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Correspondance, suivi du personnel

« Permissions accordées aux gardiens du musée » [20x30cm] (04/06/1867-31/11/1942) et « Registre des gardiens malades. Exemptions » [comporte également de la correspondance et des instructions relatives aux congés] (08/11/1867-17/12/1927).
« Registre matricule, état-civil, signalement et mutations des gardiens du musée » [20x30cm] [1866-1977].
« Assurances sociales » [20x30cm] (1930-1935) [contient également le registre de « matériel reçu du Musée du Louvre » (25/04/1928 – 03/06/1942)].
« Correspondance. Registre n°2 » [21x30,5] [registre de correspondance de la Société de prévoyance et de secours mutuels des gardiens des musées nationaux divisé en 2 parties pour le courrier sorti et le courrier entré] (1927-1930).

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance transmise à Henri Hubert

Baron de Baye (1878-1894), Abbé Breuil (1901-1923), Vitry (1912), Raymond Lantier (1912-1926), Salomon Reinach (1912-1927).
Recrutement de Raymond Lantier (1924).

Correspondance transmise à Henri Hubert

1918 : courriers entre les ministères, le chef du service des transports, notes de service, maires, et préfets.
1919 : plusieurs brouillons de lettres préparées au nom de Paul Léon, correspondance entre les ministères, le chef du service des transports, notes de service, maires, et préfets.

Correspondance passive, classement chronologique

Dossier n° 1. - correspondance passive (1923-1968), 46 pièces
Dossier n° 2. - correspondance non identifiée, (1960, 1964 et s.d.), 11 pièces
Contient également une note de S. Cassou de Saint-Mathurin et une liste d'adresses de la main de Dorothy Garrod.

Correspondance passive, classement alphabétique (H à Z)

Dossier n° 1. - correspondance : de "Jean Haller" à "Jacob Olami", 22 dossiers de correspondants : J. Haller, H. Hencken (American School of Prehistoric Research), G. Henri-Martin, E. S. Higgs, D. A. Hooiger, B. Howe, F. Clark Howell, Dr. Howells, Institut für Urgeschichte (Köln), Institut de Paléontologie (Paris), A. J. Jelinek, D. Kirkbride, B. R. Landes, G. Lecointre, J. Mac Curdy, Medmenham Club, M. Mottl, H. L. Movius Jr., M. Wheeles (National Museum of Wales), K. P. Oakley (British Museum), Dr. G. Freund (Hugo Obermair Gesellschaft), J. Olami (contient 1 dossier sur la grotte d'Ornith (Carmel, Israël) avec copie de plans, planches de dessin de matériel lithique et 10 photographies du gisement (1955-1956), contient également 6 photographies du Wady el-Mughara et des grottes de Mugharet el-Wad et Mugharet el-Tabun, prises en 1959), 81 pièces.

Dossier n° 2. - correspondance : de "The Oriental Institute of the University of Chicago" à "P. Zuilhard", 29 dossiers de correspondants : The Oriental Institute of the University of Chicago, H. H. V. der Osten, Palestine Archaeological Museum, J. Perrot, Dr. Pervès, Prime Minister, F. Hole (Rice University, Houston, Texas), E. H. Rogers (Devon Archaeological Exploration Society), Royal air Forces Escaping Society, Miss Sandars, J. Skinner, Mrs N. P. Sloan, Society of Antiquaries of London, R. Solecki, Sol Tax (Editor), M. Stekelis, G. cain Thompson, Department of Geography (University College, London), Institute of Archaeology (University of London), University of Kentucky, University Press Cambridge, Universität zu Köln, H. V. Vallois (Institut de Paléontologie, Paris), Dr. Vella, H. Wanabe (Anthropological Institute Faculty of Science Tokyo University), Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research, R. B. Woodbury, E. Wreschner, P. Zuilhard, 67 pièces.

Correspondance passive, classement alphabétique (B à G)

21 dossiers de correspondants : Comte Begouen, A. Bergy, Dr. m. Bird, A. C. Blanc, H. Breuil, Britisch School of Archaeology in Jerusalem, British Academy (London), Center for Prehistory and Palaeontology (Nairobi), Center for the Study of World Religious Harvard University, Emir M. Chebab, D. Clark, W. H. Cook (Medway Natural Science Society), L. Copeland, G. Daniel (B.B.C.), H. Danthine, Professor D.V. Davies, P. Ducos (E.P.H.E.), D. Fleisch, H. Fleisch, Dr. E. G. Gobert, P. Gordon Williams, 64 pièces.

Correspondance passive

1914 : correspondance avec le Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, le Ministère de l’Armement, le colonel Prudent, les Musées nationaux, le château de Châteaudun, la faculté des Lettres, l’École Française d’Extrême-Orient, et quelques particuliers.
1918 : correspondance avec le Ministère de la Guerre (Paul Léon, la direction des services automobiles, le service des régions libérées), et le Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts.
1919 : correspondance avec le Ministère de la Guerre, le Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, des architectes, des entreprises, la Mission militaire française (monuments et œuvres d’art de la zone des armées), la direction des services d’architecture des Beaux-Arts, le Ministère des régions libérées, le Ministère de la reconstruction industrielle (rattaché au Ministère des Beaux-Arts), le Conseil de Guerre, les Musées nationaux (Palais du Louvre), des correspondants à Wiesbaden, l’Institut de France, plusieurs mairies et musées départementaux s’informant de leurs œuvres évacuées et des interlocuteurs pour la gestion des dépôts d’œuvres évacuées (instructions, matériel, transports).
1919-1921 : correspondance avec M. Toussaint.

Correspondance et travaux

Nomination à la Commission, frais de déplacement, comptes rendus des séances de travail, commandes de moulages, travail sur un projet de règlement d’administration publique (1920), brouillons de lettres au directeur des Beaux-Arts, lettres, coupure de presse, brouillon de lettre, document tapuscrit, notes de frais, rapport de séance, listes.

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Note de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertand lui indiquant le montant estimé de ses frais de mission pour les fouilles des cavernes de Corrèze et de Dordogne, Saint-Germain, 3 novembre 1875, avec accord de Bertrand en date du 5 novembre.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand au sujet de la visite des musées, 22 décembre 1868, n°8. Page 4.

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Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Saint-Germain le 1er novembre 1871, évoquant le congrès international de Bologne, l'achat du matériel de Golasecca, matériel important pour comprendre l'époque de transition entre les temps préhistoriques et les temps historiques. Page 2.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Saint-Germain le 1er novembre 1871, évoquant le congrès international de Bologne, l'achat du matériel de Golasecca, matériel important pour comprendre l'époque de transition entre les temps préhistoriques et les temps historiques. Page 4.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand sur la gestion du musée durant l’absence du directeur, 3 janvier 1869, n°11. Première page.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand sur la gestion du musée durant l’absence du directeur, 3 janvier 1869, n°11. Pages 2 et 3.

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Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Arona [Italie], 12 octobre 1871, annonçant l'achat de pièces archéologiques à Milan et Golasecca (Italie). Page 1.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Arona [Italie], 12 octobre 1871, annonçant l'achat de pièces archéologiques à Milan et Golasecca (Italie). Pages 2 et 3.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Saint-Germain le 1er novembre 1871, évoquant le congrès international de Bologne, l'achat du matériel de Golasecca, matériel important pour comprendre l'époque de transition entre les temps préhistoriques et les temps historiques. Page 3.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand au sujet de la visite des musées, 22 décembre 1868, n°8. Première page.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand au sujet de la visite des musées, 22 décembre 1868, n°8. Pages 2 et 3.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre adressée par Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand sur la gestion du musée durant l’absence du directeur, 3 janvier 1869, n°11. Page 4.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet

Correspondance ancienne, dossier Gabriel de Mortillet. Lettre de Gabriel de Mortillet à Alexandre Bertrand, Saint-Germain le 1er novembre 1871, évoquant le congrès international de Bologne, l'achat du matériel de Golasecca, matériel important pour comprendre l'époque de transition entre les temps préhistoriques et les temps historiques. Page 1.

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Correspondance active, notes

1918 : correspondance avec le Ministère de la Guerre (notes à Mr Paul Léon, lettres d’information, demandes de renseignement, demandes de ravitaillement).
1919 : correspondance avec le Ministère de la Guerre (notes au directeur des beaux-Arts, à Mr Paul Léon, Mr Janneau, et Mr Perdreau, demandes de transports et de matériel pour les dépôts, demandes de renseignements et de ravitaillement pour les dépôts). Lettre au sujet de la restauration de la porte romaine de Reims.
1921 : brouillon d’une note adressée au directeur des Beaux-arts.
Carnet de notes (1916-1917) : travail sur la période de la Première Guerre mondiale traitant spécifiquement de questionnements sur l’artillerie et les chars : notes manuscrites, croquis au crayon de papier.
1920 : travaux de restauration d’œuvres.
Correspondance non datée à propos de contingences matérielles pour le transport des œuvres.

Correspondance

Abbé Philippe : lettres reçues (1911-1950, lettres du Dr Doranlo 1924-1934), lettres envoyées au musée de Saint-Germain-en-Laye (1925-1938), copie d'une lettre envoyée à un destinataire inconnu, lettres concernant le Fort-Harrouard après la mort de l'abbé Philippe (1953-1954).
Scripteur et destinataire inconnus.

Correspondance

Ensemble de courriers et de brouillons adressés par Henri Hubert à Mr et Mme de Filippi dans un cadre privé et pour des travaux de recherches (1901-1908).
Courrier adressé par Henri Hubert à Raymond Lantier d’ordre privé : lettre, enveloppe (1920).
Ensemble de courriers de différents scripteurs (en particulier de Caroline de Fitzgerald, épouse de Filippo Filippi, amis proches d’Henri Hubert) échangeant avec Henri Hubert sur des sujets d’ordre privé (avis de décès, félicitation pour l’obtention de la Légion d’honneur, compte en banque, invitation...) (1878-1927).

Corrections à l'article (du dictionnaire) écrit par Liénard sur Montplonne fourni en 1865

Manuscrit présentant des corrections à l'article fourni par Félix de Liénard concernant Montplonne en 1865. "L'article que j'ai fourni sur Montplonne dans mon état de 1865 doit être supprimé et remplacé par celui-ci :
Au sud-est de Montplonne, au-delà du bois Ruisnard, se trouve une contrée dite de la Pierre l'Ogre dont l'étendue est assez grande. Deux monuments celtiques existent dans cette contrée : l'un, situé près du bois de Montfromont et à proximité du lieu choisi comme point de signal par les officiers de l'Etat-Major qui l'ont désignée sur leur carte sous le nom de signal de la Pierre l'Ogre. Ce monument est un cromlech dont la pierre centrale est encore debout ; cette pierre est brute et s'élève à 1m30 au-dessus du niveau du sol ; autour d'elle est à 15 mètres de ce point central, se trouvent cinq autres pierres brutes qui forment un cercle de 30 mètres de diamètre. Ce cromlech est placé sur la limite du territoire de Montplonne et de Nant-le-Grand.
Le second monument situé dans la contrée de la Pierre l'Ogre est un menhir ou pierre debout haute de 1m60, large de 0.45, portant des traces d'inscriptions sur trois de ses faces, celles au sud, au nord et à l'ouest. Il s'élève sur une éminence de 50 centimètres et est situé à 1400 mètres au sud de Montplonne.
C'est seulement cet automne que j'ai découvert ces deux monuments. Voici le dessin de celui que j'ai appelé Menhir ou pierre debout."

Commission de Topographie des Gaules

Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye

  • virtuelle / Recueil des sources
  • Collection
  • 1124-1933

Les milliers de documents présentés dans ce corpus fournissent des données éparpillées, susceptibles de nourrir des travaux tant sur Saint-Germain-en-Laye que sur des thèmes transversaux. Dans l’attente de la monographie à venir, nous proposons ici une brève chronologie permettant de mieux en comprendre et contextualiser le contenu.

Au début du XIe siècle, le roi Robert le Pieux fonda un prieuré dédié à saint Germain, non loin de l’actuel château. La première mention de la résidence royale de Saint-Germain apparaît dans un document de 1124, sous le règne de Louis VI Le Gros. Établie à proximité de la forêt de Laye, cette demeure peu fortifiée pouvait sans doute permettre au souverain de s’adonner à la chasse. Elle était néanmoins suffisamment prestigieuse pour que saint Louis, qui y fit bâtir la chapelle toujours existante vers 1235-1239, y reçoive notamment l’empereur Baudouin II. Le XIVe siècle vit l’affirmation de Saint-Germain-en-Laye comme lieu de pouvoir et de décision, la tenue du Conseil royal y étant attestée.
Dans les premières années de la guerre de Cent Ans, en 1346, Saint-Germain-en-Laye fut incendié par les troupes anglaises du prince Noir. Des travaux de restauration furent toutefois rapidement menés, signe de l’importance de cette résidence où le roi put bientôt à nouveau séjourner. En 1367, Charles V lança un nouveau grand chantier au cours duquel la demeure fut dotée de grands fossés et d’une enceinte renforçant considérablement les capacités militaires du château. Le souverain puis son fils purent ainsi y séjourner, mais cette résidence fut naturellement délaissée au XVe siècle par leurs successeurs établis dans le Val de Loire. Louis XI offrit même ce domaine à son médecin Jacques Coitier.
Le château connut en revanche une véritable renaissance au XVIe siècle. En 1514, son enceinte accueillit le mariage princier du futur roi François Ier avec la princesse Claude de France. Appréciant manifestement beaucoup cette résidence, où il s’installa souvent, ce grand amateur de chasse lança en 1539, à la fin de son règne, la reconstruction du château. Confié à Pierre Chambiges, ce dernier fut conçu suivant un parti original, dominé par ses hautes terrasses surplombant le vaste jardin aménagé au nord. Henri II, qui y était né en 1519, y séjourna plus qu’ailleurs et en fit le lieu de séjour privilégié de ses enfants. Il le dota de plus de nouveaux agréments et fit ainsi commencer la construction d’une « maison du théâtre et des baigneries ». Après sa mort en 1559, Saint-Germain-en-Laye accueillit moins souvent ses fils et successeurs, mais le château accueillit régulièrement les souverains, notamment à l’occasion du colloque de Poissy en 1561. Henri III y fit d’ailleurs réaliser des aménagements, tant dans le château que dans le jardin.
Après s’être assuré du pouvoir, Henri IV montra à son tour un net intérêt pour Saint-Germain-en-Laye, où il fit entreprendre des travaux dès 1594. À partir de la « maison du théâtre » commencée par Henri II, il fit ainsi construire le château-neuf qui, situé au bord du plateau, fut prolongé par de grands jardins en terrasse descendant vers la Seine et rendus célèbres par leurs grottes artificielles garnies d’automates. N’offrant que quelques logements, ce second bâtiment venait compléter le château-vieux, où le souverain installa ses enfants, légitimes ou non. C’est ainsi là que le jeune Louis XIII passa l’essentiel de ses premières années. Devenu roi, il revint régulièrement à Saint-Germain-en-Laye, où la Cour s’installa de façon quasi-permanente à la fin de sa vie. S’il ne fit entreprendre que des constructions relativement modestes, il fit poser de grands décors tant au château-neuf qu’au château-vieux, où travaillèrent entre autres Simon Vouet et Nicolas Poussin. C’est enfin là, au château-neuf, que son fils, le futur Louis XIV, naquit en 1638 et que lui-même s’éteignit en 1643.
Durant la régence d’Anne d’Autriche, Saint-Germain-en-Laye fut un lieu de refuge tantôt pour Henriette-Marie de France, reine d’Angleterre en exil, tantôt pour le jeune roi face à la Fronde en 1648 puis en 1649, à l’issue de la fameuse fuite à Saint-Germain. C’est ensuite la chasse qui semble avoir bientôt attiré Louis XIV dans cette résidence dont il fit par la suite, à partir du milieu des années 1660, le principal lieu de séjour de sa Cour. Louis Le Vau, André Le Nôtre et Charles Le Brun, entre autres, travaillèrent alors à la restauration et à l’amélioration des châteaux, des jardins et du domaine. Fut ainsi notamment aménagée à partir de 1669 la Grande Terrasse, au bout de laquelle fut construit en 1675 le château du Val. Saint-Germain-en-Laye abrita alors de multiples fêtes et cérémonies, la plus grandiose étant le baptême du Dauphin, célébré dans la cour du Château-Vieux en 1668. Le fort Saint-Sébastien, destiné à l’entraînement des troupes, fut de plus créé dans la forêt en 1669. En 1678, toutefois, le roi annonça l’installation de la Cour à Versailles, effective en 1682.
Cette décision ne devait manifestement pas, à l’origine, entraîner l’abandon de Saint-Germain-en-Laye, dont le Roi Soleil fit transformer le château-vieux : Jules Hardouin-Mansart ajouta alors cinq pavillons aux angles du bâtiment. Les projets du souverain furent toutefois bouleversés par la Glorieuse Révolution (1688-1689) : le roi d’Angleterre Jacques II Stuart et son épouse Marie de Modène ayant trouvé refuge dans son royaume, il leur offrit la jouissance du château-vieux. Le couple en exil réunit autour de lui une nouvelle Cour royale, jacobite, qui entretint de multiples relations avec la Cour française installée à Versailles. Cet usage se maintint jusqu’à la mort de Marie de Modène en 1718.
Saint-Germain-en-Laye perdit alors son statut de demeure royale, les deux châteaux n’ayant plus jamais été habités par des souverains. Les appartements furent alors concédés à de vieux serviteurs ou à des courtisans, et l’entretien des bâtiments fut si réduit que l’état sanitaire du château-vieux devint vite déplorable. Le vieux domaine royal ne fut pourtant pas abandonné par la monarchie : Louis XV puis Louis XVI vinrent régulièrement chasser à Saint-Germain-en-Laye, où leurs équipages s’installaient en hiver. Ils se contentaient toutefois de traverser les jardins, qui furent eux aussi simplifiés. Le domaine fut en outre bouleversé suite au don du château-neuf consenti, en 1777, au comte d’Artois : celui-ci projeta de le faire agrandir et commença par faire reprendre les galeries le portant, mais les travaux furent interrompus et le château resta éventré.
Après la Révolution, les vestiges et d’autres parties de l’ancien domaine furent vendus par lots. Le château-vieux resta en revanche propriété nationale et, en 1809, fut affecté par Napoléon à une nouvelle école de cavalerie. L’installation de cette institution nécessita de nouveaux aménagements et le projet de racheter les propriétés aliénées quelques années plus tôt, mais les démarches nécessaires n’étaient pas terminées lorsque l’empire fut renversé.
Louis XVIII affecta le château de Saint-Germain-en-Laye au logement d’une des compagnies de ses gardes du corps. Après la révolution de Juillet, l’édifice fut retiré de la Liste civile, et Louis-Philippe conserva donc seulement la jouissance des jardins et de la forêt, où la famille royale continua à chasser. Attribué au ministère de la Guerre, le château devint alors, en 1833, un pénitencier militaire : des salles furent transformés en ateliers, d’autres furent divisées pour former des cellules, et un mur fut élevé autour du fossé pour fermer cet espace servant désormais à la promenade des prisonniers.
L’arrivée du chemin de fer en 1847 bouleversa les environs du château : la voie vint amputer le Grand Parterre et forma une saignée au travers de la forêt, dont une partie se trouva ainsi réunie aux jardins. Ce terrain fut alors aménagé, sous les ordres de Louis-Philippe, en jardin à l’anglaise, tandis que le train offrait désormais l’opportunité au plus grand nombre de venir, depuis Paris, apprécier les douceurs et agréments de Saint-Germain-en-Laye, lieu de promenade et de flânerie. Il avait également été prévu de réhabiliter les anciens jardins français, mais la révolution de 1848 stoppa cet élan.
L’arrivée au pouvoir de Napoléon III permit le renouveau du château, qui fut évacué en 1855 par le pénitencier militaire pour permettre la visite de la reine Victoria. Après avoir envisagé d’autres options, l’empereur décida en 1862 d’affecter l’édifice à un nouveau musée des Antiquités nationales, d’abord dit des Antiquités celtiques et gallo-romaines. Pour que le château puisse accueillir cette nouvelle institution, de grands travaux de restauration furent immédiatement lancés sous la direction de l’architecte Eugène Millet. Le choix fut fait de rendre à la vieille demeure royale son aspect sous François Ier, et les pavillons ajoutés pour Louis XIV furent donc progressivement détruits. Le musée fut inauguré en 1867, alors que seules quelques salles étaient aménagées. La guerre et la chute de l’empire en 1870 interrompirent le chantier, mais les travaux reprirent en 1871 avec un budget réduit. Eugène Millet poursuit la restauration jusqu’à sa mort en 1879, date à laquelle lui succéda Joseph-Auguste Lafollye, à son tour remplacé par Honoré Daumet en 1895. Les travaux furent ainsi achevés à la veille de la Première Guerre mondiale.
À l’issue de cette dernière, le musée abrita la signature, le 10 septembre 1919, du traité de paix avec l’Autriche. Après avoir traversé la Seconde Guerre mondiale, qui vit les Allemands s’implanter fortement à Saint-Germain-en-Laye, il fit l’objet d’un vaste programme de rénovation à l’initiative d’André Malraux, ministre des Affaires culturelles de 1959 à 1969. Renommé en 2005 musée d’Archéologie nationale afin de souligner son rôle d’acteur d’une pratique scientifique vivante, il a fusionné en 2009 avec le Domaine national au sein d’un même établissement, le service à compétence national du musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
Depuis 2013, l’établissement est engagé dans un long chantier de restauration du monument historique placé sous la maîtrise d’ouvrage de l’OPPIC et la maîtrise d’œuvre de Régis Martin, architecte en chef des monuments historiques. Ces travaux doivent se poursuivre jusqu’en 2020.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Conventions entre la Liste civile et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain pour le passage de la ligne dans les propriétés de la Couronne

« Copie
Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, rue Saint-Lazare, n° 124
Paris, le 24 février 1847
Monsieur Empis, directeur des Domaines de la Couronne, à Paris
Monsieur le Directeur,
Nous avons l’honneur de vous confirmer les conventions arrêtées entre la Liste civile et notre compagnie par suite de l’établissement du chemin atmosphérique dans la forêt et sur le parterre de Saint-Germain.
La compagnie, ainsi qu’elle y avait été autorisée, a déplacé la grille du parterre sur la place du château et l’a replacée, suivant le plan convenu, à droite et à gauche du bâtiment de la station.
Les terrains appartenant à la Couronne en dehors de cette grille ont été délimités avec la place du château de manière à ce qu’ils ne puissent être considérés comme faisant partie de la dite place. Le pavage en a été fait aux frais et par les soins de la compagnie qui, pendant la durée de sa concession, restera chargée de l’entretien du pavé, à moins, cependant, que cet emplacement ne deviennent la propriété de la ville de Saint-Germain comme place publique grevée à toujours d’une servitude de passage pour la communication du parterre avec la place du Château.
Ces terrains pourront être expropriés et, dans ce cas, le prix en sera fixé par le jury, mais l’administration de la Liste civile s’engage dès à présent à ne pas réclamer une indemnité supérieure à celle qui a déjà été allouée pour les parties de terrain dont elle a été dépossédée dans le parterre.
Il est convenu que, jusqu’à l’expropriation, ces terrains resteront accessibles au public, aux voitures, aux employés et hommes du service de la compagnie, à titre de simple tolérance révocable à la volonté de M. l’intendant général de la Liste civile.
La Couronne conservera la propriété du trottoir de droite longeant la gare sur le parterre. L’entretien de ce trottoir sera à la charge de la compagnie qui, en raison des travaux souterrains qu’elle a fait pratiquer pour sa gare sous le sol dudit trottoir et de l’impossibilité où se trouve l’administration de la Liste civile de consentir volontairement l’établissement de cette servitude, considérée comme une véritable aliénation, devra obtenir l’expropriation du fonds en souterrain. Le chiffre de l’indemnité à payer par la compagnie pour cette expropriation sera fixé ultérieurement par le jury, l’administration de la Liste civile s’engageant à ne pas former une demande supérieure au prix précédemment fixé, ainsi qu’il a déjà été dit plus haut, pour les terrains distraits du parterre.
Les portes des grilles contiguës au bâtiment de la station sur les deux trottoirs de droite et de gauche ne seront ouvertes que pendant le même tems et aux mêmes heures que les autres entrées principales du parterre.
La compagnie prendra à sa charge l’entretien d’une conduite d’eau qu’elle est autorisée, à titre de tolérance, révocable à la volonté de M. l’intendant général, à placer, à ses frais, à la suite du trottoir de droite, pour se prolonger à travers le parterre jusqu’à la grille de Pontoise, sans que dans aucun cas la compagnie, ou tous autres, puissent se prévaloir de cette construction et de son entretien pour prétendre aucun droit à cette servitude.
La compagnie rétrocédera à la Couronne le terrain, teinté en rose foncé sur le calque joint au plan, en face des propriétés longeant le parterre et qui se trouvent compris dans les terrains déjà expropriés, moyennant une indemnité égale à cette fixée par le jury d’expropriation pour ces sortes de terrains, à l’exception toutefois des parcelles occupées souterrainement par la compagnie, qui en restera propriétaire comme souterrain, à la charge de payer l’indemnité fixée pour les terrains de cette nature et d’entretenir le trottoir qui serait établi sur tous ces terrains.
Pour la voie de communication à établir entre la gare et la porte de Pontoise, conformément aux dispositions du plan et du calque, la compagnie a rempli les formalités préliminaires afin d’arriver à l’expropriation des terrains nécessaires à l’ouverture de cette communication. En cas d’adoption du projet, les terrains, teintés en jaune sur le calque, qui seraient pris à la Couronne, à la suite de la propriété de Mme Lerouget, pour compléter cette voie devront également être expropriés par la compagnie et l’indemnité en sera fixée d’après le mode déjà indiqué.
Un passage à niveau serait alors établi sur cette rue au point indiqué sur le calque par les lettres KK et il ne pourrait jamais être interrompu que pendant le tems strictement nécessaire pour le passage des bestiaux ou marchandises qui arriveraient ou sortiraient du débarcadère par cet endroit.
Un second passage, servant d’accès au parterre, en travers de la rampe descendant à la gare, sera fait au moyen d’une passerelle en bois indiquée au calque par les lettres II et cette passerelle sera munie d’une grille d’entrée et garnie des deux côtés.
Ces passages et passerelles seront soumis, pour leur ouverture et leur fermeture, aux mêmes règlemens et consignes que les autres grilles ou entrées du parterre.
Les parties de la station ou de la gare qui ne seraient pas bordées de garde-corps seront entourées d’un fort treillage peint en vert.
La compagnie restera chargée du régalement des terres déposées en excès dans la forêt et de la remise en culture des parties occupées temporairement par les travaux.
Enfin, au moment de la mise à exécution des travaux dont l’administration de la Liste civile reste chargée sur le parterre, la compagnie paiera au trésor de la Couronne et entre les mains du trésorier : 1° une somme de vingt mille francs pour la construction du mur d’enceinte de la forêt et d’un pavillon de garde, et 2° une autre somme de trente mille francs pour indemniser, en partie, la Liste civile des travaux d’arrangement et d’embellissement projetés sur le parterre, sans que la compagnie ait le droit de contrôler les plans et de s’immiscer en quoi que ce soit dans l’exécution des travaux.
Toutes les conditions ci-dessus résument celles contenues dans la lettre que vous m’avez fait l’honneur de nous écrire le 20 octobre dernier, et notre compagnie est prête à se conformer aux dispositions qui n’ont point encore reçu leur exécution.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’assurance de notre considération la plus distinguée.
Le directeur,
Signé : Emile Pereire
Pour copie conforme,
Le chef du Contentieux
Imbault »

Ministère de l'Intérieur. Direction des Beaux-Arts

Convention entre le domaine de la Couronne et la Ville de Saint-Germain-en-Laye concernant les conduites d’eau

« Convention entre le domaine de la Couronne et la ville de Saint-Germain-en-Laye concernant le service de ses eaux
Les soussignés baron Mounier, pair de France, conseiller d’Etat, grand officier de l’ordre royal de la Légion d’honneur, intendant des Bâtiments de la Couronne, stipulant par autorisation spéciale de Son Excellence le ministre de la Maison du Roi, au nom et dans l’intérêt de Sa Majesté, d’une part,
Et chevalier Danès de Montardat, ancien colonel de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l’ordre noble de Saint-Hubert, maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye, agissant au nom et dans l’intérêt de ladite ville,
Dans la vue 1° de faire cesser les réclamations sans cesse renaissantes auxquelles donne lieu depuis très longtemps le service des eaux de la ville de Saint-Germain-en-Laye, 2° de faire rentrer l’administration des Bâtiments de la Couronne dans la possession de la conduite appartenant exclusivement au Roi, 3° de fixer invariablement la part contributive dudit Domaine et de la Ville dans les travaux qui seront exécutés pour la mise en état et l’entretien des aqueducs, regards, tonnelles, puisards, conduites et réservoirs des eaux appartenant en commun au Roi et à la Ville,
Ont arrêté la convention suivante dont les bases ont précédemment été adoptées par délibération du conseil municipal du 22 février dernier et approuvées par S. E. le ministre de la Maison du Roi :
Art. 1er. La conduite dite du Roi sera immédiatement remise à la disposition de l’administration des Bâtiments de la Couronne et sera dégagée, par la Ville, dans le plus court délai possible, de tous les embranchements qui y sont établis pour le service de concessions particulières.
Art. 2. En compensation des tuyaux de conduite qui étaient branchés sur la prolongation de la conduite du Roi et dont la ville a disposé, elle remettra à l’administration des Bâtiments de la Couronne les tuyaux en plomb branchés sur la conduite en fonte de la rue de Paris et qui porte l’eau tant au réservoir des grandes écuries qu’à l’abreuvoir et à la partie sud du grand manège. Ces conduites en plomb cesseront tout service et seront dégagées de toute communication à partir du regard établi près la poste royale.
Art. 3. La Ville s’oblige à prendre toutes les mesures nécessaires pour opérer dans le plus court délai le dégagement des divers embranchements faits sur les conduites d’arrivée, depuis le regard de Saint-Léger jusqu’au réservoir. Elle s’engage également à renouveller les mesures conservatrices prescrites à l’égard de ces aqueducs par l’arrêt du Conseil du 22 juillet 1669.
Art. 4. Sur le volume total des eaux qui arrivent au réservoir de la ville, le Roi en réserve le tiers pour le service de ses Bâtiments. L’usage des deux autres tiers sera abandonné à la ville et S. M. confirme, à cet égard, les dispositions de l’arrêt du Conseil du 26 mars 1732. La commune en pourra disposer comme elle l’entendra.
Il sera établi à cet effet dans le réservoir de la ville une cuvette de jauge d’où le tiers des eaux sera immédiatement versé dans la conduite du Roi. Les frais d’établissement de cette cuvette seront supportés en commun, un tiers par la Couronne et deux tiers par la Ville.
Art. 5. Les aqueducs et conduites d’arrivée jusqu’au réservoir de la Ville seront restaurés complétement de manière à assurer le service et à accroître le volume d’eau qu’ils amènent. La dépense de cette restauration sera également supportée en commun et dans la même proportion que la précédente.
Art. 6. L’administration des Bâtiments de la Couronne s’engage à rembourser à la Ville le tiers de la dépense qu’elle a faite depuis le 1er avril 1814 jusqu’à ce jour pour l’entretien des aqueducs et conduites destinées à recevoir le produit des sources et à le porter au réservoir. Le compte de ces dépenses sera établi sur les pièces authentiques et le remboursement sera effectué sur les fonds de l’exercice 1824.
Art. 7. L’administration des Bâtiments de la Couronne consent à contribuer, à l’avenir, pour un tiers sur les dépenses qui seront faites pour l’entretien des mêmes aqueducs et conduites ainsi que la cuvette de jauge.
Art. 8. L’administration des Bâtiments de la Couronne consent à conserver sur le trop plein du réservoir particulier de distribution le robinet qui, de tous tems, a existé pour le service du public à la fontaine dite du Grand Commun appartenant au Roi.
Art. 9. La Ville s’engage à n’établir aucune prise d’eau sur le cours des aqueducs et conduites d’arrivée depuis la source des eaux jusqu’au réservoir de la ville et comme elle n’a droit d’accorder que des concessions que sur le volume d’eau qui lui est abandonné, ces concessions ne pourront jamais être établies que sur les conduites qui recevront ce volume d’eau à partir du réservoir de la ville.
S’il existait sur les conduites d’arrivée une ou plusieurs prises d’eau qui, ayant été concédées en vertu d’un titre, dussent être maintenues, le volume en serait jaugé et la ville serait obligée à rendre le tiers de ce volume à la Couronne au réservoir de la Ville.
Art. 10. Tous les travaux qui devront être exécutés soit dès à présent soit à l’avenir tant pour l’établissement de la cuvette de jauge que pour la restauration et l’entretien des aqueducs et conduites d’arrivée le seront par les soins de la ville, dans les formes prescrites par la loi. Mais ils devront être, au préalable, concertés avec l’architecte de S. M., qui en constatera la nécessité. Il devra être informé des ordres donnés pour leur exécution, laquelle ne pourra avoir lieu qu’avec son concours, tant pour les plans et devis que pour la surveillance des travaux.
La dépense sera vérifiée et constatée par lui et le tiers de cette dépense, remboursable par la Couronne, ne sera payée que sur sa proposition.
Fait double à Saint-Germain-en-Laye le 26 mars 1824
Signé : Danés de Montardat
Et à Paris le 3 avril 1824
Signé : Mounier »

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Convention entre la ville de Saint-Germain-en-Laye et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain

« Entre
La société anonyme du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, dont le siège est à Paris, rue Saint-Lazare, n° 124, représentée par M. Emile Pereire, son directeur, demeurant à Paris, rue d’Amsterdam, n° 5, et M. Auguste Thurneyssen, l’un des administrateurs demeurant à Paris, rue de la Chaussée-d’Antin, n° 22, d’une part
Et M. Jean Quentin de Villiers, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, maire de la dite ville, stipulant en cette qualité à l’effet des présentes, d’autre part,
A été dit :
La ville de Saint-Germain-en-Laye a voté en 1844, au profit de la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, pour le prolongement du chemin de fer jusque sur le plateau du territoire de Saint-Germain, une subvention de deux cent mille francs, payable par annuités de vingt mille francs.
La compagnie ayant demandé le paiement des deux premières annuités, dont le montant figurait au budget de la ville pour mil huit cent quarante-six et mil huit cent quarante-sept, le conseil municipal crut devoir le refuser, en se fondant sur ce que la première annuité ne devait être payable qu’à dater du moment de la mise en activité du chemin de fer.
Après des pourparlers, les parties se sont entendues et, par suite, d’un commun accord, arrêté ce qui suit :
Article 1er
La ville de Saint-Germain paiera immédiatement à la compagnie du chemin de fer la somme de vingt mille francs votée au budget de mil huit cent quarante-six pour la première annuité de la subvention de deux cent mille francs consentie pour l’exécution du prolongement du chemin de fer jusque sur le plateau du territoire de Saint-Germain.
Article 2e
A l’égard des vingt mille francs, montant de la seconde annuité portée au budget pour mil huit cent quarante-sept, il ne sera payé par la ville à la compagnie du chemin de fer, sur cette somme, que celle de dix mille francs, et au premier avril prochain seulement.
Quant aux dix mille francs restant, la compagnie du chemin de fer les recevra par huitième, d’année en année, en même temps que chaque annuité à écheoir, qui se trouvera ainsi portée à vingt et un mille deux cent cinquante francs.
Article 3e
Le paiement des annuités de vingt et un mille deux cent cinquante francs ci-dessus fixées sera fait par la ville de Saint-Germain-en-Laye à la compagnie du chemin de fer le premier avril de chaque année.
En conséquence, la première annuité de vingt et un mille deux cent cinquante francs sera exigible le premier avril mil huit cent quarante-huit.
Fait double à Paris le vingt-quatre février mil huit cent quarante-sept.
Approuvé l’écriture ci-dessus
Quentin de Villiers
Approuvé l’écriture
Emile Pereire
Approuvé l’écriture
Au. Thurneyssen »

Contrat de mariage d’Anne de Montmorency et de Madeleine de Savoie à Saint-Germain-en-Laye

« [f. 189] Contrat de mariage de mademoiselle Madeleine de Savoye avec M. le connetable de Montmorency a Saint Germain en Laye le 10 janvier 1526
A tous ceux qui ces presentes lettres verront, Jean de La Barre, chevalier, comte d’Estampes, vicomte de Bridiers, baron de Veretz, seigneur dudit lieu de la Barre, de Villemartin et du Plessis du Parc les Tours, conseiller, chambellan ordinaire du Roi notre sire, premier gentilhomme de sa chambre et garde de la prévôté de Paris, salut. Savoir faisons que [f. 189v] par devant François Bastonneau et Gabriel Lefevre, notaires du Roi notre dit seigneur en son Châtelet de Paris du nombre ancien des soixante, furent presents en leurs personnes tres haut et tres puissant prince François, par la grace de Dieu roi de France, madame Louise, duchesse d’Angoumois, d’Anjou et du Maine, mere du Roi, monseigneur Anne de Montmorency, grand maitre et marechal de France, chevalier de l’Ordre, gouverneur et lieutenant general dudit seigneur en Languedoc, en leurs noms, et madame Anne de Tende, veuve de monseigneur René, batard de Savoie, en son vivant comte de Villars et de Tende, [f. 190] aussi chevalier de l’Ordre, gouverneur et lieutenant general pour ledit seigneur en Provence et grand maitre de France, tant en son nom que comme tutrice et curatrice de Madeleine de Savoye, sa fille, et des autres enfants dudit defunt et d’elle, et stipulant en cette partie pour ladite Madeleine, d’autre part, lesquelles parties esdits noms, de leurs bons grés, pures, franches et liberales volontés, et sans aucune contrainte, si comme elles disoient, en la presence de reverend père en Dieu monseigneur François de Tinteville, eveque d’Auxerre, et de haut et puissant monseigneur Guillaume, seigneur et baron de Montmorency, pere dudit seigneur grand maitre, reconnurent et [f. 190v] confesserent par devant lesdits notaires comme en droit jugement par devant nous, et encore par la teneur des presentes lettres reconnoissent et confessent que pour raison du mariage qui au plaisir de notre Seigneur sera fait et solemnisé en Sainte Eglise desdits messire Anne de Montmorency et de ladite Madeleine de Savoye, a ce presents, ils avoient et ont fait, passé et accordé entre eux les traités, accords, dons, douaires, promesses, obligation et choses contenues en ces presentes et en trois feuillets de papier baillés auxdits notaires de par lesdites parties et par eux lus a icelles parties, dont la teneur ensuit :
En ensuivant le bon plaisir du Roi et [f. 191] de madame sa mere, monseigneur Anne de Montmorency, grand maitre et marechal de France, chevalier de l’Ordre, gouverneur et lieutenant general dudit seigneur en Languedoc, et madame Anne de Tende, veuve de feu monseigneur René, batard de Savoye, en son vivant comte de Villars et de Tende, aussi chevalier de l’ordre du Roi, gouverneur et lieutenant general pour ledit seigneur en Provence, et grand maitre de France, ont convenu et accordé les articles qui s’ensuivent, et premierement mondit seigneur le grand maitre prendra a femme et epouse damoiselle Madeleine de Savoye, fille desdits feu comte de Villars et de ladite [f. 191v] veuve, laquelle damoiselle Madeleine de Savoye prendre a mari et epoux ledit seigneur grand maitre, si Sainte Eglise s’y accorde, en contemplation duquel mariage icelle dame comtesse de Villars et de Tende, au nom et comme curatrice de ladite damoiselle Madeleine et autres enfants dudit defunt et d’elle, donnera et promet donner en dot a sadite fille la somme de cinquante mille livres tournois, de laquelle somme de cinquante mille livres tournois ladite veuve se fait debitrice principale et icelle promet payer en son propre et privé nom, et le Roi promet donner auxdits futurs conjoints pareille somme [f. 192] de cinquante mille livres tournois, et ce pour l’amour qu’il porte auxdits seigneur grand maitre, a ladite comtesse et a sadite fille, et desir qu’il a que ledit mariage se fasse, laquelle somme de cent mil livres tournois se spayera dedans le jour de la solemnisation dudit mariage, et sortiront les deux parts desd. cent mille livres, apres avoir esté payees, nature de propre pour ladite fille, qui seront converties en rentes ou heritage au profit d’icelle, et si lesdits deniers n’avoient eté employés en rentes, ledit seigneur grand maitre ou ses heritiers seront tenus fournir, sur les biens, rentes a ladite damoiselle [f. 192v] ou a ses heritiers a la raison du denier quinze, laquelle rente sera rachetable par ledit seigneur grand maitre ou ses heritiers a ladite raison, a une, deux ou trois fois, en payant le sort principal, prorata et les arrerages qui en seront dues et echues au jour dudit rachat. Et quant a l’autre tierce partie desdits cent mille livres tournois, sortiront nature de meubles au profit desdits futurs mariés. Et sera tenue ladite dame comtesse habiller et enjouailler sadite fille selon son etat. Et sera douee icelle damoiselle, et la doue icelui seigneur grand maitre de douaire prefix seulement, c’est a savoir, de deux mille livres tournois de rente viagere [f. 193] pour en jouir par elle sa vie durant, sans ce que ledit douaire soit transferé aux enfants dudit mariage, ni que iceux enfants puissant dire ni pretendre ledit douaire etre leur propre heritage, nonobstant toutes coutumes des pays et lieux où les terres et seigneuries dudit seigneur grand maitre seront situees et assises a ce contraires. Avec ce aura icelle damoiselle pour son demeure, outre ledit douaire, l’hotel et maison seigneuriale de Villiers le Bel audit seigneur grand maitre appartenant, ou l’hotel et maison d’Escouan, c’est a savoir au cas que ledit seigneur grand maitre allat de vie a trepas avant monseigneur de Montmorency [f. 193v] son pere, ledit hotel de Villiers le Bel, et apres le deces d’icelui seigneur de Montmorency pourra icelle damoiselle prendre, si bon lui semble, ledit hotel et maison dudit Ecouan, ou icelui hotel de Villiers le Bel, a son choix et election. Toutefois, sera et est accordé que durant la vie de mondit seigneur de Montmorency, pere dudit seigneur grand maitre, ladite damoiselle n’aura pour son douaire que la somme de douze cents livres tournois de rente, et apres son deces deux mille livres tournois, comme dit est. Et du jour de la solemnisation dudit mariage seront iceux futurs mariés communs en biens meubles et acquets immeubles, qui se diviseront [f. 194] par moitié entre le survivant et les heritiers du premier decedant, et leurs dettes mobiliaires seront sur iceux meubles payees, et neanmoins sera et est accordé que où et au cas que ledit seigneur grand maitre, durant et constant ledit mariage, acquit aucunes portions de la baronnie de Montmorency qui ont eté par ci devant par partages, douaires ou autrement separees et distraites de ladite baronnie de Montmorancy et seigneurie d’Escouan, et aussi la terre et seigneurie de Saint Leu et autres fiefs dependants d’icelle baronnie, pour iceux reunis a ladite baronnie, en ce cas ladite damoiselle et ses heritiers, apres la dissolution de ladite [f. 194v] communauté, seront tenus delaisser audit seigneur grand maitre ou a ses heritiers la moitié desdites choses acquises et qu’ils pourroient pretendre a eux appartenir au moyen de ladite communauté en leur rendant toutefois et payant la moitié du prix que icelles choses ainsi acquises auront couté, en rente ou heritage de ladite valeur. Et en faveur et contemplation dudit mariage, le Roi donnera et donne auxdits futurs mariés par donation faite entre vifs la baronnie de Montberon, ainsi qu’elle se comporte et etant, sans y rien retenir, fort le ressort, souveraineté et hommage, laquelle baronnie est de l’acquet de feu de bonne mémoire [f. 195] madame de Rohan, veuve de feu monseigneur le comte Jean d’Angolesme, son ayeul, et declarera et declare ledit seigneur que son bon plaisir est que la proprieté, possession et seigneurie de ladite baronnie soit et demeure au survivant desdits mariés, et apres eux aux enfants descendants dudit mariage, et en defaut d’enfants sera et demeurera au survivant desdits conjoints, pour en disposer comme de sa propre chose. Et madame mere du Roi donnera et donne par donation faite entre vifs et irrevocable auxdits futurs conjoints les acquets qu’elle a faits en son nom et tout ce qu’elle a et lui peut competer et appartenir audit lieu de Montberon [f. 195v] sans y rien retenir ni reserver a telles et semblables qualités et conditions que le Roi leur a donnees audit lieu de Montberon. Et sera et est accordé que outre et hors les articles dessusdites que lesdites parties contracteront et se regleront en toutes autres choses concernant ce present traité selon les us et coutumes de la prevoté de Paris, promettants lesdites parties comparantes esdits noms par les fois et serments de leurs corps pour ce par elles baillés et mis, c’est a savoir par le Roi nostre sire en parole de Roi, et par madame mere du Roi en parole de princesse, et par les autres corporellement es mains desdits [f. 196] notaires, comme es notres souveraines pour le Roi notredit seigneur ces presentes et tout le contenu esdits articles avoir agreables, tenir fermes et stables a toujours sans jamais a nul jour aucunement y contrevenir, soit par voie d’erreur, d’ignorance, de decevance, lesion, circonvention ni autrement en quelque maniere que ce soit, aincois rendre et payer respectivement tous couts, frais, missions, depens, dommages et interets qui faits, eus soufferts et soutenus seroient au defaut de payement, en icelui poursuivant, et de tenir, entretenir, enteriner et accomplir tout ce que dessus est dit esdits articles, et en ces presentes lettres contenu et ecrit sous l’obligation de tous et chacuns leurs biens, ceux de leurs hoirs, meubles et immeubles presents et a venir qu’ils chacun en droit soi en soumirent et soumettent pour ce du tout a la jurisdiction et contrainte de ladite prevoté de Paris et de toutes autres cours, justices et jurisdictions [f. 196v] où trouvés seront, et renoncerent en ce faisant expressement par leursd. foi et serments a toutes exceptions de deceptions, dols, fraudes, barats, cautelles, cavillations, noms, raisons, actions, graces, reliefs, impetrations, dispensations, absolutions et a toutes autres choses generalement quelconques que l’on pourroit dire contre ces presentes, leur contenu et effet, et au droit disant generale renonciation non valoir. En temoin de verité, nous a la relation desdits notaires avons mis le scel de ladite prevoté de Paris a ces lettres faites et passees multiples au lieu de Saint Germain en Laye l’an 1526 le dixieme jour de janvier, et de ces presentes, du consentement desdites parties en ont eté faites et expediees quatre lettres, deux pour mondit seigneur le grand maitre et deux pour ladite comtesse de Tende et sa fille, cette pour ladite comtesse et sa fille.
Signé Bastonneau et Lefevre »

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