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Description archivistique
Musée
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Note sur des travaux à l’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain. Les promeneurs ont pu remarquer ces jours-ci que des ouvriers étaient occupés à démolir les deux lourds piliers en pierre de taille sur lesquels s’appuyait la porte avancée construite sur la place du Château à l’époque du pénitencier militaire.
C’est à la continuelle obligeance de l’éminent architecte, M. Millet, que nous devons les renseignements suivants :
Les travaux qu’il fait faire à l’entrée du château, nous a-t-il dit, n’ont aucune importance et n’avancent en rien la restauration générale du vieux et respectable édifice ; il avait jadis conservé, par mesure d’économie, la porte cochère en bois avec ses deux gros piliers en pierre ; les battants tombaient en pourriture et devenaient hors de service, et au lieu de les remplacer, l’architecte a dû commander une plus que modeste grille en fer, ayant tout à faire le caractère d’un objet provisoire. Elle permettra le passage de l’air, facilitera l’entrée au château, mais cette installation essentiellement provisoire, répétons-le, d’après M. Millet lui-même, n’a aucune valeur ni aucun caractère artistique.
En ce qui s’applique aux travaux de restauration, le crédit alloué sur 1868 étant le même que celui des dernières années, M. Millet pense pouvoir achever le gros œuvre de toute la façade nord, donnant sur le parterre, et continuer les ouvrages sur la façade est.
Dans la dernière campagne, il n’a pu être presque rien fait à l’intérieur ; on va reprendre ou restaurer tous les éperons et l’escalier d’angle sur la cour, refaire les voûtes et les planchers de tout l’angle nord-est, et il est probable que vers le milieu de l’année 1869 tout l’angle pourra être livré à la direction des musées impériaux.
Le regrettable et regretté M. Beaune est remplacé dans ses fonctions de deuxième conservateur du musée par M. de Mortillet, archéologue savant et distingué, qui, depuis deux ou trois ans, était occupé au musée à classer et à ranger tous les objets de sa collection. »

Mention d’une visite du duc d’Aoste au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, dans l’après-midi, le duc et la duchesse d’Aoste ainsi que la princesse Clotilde, accompagnés de plusieurs personnes et de leurs maisons, sont venus visiter le château et le musée, où Leurs Altesses impériales et royales sont restées pendant près de deux heures, tandis que la foule, avertie de leur présence par le stationnement des voitures de la Cour, s’accumulait sur la place, afin de pouvoir voir et saluer à leur sortie les augustes enfants de Victor Emmanuel. »

Mention d’une rumeur selon laquelle l’empereur aurait décidé d’installer un musée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le même journal [le Journal de Seine-et-Oise], en parlant des projets de restauration très prochaine de notre château impérial, et après avoir bien voulu citer un article de l’Industriel à ce propos, ajoute :
« On lit, sur ce sujet, dans l’Indépendance belge :
« Il est question de restaurer le château de Saint-Germain-en-Laye. L’Empereur songe à lui donner une destination spéciale. Il s’agirait, dit-on, d’y établir une espèce de musée historique, avec des costumes dans le genre de ce qui existe à la Tour de Londres. Déjà le conseil municipal de Saint-Germain avait émis un vœu dans ce sens. » »
Nous acceptons de tout cœur les vœux et les espérances qui se traduisent dans les dires de tant d’organes de la presse. Seulement, pour rendre à César ce qui appartient à César, il est de notre impartialité d’établir que, malgré le vif désir que nous savons avoir été exprimé individuellement par tous les membres qui se sont succédés depuis sept ans au conseil municipal de Saint-Germain, jamais un vœu spécial n’a été formé par ce corps municipal au sujet de la destination du château de Saint-Germain. Ce fut l’Industriel qui, d’après quelques documents fournis par un honorable habitant de Saint-Germain, autrefois membre de son édilité, a fait, dans ses colonnes, et plusieurs fois, allusion directe au projet émanant seul de la volonté impériale, et dont la réalisation affecterait cette résidence à l’installation d’un musée historique dans le genre de celui dont parle l’Indépendance.
Nous tenons trop à conserver la réputation qu’on a bien voulu nous faire de chercher à nous rendre l’organe de tout ce qui peut être utile à notre ville et au pays en général pour ne pas revendiquer hautement, non pas la priorité, mais au moins la publicité d’une pensée si grande et si digne du souverain à qui la France doit déjà de si grandes et si belles choses. »

Mention de l’ouverture du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Le musée gallo-romain, ainsi que nous l’avons annoncé, a été ouvert mercredi dernier, 1er mai. Nous rappelons que dorénavant il ne sera public que les mardi, jeudi et dimanche de chaque semaine, de 11 heures ½ du matin à 5 heures du soir. Les mercredis et vendredis sont réservés à l’étude ; le public ne sera admis ces jours-là que sur la présentation d’une carte délivrée par l’Administration. Il est impossible que des études ne soient incessamment publiées sur le château et le musée. Nous attendrons la publication de ces travaux pour en donner à nos lecteurs des extraits, afin de ne rien risquer d’inexact sur des collections pour lesquelles des connaissances spéciales sont nécessaires.
Mais nous devons, dès à présent, dire combien les premiers visiteurs de mercredi et de jeudi ont été charmés de l’aspect des travaux exécutés dans les salles actuellement visibles de l’angle nord-ouest du château, où M. Millet, l’habille et savant architecte, a répandu des trésors d’élégance, de goût et de science historique et archéologique. Toutes les boiseries, d‘une vérité de style et d’une sévérité si remarquable, ont été exécutées sous ses yeux et sur ses dessins par l’entrepreneur de menuiserie du château. Du reste, M. Millet a été et est tellement bien secondé par MM. les entrepreneurs, nos concitoyens, qu’au moment où un certain nombre de salles déjà ouvertes sont recevoir de nombreux étrangers, nous croyons devoir livrer à la connaissance du public les noms de ces utiles, dévoués et intelligents collaborateurs d’un homme qui a voué sa vie entière à un grand œuvre et dont le nom passera avec lui à la postérité.
Ce sont : pour la maçonnerie, MM. Planté frères ; Tellier, pour la charpente ; Blanchard et Larchevêque, pour la menuiserie et la confection des meubles ; Mounier, pour la serrurerie, si remarquable et si ouvragée, et enfin Louis Larible, pour les peintures ordinaires et celles polychromes, dont le magnifique escalier d’honneur offre un si beau et si curieux spécimen. »

Mention de la possible installation du musée d’Artillerie au château de Saint-Germain-en-Laye

« L’arrivée au château de Saint-Germain de M. O’Connell, chef d’escadron de cavalier, en retraite, et son installation dans les fonctions de régisseur de ce domaine impérial, ont donné lieu nécessairement à plusieurs suppositions tendant à faire croire que le vieux manoir historique recevrait bientôt une nouvelle destination. Nous ne savons rien encore d’officiel à cet égard, et c’est sous toutes réserves que nous faisons part à nos lecteurs, d’après quelques renseignements puisés auprès de personnes placées de manière à être bien instruites, qu’un des projets dont la réalisation est le plus probable serait celui de la translation à Saint-Germain du musée d’artillerie de Paris, beaucoup trop à l’étroit dans le local qui lui est affecté, près de l’église de Saint-Thomas-d‘Aquin. »

Mention de la possible installation des musées de l’Artillerie et de la Marine au château de Saint-Germain-en-Laye

« Plusieurs des grands journaux de Paris ont publié ou reproduit, ces jours derniers, un article concernant notre château de Saint-Germain. Ayant de fortes raisons de craindre que la décision dont il y était question fût au moins prématurée, nous nous sommes d’abord interdit de lui donner accès à nos colonnes. Cependant, la persistance avec laquelle plusieurs journaux le répètent, et entr’autres le Globe, journal des faits, ordinairement bien renseigné, nous fait une loi de la transcrire textuellement, ne fût-ce que pour mémoire, et en raison de son intérêt pour la localité.
« On va restaurer, au printemps, le château de Saint-Germain-en-Laye pour y installer le musée de Marine, actuellement logé au Louvre, et le musée d’Artillerie, de la place Saint-Thomas-d’Aquin.
Il est peu de châteaux impériaux en France qui aient eu des destinées plus diverses.
Le roi Jean le commença et Charles V le finit.
En 13690, l’historien y trouve logé Charles VI, Isabeau de Bavière et toute la cour.
Louis XI donne son château à son médecin, Jacques Coictier, à la mort duquel il revient à Louis XII.
François Ier y fait faire de grandes constructions et d’importants embellissements.
Marguerite de France, Henri II et Charles IX naquirent à Saint-Germain.
Les Etats-Généraux s’y tinrent sous Henri III.
Henri IV fit bâtir le Château-Neuf, dont il ne subsiste qu’un pavillon occupé par le restauration Collinet, un des trente mille amis d’Alexandre Dumas père et seul.
Christine de Suède y demeura.
Louis XIV, quand il fixa sa résidence à Versailles, donna le triste Saint-Germain à la triste La Vallière.
Jacques II, roi d’Angleterre, et sa fille y moururent.
Napoléon y organisa une école de cavalerie et Louis-Philippe, enfin, un pénitencier militaire évacué seulement il y a quelques années. »
Du reste, nous devons dire, et sans en prendre une plus grande responsabilité, à propos de l’article qu’on vient de lire, qu’une personne digne de foi et convenablement posée assurait, ces jours derniers, que des ordres avaient été positivement donnés pour que le personnel et le matériel du musée d’Artillerie fussent, dans un prochain délai, mis à même de se trouver en mesure pour la réalisation du projet que nous venons d’indiquer. »

Mention de la possible installation des musées de l’Artillerie et de la Marine au château de Saint-Germain-en-Laye

« Plusieurs grands organes de la presse parisienne, et entre autres le Siècle, dans son numéro de mardi dernier 6 juillet, annoncent positivement que les destinées de notre château sont désormais arrêtées. Il serait, dans un délai assez rapproché, destiné à recevoir le musée d’Artillerie et celui de la Marine ; ce qu’il y a de certain, c’est que les travaux d’appropriation de l’appartement que devra occuper, dit-on, à titre de gouverneur, M. le général de Girardin sont activement poussés. Depuis plusieurs jours déjà, le grand drapeau national, qu’on n’arborait au château qu’aux jours des fêtes officielles, flotte au-dessus de la porte principale. Nous tiendrons, du reste, nos lecteurs au courant de tout ce que nous pourrons recueillir de certain et d’authentique sur des dispositions qui intéressent à un si haut point notre ville et sa prospérité future. »

Mention de la possible installation des doubles de la Bibliothèque impériale au château de Saint-Germain-en-Laye

« Au moment où on se préoccupe de la destination qui sera donnée à notre château de Saint-Germain, nous croyons devoir faire part à nos lecteurs d’un bruit qui se répand depuis quelques jours dans le monde savant et littéraire de Paris. On sait que, dans ce moment, on s’occupe activement de la réorganisation et du classement de la Bibliothèque impériale. On sait aussi qu’une grande quantité de doubles et de triples exemplaires de chaque édition est, faute de place, enfouie dans les armoires. On pose que ce serait à la fois un moyen de remédier à l’inconvénient d’inutilité pour le public de ces documents précieux, et de soustraire ces doubles à un danger commun de destruction quelconque, celui d’incendie par exemple, en les transportant dans un vaste local qui offrirait, par son isolement, toutes chances de sécurité possible. C’est donc à ce sujet qu’on a parlé du château de Saint-Germain, qui, pris en tout ou du moins en partie, offrirait dans ses murs épais et ses vastes salles cet avantage matériel, tandis que la localité conviendrait parfaitement pour assurer aux savants classificateurs de ces immenses collections tout le calme et la tranquillité nécessaires pour des travaux de ce genre. Cette pensée, dont la réalisation n’exclurait pas au besoin l’établissement d’un autre musée quelconque, nous semble assez rationnelle. Nous ne la donnons toutefois que comme un on-dit, et pour ne pas laisser échapper une seule occasion d’appeler l’attention sur les éventualités et les possibilités qui pourraient, le plus promptement possible, rendre quelque animation à notre vieux manoir, en l’employant utilement dans l’intérêt de la science et de la conservation de collections précieuses de tous genres, qui, vu le peu de distance de la capitale, n’en seraient pas moins à la disposition des savants et des curieux.
Nous devons dire qu’à propos de l’arrivée prochaine au château de Saint-Germain de M. le général de Girardin, on nous a fait observer que nous avions commis une erreur en disant que cet officier général y venait avec le titre de gouverneur. M. le général de Girardin, nous dit-on, aurait été nommé commandant du château. »

Mention de la future inauguration du musée gallo-romain à Saint-Germain-en-Laye

« Il est toujours, et plus que jamais, question de l’inauguration du musée gallo-romaine du château dans le courant du mois d’avril prochain, et nous apprenons qu’on parle en ville d’un projet de pétition qui serait adressée à l’Empereur par les habitants de Saint-Germain, pour demander à Sa Majesté qu’Elle veuille bien consentir à procéder en personne à cette inauguration, et à leur procurer en même temps le bonheur de la voir, dans cette circonstance, accompagnée de l’Impératrice et du Prince Impérial. Ce serait un bien beau jour pour notre ville, jouissant ainsi de la faveur accordée à tant d’autres dans le cours des voyages de l’Empereur en France, et nous sommes certains à l’avance que si ce projet de pétition venait à se réaliser, cette respectueuse demande serait couverte à l’instant d’un nombre de signatures qui attesterait au souverain tout le bonheur que la ville de Saint-Germain éprouverait à recevoir officiellement l'Empereur et la famille impériale. »

Mention de la commande par l’empereur à Emmanuel Frémiet de deux sculptures pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Nous apprenons à l’instant que l’Empereur vient de commander à M. Frémier, sculpteur, petit-fils et héritier du beau talent de l’illustre statuaire Rude, deux statues de grandeur plus que nature, en marbre blanc, ayant pour sujet deux soldats, l’un Gaulois et l’autre Romain. Ces deux statues sont destinées à être placées au pied de l’escalier d’honneur par lequel le public pénétrera dans le musée et qui est situé aux deux tiers à peu près de l’aile gauche du château donnant sur la cour, en avant de la tourelle intérieure d’angle qui relie les ailes nord et est. »

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