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Service historique de la Défense
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Lettre concernant une maison désignée pour faire partie de l’école de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Copie de la lettre du général de dragon, baron de l’Empire, commandant de l’école militaire de cavalerie
Du 2 juin 1810, à Saint-Germain
A M. Bachellery
J’ai l’honneur de vous inviter, Monsieur, à vous trouver à la sale du conseil d’administration de l’école militaire de cavalerie au château de Saint-Germain-en-Laye samedi prochain 9 du courant à midi précis pour vous donner connaissance de l’estimation faite par les experts du terrein vous appartenant compris dans le plan de la dite école, et la discuter s’il y a lieu.
Signé Clément La Roncière »

Lettre concernant une maison désignée pour faire partie de l’école de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Copie de la lettre du conseiller d’Etat, préfet de Seine-et-Oise
Du 18 janvier 1810
A M. Bachellery, propriétaire à Saint-Germain
Je vous préviens, Monsieur, que Sa Majesté l’Empereur ayant par décret du 14 décembre dernier ordonné l’établissement d’une carrière pour les manœuvres de l’école militaire de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye, la maison et jardin que vous possédez dans cette commune se trouvent comprise dans l’enceinte de cette carrière.
Vous voudrez bien, en conséquence, vous conserter avec les autres propriétaires désignés en l’état que M. le maire de Saint-Germain vous présentera à l’effet de nommer deux experts, l’un pour mesurer le terrein et l’autre pour l’évaluer, ainsi que les bâtiments construits dessus, desquels vous devés faire la cession en recevant une indemnité légale.
M. le maire de Saint-Germain est invité à m’informer sous un bref délai du choix que vous aurez fait des experts afin que j’en prévienne Son Excellence le ministre de la Guerre et le conseil d’administration de l’école, qui de son côté nommera deux autres experts qui concourront à ces opérations.
Je me persuade, Monsieur, que vous vous empresserés de donner dans cette circonstance à Sa Majesté une nouvelle preuve de votre dévouement.
Signé Poyronet, préfet de Seine-et-Oise »

Lettre concernant la manutention des vivres établie à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau du matériel du Génie
Contentieux
Minute de la lettre écrite par le ministre à Son Excellence le ministre directeur de l’administration de la Guerre
Le 17 novembre 1809
Monsieur le Comte,
J’ai reçu avec votre lettre du 31 octobre dernier copie d’une demande de M. le conseiller d’Etat, directeur général des Vivres, tendante à faire conserver à ce service la totalité du bâtiment qu’il occupe à Saint-Germain-en-Laye et sont on se propose de disposer en partie pour le logement de la blanchisseuse de l’école impériale militaire de cavalerie établie dans la même ville.
Je dois faire connaître à Votre Excellence que les bâtimens de la manutention des vivres qui sont partie de l’hôtel du Maine sont, comme tous les autres bâtimens militaires de Saint-Germain, provisoirement affectés à l’établissement de l’école, de sorte que, si cette affectation devient définitive d’après le projet qui est soumis en ce moment à Sa Majesté, la manutention se trouvera de fait supprimée, puisque de l’avis même de M. le directeur général des Vivres, elle n’est utile que pour le service de la garnison de Saint-Germain, où il est impossible d’en mettre actuellement puisqu’il n’y a plus de locaux disponibles. Il est donc évident que la mesure contre laquelle on réclame est sans inconvénient pour le moment et qu’elle ne peut en avoir pour la suite, attendu qu’on aura soin de conserver les fours dans l’hôtel du Maine et autant que possible les établissemens accessoires des vivres, afin de pouvoir y rétablir le service de la manutention si les édifices occupés par l’école militaire venaient à être rendus au casernement des troupes de garnison.
Vous jugerez sans doute comme moi, Monsieur le Comte, que cette précaution doit remplir entièrement l’objet de la demande de M. le directeur général des Vivres. »

Lettre concernant la manutention des vivres établie à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 11 novembre 1809
A Son Excellence le ministre de la Guerre,
Monseigneur,
J’ai l’honneur d’adresser à Votre Excellence les renseignemens qui me sont demandés sur l’objet d’une lettre du 24 octobre dernier par laquelle M. le conseiller d’Etat, directeur général des Vivres de la Guerre, réclame contre l’affectation au service de l’école militaire de cavalerie, à Saint-Germain, de la manutention des vivres de cette place. Cette manutention n’est autre chose qu’une portion du bâtiment connu sous le nom d’hôtel du Maine. Ce bâtiment, en totalité, et tous les autres bâtimens militaires de Saint-Germain sont provisoirement affectés à l’établissement de l’école et il est possible que cette affectation devienne définitive. Cela dépendra du projet que Sa Majesté l’Empereur adoptera pour l’établissement complet de l’école. La manutention de Saint-Germain n’est utile, comme l’observe M. le directeur général des Vivres, que lorsqu’on met de la garnison à Saint-Germain. Or il est impossible d’y en mettre dans l’état actuel des choses, puisqu’il n’y a plus aucun bâtiment disponible. Si cet état de choses devient définitif, la manutention cessera de présenter aucun but d’utilité. Si au contraire les bâtiments actuellement occupés par l’école militaire sont rendus au casernement, la manutention sera également rendue à sa destination. On aura soin, à cet effet, de conserver les fours et autres établissemens accessoires autant que possible. Cette précaution doit, ce me semble, remplir les vues de M. le directeur général des Vivres.
Je prie Votre Excellence d’agréer l’hommage de mon respect.
Le directeur des Fortifications
J. P. chevalier de Monfort »

Lettre concernant la manutention des vivres établie à Saint-Germain-en-Laye

« Bureau des vivres
Administration de la Guerre
Paris, le 31 octobre 1809
Copie de la lettre de monsieur le conseiller d’Etat, directeur général des Vivres de la Guerre, à Son Excellence le comte de l’Empire, ministre directeur de l’administration de la Guerre, datée de Paris le 24 octobre 1809
Mon général,
L’agent en chef de la 1ère division m’informe que le Génie militaire a fait une visite du bâtiment affecté au service des vivres de Saint-Germain-en-Laye, duquel il se propose de disposer, notamment des greniers, pour y loger la blanchisseuse des élèves de l’école d’équitation établie dans la même ville.
S’il est vrai, mon général, que la manutention de Saint-Germain est nulle pour l’instant, il ne l’est pas moins qu’on y place quelquefois de la cavalerie et qu’alors elle est nécessaire. Cette nécessité reconnue, il reste à observer qu’elle est tellement restreinte qu’on ne peut rien en détacher sans l’annuller tout à fait.
Je vous prie, mon général, de vouloir bien transmettre le compte que je vous rends à M. le comte d’Hunebourg et l’inviter à ne pas accueillir le projet dont j’ai l’honneur de vous exposer l’inconvénient.
Je prie Votre Excellence d’agréer etc.
Signé Maret »

Lettre concernant l’évacuation du château de Saint-Germain-en-Laye, affecté à l’école de cavalerie

« Administration de la Guerre
Bureau du casernement militaire
Lits militaires
Paris, le 18 avril 1809
Le comte de l’Empire, ministre directeur de l’administration de la Guerre à Son Excellence le ministre de la Guerre (bureau du Génie militaire)
Monsieur le Comte,
Pour satisfaire au désir de votre lettre du 7 avril, je donner ordre à l’entrepreneur des lits militaires de faire évacuer sans délai l’ancien château de Saint-Germain-en-Laye, affecté à l’établissement de l’école spéciale de cavalerie. Je charge, en même tems, le commissaire ordonnateur de la 1ère division de veiller à l’exécution de cet ordre.
Au moyen de cet établissement, la ville de Saint-Germain ne devra plus, à l’avenir, recevoir de garnison. J’ai l’honneur d’informer Votre Excellence que j’ai supprimé les lits qui composaient la fixation de cette place.
J’ai l’honneur de vous saluer
Dejean »

Lettre concernant l’évacuation et les travaux à faire au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau du matériel du Génie
Minute de la lettre écrite par le ministre à Son Excellence le ministre directeur de l’administration de la Guerre le 7 avril 1809
Monsieur le Comte,
D’après le décret impérial du 8 mars dernier qui affecte le vieux château de Saint-Germain à l’établissement de l’école militaire spéciale de cavalerie, il devient indispensable d’y mettre dès à présent un grand nombre d’ouvriers afin que les réparations et arrangemens nécessaires soient achevés au 1er juin prochain, conformément à l’article 6 de ce décret.
Je prie donc Votre Excellence de vouloir bien donner des ordres pour faire transférer ailleurs les lits et autres effets de casernement qui se trouvent dans ce château aussitôt qu’il aura été évacué par la troupe qui l’occupe actuellement. »

Lettre concernant l’évacuation et les travaux à faire au château de Saint-Germain-en-Laye

« Génie
Matériel
Direction de Paris
Paris, le 5 avril 1809
M. Decaux, chef de la division du Génie au ministère de la Guerre
Monsieur,
M. le sous-directeur Mulas a écrit le 29 du mois dernier (n° 247) au ministre de la Guerre pour prier Son Excellence de donner des ordres pour faire évacuer le château de Saint-Germain par les troupes et par le magasin des lits militaires qui en occuppent une grande partie, cette prompte évacuation étant indispensable pour qu’on puisse développer dans ce bâtiment un grand nombre d’ouvriers aussitôt que le ministre aura prononcé sur les projets qui lui ont été soumis pour l’établissement de l’école spéciale de cavalerie. Je vous prie de mettre le plutôt possible cet objet sous les yeux de Son Excellence. Les troupes qui occupent le château sont les dépôts des 15e et 9é régimens de dragons. Les casernes de Versailles peuvent actuellement les contenir. Quant à l’administration des lits militaires, elle doit avoir des locaux pour placer les effets qu’on lui fera retirer du château de Saint-Germain.
J’ai l’honneur de vous saluer avec considération.
Le directeur des fortifications
J. P. Monfort »

Décret impérial fondant l’école militaire à Saint-Germain-en-Laye

« Extrait des minutes de la secrétairerie d’Etat
Au palais des Tuilleries, le 8 mars 1809
Napoléon, empereur des Français, roi d’Italie, protecteur de la confédération du Rhin, médiateur de la confédération suisse,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Art. 1er
Il sera formé une école militaire qui sera établie dans le château de Saint-Germain.
Art. 2
Cette école portera le nom d’école militaire spéciale de cavalerie. Il n’y sera admis que des jeunes gens pensionnaires qui se destinent au service de la cavalerie. Ils devront être âgés de plus de 16 ans. La durée de leurs exercices à l’école sera de 3 ou 4 ans.
Cette école sera organisée pour recevoir 600 élèves. Des écuries seront préparées pour 400 chevaux.
Art. 3
Les élèves penseront eux-mêmes leurs chevaux. Ils iront au manège, à des écoles d’instruction analogues à celles d’Alfort et de Charenton, à une école de ferrage et en général seront instruits de tout ce qui concerne les détails de la cavalerie.
Art. 4
Il y aura deux espèces de chevaux, des chevaux de manège et des chevaux d’escadron. 100 seront destinés au manège et 400 à l’escadron.
Aussitôt qu’un élève aura fait son cours de manège et reçu la première instruction, il lui sera donné un cheval qu’il pensera lui-même et pendant le tems qu’il sera à l’escadron, il apprendra l’escrime et les manœuvres de l’infanterie.
Notre intention est de tirer tous les ans de l’école de Saint-Germain 150 élèves pour remplir les emplois de sous-lieutenans vacans dans nos régimens de cavalerie.
Art. 5
Chaque élève de l’école militaire de cavalerie payera 2400 f. de pension.
Art. 6
Le château de Saint-Germain sera mis à la disposition de notre ministre de la Guerre, qui y fera faire les réparations et arrangemens nécessaires sur les fonds du cazernement, de manière qu’au premier juin prochain, les élèves puissent entrer à l’école.
Art. 7
Notre ministre de la Guerre est chargé de l’exécution du présent décret.
Signé Napoléon
Par l’Empereur
Le ministre secrétaire d’Etat
Signé Hugues B. Maret
Le ministre de la Guerre
Signé comte d’Hunebourg »

Lettre concernant l’installation demandée d’un réservoir au château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine et Oise
Administration municipale de Saint Germain en Laye
Liberté, égalité
Saint Germain en Laye, ce 29 messidor l’an 5 de la République française
Les membres de l’administration municipale de Saint Germain en Laye au citoyen minisrre de la Guerre
Citoyen ministre,
La rareté de l’eau qui, depuis quelques tems se fait sentir à Saint Germain à raison de la sécheresse et du mauvais état des acqueducs publics, met l’administration dans l’impossibilité de procurer aux établissements militaires stationnés dans cette commune toute la quantité d’eau qui leur est nécessaire. Nous éprouvons surtout beaucoup de difficultés pour en faire arriver au vieux château, où le quartier est établi, et nous ne voyons d’autre moyen de suppléer à notre insuffisance que celui d’établir une bâche dans ce même château, à portée de la fontaine. Par ce moyen, on économiserait l’eau qui se perd quand on ne la recueille pas, et le service se ferait beaucoup mieux avec un petit volume susceptible d’être conservé qu’avec une plus grande quantité qui se perd à mesure qu’elle arrive. Mais, nous le répétons, citoyen ministre, il faut pour cet effet établir une bâche provisoire dans le vieux château. Nous demandons au département de nous autoriser à la faire construire, ce qui serait d’autant plus facile qu’il existe pour l’établir suffisamment de plomb dans les magasins nationaux sur cette commune. Il ne s’agit que de nous autoriser à les mettre en œuvre. Nous vous invitons, citoyen ministre, attendu l’urgence, et pour l’intérêt du service militaire, d’appuyer auprès du département la proposition que nous ferons à cet égard.
Salut et respect
Ferant, Guy, v. pdt.
J. Proton, Saintonge, s. »

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