led. jour [25 janvier 1605], le Roy arriva à Sainct Germain au soir et y fut jusques au vingt huictiesme qu’il en partit.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [février], le Roy arriva à Sainct Germain et y coucha une nuict.
[…]
Le vingt huictiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt neufiesme.
[…]
Led. jour [18 janvier 1606], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingtiesme jour dud. mois.
[…]
Led. jour [15 février], le Roy arriva à Sainct Germain et y fut jusques au vingtiesme, qu’il en partit. »

Mentions dans le registre paroissial de séjours du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le premier jour de may l’an mil six cens six, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le second jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [juin], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt deuxiesme.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le quatorziesme jour dud. mois.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain apres disner et en partit le troisiesme de janvier [1607].
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [janvier 1607], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est party le vingt sixiesme jour.
[…]
Le vingtiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [juillet], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit l’unziesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le quinziesme.
[…]
Led. jour [20 février 1608], le Roy est arrivé à Sainct Germain au soir et en est parti le vingt quatriesme.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [août], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le vingt quatriesme jour, Sainct Barthelemy.
[…]
Led. jour [24 septembre], le Roy arriva à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuict.
[…]
Led. jour [1er octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme jour.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois [novembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le ving troisiesme apres disner.
[…]
Le troisiesme jour dud. mois [décembre], le Roy arriva à Sainct Germain et en partit le septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [12 janvier 1609], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’i coucha qu’une nuit.
[…]
Le dixiesme jour dud. mois [février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le premier jour d’apvril oud. an, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quatriesme suivant.
[…]
Led. jour [20 juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain au matin et est parti le vingt et uniesme.
[…]
Le sixiesme jour dud. mois [septembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le neufiesme aussy apres disner.
[…]
Le dernier jour dud. mois [octobre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et n’y coucha qu’une nuit.
[…]
Le dix huictiesme jour dud. mois [novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix neufiesme.
[…]
Led. jour [28 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt neufiesme.
[…]
Led. jour [7 décembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le huictiesme.
[…]
Le quatorziesme jour dud. mois, le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le quinziesme.
[…]
Ledict jour [15 février 1610], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix septiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [7 mars 1611], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti l’unziesme jour dud. mois.
[…]
L’unziesme jour dud. mois [août], le Roy est parti de Sainct Germain apres disner, qui y estoit arrivé le vingt sixiesme de juillet.
[…]
Led. jour [14 novembre], le Roy est arrivé à Sainct Germain apres disner et en est parti le dix septiesme jour aussy apres disner.
[…]
Le vingt quatriesme jour dud. mois [août 1613], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le vingt cinquiesme jour dud. mois apres disner. »

Mentions dans le registre paroissial d’un séjour du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le seiziesme jour dud. mois [janvier 1623], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le dix huictiesme.
[…]
Led. jour [9 février], le Roy est arrivé à Sainct Germain et en est parti le treiziesme.
[…]
Le sixiesme jour dud. mois [juillet], le Roy est arrivé à Sainct Germain en Laye et en est parti le second jour d’aoust, et la Court est demeurée.
[…]
Le ving troisiesme jour dud. mois, furent mariez en ce lieu, le Roy y estant, ung fruictier suivant la Court nommé [vide]
[…]
Led. jour [7 septembre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est partit le seiziesme.
[…]
Led. jour [23 septembre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le sixiesme octobre.
[…]
Led. jour [13 octobre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le vingt deuxiesme dud. mois.
[…]
Led. jour [29 octobre], le Roy est revenu à Sainct Germain et en est party le troisiesme novembre tout à faict avec la Court.
[…]
Le vingt septiesme jour dud. mois [juillet 1624], le Roy est arrivé en ce lieu apres disner, et en est parti le vingt [rayé : sept] iesme aoust.
[…]
Le vingtiesme jour dud. mois [d’août], […] le Roy est parti de ce lieu pour aller à Dourdan, la Court est demeurée en ce lieu, et est revenu le premier jour de septembre.
[…]
Le troisiesme jour dud. mois [d’octobre], le Roy est parti de ce lieu pour aller à Dourdan, et la court est demeurée, et est revenu le septiesme jour dud. mois.
[…]
Le vingt et uniesme jour dud. mois, le Roy est parti de ce lieu et y est revenu le [vide]. »

Acte de mariage de Ludovic Gonzague et de la duchesse de Nevers à Saint-Germain-en-Laye

« Le dimanche IIIIe, furent mariez hault et puissant prince Louis, filz du duc de Mantue, et haulte et puissante princesse Henriette de Cleves, duchesse de Nevers, et feist mons. l’evesque de Paris mons. Violle l’office en la presence de moy, curé, et ay receu treize pistolles. »

Acte de baptême de Louis de Buade de Frontenac dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Led. jour, furent administrez les ceremonies du sacrement de baptesme par mons. l’archevesque de Tours, en la chappelle du vieil chasteau, en ma presence et de mon consentement, ayant porté les saintes huilles de l’eglise paroissialle, à Louys, nay filz nay le douziesme may 1622 de feu noble homme Henry de Buade, en son vivant conte de Paleau, gouverneur pour Sa Majesté des chasteaux de Sainct Germain, conseiller du Roy en ses conseils et premier maistre d’hostel dud. seigneur, et de madame Anne de Phelipeaux, le parrain Louys, par la grace de Dieu roy de France et de Navarre, la marraine tres haulte princesse Henriette de Bourbon, femme de tres hault prince mons. le duc d’Elbeuf. »

Récit de la célébration par Louis XIII et sa cour du jubilé à Saint-Germain-en-Laye

« Le vingt huictiesme jour dud. mois, il se feit en ce lieu la procession generalle de l’ouverture du jubilé envoyé de Sa Saincteté et par mandement de monseigneur l’illustrissime cardinal de Lion, grand aumosnier de France, publié pour le Roy, la Royne et la court, et par M. le nonce de Sa Saincteté addressé à me Claude Benoist, prestre et curé dud. lieu pour les parroissiens, et a esté lad. procession fort celebré, à laquelle a assisté le Roy, la Royne, messieurs les cardinaux de Richelieu et de Lion, son frere, monsieur d’Auxerre, premier aumosnier du Roy, et plusieurs autres evesques et prestres. Voilà l’ordre de lad. procession, c’est que monsieur le curé avec ses ecclesiastiques, tous revestus de chappes, ont esté apres les peres recolets, qui alloient les premiers en ordre de procession, puis apres suivoient les habitans de ce lieu, apres suivoient tous les chantres de la chappelle, tous en habit decent, scavoir est ung chacun avec le surplis, le bonnet quarré, chantans les letanies en musicque. Apres les chantres suivoit Sa Majesté, assistée des susdicts cardinaux. Les evesques preceddoient le Royne. Suivoit Sa Majesté et puis tous les seigneurs et dames qui estoient en court, toutes les gardes de Sad. Majesté, scavoir est les Cent Suisses et gardes du corps estoient devant les archers, qui marchoient en ordre entre lesd. habitans et chantres de la chapelle. On fis faire une station en l’eglise desd. peres recolets, où Leurs Majestez entendirent la messe, qui fut dicte par monsieur de Boulongne, prestre et chappellain ordinaire de Sad. Majesté. Pendant lad. messe, qui fut dicte basse, la musicque chanta quelques motets et puis la procession s’en revint en l’eglise parochialle dud. Saint Germain d’où elle estoit partie, mais non pas en l’ordre qu’elle estoit partie, car il ne se feit qu’un corps de procession par commandement expres de Sad. Majesté, toutes les gardes tant archers, du corps que suisses marchoient les premiers, hormis deux gardes qui estoient proches de Sadicte Majesté. Apres les peres recolets suivoient en ordre de procession en ordre de procession. Apres marchoient les curé et ecclesiastiques dud. lieu de Sainct Germains, suivis des chantres de la chappelle qui continuoient les letanies en musicque, qui estoient chantées par deux pages de la chappelle, et de tous les seigneurs et ames de la court et desd. habitans, et en cet ordre reviendrent à l’eglise parochialle où furent achevées les letanies avec le cœur Domine, salvum fac regem fut chanté avec les oraisons Que sumus omnipotens Deus et famulus Ludovicus, et Deus refugium nostrum et virtus. Et ainsi finit lad. procession. »

Acte de baptême d’Anne de Wolbock de Limé dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 29e jour de may, furent suppléées les ceremonies du saint sacrement du baptesme à Anne, fille née et baptisée à la maison des le 15e jour de juillet 1637, de messire Anthoine de Vuolboc, chevallier, seigneur et viconte de Limay, et de dame Claude de La Fonte, sa femme, et lesdictes ceremonies suppléées par monsieur le curé dans la chappelle du chasteau viel ; la marraine des ceremonies tres haulte et tres illustre princesse Anne d’Austriche, reyne de France et de Navarre, le parrain hault et puissant seigneur messire Pierre Seguier, chevalier des ordres du Roy, chancellier de France. »

Acte de baptême de Louis de Comminges dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le vingt sixiesme jour d’avril mil six cents quarente, furent suppléées les ceremonies du saint sacrement de baptesme par messire Eustache de Lesseville, prestre et grand vicaire à Saint Germain en Laye, pour messeigneurs les tres reverends messires Jean François de Gondy, archevesque de Paris, et Eleonr d’Estampes, evesque de Chartres, dans la chapelle du chasteau viel à Louys, filz de messire Claude Roger de Comminge, marquis de Vervain, conseiller du Roy en ses conseils et premier maistre de son hostel, et de madame Gabrielle Angelique de Pouilly, sa femme, le parrain tres puissant et invincible monarque Louys de Bourbon, roy de France et de Navarre, la marraine tres illustre princesse madamoiselle Anne Marie Louyse d’Orleans, fille de Monsieur, frere unique de Sa Majesté, et ledit Louys, filz dud. seigneur marquis de Vervain, né du 14e jour de febvrier mil six cents trente et un. »

Acte de baptême de Louis Le Boulanger de Montigny dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le vingt cinquiesme jour de janvier 1642, furent suppléées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du viel chasteau à Louys, filz de noble homme [vide] Congis, cappitaine des Thuilleries du Louvre à Paris, par messire de Bernage, aumosnier du Roy, en ayant esté requis par M. le curé de Saint Germain en Laye et y assistant pour led. sieur curé moy soubz signé Bailly son vicaire, et ledict filz aagé de dix à onze ans ou environ, le parrein desdictes ceremonies tres hault et tres puissant monarque Louis de Bourbon, roy de France et de Navarre, la marreine Anne Marie Louise de Bourbon d’Orleans, fille de Monsieur, frere unique de Sa Majesté.
Bailly »

Acte de baptême de Louis Jobert dans la chapelle du Château-Vieux, le roi étant son parrain

« Le 10e jour d’octobre 1648, furent supplées les ceremonies du saint sacrement du baptesme à Louys, né du 29e de septembre dernier passé, fils de Jean Jobert et d’Ilenerde Bertrand, sa femme, le parrein tres chrestien et tres puissant monarque Louys XIIIIe du nom, surnommé l’auguste, roy de France et de Navarre, par noble homme Estienne Jeanot, conseiller du Roy en ses conseils d’Estat et tresorier general de la maison de la Reyne mere regente, commis pour cet effet par Sa Majesté, la marreine tres vertueuse et religieuse princesse Anne Morice d’Austriche, susd. reyne mere regente, tenante lieu et place pour Sa Majesté damoiselle Anne de Beauvais, fille du sieur de Beauvais, conseiller d’Estat et maistre des requestes au conseil du Roy. »

Acte de baptême d’Anne de Comminges dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le vingt huictiesme jour du mois d’octobre 1648, fut baptisée par maistre Pierre Cagnyé, prestre et curé de l’eglise de Saint Germain en Laye, dans la chapelle du viel château dud. lieu, Anne, fille de messire Gaston Jean Baptiste de Comminges, chevallier et lieutenant des gardes du corps de la Reyne mere regente, et de madame Sibille d’Amalby, sa femme, le parrein qui a donné le nom tres auguste monarque Louys XIIIIe du nom, roy de France et de Navarre, la marreine haulte et puissante princsse madame Claire Clemence de Maillé, espouse de tres hault et puissant prince [vide] de Bourbon, premier prince du sang, grand maistre de la Maison du Roy, grand admiral des mers de France, duc et pair dud. royaume. »

Acte de baptême de Louis Orange à Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le 5e jour de septembre 1661, fut baptisé Louys, né du 2e jour de novembre 1661, natif de la parroisse de Gagny, diocese de Paris, fils d’honorable homme Jacques Orange, l’un des grands varlets de pied du Roy, et de Guillemette Thomas, sa femme ; le parrein tres hault et illustre prince monseigneur le Dauphin, premier fils du Roy, tenant et occupant pour Son Altesse messire François de Comminge, seigneur de Guittaut, chevallier des ordres de Sa Majesté, capitaine des gardes du corps de la Reyne mere, gouverneur et lieutenant general pour Sad. Majesté des villes, chasteaux et ressort de Saumur, la marreine tres haute et puissante princesse Anne Morice d’Austriche, reyne mere dud. Roy susd., tenante et occupante au lieu de Sa Majesté damoiselle Marie Julie de Sainte Maure, fille de messire Charles de Sainte Maure, marquis de Montausier, de Rambouillet et de Pisani, chevallier des ordres du Roy, gouverneur et lieutenant general pour Sa Majesté d’Angoumois et Xaintonge, et son lieutenant general en Alsace et dans ses armées. »

Acte de baptême de Louis Guorre à Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 9e jour de may 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys, aagé de quinze mois ou environ, né du 25e jour de janvier 1666, fils d’honorable homme Hierosme Guorre, officier du Roy, et de Barbe Du Bois, sa femme, la marreine tres grande, tres haute, tres vertueuse et devotte princesse Marie Therese, par la grace de Dieu reyne de France et de Navarre, par madame de Montespan, l’une de ses dames d’honneur, envoyée et commise de Sa Majesté pour cet effect, le parrein tres haut et tres magnanime prince Henry de Bourbon, duc d’Anguien, grand maistre de la Maison du Roy. »

Acte de baptême de Marie-Thérèse de Felix dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 24e mars 1670, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil, es presence et du consentement de moy soubz signé curé, par M. l’abbé de Gordes, premier aumosnier de la Reyne, à Marie Therese, née du 27e janvier 1667 et ondoyée par M. le curé de Bussiere au diocese de Langres, fille de noble homme François Henry de Felix, escuyer, sieur de Provercher, et de damoiselle Margueritte de La Chassagne, sa femme, le parrein Louys, fils aisné et dauphin de France, la marreine tres haute et tres puissante princesse reyne de France Marie Therese d’Austriche. »

Acte de baptême de Louis de Béthune dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le mercredy 20e avril 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monseigneur Pierre, cardinal de Bonzi, archevesque de Thoulouze et grand aumosnier de la Reyne, en presence de M. le curé de cedict lieu revestu de surplis et estolle, à Louys, né et ondoyé à Paris, fils de messire François, marquis de Bethune, mestre de camp d’un regiment de cavallerie entretenu pour le service de Sa Majesté et gouverneur des villes et chasteau de Romorantin, et de madame Anne Louyse de La Grange d’Arquian, sa femme, le parrein tres hault et puissant monarque Louys 14e, roy de France et de Navarre, la marreine Madame, femme de tres hault et puissant prince monsieur le duc d’Orleans, frere unicque du Roy. »

Acte de baptême de Louise Raoul dans la chapelle du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le jeudy 21e avril 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme au chasteau neuf de Saint Germain en Laye par messire Jacques Benigne, evesque et seigneur de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, en presence de M. le curé de ce lieu revestu de surplis et d’estolle, à Louyse, née du 6e may 1671, ondoyée, par permission de monseigneur l’archevesque de Paris, par M. le curé de Saint Germain de l’Auxerrois, fille de messire Philippes Raoul, chevallier, seigneur des Planes et d’Andreville, gentilhomme ordinaire de la Maison du Roy et de la manche de monseigneur le Dauphin, et de dame Marie Felis, sa femme, le parrein mond. seigneur le Dauphin, fils aisné de France, la marreine madame Marie Julie de Saint Maure, femme de messire Emanuel, comte de Cursolles. »

Acte de baptême de Louis d’Aumont de Rochebaron dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Ce jourd’huy traiziesme avril mil six cens soixante et traize, ont esté supplées en la chapelle du chateau vieux de ce lieu, les ceremonies du baptesme à Louys, fils de haut et puissant seigneur Louys Marie Victor, premier gentilhomme de la Chambre et duc d’Aumont, et de dame Françoise Angelique de La Mote Audancour, ses pere et mere, le parrein tres haut et tres puissant monarque Louys quatorziesme, roy de France et de Navarre, la mareine haute et puissante dame Catherine Scaron, vefve de haut et puossant seigneur monseigneur le marechal duc d’Aumont, lesquelles ceremonies ont esté supplées par mons. l’abbé de Chavigny, aumosnier servant le Roy, le tout en presence et du consentement de moy curé soubsigné, lesquels ont signé avec le pere present le jour et an que dessus.
Louis
La marechalle duchese d’Omon
Le duc d’Aumont
La duchesse d’Aumont »

Acte de baptême de Louis Biancolelli dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Ce jourd’huy septiesme janvier mil six cens soixante et seize, ont esté supplées en la chapelle du vieil chasteau par monseigneur l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Daulphin, les ceremonies du baptesme à Louis, ondoyé avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris en la parroisse de Saint Sulpice de Paris le vingt neufiesme jour de decembre mil six cens soixante et quinze, fils de Dominique Biancolelly, officier du Roy, et d’Ursule Cortegy, ses pere et mere, ledict enfant né le vingt quatrieme dudict mois, le parrein tres haut et tres puissant prince monseigneur le Daulphin, la marreine tres haute et tres puissante princesse Marie Thereze d’Autriche, reyne de France, le tout en presence et du consentement de moy curé soubsigné, lesquels ont signé.
Le mesme jour ont esté supplées en cette parroisse les ceremonies du baptesme à Louis Marie, ondoié en la parroisse Saint Sulpisse de Paris le vingt neufiveme decembre mil six cent soixante et quinze, né le vingt quatrieme jour du meme mois, fils de Dominique Biancolelly, officier du Roy, et d’Urculle Cortegy, ses pere et mere, le parein pour monseigneur le Daulphin François Joseph, marquis de Criquy, le mareine pour le Reyne damoiselle Louise Philippe de Colognon, fille d’honneur de la Reyne, lesquels ont signé avec le pere present.
François Joseph, marquis de Crequy
Louise Philippe de Coetlogon
Domenique Biancolelli
Cagnyé »

Acte de baptême de Louise-Marie-Thérèse de Melun d’Epinoy dans la chapelle du Château-Vieux, le roi étant son parrain

« Ce jourd’huy quatorzieme janvier mil six cent soixante et seize, ont esté supplées en la chapelle du chasteau viel de ce lieu par Son Altesse monseigneur le cardinal de Bouillon, grand aumosnier de France, les ceremonies du baptesme à Louise Marie Thereze, aagée de neuf à dix ans, fille de tres puissant seigneur Alexandre Guillaume de Melun, prince d’Epinoy, chevalier des ordres du Roy, et de dame dame Louise Anne de Betune, ses pere et mere, le parein tres hault et tres puissant prince Louis quatorzieme de Bourbon, roy de France et de Navarre, la mareine tres haulte et tres puissante princesse Marie Thereise d’Autriche, reyne de France, lesquels ont signé en presence de moy curé soubsigné, revestu de mon surply et estolle, ondoyé avec la permission de monseigneur de Paris le vingt huitieme mars mil six cent soixante et six par mons. le vicaire de Saint Eustache de Paris.
Louis
Marie Terese
Cagnyé »

Résultats 51 à 100 sur 338